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En vert et contre tout. Violences urbaines, migrants, masques...
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La très coûteuse « libération » de l’islamofolle Sophie Pétronin : une objective trahison de nos soldats
De Bernard Antony :
Mais pourquoi donc l’avoir ramenée chez nous ? Et à quel prix !
Car, à l’évidence, la franco-suisse Sophie Pétronin, rebaptisée « Mariam » dans l’entendement musulman du prénom, n’en éprouvait pas un grand besoin. Il eut été moins onéreux pour l’État d’offrir à ses enfants le voyage Paris-Bamako pour qu’ils puissent vérifier que leur mamie allait fort bien.
Tellement frétillante et diserte que, manifestement, Emmanuel Macron que l’on avait déplacé pour l’accueillir ce vendredi à Villacoublay, en était gêné. On avait, certes, déjà vu des otages libérés se garder par prudence de toute parole hostile à l’égard de leurs ravisseurs. Mais dans le cas de Mariam, rien que des propos de complaisance, et même plus encore de reconnaissance, pour lui avoir donné l’occasion d’une « retraite spirituelle » débouchant sur sa conversion à l’islam.
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Hannah Arendt, Le mensonge en politique
L'auteur :
Née en Allemagne, dans une famille juive, Hannah Arendt (1907-1975) s'inspire des bouleversements du XXème siècle pour fonder sa réflexion. Fuyant in extremis l'Allemagne nazie, exilée en France, puis aux Etats-Unis, influencée par Heidegger et Jaspers, liée à Walter Benjamin, cette femme, que l'on redécouvre aujourd'hui en France, nous a laissé une œuvre puissante, où le politique reprend ses droits.
L'oeuvre : Hannah Arendt propose une réflexion générale sur le politique, à travers ses concepts fondamentaux. Elle étudie le rôle du mensonge et des techniques d'intoxication, et la manière de les combattre. Elle développe sa réflexion sur la notion de violence, sur les relations entre une structure étatique et les formes de contestation qui peuvent s'y opposer : la désobéissance civile, dont elle montre le développement aux Etats-Unis, et son importance à côté des voies classiques de recours et de contestation ; la violence des révoltes, dans les pays gouvernés par un régime totalitaire où se développe la bureaucratie.
Quatre textes majeurs, proposant des analyses qui s'appuient aussi bien sur la tradition philosophique que sur l'actualité de notre temps - y voisinent Platon et un rapport du Pentagone -, enracinent ainsi une réflexion brillante dans le terrain des préoccupations contemporaines.
Extrait :
"Il faut nous souvenir, quand nous parlons de mensonge, et particulièrement du mensonge chez les hommes d'action, que celui-ci ne s'est pas introduit dans la politique à la suite de quelque accident dû à l'humanité pécheresse.
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Un autre juin 1940 par Georges FELTIN-TRACOL
Les éditeurs « installés » ne pourraient plus sortir des romans dont l’intrigue, y compris fictive, risquent de contredire la bienséance mémorielle et le dogmatisme historique officiel. C’est le cas pour L’appel du 17 juin d’André Costa paru à l’automne 1980.
Navigateur, pilote automobile et historien à ses heures perdues, André Costa (1926 – 2002) a dirigé L’Auto-Journal, le fleuron du groupe de presse de Robert Hersant entre 1950 et 1991. Sa passion pour les sports mécaniques en fait un journaliste féru d’essais des nouveaux modèles automobile. Souvent présent aux courses motorisées en circuit fermé ou en rallye, il écrit des ouvrages spécialisés (Les roues libres). Il se distingue aussi par L’appel du 17 juin, un brillant récit uchronique.
Le point de divergence se rapporte à la poursuite de la guerre du côté français malgré la « Débâcle » (1). À peine le cabinet du Maréchal Pétain constitué, « le général de Gaulle avait tout d’abord prévu de repartir vers la Grande-Bretagne à bord de l’appareil qui l’avait amené la veille. Le général Spears qui opérait la liaison entre Churchill et le gouvernement français l’encourageait vivement à ne pas demeurer plus longtemps en France […]. L’avion décolla vers 9 heures du matin mais de Gaulle demeura à terre, en dépit des supplications véritables de Spears (p. 31) ».
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Romain Guérin présente "La Chorale des Cadavres" dans VIVE L'EUROPE, avec Daniel CONVERSANO
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Alain de Benoist : « Les garde-fous qui contenaient autrefois la violence sociale ont sauté les uns après les autres ! »
Après les « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement, voilà maintenant qu’on évoque, en haut lieu, l’« ensauvagement de la société ». Le fait que ce terme, employé par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ait été emprunté au vocabulaire du Rassemblement national vous paraît-il significatif ?
Comme Chevènement, Darmanin a visiblement voulu frapper les esprits. Mais il n’est pas exact de dire qu’il s’est inspiré du Rassemblement national. Marine Le Pen, à partir de 2013, a effectivement employé ce terme à plusieurs reprises, sans doute à la suite de Laurent Obertone qui avait publié, la même année, un livre intitulé Enquête sur un sujet tabou : l’ensauvagement d’une nation. Mais Obertone ne l’avait lui-même pas inventé. En 2005, la politologue Thérèse Delpech avait publié, chez Grasset, L’Ensauvagement : le retour de la barbarie au XXIe siècle. Beaucoup plus tôt encore, on retrouve le mot sous la plume de l’écrivain et poète martiniquais Aimé Césaire, selon qui la colonisation a « instillé dans les veines de l’Europe » le « progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent » (Discours sur le colonialisme, 1950). De son côté, l’historien George Mosse, évoquant la « culture de la guerre » née dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, a employé le mot de « brutalization », que l’on a traduit en français par « ensauvagement ». Nous sommes donc devant un terme auquel on peut donner des significations bien différentes.
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L'écologisme de marché, l'industrialisme à visage humain (2012)
Au lendemain d'une élection présidentielle sous faux drapeaux - Nicolas Sarkozy pouvait aussi peu se réclamer du conservatisme que François Hollande du socialisme -, nos grands partis productivistes dépeignent les Verts en hippies bucoliques. Dans L'enfer vert. Un projet pavé de bonnes intentions. Ce que nous réservent les écolo-technocrates à partir du cas de Lille-Métropole, le groupe anti-industriel grenoblois Pièces et Main d'Œuvre démontre au contraire comment les écologistes dessinent les contours d'un néocapitalisme à teneur industrielle garantie. Voyage chez les Diafoirus d'Europe-Écologie-Les Verts.
« La France ne doit pas rater la nouvelle révolution industrielle écologique », annonce solennellement le programme officiel des Verts. Ceux-ci prônent « une économie plus robuste, plus riche en emplois, comportant de nouvelles activités industrielles [...], une urbanisation maîtrisée, une situation énergétique équilibrée ». De savoureuses formules incantatoires qui rappellent les avertissements catastrophistes rendus obligatoires au bas des paquets de cigarettes. Annoncer l'Armageddon tout en continuant de foncer tête baissée dans l'industrialisme, ainsi parle la Pythie verte lorsqu'elle nous assène doctement qu’ « il faut engager notre pays sur la voie d'un mix énergétique 100 % renouvelable ». Démanteler, fût-ce graduellement, notre parc vieillissant de centrales nucléaires, dont les déchets radioactifs polluent, pour des centaines d'années, nos sols et nappes phréatiques, non sans multiplier le nombre de cancers de la thyroïde, tombe bel et bien sous le sens.
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L’affaire du prédateur sexuel Epstein éclabousse Jack Lang
Un site américain, The Daily Beast, vient de révéler que le multimillionnaire et multi-violeur Epstein, aux nombreuses complicités politico-culturelles (et dont l’héritage représente plus d’un demi-milliard de dollars) a notamment financé une association à la dévotion de notre Jack Lang. Les spéculations vont bon train.
Pour la petite histoire, le site américain d’information The Daily Beast fait référence par son titre au journal The Daily Beast imaginé par l’écrivain britannique, catholique et anticommuniste Evelyn Waugh, dans son roman, Sensation ! Waugh dénonçait les aveuglements d’une certaine presse de son temps (1938). Rien n’a vraiment changé quand on constate les obstacles qui ont été mis à la découverte de la vérité concernant Epstein (et Weinstein, Maxwell et les autres).
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Le feuilleton Zemmour
Par Olivier Perceval
Il y a ceux qui ont peur de la Covid, et puis il a ceux qui ont peur de Zemmour. Ces derniers traquent le chroniqueur sur les rares plateaux télé où il a encore accès, dans l’espoir de s’indigner à peu de frais et organiser le tollé (A mort ! Relâche Barabbas ! Crucifie-le ! Crucifie-le !) Et le CSA de s’émouvoir et l’administration judiciaire de se mobiliser. On nous a déjà fait le coup avec Valeurs actuelles et madame Obono. Notre très digne garde des sceaux, quant à lui, oubliant qu’il n’exerce plus la fonction d’avocat des meurtriers les plus abjectes, n’a même pas l’attitude de Pilate, mais crie à mort avec les grands prêtres. Non, Zemmour n’est pas Jésus, il n’est même pas chrétien, là s’arrête la comparaison, de plus il a le verbe haut et le ton passionné et l’accusation dont il est pour la N ème fois la victime n’a pas changé : Il est raciste un point c’est tout. L’équation est simple, si on est pour mettre un frein à l’immigration, cela veut dire qu’on est raciste, franchouillard, petit blanc et donc juste autorisé à la fermer et prendre des coups sans les rendre. Et cela ne va que dans un sens bien sûr, les propos racistes tenus par ceux qui interdisent l’accès aux blancs non musulmans dans les réunions indigénistes et « décolonialistes » ne peuvent en aucun cas être critiqués, puisque là , il s’agit d’ éternelles victimes, donc non coupables.