Impeachment
Le procès en destitution du Président Trump devant le Sénat américain s’est achevé par un acquittement attendu. Les médias français (pas « Présent » bien sûr) n’ont fait que relayer complaisamment les accusations des démocrates : il aurait lors d’une conversation téléphonique tenté de faire pression sur le président ukrainien, pour essayer d’obtenir des informations sur le fils de Joe Biden, vice-président des États-Unis sous Obama, et sans doute l’un de ses plus sérieux adversaires. On ignorait que l’action politique devait toujours et partout rester un monde de « Bisounours », d’où toute préoccupation électorale devrait être bannie… Ce que presque tous les médias ont « oublié » de dire, c’est que le premier à avoir pratiqué cette forme d’ingérence n’est autre que… Joe Biden lui- même, qui, lorsqu’il était vice-président, avait tenté d’obtenir des autorités ukrainiennes qu’elles couvrent les agissements de son fils, suspecté de délits économiques ! En réalité, toute cette affaire ne prouve qu’une chose : C’est que la gauche, (aux USA : le parti démocrate), n’admet jamais le verdict des urnes : là-bas comme ailleurs, si elle gagne les élections, elle exerce le pouvoir. Si elle les perd, elle essaye de jouer le troisième tour dans le domaine médiatique, judiciaire ou social. Ici, la destitution n’avait aucune chance d’être votée, compte tenu de la majorité républicaine au Sénat. Mais les démocrates tablaient sur une « délégitimisation » de M. Trump, dont ils espèrent recueillir les fruits lors de la prochaine élection présidentielle…