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anti-national - Page 736

  • Un général italien explique comment régler l’invasion migratoire en quelques jours

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    Il y a, en ce moment, un général qui fait beaucoup parler de lui en Italie. Non pas qu’il ait démissionné puisqu’il est à la retraite après avoir commandé l’armée de l’air dont il est l’un des pilotes les plus décorés, mais parce qu’il s’est déclaré très préoccupé par l’invasion migratoire.

    Le général de corps d’armée Vincenzo Santo n’a pas hésité à répondre ce que personne n’avait jamais osé imaginer lorsque le journaliste du quotidien LiberoIl Giornale – lui a demandé si l’immigration était un phénomène historique qu’il était impossible d’arrêter.

    « Il suffit d’utiliser l’armée pour la mission qui est à l’origine de sa création, celle de défendre nos frontières. Il est tout à fait possible de mettre le holà à cette immigration désordonnée et massive. En quelques jours, l’armée italienne pourrait y mettre fin. »

    Ce soldat très étoilé n’est pas n’importe qui. Il fut numéro deux de l’OTAN en Afghanistan, ancien chef d’état-major de l’ISAF (International Security Assistance Force/Force internationale d’assistance à la sécurité) et, à 71 ans, il est vice-président de l’Institut des affaires internationales, le think tank le plus en vogue en Italie. Il collabore également à l’un des plus importants sites d’information sur la défense et a des relations militaires dans de nombreux pays. Il est, en France, chevalier de l’ordre national du Mérite. Il explique comment il voit l’implication de l’armée italienne dans ce combat pacifique mais indispensable qu’il faut mener contre cette véritable invasion des côtes européennes. 

    « Nous avons les outils pour contrôler la côte libyenne sans y poser le pied. Les routes migratoires qui nous concernent convergent vers Tripoli. La zone à contrôler est beaucoup plus petite que ce que vous pensez. Tout d’abord, nous devons mettre en œuvre le blocage des navires ONG pour les empêcher de pénétrer dans les eaux libyennes. En même temps, nos forces spéciales captureront les trafiquants et les conduiront en prison. Bien sûr, il n’est pas question d’attendre les autorisations des organismes internationaux ni de respecter la souveraineté nationale de la Libye ou d’un autre pays. N’oublions pas que la nôtre est violée chaque fois qu’un navire ou qu’un canot débarque sur nos rivages sa cargaison humaine. »

    La révolte gronde dans l’armée, les douanes et la population qui n’en peut plus de voir débarquer par dizaines de milliers ces migrants venus d’Afrique, très rarement avec des femmes, qui envahissent villes et villages avant de se disséminer à travers l’Europe, vivant dans des conditions d’hygiène indignes et dangereuses. « Comment peut-on avoir confiance dans nos institutions quand un migrant qui a poignardé à Milan un policier est aussitôt relâché ? ». Et le Général Santo d’expliquer qu’il est facile d’imaginer la frustration de ceux qui sont quotidiennement sur la route pour assurer la sécurité des citoyens.

    La création de camps en Libye ne résoudra rien tant qu’y régnera la confusion politique et la présence de djihadistes. « En outre, pour des raisons humanitaires, nous ne pouvons confier aux Libyens la gestion de camps éventuels qui devraient être créés et financés en Tunisie et en Égypte, et peut-être en Algérie. » Et ce général hors normes d’évoquer le problème des clandestins dont il croit nécessaire de les arrêter afin de les réexpédier par avion vers leurs pays d’origine, et pour ce faire, « il faut bien entendu augmenter nos forces de police »

    « Il faut confier aux policiers la mission de retrouver ces clandestins afin de les mettre à la disposition des diverses autorités consulaires, dans le but de procéder à leur identification, même s’ils ont fait disparaître leurs documents et prétendent qu’ils ont été volés ou retenus par les trafiquants afin de rendre plus difficile la recherche de leur pays d’origine. Mais je suis convaincu que si l’on veut remonter à la nationalité du clandestin, on réussit toujours. »

    Qu’il nous serait agréable de rêver que quelques-uns de nos courageux généraux se mettent à s’exprimer comme le général Vincenzo Santo !

    http://www.bvoltaire.fr/general-italien-explique-regler-linvasion-migratoire-quelques-jours/

  • Les vérités romaines d’Édouard Philippe

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    Franck Buleux EuroLibertés cliquez ici

    S’interroger sur le président Emmanuel Macron est naturel, n’est-il pas celui qui trace le destin national pendant, au moins, une mandature quinquennale ?

    Trois mois après son investiture, j’ai souhaité rappeler ce que pensait alors le député-maire du Havre, loin d’être Premier ministre, du candidat En marche ! Emmanuel Macron. En effet, il est intéressant, pour tester la cohésion (à terme) du couple représentant l’exécutif français, de rappeler l’estime portée par Édouard Philippe à l’homme, certes seulement candidat, qui le nommera Premier ministre dès la victoire de mai 2017.

    Pour ce – politiquement – proche d’Alain Juppé, à la barbe bien taillée, qui pratique la boxe (sport interdit par la Fédération sportive lorsque l’on porte un système pileux développé, mais passons sur ce sujet épineux…), le candidat issu du gouvernement de Manuel Valls n’a ni le charisme de Kennedy, ni les principes moraux de Pierre Mendès-France.

    Non, pour l’ancien élu normand aujourd’hui au sommet de l’exécutif bicaméral, Macron ressemble à Macron ou, plus précisément, à Naevius Sutorius Macro, dit Macron. Ce Macron (né en 21 avant J.-C. et mort en 38) était préfet – haut fonctionnaire – devenu, à la suite d’une révolution de palais, le conseiller de l’empereur Tibère. Certains historiens indiquent que ce dévoué Macron finit par étouffer Tibère.

    Le successeur de Tibère, Caligula, qui avait une relation intime avec l’épouse de Macron, finit par pousser le couple au suicide. Ce qui fut fait.

    Dans un article écrit pour le quotidien Libération le 19 janvier 2017, soit avant la révélation de l’affaire qui plomba la candidature du « candidat de la droite et du centre », Édouard Philippe rappelle malicieusement cette antique histoire tout en indiquant (pour se dédouaner ?) qu’il ne « souhaite cela ni à son homonyme ni à Brigitte ». Oui, Édouard Philippe appelle l’épouse du futur Président par son seul prénom, sans doute pour réduire la portée de ce personnage à son prénom. On n’oserait pas écrire machisme…

    Sans souhaiter la bunkerisation du couple Macron et le suicide comme expression finale d’une volonté politique fondée sur la trahison, Édouard Philippe, doux maire de la ville normande la plus peuplée, n’hésite pas à évoquer cette méthode de fin de vie.

    Rappelons que le livre Suicide, mode d’emploi écrit par Claude Guillon et Yves le Bonniec, paru en 1982 aux éditions Alain Moreau, fut interdit à la vente en France pour « incitation au suicide ». Mais Édouard Philippe, dont le jeunisme est un atout déclaré, n’était même pas encore, à cette époque, militant chez les jeunes (sic) rocardiens.

    Macron, le nôtre, est, pour son futur collaborateur, l’expression du populisme patricien. Et Dieu sait que le terme « populisme » est chargé d’une énergie on ne peut plus négative. Heureusement que le sectateur Philippe ajoute que le candidat Macron plaît « à ceux qui n’aiment ni Fillon, ni Le Pen ». C’est probablement le cas de ce juppéiste, partisan du « ni, ni » (ni Fillon, ni Le Pen), mais le 19 janvier dernier, il n’en a pas encore conscience. L’homme de Sablé est encore favori. Ce choix se concrétisera après l’affaire dite Pénélope. Comme quoi l’esprit ne vient pas toujours si rapidement aux « bien nés ».

    Pour l’héritier d’Antoine Rufenacht, ancien directeur de campagne de Jacques Chirac en 1995 et « tombeur » des communistes au Havre la même année, Emmanuel Macron « n’assume rien mais promet tout »… Laissons-lui la paternité de ce message et abstenons-nous de le commenter.

    Pour le sage du Havre, le candidat Macron est le « promoteur des autocars », à la fois « juvénile » et « cynique ». Quel portrait !

    Heureusement que notre futur Premier ministre étale sa culture de l’Antiquité romaine pour nous rappeler que la traduction latine « En marche ! » est ambulans.

    Depuis, Édouard Philippe, pourfendeur du « banquier technocrate » (je le cite toujours…) est monté dedans. À grandes enjambées…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Défense : Des Coupes claires qui ne passent pas [3]

    C’est peu de dire que le coup de rabot de 850 M€ imposé à la Défense, fait grincer des dents dans le milieu de la Défense. & ce jusque dans les rangs du pourtant très présidentiel LREM (La république en marche). Alors simple coup de vent ou début de fronde ? Quelques réactions pour nous éclairer. 3ème Partie.

    | Les armes cèdent à la toge.

    A rappelé à l’AFP, l’ancien patron de l’OTAN en Afghanistan et ancien chef d’état-major de la FINUL au Sud-Liban, le général Olivier de Bavinchove, qui déplore « un malentendu » entre deux « hommes de caractère » et juge normal que le dernier mot revienne au président. « Les armes cèdent à la toge. Cela me semble assez salutaire si on veut continuer à vivre en démocratie ».

    L’est-on toujours, se demandent quelques-uns ?

    | Mur budgétaire.

    A droite, Éric Woerth, nouveau Président (LR) de la Commission des finances del’Assemblée nationale, a avoué au Figaro « s’inquiéter en particulier pour le ministère de la Défense, qui est devant un mur budgétaire ». Woerth souhaitait  donc que la commission reçoive en audition le chef d’État-major des armées (CEMA), Pierre de Villiers.

    Trop tard…

    | Les régaliens à la tonte.

    « Sur les 4,5 milliards de coupes budgétaires qu’annonce le gouvernement, 1,5 sont faits dans les trois ministères dont dépend la sécurité des Français : l’Armée, l’Intérieur et la Justice ».
    Marine Le Pen.

    | Faute de l’exécutif.

    « On ne peut pas demander à nos soldats d’exposer leur vie pour nous défendre et ne pas, ensuite, leur donner les moyens de leur action (…) Il y a sur le plan matériel, comme sur le plan moral, la nécessité de soutenir nos forces armées. Le pire, c’est de leur donner beaucoup d’ambitions et peu de moyens. Si on réduit les moyens, réduisons les ambitions » notamment « les opérations extérieures ».
    Jean-Pierre Raffarin, ex-président de la Commission sénatoriale des Affaires étrangères & de la Défense.

    | Un effort ! Mais en… 2018.

    Dans son entretien accordée aux Échos, le Premier ministre Édouard Philippe de confirmer que l’ « objectif est de consacrer 2% du PIB en 2025, à travers plusieurs étapes, et nous allons le tenir ».

    « L’effort de Défense doit être encore plus intense pour défendre nos intérêts dans un monde plus instable, et poursuivre le processus de modernisation de nos équipements. Cela exige de tracer un chemin crédible d’ici à 2025 : il sera progressif »

    Quant aux coupes budgétaires, elles s’inscrivent « dans le cadre de l’effort interministériel, mais préservent les capacités d’action de la défense ». Et « Au final, le budget des Armées pour 2017 sera conforme à ce qui était prévu en loi de finances initiale pour 2017 ». Quant au ministère des Armées « Il y aura à son profit un effort supplémentaire, et ce dès l’an prochain »1.

    | Vraie & fausse confiance…

    Celles qu’évoque, le chef d’État-major des armées (CEMA) sortant, Pierre de Villiers, « la vraie confiance en soi » qui « réconcilie en soi et en l’autre ».

    « La confiance dans le subordonné, est, particulièrement, féconde (…) Comme chef d’état-major des armées, je mesure chaque jour davantage à quel point je suis dépendant de l’action de chacune et de chacun d’entre vous. Seul, je ne peux rien. Ensemble, rien n’est impossible ! » .

    « Méfiez-vous de la confiance aveugle. Parce que tout le monde a ses insuffisances, personne ne mérite d’être aveuglément suivi (…) Elle doit être nourrie jour après jour, pour faire naître l’obéissance active, là où l’adhésion l’emporte sur la contraire ».

    | Début de partie, en fait…

    « C’est l’un des charmes de ce beau pays de France, que les ministres de la défense successifs ne tardent jamais à découvrir débarquant à Brienne : pour Bercy, les décisions prises lors des conseils de défense ne sont nullement des arbitrages de la plus haute instance de défense du pays, présidée par le chef des armées, mais bien des bases de négociation de marchands de tapis. La nouvelle ministre des armées Florence Parly, ancienne du Budget, n’a donc pas dû être étonnée de voir les premiers coups de canif dans le budget de défense, avec le gel de 2,7 milliards d’euros de crédits officialisé il y a quelques semaines, et la proposition de réduire ce budget de 850 millions d’euros en 2017, dévoilée par le blog Secret Défense »2.
    Vincent Lamigeon, Supersonique.

    | Objectif 2%, rêve Parly ! Y a du boulot !…

    « Si la ministre veut vraiment tenir cet objectif, le combat contre Bercy s’annonce homérique. Car le chemin le plus direct pour monter aux fameux 2%, selon les calculs d’un récent rapport du Sénat sur le sujet, consiste en une augmentation de 2 milliards d’euros par an du budget de défense, et ceci dès le budget 2018. De quoi donner des boutons aux grands argentiers du ministère du Budget, en pleine recherche de 4 à 5 milliards d’euros pour renter dans l’épure des 3% de déficit maastrichtien. En gros, dans l’idéal, il faudrait que Florence Parly obtienne le dégel immédiat des 2,7 milliards, tue dans l’œuf le projet de coupe claire de 850 millions du budget 2017, et obtienne dans la foulée les deux précieux milliards »3.
    Vincent Lamigeon, Supersonique.

    | Coûts…

    « Au-delà de faire porter 20% de l’effort d’économies du gouvernement sur un ministère des armées pourtant défini comme prioritaire, la manière interroge également. Pour beaucoup de militaires, la sortie présidentielle a sonné comme une sorte d’engueulade paternaliste adressée à un enfant jugé trop turbulent. Or le budget de la défense n’est pas un cadeau fait aux militaires: c’est le prix à payer pour le modèle d’armée défini par le dernier Livre Blanc sur la défense. De même, l’objectif de 2% du PIB en 2025, ou 50 milliards d’euros pour les armées, n’est pas un mantra sorti de nulle part. C’est l’estimation, qui vaut ce qu’elle vaut, du coût d’une armée qui conserve ce modèle complet: une force de dissuasion crédible, une capacité à entrer en premier sur un théâtre d’opérations, des équipements au niveau, des effectifs bien entraînés en nombre suffisant »4.
    Vincent Lamigeon, Challenges.

    | De Villiers doit rester !

    « Je n’envisage pas le départ du général Pierre de Villiers. Son départ n’est pas d’actualité. Il y a plein de choses à faire, il y a la revue stratégique, la loi de programmation militaire avec un effort assez important qu’a reconfirmé le président de la République »,
    Jean-Jacques Bridey, président de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale.

    | De Villiers dans son rôle !

    « Je voudrais porter le débat sur l’aspect institutionnel (…) On a le chef d’état-major des Armées qui se rend où ? A la commission de Défense de l’Assemblée nationale, qui est une des commissions permanentes. Dans un huis-clos avec qui ? Les représentants de la nation. Encore heureux : le Parlement est censé contrôler l’exécutif. C’est notre rôle. J’ai bien compris que le président de la République souhaiterait être aujourd’hui seul sur tous les leviers de commandement mais en France il y a une Ve République, des institutions (…). ça envoie quoi comme message pour tous les autres futurs auditionnés à huis-clos de la commission Défense ? Que si le ton de l’échange avec les parlementaires censés contrôler l’exécutif ne convient pas au président, c’est peut-être, on va le savoir dans quelques jours, une sorte de limogeage habillé ? Ça en dit long sur la verticalité, et ça en dit long aussi sur le fonctionnement des institutions vécu par celui qui est censé en être le garant. Et on n’est qu’au début du mandat ».
    Luc Carvounas, député PS du Val-de-Marne sur Public Sénat.

    | Cherche LPM désespérément !

    « Vivement la loi de programmation militaire 2019-2025… Le Chef de l’Etat a laissé les militaires sur leur faim sur le plan budgétaire. Et c’est peu de le dire. Car, en dépit de la hausse du budget de la défense promise en 2018, les décisions du chef de l’Etat en matière budgétaire (2017 et 2018) posent des questions sur la crédibilité de la trajectoire vers un effort de défense à hauteur de 2% du PIB en 2025. Une ambition à nouveau confirmée jeudi par Emmanuel Macron. Soit plus de 50 milliards d’euros. Si on trace une ligne droite entre 2018 et 2025, la France doit faire croître son budget de la défense de plus de 2 milliards d’euros par an. Ce qui est ambitieux, très ambitieux. Trop peut-être ? Puisque le compte n’y est déjà pas en 2018 (1,3 milliard d’euros de hausse nette) »5.
    Michel Cabirol, La Tribune.

    | Un exécutif gêné aux entournures…

    « S’agissant du président Macron, exiger la démission du général de Villiers ne serait pas la meilleure des solutions. Comme il vient de le prolonger à son poste jusqu’en juillet 2018, il donnerait l’impression de se déjuger, d’autant plus qu’il n’a rien à lui reprocher, si ce n’est son verbe un peu haut lors de son audition devant les députés. Ensuite, ce serait perçu comme un geste d’autoritarisme et non d’autorité. Enfin, les militaires prendraient mal la chose, eux qui ont pu avoir l’impression d’avoir servi sa communication visant à asseoir sa stature présidentielle (…). Quant à la ministre des Armées, Florence Parly, qui se fait très discrète (hormis son entretien donné à RTL le 14 juillet), son agenda sera dominé par les question budgétaires cette semaine. Ainsi, elle rencontrera Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, le 20 juillet, dès 7h30 du matin. Auparavant, elle aura probablement à répondre aux question des députés lors de la séance des questions au gouvernement. Enfin, elle aura un entretien avec la Premier ministre, Édouard Philippe, le même jour où le président Macron aura un tête-à-tête avec le général de Villiers »6.
    Laurent Lagneau.

    Notes

    1 Les Échos (12 juillet 2017).
    2 Supersonique.
    3  Supersonique.
    4 Challenges.
    5 La Tribune .
    6 Opex360.com.

    http://www.voxnr.com/11980/defense-des-coupes-claires-qui-ne-passent-pas-3

  • Derrière le masque des élus LREM, le retour des socialistes

    Lu dans La Lettre A :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Gagnez 400€ chaque mois pour oeuvrer au grand remplacement

    Voilà un scandale dénoncé par Minute :

    6a00d83451619c69e201b8d299714e970c-250wi.png"[...] Les familles citoyennes et volontaires toucheront 380 euros par mois [versé par le département du Nord] par mineur accueilli pour, explique-t-on encore, « favoriser leur intégration sociale et culturelle », un aveu même pas masqué que ces migrants, loin d’être des « réfugiés » qui ont vocation à repartir une fois que leur pays est redevenu vivable, sont venus en France pour s’y installer. [...] De plus, les familles d’accueil subventionnées pourront choisir : au catalogue, il y a des Afghans, des Guinéens et... des Maliens. Oui, des Maliens, ressortissants, donc, d’un pays où l’opération Barkhane, menée par l’armée française, est supposée les protéger ! Nos soldats vont donc se faire casser la gueule chez eux pour qu’ils déboulent chez nous ! Comme quoi la double peine, du moins pour les Français, n’a pas été abolie.

    Dans les faits, le département du Nord n’a rien inventé. En juin dernier, le département du Bas-Rhin s’est également lancé à la recherche de familles bénévoles pour l’accueil de mineurs migrants. En Alsace, l’opération intitulée « Réseau d’accueil solidaire » a pour but de loger chez l’habitant des jeunes âgés de 13 à 16 ans. Président du conseil départemental, Frédéric Bierry (Les Républicains) a lui aussi souligné « un engagement citoyen et une démarche solidaire ». La « novlangue » fait décidément des ravages. Là aussi, si les familles sont bénévoles, « le département versera une indemnité d’entretien au tiers bénévole afin de couvrir les frais courants liés à la prise en charge du jeune (nourriture, eau-électricité, fournitures scolaires, santé, déplacement du jeune et du bénévole...). Le montant de cette indemnité sera de 373,50 €/mois ». [...]

    Dans la Vienne, selon les tarifs en vigueur, prendre chez soi un sans toit rapporte 14,22 € par jour, soit, pour un mois de trente jours, environ 426 euros. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Premier ministre hongrois exhorte l’UE à expulser tous les immigrés clandestins

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, lors du discours qu’il a prononcé samedi dans la ville roumaine de Baile Tusnad, a déclaré que l’«empire de Soros» porte atteinte aux intérêts des Hongrois et met en danger non seulement la Hongrie, mais aussi l’Europe dans son ensemble, informe l’agence de nouvelle national roumaine Agerpres.

    Selon M.Orban, «il existe un plan Soros» qui prévoit d’amener en Europe un million d’immigrants du monde musulman pour les installer dans les pays de l’Union européenne.

    «Nous ne pourrons empêcher ce processus que si l’UE regagne sa souveraineté et que chaque État-membre recouvre sa capacité à protéger ses propres frontières. Alors, nous pourrons mettre fin au phénomène migratoire et expulser tous ceux qui sont entrés illégalement», a estimé Viktor Orban.

    «Cela peut-être semble dur, mais je ne pense pas qu’on puisse résoudre ce problème d’une autre façon», a ajouté le dirigeant hongrois.

    Par ailleurs, M.Orban a noté qu’il y avait un mouvement fort en Hongrie qui s’opposait à l’afflux des migrants et que les Hongrois doutaient que les musulmans puissent s’intégrer en raison de différences importantes, voire de contradictions, entre les valeurs, la mentalité, l’éducation et la culture européennes et musulmanes.

    Sputnik

    https://www.suavelos.eu/premier-ministre-hongrois-exhorte-lue-a-expulser-immigres-clandestins

  • Défense : Des Coupes claires qui ne passent pas [2]

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    C’est peu de dire que le coup de rabot de 850 M€ imposé à la Défense, fait grincer des dents dans le milieu de la Défense. & ce jusque dans les rangs du pourtant très présidentiel LREM (La république en marche). Alors simple coup de vent ou début de fronde ? Quelques réactions pour nous éclairer. 2ème Partie.

    | Tac au tac.

    « Personne ne mérite d’être aveuglément suivi (…). La confiance doit être nourrie jour après jour, pour faire naître l’obéissance active, là où l’adhésion l’emporte sur la contrainte ».
    Général Pierre de Villiers chef d’État-major des armées (CEMA).

    | Recadrage.

    « Il ne m’a pas échappé que ces derniers jours ont été marqués par de nombreux débats sur le sujet du budget de la Défense. Je considère, pour ma part, qu’il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique. J’ai pris des engagements. Je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir. Et je n’ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire. De mauvaises habitudes ont parfois été prises sur ces sujets, considérant qu’il devait en aller des armées comme il en va aujourd’hui de nombreux autres secteurs. Je le regrette. J’aime le sens du devoir. J’aime le sens de la réserve qui a tenu nos armées où elles sont aujourd’hui. Et ce que j’ai parfois du mal à considérer dans certains secteurs, je l’admets encore moins lorsqu’il s’agit des armées ».
    Emmanuel Macron.

    | Des coupes qui ne font pas l’unanimité…

    … Note notre excellent consœur Julie Boquet, sur le site d’Air & Cosmos. Et « De quoi faire bondir les militaires et représentants des armées qui doivent faire face au sur-engagement des forces et travailler avec des matériels usés (…). Le grincement de dents du monde militaire ne vient pas seulement de cette coupe. Cela provient également des 2,7 milliards de gel de crédit annoncé en juin ainsi que du coût des OPEX qui ne sera plus assuré par un financement interministériel ».

    Une annonce qui « apparaît en contradiction avec la publication d’un grand nombre de rapports publiés ces derniers mois. En effet, le Sénat avait mis en avant la nécessité de moderniser la force de dissuasion nucléaire française. Elle vient également en opposition avec les promesses faites par le président Emmanuel Macron pendant sa campagne, à savoir d’atteindre les 2% du PIB »1.

    | Silence dans les rangs…

    « Le chef d’état-major des armées est un ‘technicien’ de la Défense. Son devoir est de dire si les moyens qui sont alloués aux armées sont suffisants pour assurer la sécurité de la France, non seulement aujourd’hui, mais demain. Le devoir du chef de l’État est de donner ces moyens aux armées »2.
    Colonel (R) Georges Michel, sur Boulevard Voltaire.

    | Partira ? Partira pas ?

    Pierre de Villiers peut-il rester en fonction ? « Bien entendu. Vous savez, un message, quand il est exprimé par un chef, est formulé de façon forte et claire et il est reçu », a répondu le Premier ministre, Édouard Philippe, sur BFMTV, après le défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Élysées.

    « Je comprends tous les débats, toutes les interrogations, toutes les discussions, mais s’agissant des armées et s’agissant du chef des armées, quand une consigne est donnée, elle est tenue (…). Le président de la République a indiqué qu’il était chef des armées, qu’il avait pris des engagements et les tiendrait et que tous ceux qui voulaient commenter ou s’exprimer sur ces sujets perdaient peut-être de vue le fait qu’il s’était engagé et qu’il tiendrait ses engagements ».

    | Nos armées sont sur l’os.

    « Il faut peut-être arrêter de désarmer les ministères régaliens, comme la Défense, l’Intérieur ou la Justice (…). Aujourd’hui, nos armées sont sur l’os. On peut s’interroger sur la viabilité de l’ensemble ».

    Les coupes budgétaires visant les Armées contribuent « à la désindustrialisation du pays » alors que les entreprises du secteur de la Défense « reposent sur des emplois non délocalisables et qui participent à l’innovation technologique en France ». Et « Il y a quelque chose de choquant à demander aux armées de financer le surcoût des opérations extérieures dans lesquelles elles sont engagées. Comme si on demandait à un salarié de payer ses heures supplémentaires ».
    Jean-Charles Larsonneur, député LREM (Finistère), in Ouest France.

    | Choix plus que douteux.

    « C’est un choix. Personnellement, je le regrette, surtout quand je vois l’explication qui a été donnée par Bercy, puisqu’on nous dit qu’il faut faire 4 et quelques milliards d’économies mais que dans le même temps, on ouvre 1,5 milliard d’ouverture de crédit pour la capitalisation d’Areva ».

    « Je trouve un peu délicat de donner cette explication. Nos hommes risquent leur vie tous les jours sur les théâtres d’opération et on leur demande de faire des sacrifices budgétaires pour recapitaliser une société, qui est certes importante, mais pour qui on aurait pu trouver d’autres solutions.

    « Quand le chef d’état-major dit qu’il faut des moyens, ce n’est pas du chantage. Si l’on veut continuer à employer les armées il faut leur donner des ressources, ou sinon les retirer de certains théâtres d’opération »3.
    Jean-Jacques Bridey, député LREM (Val-de-Marne), président de la Commission de la Défense à l’Assemblée nationale.

    | Pas question de lâcher l’affaire.

    Ces « 850 millions, ça veut dire des problèmes d’hélicoptères – qui s’usent beaucoup plus vite au Mali – qui sont en nombre insuffisant en état de fonctionner, des véhicules au sol dans les mêmes conditions. Ça veut dire toute une série de questions pratico-pratique où ça ne le fera pas ».
    Jean-Marie Bockel, sénateur (UDI) sur Sud Radio & Public Sénat.

    | De Villiers était dans son rôle.

    « Pour mesurer l’effort qui est demandé aux Armées, quelques chiffres suffisent. La dépense publique, en France, est équivalente à 56-57% du PIB tandis que la part du budget de la mission défense en représente environ 1,7%. Et c’est donc sur ce 1,7% que seront pris 20% des sommes dont le ministère de l’Action et des Comptes publics a besoin pour satisfaire le pacte de stabilité, qui a donc pris le pas sur le pacte de sécurité.

    « Cela étant, cette méthode qui consiste à faire des Armées une variable d’ajustement budgétaire n’a rien de surprenant : elle est appliquée non sans acharnement depuis des années sans avoir d’autre résultat que d’amoindrir les capacités militaires de la France, tout en faisant mine d’oublier qu’ »un euro investi dans la défense représente deux euros de retombées pour l’économie nationale avec des effets de levier extrêmement puissants en matière de recherche et de développement, d’aménagement du territoire, d’emploi, d’exportations et, in fine, de compétitivité.

    « Or, en protestant vigoureusement contre les coupes budgétaires qui vont de nouveau s’appliquer aux armées, le général de Villiers est parfaitement dans son rôle. C’est même son devoir d’alerter sur les conséquences qu’une telle décision peut avoir sur les capacités opérationnelles, la vie de ceux dont il a la charge et surtout sur la défense de la France et des Français »4.
    Laurent Lagneau, sur son blog.

    | Coup de gueule légitime.

    « Pierre de Villiers, qui arrive en fin de carrière et que Macron avait reconduit en croyant faire un bon coup de communication, avait déjà expliqué que sans effort budgétaire, il ne pourrait pas tenir le contrat opérationnel signé avec la France. Il est normal qu’il tienne cette position aujourd’hui. Il met simplement à jour la responsabilité du président et du gouvernement. Ce qui est invraisemblable est que le chef de l’État, élu sur la promesse d’augmenter le budget des Armées, annonce des coupes budgétaires quelques jours avant le 14 juillet. C’est cela qui est irresponsable (…). Emmanuel Macron est dans l’image et n’a pas saisi le fond du problème. Il invite Trump, expose les troupes françaises mais il n’a pas compris que nos forces ont besoin de moyens et n’a pas pris la mesure de leur importance dans la lutte contre le terrorisme ».
    Jérôme Rivière, conseiller Défense de Marine Le Pen (FN).

    | Mauvais débuts.

    « Une petite déception de se dire que l’on commençait par ça », relève encore Éric Trappier, président du GIFAS & pdg de Dassault Aviation. « Il y a une volonté de monter à 2 % du PIB en 2025, volonté exprimée par le Président de la République lors du Salon du Bourget et réitérée dans le discours du Premier ministre, donc pour arriver à ces 2 milliards de plus par an (en moyenne), on ne peut pas commencer par une encoche (…) Cela donne l’idée que la Défense va encore être la variable d’ajustement » car, « il aurait fallu, en parallèle des 850 millions, dresser la feuille de route qui permet d’arriver à 2025 » afin de préparer l’avenir.

    | Rôle à jouer.

    « La France a un rôle à jouer, d’abord parce qu’elle est la seule à conserver la capacité nucléaire, deuxièmement parce qu’elle est la seule qui a une cohérence entre les armées qui sont en opérations, qui a une industrie de l’armement importante et qui peut se féliciter de sa réussite duale’, à la fois civile et le militaire ».
    Éric Trappier, président du GIFAS & pdg de Dassault Aviation.

    | Tailler dans le vif & de suite.

    « En effet, le document transmis à la Commission des finances de l’Assemblée nationale mentionne une ponction immédiate de 850 millions d’euros (une somme jusque-là gelée) sur le Programme 146, dit Équipement des forces. Autrement dit les surcoûts des OPEX et de l’Opération Sentinelle, normalement assumés par la solidarité interministérielle.

    « Par ailleurs, plus de 40 millions d’euros de crédits de paiement supplémentaires ont été annulés au sein du ministère des Armées dont 25 millions portent sur le programme 169 de Reconnaissance & réparation en faveur du monde combattant, 1,2 million sur le Programme 167 dit Liens entre la Nation & son armée, et enfin 15,6 millions sur le Programme 191 Recherche duale destiné au financement du CNES et du CEAV ».

    Éric Trappier, président du GIFAS & pdg de Dassault Aviation.

    | Erreur colossale.

    « 850 millions c’est considérable » a réagi le prédécesseur de Gérald Darmanin, qui indique qu’il avait pour sa part chiffré ce montant à 350 millions d’euros en 2017. « Comme, en plus, on a compris que le surcoût des opérations extérieures devait être financé par le budget de la Défense, c’est plus d’un milliard de diminution de crédits de la Défense ».
    Michel Sapin, ancien ministre de l’Économie & des Finances.

    [à suivre]

    Notes

    1 Air & Cosmos .
    2 Boulevard Voltaire .
    3 RFI (14 juillet2017).
    4 Opex360.com .

    De Villiers, Michel Sapin, Éric Trappier, Jean-Marie Bockel, Jean-Jacques Bridey,Jean-Charles Larsonneur, Édouard Philippe, Emmanuel Macron,

    http://www.voxnr.com/11943/defense-des-coupes-claires-qui-ne-passent-pas-2

  • Migrants : les gauchistes agissent quant les élus FN et LR s’offusquent !

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    L’agriculteur militant Cédric Herrou vient d’être arrêté pour la sixième fois cette année, pour aide au séjour d’étrangers en situation irrégulière.

    D’après Nice Matin, l’agriculteur militant Cédric Herrou vient d’être arrêté pour la sixième fois cette année, pour aide au séjour d’étrangers en situation irrégulière. Il accompagnait 156 migrants pour les emmener à Nice puis Marseille afin de déposer des demandes d’asile. D’après la police : « Il y a eu 156 interpellations le 24 juillet. Une centaine d’individus ont été emmenés en car à Menton, les autres étant sous garde policière en gare de Cannes en milieu de soirée, en attente d’être transférés à leur tour. »

    Ces interpellations ont eu lieu deux jours après la venue de José Bové à Tende, à la frontière franco-italienne. Plus de 200 migrants (des Soudanais, Érythréens, Somaliens et Tchadiens) avaient dû se scinder en deux groupes pour pouvoir prendre le train et rejoindre la plate-forme d’aide aux demandeurs d’asile. Les frais de transport, à hauteur de 1.000 euros, avaient été pris en charge par les membres de Roya citoyenne.

    Voilà où en est la France. Un militant gauchiste reconverti en agriculteur joue les portes ouvertes pour les migrants venant d’Italie et se fout comme de sa première chemise des arrestations et des condamnations car il a derrière lui les élus d’extrême gauche et les médias. Même le New York Times a rédigé un article zélateur. Pourtant, je le rappelle, 62 % des Français sont opposés aux migrants. Herrou peut donc tranquillement continuer son petit bonhomme de chemin, aidé par une centaine de sympathisants et une partie de la Justice, tel le procureur de Nice qui, ayant conclu à ses intentions humanitaires, avait refusé de porter des accusations. De même en janvier 2017, le héros de l’ultra-gauche était placé en garde à vue avec son frère et une autre personne pour avoir fait traverser trois migrants érythréens, mais ils étaient libérés deux jours plus tard sans que des accusations aient été déposées.

    Le problème, Monsieur le Procureur, est que les intentions de ce révolutionnaire, levant le poing au palais de Justice, mélange de Che Guevara avec son béret noir et de Trotski avec ses petites lunettes rondes, ne sont pas humanitaires. Son but, comme celui des communistes il y a cinquante ans face au prolétariat, est d’instrumentaliser les migrants non pas parce qu’ils sont faibles mais parce qu’ils représentent la force capable de déstabiliser notre pays. D’ailleurs, notre passeur a demandé « pourquoi mes clandestins peuvent demander l’asile et pas tous les autres », faisant ainsi chorus à José Bové qui a réclamé à la France « d’ouvrir ses frontières ».

    Il est, par exemple, intolérable que des Tchadiens viennent se réfugier en France pendant que l’armée française se bat au Tchad. Mais Herrou a raison sur un point : il faudrait que les migrants passent par milliers ou dizaine de milliers la frontière pour faire enfin réagir une majorité silencieuse amorphe.

    Nous touchons là le problème essentiel, celui d’une bourgeoisie qui se plaît à voir proliférer son argent mais néglige la prolifération des migrants !

    Elle veut bien voter à droite mais refuse de descendre dans la rue. Quant à la classe populaire, elle veut bien descendre dans la rue mais attend de découvrir ceux qui vont la diriger car l’exemple vient d’en haut. Or, au FN ou chez les Républicains les plus durs, on se scandalise, mais personne pour stopper activement les migrants. Je vais sûrement en chagriner certains, mais aujourd’hui, aucun élu n’a assez d’estomac pour barrer les rues, les voix ferrées ou bloquer les trains et les cars à des gens qui, pourtant, sont dans l’illégalité.

    Seuls les Identitaires des pays d’Europe, avec le bateau Defend Europe, n’ont pas eu peur d’agir, les élus et les responsables FN et LR, eux, ne faisant que s’offusquer.

    http://www.bvoltaire.fr/migrants-gauchistes-agissent-quant-elus-fn-lr-soffusquent/

  • APB et APL : c’est sur les familles que l’Etat se repose

    Chronique de La Manif Pour Tous :

    "Le logiciel informatique d’admission post bac (APB) est utilisé par le ministère de l’Education nationale pour affecter les 853 262 candidats au baccalauréat 2017 en classes prépas, universités, IUT, etc. Malheureusement, aujourd’hui, 65 000 jeunes sont toujours sans affectation, quand celle-ci ne s’est pas faite par tirage au sort. Parallèlement le gouvernement vient d’annoncer qu’il diminue de 60 euros par an le montant de l’aide au logement (APL). Dans le traitement des deux cas, APB, APL, quel message le gouvernement envoie-t-il aux Français dans sa manière d’agir, et plus particulièrement à l’adresse des familles ?

    En effet, que ce soit APB ou l’APL, le gouvernement montre son impéritie dans la gestion à long terme. Pour APB, il y a eu 46 000 inscriptions supplémentaires par rapport à 2016. Est-ce à dire que personne au ministère de l’Education nationale ne le savait ? Nous ne pouvons le croire. Le gouvernement et celui qui l’a précédé pratiquent la politique de l’autruche. C’est inconséquent. Pour la baisse des APL, c’est envoyé le message que l’avenir n’appartient pas aux étudiants, débrouillez-vous leur dit le gouvernement. C’est tragique. Il s’agit ni plus ni moins que d’aider à se loger des hommes et des femmes qui sont le futur de notre pays, puisque sur 6,5 millions de bénéficiaires de cette aide, 800 000 sont des étudiants.

    Par ailleurs, sur le plan politique, ces deux mesures mettent en exergue le manque de courage politique de ceux qui sont à la tête de l’Etat. APB a été rendu responsable de ces non-affectations. On en a fait un bouc-émissaire. Mais cela n’a aucun sens. APB n’est qu’un algorithme, une machine programmée qui fait ce qu’on lui dit de faire. La première question est la liberté que l’on veut, ou pas, laisser aux universités de sélectionner leurs étudiants. Liberté honnie par les syndicats étudiants qui n’y voient qu’une source d’inégalité. Aussi, il conviendrait que le gouvernement, a contrario de ses prédécesseurs, ait le courage d’engager une réflexion avec toutes les parties prenantes, et en particulier avec les syndicats étudiants toujours promptes à menacer de faire grève. A l’heure de la compétition mondiale entre les universités et le développement de l’intelligence artificielle qui bouleversent la donne des savoirs et des besoins futurs, cette question est cruciale pour l’avenir de notre pays. Que les universités puissent choisir leurs étudiants sur des critères justes doit être un schéma imaginable. Il semble que d’autres Etats à l’étranger y parviennent. A titre illustratif sachons qu’à l’heure où les universités manquent de moyens, un rapport de France stratégie dévoile que 40% des étudiants se réorientent entre la première et la deuxième année d’études supérieures. Coûts : 500 millions d’euros. Bilan : les universités brûlent leurs cash pour ces « erreurs d’orientations », plutôt que d’investir pour les étudiants motivés par leurs enseignements.

    Quant à la diminution du montant des APL, le gouvernement d’Edouard Philippe n’a pas eu le courage d’assumer cette mesure impopulaire. Il a donc dit que c’était le gouvernement précédent qui avait pris cette mesure – qui dément vivement par la voix de l’ex-secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert. Personne n’en sort grandi. Mais outre que c’est le second coup de rabot, après celui de 2016 fait par François Hollande qui avait déjà diminué ou supprimé ces aides pour 80.000 foyers, celui-ci montre que c’est une politique à la petite semaine qui est faite là, dans l’urgence. Rappelons qu’Emmanuel Macron était ministre des Finances l’an dernier. La situation financière de la France il la connaissait. Où est passé le candidat qui promettait des réformes structurelles ? Aux abonnées absents. Une fois encore la réforme est remise à demain. Cette mesure illustre aussi le manque de préparation des équipes présidentielles.

    Enfin, dans les deux cas, APB et APL, c’est sur les familles que l’Etat se repose. Car qui d’autres que ces dernières va assurer l’année qui vient pour ces étudiants mis à mal par un Etat inconséquent. Que ce soit ceux mal orientés qui s’arrêteront en cours d’année, ou peut être ceux qui n’auront pas de place, ou que ce soit ans la baisse du montant de l’APL qui diminue d’autant leur budget. Dans les deux cas ce sont les familles qui serviront d’amortisseurs. Ce sont elles qui assureront le soutien nécessaire, qu’il soit moral ou financier, l’Etat se défaussant. Officiellement, il dit qu’il aime toutes les familles, mais là n’est pas la question. Ces dernières ont besoin, comme les entreprises au chevet duquel le gouvernement est penché ardemment, d’un cadre stable, d’aides justes et de la solidarité nationale. Et comme en amour, le dire ne suffit pas, il faut des preuves de cette solidarité.

    Mais faudrait-il encore qu’il existe un ministre de la Famille pour le dire et la défendre. Or il n’en existe pas dans le gouvernement d’Edouard Philippe. Le problème est peut être là. Aucun ministre ne semble se soucier de l’impact de ces deux problèmes qui engagent pourtant la vie de millions de Français. C’est plus que regrettable, c’est inquiétant pour la suite du quinquennat. Les familles n’ont aucun porte-parole au gouvernement. Elles sont donc réduites au silence. Pour le moment."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Familles, je vous hais » : la nouvelle devise d’Emmanuel Macron ?

    Montesquieu a fort bien montré comment la démagogie corrompt la démocratie, au risque de la transformer en despotisme. La campagne présidentielle nous en a rappelé la triste réalité. À peine élu, le Président Emmanuel Macron oublie une partie de ses promesses électorales, notamment en matière de politique familiale.

    Dans le domaine sociétal, d’abord. S’il s’est engagé à ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, il assure refuser la GPA. Il annonce même que la France participera à une initiative internationale pour lutter contre les trafics et la marchandisation des femmes.

    Paradoxe ou mensonge ? Il est évident que la généralisation de la PMA entraînera, à terme, l’acceptation de la GPA, au nom de l’égalité entre les hommes et les femmes : quand l’opinion sera prête, le pas sera franchi. Du reste, Emmanuel Macron souhaite que les enfants issus de la GPA nés à l’étranger voient leur filiation reconnue à l’état civil français, selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, dans la ligne de Christiane Taubira.

    Façon hypocrite de légaliser la GPA à l’étranger pour les couples qui en ont les moyens !

    C’est vrai, également, dans le domaine financier. En avril 2017, le candidat prétendait vouloir augmenter le quotient familial, par deux fois diminué lors du quinquennat de François Hollande. À condition, cependant, que « les finances publiques le permettent » : si l’ancien ministre de l’Économie ne savait pas que ce ne serait pas le cas, c’est qu’il était bien mauvais !

    Il déclarait aussi, en avril 2017, que « la force de la France, c’est sa vitalité démographique ». Selon l’INSEE, en 2015, les naissances ont considérablement baissé. Mais rien n’est fait pour y remédier – à moins qu’il ne compte sur les familles d’immigrés pour combler le déficit ?

    Il considérait que c’est un élément de justice d’accompagner les familles, mais ses premières mesures vont dans un sens contraire. Qui sera lésé prioritairement par la baisse uniforme des aides au logement, dès le 1er octobre ? Les familles nombreuses, qui ont plusieurs enfants effectuant des études après le baccalauréat. Pour renflouer les caisses de l’État, on vide les poches des familles : il est facile de faire des économies avec l’argent des autres !

    Les grands-parents auront de moins en moins la capacité d’aider leurs petits-enfants. Ils avaient déjà subi une substantielle hausse d’impôt, avec la fiscalisation de la majoration de retraite pour trois enfants ou plus. Dès 2018, ils seront encore ponctionnés par l’augmentation de la CSG, sans aucune compensation, puisqu’ils ne sont pas salariés et ne bénéficieront pas, pour la plupart, de la suppression de la taxe d’habitation – au demeurant retardée.

    De même, en supprimant partiellement l’ISF pour orienter l’épargne vers l’investissement productif, Emmanuel Macron fera un cadeau aux patrimoines les plus élevés et taxera les familles qui cherchent à conserver, pour leurs enfants, un bien immobilier. Sa politique vise les classes moyennes plus que les actionnaires du CAC 40.

    La République crée ainsi de nouveaux privilèges : les privilèges de l’argent. Dans ces conditions, il y aurait quelque indécence à donner un statut officiel et un budget à celle qui n’est que le conjoint du chef de l’État. À quand une nouvelle nuit du 4 août ?

    http://www.bvoltaire.fr/familles-hais-nouvelle-devise-demmanuel-macron/