L’éditorial de François Marcilhac
Il y a eu d’abord, c’est vrai, cette « coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous », que Macron, alors aux côtés de Benjamin Netanyahou à Jérusalem, avait annoncé vouloir « bâtir » en octobre 2023 à la suite des crimes commis par le Hamas. Son entourage s’était aussitôt empressé de désamorcer les conséquences de cette proposition irréfléchie sur nos relations avec les pays arabes qu’il voulait impliquer dans la coalition. Cela n’avait pas été sans mal et, surtout, notre pays avait perdu en crédibilité dans la région, voire au-delà. On avait toutefois pris cela pour une simple foucade présidentielle, si regrettable fût-elle.