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anti-national - Page 736

  • La mondialisation est un méfait. Partie 1 : la définition du mot "mondialisation".

    J'ai jadis écrit que « la mondialisation est un fait, mais pas forcément un bienfait », mais, sur cette question, je suis sans doute moins conciliant désormais, et je n'hésite plus à écrire que la mondialisation est, en définitive mais dès ses origines, un méfait, ce qui ne m'empêche pas de rappeler, et la nuance mérite aussi d'être entendue, que « l'enfer est pavé de bonnes intentions ». Ces quelques semaines d'été passées à Etel, sur la côte morbihannaise et à l'écoute permanente des habitants locaux comme des voyageurs de vacances, ont renforcé cette conviction, en plus de mes lectures estivales, et de quelques informations récentes glanées sur tous les médias.

    Précisons néanmoins le vocabulaire pour éviter tout malentendu : la mondialisation n'est pas la simple internationalisation des échanges ou le dialogue entre les voyageurs et les sédentaires locaux, mais bien plutôt, et comme son nom semble l'indiquer, la réduction du monde à une seule entité globale. Est-il si surprenant, d'ailleurs, que les Anglo-saxons utilisent principalement le terme de « Globalization » pour désigner cette fameuse mondialisation et non un terme qui pourrait être la traduction de la «planétisation » évoquée par le théologien chrétien Teilhard de Chardin dans les années 1920 ? Le terme de globalisation serait aussi mieux adapté pour saisir le phénomène d'extension de la Société de consommation à la totalité du monde (société de consommation née et surtout développée aux États-Unis dès le début du XXe siècle) mais il était considéré, il y a quelques années, comme plus anxiogène que celui, apparemment plus « neutre » de mondialisation : comme le soulignait quelques linguistes, le terme de mondialisation a une connotation favorable et une résonance plutôt positive dans les sociétés francophones quand le terme de globalisation est plus « alarmant », le globe étant parfois ressenti comme l'enfermement dans un bocal aux parois glissantes, une impression qui avait, chez les royalistes rennais d'Action Française du début des années 1990 (précurseurs du Groupe d'Action Royaliste des années 2010), provoqué en réaction la naissance du terme et de la notion de «globalitarisme ».

    Ainsi, la mondialisation, dont le discours officiel et dominant nous rebat sans cesse les oreilles et qui nous en fait une obligation au nom d'une modernité et d'un progrès eux aussi valorisés avant même que d'être définis et expliqués ou simplement débattus, paraît bien être ce processus, non de simple communication entre des civilisations ou des sociétés reconnues et se reconnaissant les unes les autres, mais d'imposition d'un modèle né en un lieu « nationalement institué » et d'une société qui se veut, ou se prétend, au nom d'un « Bien » qui est d'abord le sien et ne peut être commun à tous, le modèle « universel et unique »à suivre pour être « sauvé » ou, simplement, « accepté »... Mais ce modèle a une grande propension à être assimilé par nombre de récepteurs et pas forcément sous les mêmes traits et formes que l'émetteur premier, ce qui explique que, désormais, la Chine revendique plus encore que les pays d'Europe « la » mondialisation, comme on a pu le constater lors du dernier forum mondial de Davos en janvier 2017, profitant aussi du fait que les États-Unis, longtemps promoteurs d'une mondialisation qu'ils avaient suscitée et abondée, semblaient, au moins à la tête de l’État politique, plus « réservés » envers leur « créature »... Pourtant, que la mondialisation échappe aux mains de Washington (du moins du Pouvoir de la Maison Blanche), elle n'en reste pas moins fidèle à ses grands principes qui voient surtout le triomphe de l’Économique sur le Politique ; de l'Individu sur la personne et la société ; de la Consommation illimitée sur la « mesure » humaine et les lois de la nature ; du « globish » sur les diversités linguistiques et langagières ; de l'Argent sur tous et tout...

    Il est, dans les manuels scolaires et universitaires, évoqué des mondialisations plus anciennes, le terme s'appliquant à des processus historiques que l'on nommait autrement jadis, de la romanisation du bassin méditerranéen sous l'Antiquité à l'occidentalisation des Amériques après leur « découverte », jusqu'à la colonisation de l'Asie et de l'Afrique au XIXe siècle par quelques puissances européennes et « l'achèvement » de l'exploration de toutes les terres habitées (ou non) par les géographes et autres scientifiques navigateurs et voyageurs... Toutes ces mondialisations sont des conquêtes et pas seulement des découvertes, et aucune ne fut pacifique en tant que telle. Elles ont même entraîné des exterminations massives, volontaires ou non (le choc microbien n'est pas toujours le résultat d'une intention du conquérant), et la fin de grandes et anciennes civilisations, pour le meilleur parfois comme pour le pire souvent : si la romanisation des Gaules pouvait être considérée comme une « chance » par un Jacques Bainville (en réaction aux discours chauvinistes et « néo-Gaulois » des républicains et des bonapartistes du XIXe siècle), la destruction des peuples indiens par les Conquistadores peut bien être compris comme un ethnocide culturel doublé d'un populicide humain...

    Aujourd'hui, la mondialisation rencontre de multiples résistances de par le monde mais sa capacité d'attraction paraît la plus forte : elle apparaît comme l'illusion de la prospérité générale quand elle n'est, en fait, que la justification des injustices sociales et de la démesure, en particulier financière, dont l'épisode Neymar de cet été n'est qu'un exemple parmi d'autres...

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1444:la-mondialisation-est-un-mefait-partie-1-la-definition-du-mot-qmondialisationq&catid=51:2017&Itemid=62

  • RIGUEUR POUR LA GENDARMERIE ET LA POLICE, MAIS PAS POUR LES MIGRANTS NI LA MAQUILLEUSE

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    La situation sécuritaire est alarmante. Et nos forces ne peuvent plus subir cette fuite en avant des « reports de charge ».

    Si, dans les sondages, la sécurité apparaît avec le chômage comme la première préoccupation des Français, elle n’a pas l’air d’être le souci prioritaire du gouvernement, en dehors des déclarations d’intention.

    En effet, sur les 4,5 milliards d’annulation de crédits, les ministères de l’Intérieur (526 millions) et de la Défense (800 millions) atteignent un total de 1,326 milliard d’économies, soit près d’un tiers de ces économies. Les chefs de la police et de la gendarmerie ont été auditionnés, le 18 juillet, par la commission des finances de l’Assemblée et ont expliqué aux députés qu’eux aussi, comme l’avait dit avant eux le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers, seraient obligés de tailler dans le dur.

    Concrètement, le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, a indiqué, selon Le Figaro, que « certains renouvellements ou apports de matériel de protection ou autre ont dû être remis à plus tard ». Et l’on a aussi appris que les études pour la construction de trois nouveaux commissariats, à Annemasse, Bourgoin-Jallieu et Saint-André de La Réunion, soit dix millions d’euros, ont été repoussées d’un an.

    Quant au général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale, il a lui aussi listé les annulations ou les reports: le sur-blindage de véhicules utilisés en outre-mer, les programmes immobiliers, le renouvellement de matériel de transmission, etc. Abandons et reports qui toucheront aussi les effectifs, avec les recrutements pour la Garde nationale constituée de réservistes.

    Face à ces annulations successives de crédits, le ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, lui, a assuré le 1er août, lors de la visite d’un centre d’hébergement d’urgence pour migrants, vouloir continuer à favoriser ces derniers : « Sous la responsabilité de mon ministère, il n’est prévu aucune coupe budgétaire. » Ainsi ce portefeuille qui avait déjà augmenté de 40 % entre 2012 et 2016, passant de 387 à 540 millions d’euros, devrait grimper à 740 millions d’euros. D’après Libération, l’accueil des réfugiés est l’un des rares secteurs à voir ses moyens s’accroître dans le prochain budget de 200 millions d’euros.

    Rigueur, rigueur, me direz-vous. Sauf qu’on se rend bien compte, encore une fois, qu’elle ne s’applique pas à tous. C’est une rigueur sélective, idéologique qui ne concernera pas non plus les députés (exemptés de CSG) ni la maquilleuse de Macron (qui a coûté 26.000 € en trois mois). Ce gouvernement, comme les précédents, trouve évidemment bien plus facile politiquement d’en demander toujours plus aux mêmes, à ceux, soldats, gendarmes et policiers qui obéiront sans barguigner. Comme toujours.

    Sauf que les choses changent. La situation sécuritaire est alarmante. Et nos forces ne peuvent plus subir cette fuite en avant des « reports de charge ». En juillet, le général de Villiers n’a pas hésité à le dire et a eu le courage de démissionner sur cette question.

    Mais ces compressions budgétaires provoquent aussi un ras-le-bol des personnels concernés. Ceci se concrétisera dans les semaines à venir par deux manifestations. « Les Femmes de militaires en colère » organiseront un grand rassemblement le 26 août à proximité des Invalides et les policiers manifesteront le 16 septembre à 13 h dans toute la France.

    Pas sûr que les leçons de rigueur de M. Macron soient paisiblement écoutées par les militaires de Sentinelle, les gendarmes mobiles et les CRS quand ils auront découvert le coût de sa maquilleuse, Natacha M.: 26.000 €, cela fait cher les cent jours, tout de même.

    Ceci alors que les alertes attentats se multiplient et que leurs ministères les font coucher sur des lits de camp et dans des locaux insalubres.

    http://www.bvoltaire.fr/rigueur-gendarmerie-police-migrants-maquilleuse/

  • Zoom - Xavier Raufer - Attentats de Barcelone : Une copie conforme de Bruxelles et Paris

  • "La grande majorité des terroristes n'ont aucun rapport avec la psychiatrie"

    Gérard Collomb, invité de RTL le 18 août, souhaite "mobiliser les hôpitaux psychiatriques" pour identifier les individus radicalisés en expliquant qu'il allait travailler en collaboration avec la ministre de la Santé.

    "Nous sommes en train de travailler avec ma collègue pour essayer de repérer l'ensemble de ces profils qui demain peuvent passer à l'acte". "Un certain nombre d'esprits faibles qui voient ce qui se passe, vont passer à l'acte par mimétisme et c'est ce contre quoi il faut se prémunir et il faut travailler". "Sur les fichiers des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, nous considérons qu'à peu près un tiers présente des troubles d'ordre psychologique"

    Romain Caillet, spécialiste de la question terroriste à RTL, dénonce :

    "Chercher à expliquer la radicalisation par la psychiatrie, c'est être à côté de la plaque, c'est ridicule d'en être encore là". "Leur engagement est idéologique et ne relève pas de la psychiatrie". "Voir la question jihadiste à travers un seul prisme, c'est très séduisant car ça évite de se poser les questions dérangeantes".

    Jacques Raillane, ajoute :

    "Deux ans après le Bataclan, on pensait avoir dépassé ce stade dun'importe quoi". "On a dit qu'ils étaient drogués, qu'ils étaient chômeurs, qu'ils étaient malades", "ça fait peur de penser que des gens pas fous puissent faire ça". "On va bientôt demander à Pôle Emploi de discerner des signes de radicalisation !"

    Le professeur en psychiatrie à Sainte-Anne et expert à la cour d'appel de Paris, Raphaël Gaillard, explique :

    "Il faut rappeler que la grande majorité des terroristes n'ont aucun rapport avec la psychiatrie". "On aimerait bien que ça relève de la psychiatrie mais ce n'est pas le cas".

    Paradoxe amusant, le professeur Gaillard craint une "stigmatisation des malades en psychiatrie" et d'un amalgame entre "folie et dangerosité" :

    "La plupart du temps, les malades en psychiatrie ne sont pas dangereux".

     Romain Caillet remet la réflexion sur ses bons rails : 

    "Qu'est-ce qu'une pratique fondamentale de l'islam ?"

    C'est là le vrai sujet.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Internet et Facebook sous hauts surveillance

    Les dissidents de tout poil qui plaçaient dans internet l'espérance d'une liberté d'expression totale, infinie et pour tous commencent à déchanter. Pour le prix d'un abonnement somme toute abordable, n'importe quel quidam peut et devait à l'avenir pouvoir, selon eux, accéder à une information totalement libre, s'exprimer, contourner les média servîtes et subventionnés et diffuser opinions et états d'âme en toute liberté, sous réserve toutefois de ne point s'en prendre aux derniers dogmes et tabous immuables de nos démocraties éclairées. Il aurait pourtant dû apparaître évident que pareille licence ne saurait indéfiniment être tolérée par une oligarchie qui avait tant et si longtemps œuvrer pour le phagocytage, pendant plus d'un demi-siècle de terrorisme intellectuel, des grands moyens d'information, média en tout genre et sur tous supports, presque exclusivement concentrés dans quelques mains avides de la ploutocratie mondiale. La dissidence grandissante, parfois insolente, exprimée sur la Toile devient aujourd'hui insupportable pour l'oligarchie mondialiste qui a déclaré une guerre sans merci à internet, son pire ennemi, un ennemi capable de dévoiler jour après jour sur place publique son imposture.

    Figure emblématique, sinon caricaturale, de cette oligarchie, dans sa version philosophico-talmudiste, l'inénarrable Jacques Attali avait vendu la mèche dans le quotidien Libération dès le 5 mai 2000, en déplorant que « l'internet représente une menace pour ceux qui savent et décident parce qu 'il donne accès au savoir autrement que par le cursus hiérarchique ». Un aveu de taille confirmant que l'accès à l’information pour le peuple représente un danger majeur pour les élites de son genre et qu'il convient donc d'en limiter l'usage. Pour ce délicat humaniste, où va-t-on en effet si le vulgum pecus s'avise d'accéder à l’information libre ?

    La reprise en main du réseau mondial, amorcée de longue date par touches et législations successives, connaît une accélération assez fulgurante à mesure et à la faveur, si l’on ose dire, des avancées d'un terrorisme exclusivement islamiste ou tout au moins revendiqué comme tel mais aussi du vote des Britanniques en faveur du Brexit et de l'élection de Donald Trump aux États-Unis, tous événements contraires aux orientations de la caste et imputés en grande partie aux réseaux sociaux, il semble qu'à haut niveau, bien au-dessus des têtes de nos dirigeants patentés, ait été décidée une lutte sans merci contre la liberté d'expression sur internet et ses succédanés, les réseaux sociaux.

    Ainsi le combat mondial lancé à grand fracas contre les « fake news », c'est-à-dire les fausses nouvelles présumées, conférant paradoxalement à certains ténors de la désinformation l'impensable pouvoir de proclamer le vrai, le faux si ce n'est le beau et le laid, officialise-t-il la reprise en main d'internet. Le onzième Festival international du journalisme de Pérouse, en Italie très officiellement sponsorisé par Google et Facebook, ce qui en dit long sur l'ampleur de la manipulation - réunissant 600 intervenants de 47 pays pour plus de 300 conférences, ateliers et débats dans douze salles de la ville, acta officiellement la nécessité de parvenir rapidement à une régulation d'internet, afin d'en extirper essentiellement et au plus vite les messages de haine. Suivez mon regard.

    Facebook, à l’avant-garde de la censure

    Facebook, le premier réseau social mondial, revendiquant deux milliards d'inscrits, n'en finit pas de réduire la liberté d'expression en bloquant régulièrement les internautes trop peu politiquement corrects, punis comme des enfants turbulents, interdits d'accès à leur compte pour des périodes variant selon les propos incriminés et le bon vouloir de censeurs anonymes. Ou en les bannissant définitivement comme ce fut récemment le cas pour l'auteur de ces lignes après que lui fut exigé de justifier de son identité, pièce administrative à l'appui. En 2015, déjà, la France remportait le triste record du nombre de pages Facebook censurées avec 37 990 pages contre 30 126 en Inde, 6 574 en Turquie, pourtant fort peu suspecte de laxisme, 554 en Allemagne, 431 en Israël, 105 au Royaume-Uni et seulement 84 dans la Russie du redoutable Vladimir Poutine. Tout cela ne constituait hélas qu'un avant-goût de la censure qui vient en France, en avril 2017, ce sont 70 000 comptes qui ont été supprimés arbitrairement par Facebook pour pensées et expression non conformes.

    Conçu officiellement dès 2004 dans les locaux de Harvard, Facebook intéressa au plus haut point, dès ses débuts, la CIA qui figura d'ailleurs parmi les premiers actionnaires du groupe. Ce fait révélé dès 2008 par le journaliste américain Tom Hodgkinson dans le journal à fort tirage The Guardian n'eut, on se demande bien pourquoi, aucune répercussion dans la grande presse de ce côté-ci de l'Atlantique. Pas plus que celle-ci n'évoque les recrutements effectués depuis 2006 par Facebook des nouveaux agents de la CIA. Quoi d'étonnant si l'on sait que Facebook représente aujourd'hui la cartographie la plus aboutie qui soit des réseaux humains en même temps que la base de données personnelles la plus qualitative ? Propriétaire légal des données, informations et photographies qui lui sont bien imprudemment confiées, Facebook constitue à l'évidence le plus grand réseau de renseignement au monde et constitue par conséquent une mine pour les services de renseignement du monde entier.

    Pour complaire à cette directive mondiale de restriction des libertés, à l'armée de 4 500 modérateurs du réseau social, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, s'est engagé à en ajouter 3 000 supplémentaires, chargés d'arbitrer les sanctions et exclusions consécutives aux dizaines de milliers de dénonciations postées par les abonnés eux-mêmes. Grâce à une débauche de moyens plus sophistiqués les uns que les autres, Facebook collecte des données sur les membres mais aussi sur les non-membres, sans leur consentement, grâce, par exemple, à un cookie dénommé "Datr" qui mémorise pendant deux ans les informations concernant l'internaute. L'outil Facebook Connect permet, lui, de suivre et d'identifier les internautes, même déconnectés du réseau social.

    Dernière toquade en date au pays de la National Security Agency (NSA), Facebook projette d'exploiter prochainement un brevet obtenu il y a deux ans, permettant d'utiliser la caméra du smartphone pour étudier les réactions des internautes aux messages, commentaires et publicités visionnées et de stocker et traiter ces informations dans de gigantesques bases de données. D'autres projets intrusifs à venir prévoient, par exemple, d'analyser la manière dont l'utilisateur tape sur les touches ou le choix et l'emploi des émoji joints aux messages, etc.

    Une anecdote, racontée par Mark Zuckerberg lui-même, en dit long sur la philosophie qui présida à la naissance de Facebook. Les parents Zuckerberg désespérant de mettre en monde un fils, après la naissance de leur troisième fille, un ami de la famille, proche des Loubavitch, conseille au père d'obtenir la bénédiction du Rabbi. Celui-ci s'exécute et se rend à New-York en 1982 pour lui exprimer le vœu pressant d'obtenir un fils. Le Rabbi lui donna un dollar à conserver précieusement, lui enjoignit d'élever sa progéniture dans le respect des traditions juives et commença alors à lui expliquer la philosophie du Habad, visant à relier les juifs entre eux de par le monde par des actions communes. Une fois son entreprise florissante, Mark Zuckerberg déclarera « Je sentais qu'il y avait une drôle de coïncidence entre le message du Rabbi et mon propre projet de réseau social ». Dont acte. À noter que, symboliquement, Mark Zuckerberg déposa en banque le fameux dollar lors de la création de Facebook. Même s'ils nous sont étrangers, que de symboles !

    Le Monde luttant contre la désinformation, ce n’était pas un canular

    Début février 2017, jamais en retard d'un conformisme, le quotidien Le Monde se pose en donneur de leçons et prétend apporter son immodeste contribution à la lutte contre les fausses nouvelles (les « fake news ») en créant un outil de vérification de la fiabilité des sites d'information grâce à Decodex, un moteur de recherche censé distribuer les bons et les mauvais points en matière de fiabilité de l'information. L'initiative avait tout du canular, provenant du quotidien le plus épingle de la grande presse pour ses désinformations multiples et variées. Au fil des décennies se sont d'ailleurs multipliés les livres dénonçant la relation très particulière qu'entretient le quotidien avec l'information et la vérité. Citons, dans le désordre chronologique quelques-uns, des ouvrages en question : la désinformation et le journal Le Monde ; Le Monde et ses faux, de Jean Madiran , Quand Le Monde... Décryptage des conflits yougoslaves ; Le Monde, un contre-pouvoir ? Désinformation et manipulation sur le génocide rwandais , La face cachée du Monde.... Sans parler des centaines d'articles sur le sujet. Le Monde, pourfendeur des fausses informations, ce n'était, hélas, pas un canular, sans doute un sérieux coup de publicité mais, au-delà, une volonté affichée de tordre le cou à une information réellement fibre, accusée de discréditer jour après jour la grande presse de plus en plus mal en point.

    Les attentats comme alibi au flicage généralisé

    À chaque attentat islamiste ou revendiqué comme tel, de nouvelles mesures liberticides viennent se superposer aux précédentes et renforcer ainsi le dispositif de surveillance des masses. Selon Freedom House, association de défense d'un internet libre, la censure sur le réseau s'aggrave en France pour la sixième année consécutive, conséquence de l'attentat de Charlie Hebdo et de législations successives portant atteinte à la vie privée et réduit jour après jour comme peau de chagrin la liberté de s'exprimer sur internet et les réseaux sociaux. Reporters sans Frontières classe la France parmi les « pays sous surveillance ». Passée de la 6e à la 12e place des 18 pays dans lesquels internet est encore considéré comme libre, la France connaît le plus fort recul derrière la Libye, à égalité avec l'Ukraine. Classée derrière la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Canada et les États-Unis, la France recule dans le classement pour la sixième année consécutive.

    Assumant visiblement cette reculade des droits individuels et notamment celui de s'exprimer librement, le président François Hollande n'avait pas manqué de manifester une allégeance servile lors du dîner annuel du CRIF en 2015, en présentant son action présente et à venir en faveur d'une limitation de la liberté d'expression sur internet. Une ovation à tout rompre salua sa tirade « Nous devons pourchasser la haine partout, par tout ou elle se diffuse, partout où elle peut trouver un abri protecteur et notamment sur Internet. Vous avez évoqué cette question, monsieur le Président (Roger Cukierman, président du CRIF. NDLA), [...] les grands opérateurs doivent être mis devant leur responsabilité. Quand des sites de partage de vidéo en ligne diffusent des harangues antisémites, quand en un clic sur un moteur de recherche, on trouve des pages et des pages où se déploie impunément le négationnisme, alors l'indifférence devient complicité. Et si vraiment les grands groupes d'Internet ne veulent pas être les grands complices du mal, ils doivent participer à la régulation du numérique. » On notera l'absence prudente de la moindre allusion à l'islamisme, pourtant principale source de l'antisémitisme contemporain.

    Cette tendance lourde au contrôle d'internet s'appuie inévitablement sur un arsenal législatif de plus en plus affûté. Telles la Loi Loppi 2, libéralisant les écoutes téléphoniques et mouchards sur les ordinateurs et la Loi relative au renseignement renforçant la surveillance systématique des données personnelles en instrumentalisant les hébergeurs et prestataires de cryptologie sous prétexte de prévenir un terrorisme dont les origines sont connues et directement liées à l'immigration, cause évidente de l'islamisation et par conséquent des dérives commises en son nom.

    À partir du 1er novembre 2017, le projet de Loi antiterroriste qui sera débattu en octobre prochain devrait pérenniser un certain nombre de dispositions exceptionnelles de l'état d'urgence. Autrement dit, par un tour de passe-passe législatif, le gouvernement ne pouvant maintenir indéfiniment l'état d'urgence concocte une loi assurant le maintien de dispositifs d'exception qu'il permet. Officiellement le projet de loi vise à surveiller les « personnes à l'égard desquelles il existe de sérieuses raisons de penser que leur comportement constitue une menace d'une particulière gravité pour la sécurité et l'ordre public ». La formule désigne implicitement les djihadistes et autres fous d'Allah, bien sûr, mais comment ne pas percevoir derrière cette description sibylline une menace pour la mouvance patriotique et identitaire, opposée aux menées destructrices des partisans du Nouvel Ordre Mondial et par conséquent, de fait, pouvant selon certains constituer « une menace d'une particulière gravité pour la sécurité et l'ordre public » ?

    La surveillance de masse se banalise

    Cette loi devrait aggraver encore les atteintes à la vie privée de la Loi relative au renseignement promulguée le 24 juillet 2015, autorisant, par exemple, après autorisation de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) l'installation chez les opérateurs de télécommunication de « boites noires » visant à détecter des comportements suspects à partir des données de connexion et à recueillir en temps réel ces données. La loi en question permet aussi l'utilisation de mécanismes d'écoute, de logiciels espions, dlMSI-catchers. Ce dernier dispositif intercale une fausse antenne-relais entre le réseau de l'opérateur de téléphonie et le matériel surveillé. Il permet ainsi de surveiller et intercepter le trafic des communications mobiles de zones entières.

    Plus grave encore, dans les cas d'« urgence absolue », une autorisation pourra être délivrée automatiquement sans avis de ladite commission. Voici qui ouvre d'effrayantes perspectives d'un flicage de masse au détriment des plus élémentaires libertés individuelles. Qui décidera, en l'absence de tout contrôle, de l'urgence absolue ou des citoyens à espionner ? L'association Quadrature du Net évoque « une loi mettant en place la surveillance généralisée et légalisant les pratiques des services de renseignement attentatoires aux libertés fondamentales, sans aucune garantie sérieuse contre les dérives potentielles ». Le très pondéré Conseil national du numérique (CNNum) évoque quant à lui « une surveillance de masse ». Pour sa part, le juge antiterroriste Marc Trévidic estime que cette loi « est une arme redoutable si elle est mise entre de mauvaises mains ».

    Législations liberticides et surveillance de masse, aggravées après chaque attentat inciteraient normalement le citoyen rescapé de la lobotomisation numérique à s'interroger sur les motivations profondes des terroristes mais surtout à se demander à qui profite le crime. Il apparaît probable que la liberté d'expression sur internet ne constituera bientôt plus qu'un aimable souvenir tant l'étau se resserre d'année en année. Français et Européens se font, jour après jour, dépouiller de leurs dernières libertés individuelles au nom de la lutte contre un terrorisme totalement importé, souvent suspect, tandis que se poursuit, en toute inconséquence, l'accueil massif d'immigrés clandestins, forcément à charge, pour notre plus grand malheur et celui de nos enfants.

    Arnaud RAFFARD de BRIENNE. Rivarol du 3 août au 5 septembre 2017

  • DES MIGRANTS POURRIS-GÂTÉS ?

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    À Cassel (dans le Nord), les migrants ont décidé de manifester pour réclamer ce qu’il leur apparaîtrait comme des droits inaliénables.

    Si les « migrants » (sic) ont parfois quelques difficultés à s’intégrer à notre société, il est un domaine où ils s’acclimatent plus que facilement. La réclamation de droits présupposés et incontestables étant en France un sport national, il est évident qu’y émigrer, même sans visa, ne peut se faire qu’en emportant dans ses bagages son lot de revendications. Aussi, à Cassel (dans le Nord), les migrants ont-ils décidé de manifester le mercredi 16 août dernier pour réclamer ce qu’il leur apparaîtrait comme des droits inaliénables.

    Si l’on en croit les bienveillants journalistes, ceux-ci se plaignent de « leurs conditions d’accueil ». La formule désormais consacrée semble suggérer combien les conditions doivent êtres insupportables et combien les revendications doivent être justifiées. Pour s’en persuader, les photos des journalistes nous montrent celles-ci écrites noir de feutre sur blanc de calicot, banderoles de fortune explicitant de façon concrète ce qui manque à leur dignité : « ÉCOLE POUR TOUS / SANTÉ POUR TOUS / MAISON POUR TOUS / L’ARGENT POUR TOUS / RESPECTEZ VOS PROMESSES / … / Y EN A MARRE. »

    Le poids des mots journalistiques ne devrait pas altérer le choc de la photo. Finalement, les conditions du CRTC (centre de répit temporaire et collectif) ne semblent pas si désastreuses. Ce qu’ils réclament n’est ni plus ni moins que le système généreux que la France propose à ceux qui auront franchi la frontière avec un visa (quel qu’il soit, d’ailleurs). L’école est gratuite, la santé est remboursée, le logement est sous prestations, il ne leur manquerait plus que l’argent, une pluie de billets qui devrait s’écouler sur eux… On apprend, cependant, qu’en lieu et place d’argent, ceux-ci ont droit à des tickets utilisables dans les commerces de la commune. Pour autant, cela est révoltant, eux qui aimeraient récupérer de l’argent liquide. On se demande bien pourquoi…

    Finalement, être dans le besoin autorise à certains caprices. Quand on a supposément connu les dictatures et la guerre et quand on a dû fuir son pays, avoir de telles exigences relève d’une force de caractère étonnante. Non que l’école, la santé ou le logement ne soient pas essentiels, mais arriver n’importe où et commencer par exiger autant a de quoi surprendre. Je pensais, à lire les grands titres, qu’il leur fallait un toit, de quoi manger, des W.-C. et des douches. En réalité, ils ont mis la barre un peu plus haut, de quoi reconsidérer toute envie de leur apporter une aide. N’en déplaise aux donneurs de leçons, être dans le besoin se mérite.

    À l’heure où le pape François émet quelques réserves sur notre capacité d’accueil, ou suppose du moins que l’amour inconditionnel au Christ exige un accueil tout aussi inconditionnel à ces migrants, il est des revendications aux sons discordants et stridents dans le contexte actuel. S’il faut aimer son prochain comme soi-même, sans doute faut-il aimer les migrants comme nos enfants, et leur rappeler que la vie n’est pas un dû perpétuel. Quand un nombre considérable de (trop) bonnes volontés leur donne gîte, couvert, douches et finances, ils se devraient d’abord de les remercier, et d’avoir la colère vindicative modeste.

    Au lieu de cela, nous aurons à supporter de sempiternels droits illusoires revendiqués par des migrants arborant des pancartes toutes tracées par le feutre de leurs bienfaiteurs d’extrême gauche. Il est normal que les enfants gâtés de la République apprennent à leurs nouveaux amis comment se comporte un pourri-gâté, dussent-ils annihiler tout désir de charité chez ces bienfaiteurs, qu’elle soit individuelle ou collective. N’en déplaise aux donneurs de leçons et au pape François, les pauvres ne sont plus ce qu’ils étaient.

  • "L'Europe sous la menace"

    La Une du Times nous change de nos quotidiens :

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    Quelques Unes de la presse française de ce jour avec ses sujets chauds de l'été... :

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    Michel Janva

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  • ALORS, POUR LE PETIT JULIAN, ON LES PREND, CES MESURES, OU ON REGARDE AILLEURS ?

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    Devant la mort révoltante de toutes ces victimes innocentes, et de ce petit Julian, je n’entends aucune grande voix dire : « Plus jamais ça ! »

    Les enseignements sécuritaires à tirer de ces attentats sont clairs et conformes à ce que cinq ans d’attaques islamistes en Europe nous ont appris.

    On découvre en effet que la cellule djihadiste de Catalogne se déplaçait comme elle le voulait entre le Maroc, l’Espagne, la France, la Suisse et la Belgique. Que la voiture de l’un de ses membres a même été flashée en région parisienne. Qu’elle avait été louée, comme toutes ces voitures-béliers qui sèment la terreur dans nos villes. Que ces mêmes terroristes s’étaient procurés plus de 120 bonbonnes de gaz. Avec leurs cartes de crédit. Sous leurs noms. Même pas besoin de se cacher. Même pas besoin de voler une carte de crédit ou une carte d’identité. Et ils avaient un compte bancaire bien approvisionné…

    Tout cela commande d’instaurer des contrôles, des interdictions, des restrictions fortes sur le commerce de ces biens qui sont des armes de destruction massive, sur certains déplacements, sur certains flux financiers. Louer une voiture, acquérir une bonbonne de gaz, des couteaux ne peuvent plus être des actes automatisés, anodins, et doivent faire l’objet d’un questionnement, d’une attention particulière, notamment pour certains « clients ».

    Ne parlons pas, non plus, de la facilité de déplacement des terroristes, avant comme après les attentats, entre le pays d’origine et toute l’Europe : certains sont d’ailleurs toujours introuvables. Et on nous a dit bien hâtivement que la cellule avait été démantelée alors que le sinistre conducteur de la fourgonnette n’a été neutralisé que lundi soir… Et l’on ne peut s’empêcher de penser que si des frontières dignes de ce nom, à la fois intra et extra-européennes, existaient encore, ils n’auraient pas nagé comme des poissons dans l’eau sur nos autoroutes en se payant le luxe d’être flashés…

    Quand je vois le degré de technologie atteint pour qu’on puisse me localiser, me contrôler, me surveiller dans mes déplacements, mes transactions, les sites Internet que je consulte, etc., je me dis que tout cela est possible. À condition de le vouloir.

    Si, depuis cinq ans, de jeunes catholiques français avaient tué des milliers de personnes innocentes, je suis certain que les catholiques français seraient sévèrement contrôlés dans leurs activités de location de voitures, de bonbonnes de gaz, dans leurs déplacements, dans leurs migrations saisonnières, dans leurs activités culturelles ou cultuelles. Et je suis tout aussi certain qu’en tant que catholiques français, nous accepterions de bonne grâce de nous conformer à ces restrictions de nos libertés nécessaires à la sécurité de tous.

    Alors, on les prend, ces mesures ? Nécessairement il y aura des restrictions de nos libertés, mais les groupes concernés, s’ils sont de bonne foi, les accepteront sans problème. Encore faut-il que nous ayons la ferme volonté de les demander et de les faire appliquer, avec pédagogie certes, mais avec détermination. Désormais, après Barcelone, nous sommes au pied du mur. L’impératif sécuritaire doit l’emporter. Voulons-nous, oui ou non, protéger nos enfants ?

    Car on aura beau nous raconter des histoires, on voit bien que tout n’est pas fait pour garantir notre sécurité. Parce qu’une maire de grande métropole, obnubilée par son idéologie d’extrême gauche, a refusé ici d’installer des plots en béton. Ou parce qu’un juge ou une loi permettront à des assassins de circuler comme et quand ils le veulent. Et la liste serait trop longue de toutes ces tolérances, ces démissions, ces complicités.

    C’est curieux, mais devant la mort révoltante de toutes ces victimes innocentes, et de ce petit Julian, je n’entends aucune grande voix dire : « Plus jamais ça ! »

    http://www.bvoltaire.fr/alorspour-petit-julian-on-prend-mesures-on-continue-a-regarder-ailleurs/

  • NE PAS SE TROMPER D’ENNEMI (3) : LE GÉNÉRAL LEE ?

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    À travers l’idéologie antiraciste, pourchassant les « phobies » en tout genre, l’intolérance a subrepticement changé de côté. La tolérance, aujourd’hui, ne se limite pas à l’acceptation de l’autre, elle exige de ceux qui sont plus réticents qu’ils renoncent à leur résistance et même à toute affirmation trop visible de leur identité. Le politiquement correct a métamorphosé la tolérance en intolérance, notamment à l’encontre des nostalgiques de l’identité autochtone.

    Ainsi, un événement malheureux mais très secondaire dans la situation mondiale actuelle a cependant bénéficié d’une audience planétaire. Une poignée d’extrémistes qui veulent protéger une statue du généralissime sudiste dans une petite ville de Virginie ne menace pas la démocratie américaine, ni n’attente aux droits des Noirs qui ont, fort heureusement, progressé. Sans la contre-manifestation, cette réunion de nostalgiques serait passée inaperçue. Malheureusement, au milieu de la confrontation que la police n’a pas évitée, un extrémiste a été tué.

    Le président a alors été sommé de choisir son camp. Il ne l’a pas fait clairement contre la volonté de l’Establishment. Il a pensé, en effet, que l’Amérique était le pays du pluralisme et de la tolérance, avec le droit d’exprimer des idées minoritaires et révoltantes, mais sans user de violences. Il a aussi insisté sur l’importance d’affirmer l’unité du pays dans sa diversité. L’identité du « Sud profond » fait aussi partie des États-Unis. Lee, le « déboulonné » qui avait été l’un des héros de la guerre contre le Mexique, avait moins défendu l’esclavage que la liberté des États. La suprématie du Nord industriel sur le Sud des grandes plantations ne signifiait pas seulement la libération des esclaves, mais aussi l’écrasement d’une économie moins avancée par une autre qui l’était davantage.

    La victoire de l’Union sur un Sud courageux et plein de panache, et la domination très dure des vainqueurs, avec l’arrivée des « carpetbaggers », ont laissé des traces. Le cinéma américain a le mérite d’évoquer cette histoire sans se limiter à une lecture, même si, avec le temps, l’élégance sudiste s’est estompée, et si la question de la ségrégation est devenue plus lancinante. Naissance d’une nation, de Griffith, est à la fois l’un des grands films de l’histoire du cinéma et une apologie du Ku Klux Klan ! Faut-il le censurer ou, au contraire, faire le pari de la liberté et de l’éducation ? L’acharnement de la gauche à tuer deux fois les morts – les Vendéens massacrés par la Terreur, les pieds-noirs chassés d’Algérie, les sudistes du Dixieland – n’est pas à l’honneur de la démocratie. Le Sud esclavagiste était démocrate. Le Sud conservateur vote républicain. Le gouverneur Wallace, qui s’opposait à l’égalité raciale dans l’éducation, y a été contraint par le président républicain Eisenhower.

    La démocratie facilite ces évolutions « en douceur » quand elle tolère la pluralité des idées et des familles de pensée issues de l’Histoire. Le véritable ennemi est celui qui veut détruire en totalité cette histoire, et c’est lui qu’il faut combattre.

    http://www.bvoltaire.fr/ne-se-tromper-dennemi-3-general-lee/

  • Décryptage – Le Daily Stormer déréférencé sur l’ensemble du net. Une censure sans précédent.

    Un nouveau précédent pour la censure Internet

    Vous n’en avez peut-être pas entendu parler, vous ne connaissez peut-être même pas ce site internet ou le considérez comme indésirable, mais il faut s’en inquiéter malgré tout. Cette semaine, le Daily Stormer, site d’information anglophone placé à la droite de l’extrême droite, vient de perdre tous ses référencements sur Google, Facebook, et même l’internet entier.

    Il s’agit d’un des plus grands scandales en termes de liberté d’expression depuis des années. Vous n’en entendrez pas parler dans les médias d’informations traditionnels. Aucune figure de la droite ne sera vue en train de défendre ceux que l’on étiquette « nazis ». Aucune attention ne sera vraiment portée si l’un de ces sites internet « nauséabonds » est désactivé. Pourtant, pensez bien au précédent que cela crée. L’ICANN (l’agence à but non lucratif qui régit la totalité de l’internet depuis 1998), qui ne rend de comptes à personne, est capable de retirer un site de l’entièreté de l’internet pour crime idéologique.

    Nous pensions que si nous n’avions nul part ailleurs où développer nos idées, l’internet serait toujours une plateforme sûre pour les opinions alternatives. Avec le recul, il s’agissait d’une idiotie. Les élites contrôlant tous les aspects les plus importants du monde moderne mettront toujours leur propre survie avant n’importe quel autre intérêt. Si quoi que ce soit menace les idéaux qu’ils chérissent, ils le feront partir en fumée. Observez avec quelle vitesse les libres penseurs, les sceptiques et les libéraux deviennent les partisans de l’autorité les plus zélés quand leur pouvoir est menacé. Pensez donc au fait suivant : les sites pro-DAESH, eux, ne sont pas déréférencés !

    Le crime du Daily Stormer était devenu trop gros et trop visible à une époque où les élites commencent à se demander si la croissance que connaît la droite pourrait demeurer durablement. C’est pour cela qu’on les a abattu, et ce ne seront pas les derniers.
    A ceux qui se demandent ce que signifie le bannissement du Daily Stormer des services de domaine de l’ICANN, cela signifie de façon effective que le Daily Stormer a été littéralement banni de l’entièreté de l’internet, à jamais.

    Oui, c’est un gros problème. L’ICANN en tant qu’organisation est littéralement le gardien de l’internet dans le monde entier.
    Votre site internet n’existe pas sur l’internet sans leurs services de domaines. Personne ne peut l’atteindre. Et l’ICANN vient de bannir un site pour crime idéologique. Cela crée un précédent extrêmement dangereux. L’ICANN a le pouvoir de vous réduire au silence et de vous retirer votre plateforme, sans avertissement et sans recours. Et il est clair qu’aujourd’hui, ils se trouvent du côté de l’idéologie haineuse et irrationnelle des libéraux. Pire encore, TOR, le projet de réseau anonyme de deep web (réseau internet caché, en dehors du réseau traditionnel internet) et son équipe de développement viennent de désavouer à leur tour le Daily Stormer, lequel comptait trouver refuge sur leurs nœuds et leur réseau.
    Effrayant quand on sait qu’opèrent avec impunité sur ce réseau des sites de pédophilie, de marché noir, de vente de drogues et autres individus répugnants…

    Ayez peur, car c’est terrifiant. Mais surtout, balancez l’information autour de vous, et visitez le Daily Stormer en continuant à le faire vivre par vos clics.

    Louis Vitéz

    https://www.suavelos.eu/decryptage-daily-stormer-dereference-lensemble-net-censure-precedent