Si les Français ne veulent pas la guerre avec la Russie, leurs dirigeants la souhaitent, pour masquer leur échec dans tous les domaines. La Russie ne souhaite pas la guerre avec l’Europe. Elle entend récupérer les régions russophones de l’est de l’Ukraine. Elle n’a pas le désir ni les moyens de se lancer dans une opération de conquête du Vieux Continent. Après l’entrevue mouvementée entre Trump et Zelensky à la Maison-Blanche, la présidente du groupe Renew au Parlement européen, Valérie Hayer, appelle à une « économie de guerre » en surjouant du péril russe, avec « 250 milliards d’investissements annuels pour se réarmer et ne plus dépendre des États-Unis ». Le ministre de l’Économie Éric Lombard plaide également pour une économie de guerre. À la question de savoir si la situation était celle d’une «économie de guerre», il a répondu : « On n’y est pas mais il le faut. »
Europe et Union européenne - Page 41
-
L’économie de guerre, puis la guerre : on y va tout droit, sauf sursaut des Français
-
Économistes d’universités, grands groupes, gros fonds : ces nouveaux rentiers des réglementations étouffantes
par Henry Bonner
La question des réglementations de l’Union européenne met en conflit les profiteurs et les victimes des règlements et des directives.
Globalement, les représentants des patrons d’entreprises font opposition aux normes de l’UE sur les déclarations d’entreprises – le CSRD et le C3SD. Les normes créent des complications, de la paperasse, augmente le risque d’amendes supplémentaires et de taxes à l’avenir via l’exploitation des déclarations par des écologistes.
-
Sur l’Ukraine, ouvrons les yeux
Les alliés de Kiev ont fait « un mauvais calcul stratégique» en ne voulant pas voir que la guerre en Ukraine était «existentielle» pour Moscou, déplore le professeur de stratégie, Olivier Zajec, qui analyse la brutalité inouïe de Donald Trump comme un tournant pour l’Ukraine, mais aussi pour l’Europe.
-
Pourquoi donc, sont-ils tous pour la guerre ?
« Quel étonnant paradoxe ! Prêcher la paix, c’est s’exposer à la violence des autres ». Christophe Ferré. C’est tristement la réalité, et nous venons d’en avoir un exemple avec ce qui vient de se passer dans le bureau ovale et les réactions des chancelleries européennes, qui se sont crues presque toutes obligées de se porter au secours de Zelensky, oubliant une fois de plus la réalité des faits. Sans ambiguïté il a traité Vance de « pute » ou « salope », au choix, mais bien entendu la cohorte de va-t-en-guerre qui compose le cénacle de la bien-pensance européenne ne veut pas s’arrêter à ce détail. C’est une trivialité acceptée et cultivée dans les cercles mondains de la vieille Europe, et ils découvrent que ces manières ne sont pas appréciées ailleurs. Il n’y a guère que Meloni, Orban et Fico qui ont eu le courage de faire entendre un autre son de cloche. Mais en France, malheur à celui ou celle qui oserait avancer que la paix c’est mieux que la guerre !
-
L'UE s'illusionne en croyant pouvoir soutenir Kiev sans Washington, selon un chercheur
L'UE ne pourra pas combler le vide laissé par Washington pour soutenir militairement l'Ukraine, et encore moins pour la reconstruire, a expliqué à Sputnik le politologue Joseph Siracusa, de l'Université Curtin, en Australie. -
Macron prêt à discuter du partage de notre dissuasion nucléaire : jusqu’où ?
-
Voici comment les États-Unis ont fait de l’Europe occidentale leur marionnette
par Timofey Bordatchev
Les plus grands obstacles à une politique étrangère européenne rationnelle sont la pression américaine, la crise interne des élites d’Europe occidentale et le modèle économique néocolonial du continent. L’antagonisme actuel de l’Europe occidentale envers la Russie n’est pas un état de choses naturel, c’est le résultat de la coercition implacable des États-Unis. Si cette pression extérieure s’affaiblit, un changement de rhétorique et de politique pourrait survenir rapidement, transformant le paysage politique du continent.
-
Ukraine : comment on s’en sort ?
Les avis divergent après le clash entre Trump et Zélensky et comme il était prévisible, la classe politique européenne appelle à faire bloc autour de l’Ukrainien, dont le mandat démocratique est terminé et que des députés ukrainiens appellent à destituer. Les scénarios des plus va-t-en-guerres européens passent par une aide militaire et financière massive et un engagement direct dans la guerre, afin de reprendre militairement la Crimée et d’empêcher Poutine de ravir Odessa. Comment ? Il serait logique de penser que si on avait pu, militairement, battre Poutine, cela se serait déjà fait du temps de l’aide américaine.
-
Politique nataliste en Hongrie contre politique immigrationniste en France
Depuis 2010, les mesures pro-familles sont mises en place en Hongrie par le gouvernement Orban. Février 2019. Dans son Discours sur l’état de la nation, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a annoncé un programme d’aide aux familles.
-
Le grand mensonge de la création de l’union européenne : « une vérité officielle », portée comme une Arche d’alliance par les lévites de Bruxelles ?
Jean Monnet, financé par la CIA, était un des fameux « Pères fondateurs »…
« Note de lecture n° 05 ».
Lire aussi : Walter Hallstein, premier président de la Commission européenne, appartenait au parti nazi.
Si d’aventure certains de nos lecteurs veulent participer à cette plongée dans la belle culture française – et même étrangère – nous les invitons à se signaler à cette adresse contact@medias-presse-info.com et à nous envoyer leurs « notes de lectures » préférées aux fins de publication sur MPI.