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Europe et Union européenne - Page 774

  • Sortir de la zone euro : un choix technique ou politique ?

    Editorialiste à Monde et Vie, Eric Letty répond à Bruno Larebière sur l'économie et la sortie de l'euro :

    6a00d83451619c69e201bb08cb1702970d-800wi.jpg"Je partage les critiques de Bruno Larebière à l’égard de l’étatisme – pas seulement en économie – et du centralisme jacobin, et considère, comme lui, que la France étouffe sous les règlements et les lois – ceux qu’émet la Commission européenne de Bruxelles venant s’ajouter à ceux que produisent le parlement et l’administration français. En revanche, je ne suis pas d’accord avec lui lorsqu’il dit que « La sortie de la zone euro n’est qu’un choix technique, dont l’importance politique a été exagérée ». Rester dans la zone euro ou en sortir est au contraire un choix éminemment politique – à moins de considérer que la souveraineté, le maintien d’une industrie nationale ou l’emploi ne sont pas des thèmes politiques.

    Alain Cotta le disait dans nos colonnes en novembre 2011 : «L’euro est une création politique, défendue par les politiques. » Et qui a eu pour résultat politique de priver les nations européennes du contrôle de leur propre monnaie et de transférer cette fonction régalienne à la Banque européenne, que Jean-Claude Trichet, lorsqu’il la dirigeait, déclarait « férocement indépendante » vis-à-vis des peuples européens et des gouvernements nationaux. En novembre 2015, s’exprimant à la Convention nationale de la Compagnie des Conseils et Experts Financiers (CCEF), l’économiste et financier libéral Charles Gave a raconté comment François Mitterrand avait naguère donné son blanc-seing à la réunification allemande en posant comme condition le passage à l’euro. Le président socialiste pensait éviter ainsi à la France d’être dominée par le Deutschmark. Helmuth Kohl ayant accepté, Mitterrand quitta la réunion en disant : « J’ai cloué la main de l’Allemagne sur la table de l’euro. » À cela près, a conclu Charles Gave, que c’est exactement le contraire qui s’est passé. À cause, entre autres, du coût que l’obésité de l’État français fait peser sur les entreprises françaises, et aussi de la politique de l’euro fort qui a profité à l’Allemagne, celle-ci a absorbé la croissance européenne, tandis que la Francea perdu 12 % de sa production industrielle sans pouvoir dévaluer pour permettre à ses entreprises de retrouver leur compétitivité. Or, comme l’explique encore Charles Gave, « en détruisant la rentabilité des entreprises françaises, l’euro nous amène à une hausse du chômage et à une augmentation du poids de l’État dans l’économie (…) parce qu’il faut bien rémunérer tous ces gens qui ne sont plus embauchés par les entrepreneurs ».

    La sortie de l’euro est bien une question politique. Elle est non seulement possible et souhaitable, mais si la France n’en fait pas le choix, elle sera satellisée par l’Allemagne – si toutefois la monnaie unique survit aux nouvelles tempêtes économiques qui menacent."

    Michel Janva

  • Arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek : des habitants agressent les policiers et des émeutes sont redoutées !

    Salah Abdeslam, le tueur rescapé du carnage du Bataclan à Paris, a été arrêté aujourd’hui à Molenbeek, quartier particulièrement envahi de Bruxelles.

    Et l’on apprend que « des jeunes [sic] sont pour l’instant attroupés devant les forces de l’ordre. Certains dépassent même les limites en lançant des bouteilles et des pierres sur les policiers. »

    La Capitale ajoute : « ces scènes nous font craindre le pire : on pourrait assister à des émeutes ce vendredi soir du côté de Molenbeek ».

    La solidarité de ces immigrés avec leur congénère assassin Abdeslam laisse entrevoir dans quel pétrin s’est mise l’Europe occidentale.

    http://www.contre-info.com/

  • Allemagne : Angela Merkel ressuscite le nationalisme identitaire

    Le refus des migrants déstabilise et réveille une Allemagne silencieuse.
    La générosité idéologique de madame Merkel a été sanctionnée. Sa volonté d’être la chancelière du mondialisme au sein d’une Allemagne qui n’aurait plus le droit de rester elle-même est rejetée par une partie importante de la population.
    J.B.
    En complément de la Lettre d’Allemagne que Polémia publie maintenant depuis neuf semaines, nous présentons aujourd’hui, au lendemain des élections allemandes, un texte de Jean Bonnevey, prélevé sur le site Metamag.fr.

    Cet article est intéressant à plus d’un titre et prometteur, en ce sens que nos voisins d’outre-Rhin, grâce, si l’on peut dire, au phénomène migratoire, manifestent une volonté de se dégager de la gangue politique qui les immobilise, comme les Français d’ailleurs, et surtout de s’extraire de la culpabilisation qu’on leur rabâche depuis soixante-dix ans et qui les fige depuis 1945. Emettons le souhait que nos concitoyens aient un jour ce même réflexe !
    Polémia

    Les Allemands décident d’assumer leur rejet d’une soumission totale à l’idéologie dominante qui leur serait imposée par le passé nazi. On est en train de changer de cycle. Les résultats sont clairs.

    Impulsée par Angéla Merkel l’été dernier, la trop généreuse et donc dangereuse politique d’accueil des demandeurs d’asile –1,1 million en 2015– a été au cœur des débats et les scores exceptionnels de l’AfD ( Alternative pour l’Allemagne) dans les trois régions (entre 12 et 24%) montrent l’étendue de la fronde.

    Le secrétaire général de la CDU, Peter Tauber, a reconnu « des temps difficiles » mais a dit « ne pas attendre » de volte-face de la chancelière. «Qui à la CDU voudrait et pourrait l’y contraindre ?», s’interroge leFrankfurter Allgemeine Zeitung. Mais pour le patron de la CSU Horst Seehofer, l’allié bavarois de la CDU qui s’oppose à la politique migratoire de Mme Merkel, « la réponse » à un tel résultat « ne peut pas être: on continue comme avant ».

    Le résultat est d’autant moins réjouissant pour le gouvernement en place que le SPD, l’allié de la grosse coalition, perd aussi des plumes. S’il gagne en Rhénanie-Palatinat, il est à moins de 15% dans les deux autres régions et se fait doubler par les populistes de l’AfD. Pour le Tagesspiegel, le principe même des grands partis « est sur la sellette », le SPD subissant « une catastrophe structurelle » et la CDU traversant une crise « aiguë ». L’Allemagne n’est donc plus sanctuarisée face à la montée des partis européens identitaires et, pour les populistes, c’est une formidable nouvelle.

    En faisant une entrée tonitruante dans les parlements des trois Länder (Saxe-Anhalt à l’Est, Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat à l’Ouest) où se déroulaient dimanche les élections régionales, l’AfD – Alternative für Deutschland –, nouveau parti classé à l’extrême droite, fait une percée dans le paysage politique allemand.

    Avec autour de 12 % des voix dans les deux Länder de l’Ouest et 23 % en Saxe-Anhalt, les succès des nouveaux populistes allemands sont incontestables. Jamais une formation politique nouvellement portée sur les fonts baptismaux ne s’était imposée aussi rapidement en Allemagne. C’est sur la question des réfugiés et sur celle de la sécurité que s’est jouée l’adhésion aux thèses de l’AfD. La présence de l’AfD va compliquer le jeu des alliances en vue de la formation de gouvernements de coalition. Dans le Bade-Wurtemberg, le décompte des voix ne suffit plus pour une alliance Verts-SPD. Winfried Kretschmann va devoir chercher du côté de la CDU ou du petit parti libéral FDP l’apport des voix nécessaires pour constituer une majorité. En Rhénanie-Palatinat, Malu Dreyer va pouvoir reconstituer un gouvernement en élargissant l’alliance actuelle. Si les deux ministres présidents ont exclu d’emblée toute alliance avec l’AfD, les députés du parti populiste fort de cette nette victoire vont avoir leur mot à dire sur toutes les grandes lignes politiques débattues au sein de l’hémicycle.

    En Saxe-Anhalt, la victoire de l’AfD est plus criante encore. Le nouveau parti devient la seconde force politique après la CDU. Avec André Poggenburg, 41 ans, c’est un activiste de l’aile radicale de l’AfD qui, radieux, promet une opposition musclée au sein du parlement régional.

    Le plus important est peut-être que cette poussée est accompagnée d’un fort retour aux urnes. Merkel a réveillé l’Allemagne qui ne croyait plus en la politique. Une Allemagne silencieuse reprend la parole. La participation a été, partout, supérieure d’environ 10 points à ce qu’elle était précédemment. Les abstentionnistes d’hier sont donc les électeurs de l’AfD d’aujourd’hui. Mais il n’y a pas qu’eux. Les sondages sortis des urnes montrent que l’AfD, en multipliant les discours antimigrants, a séduit tous les électorats, sauf les Verts. Pourtant, lorsqu’en juillet 2015, Frauke Petry a pris les rênes du parti, poussant vers la sortie le fondateur, Bernd Lücke, qui avait le tort, à ses yeux, de n’être qu’eurosceptique et pas assez à droite, bien peu imaginaient que l’AfD survivrait à ce putsch mené par une coalition hétéroclite de retraités, d’entrepreneurs en difficulté et d’anciens militants d’extrême-droite.

    Ce dimanche soir, on assiste à la tombée d’un tabou. L’extrême droite, qui était jusqu’ici minoritaire, voire même marginale NPD–Républikaners etc.., est désormais représentée et en force dans trois Parlements régionaux.

    C’est une première.

    Jean Bonnevey, 14/03/2016

    Source : Metamag.fr

    Voir : La Lettre d’Allemagne – N°9

  • La vague populiste est populaire !

    Invité mardi du grand journal de canal plus, même le libéral-libertaire européiste Daniel Cohn-Bendit semble parfois s’agacer d’un certain antifrontisme primaire…qu’il juge peut être contre-productif. Interrogé  Maïtena Biraben juste près d’un sketch des guignols caricaturant Marine et Jean-Marie Le Pen comme deux affreux racistes bas de plafond, l’ancien candidat des Verts balance: «Ça ne me fait pas rire». «Parce que c’était trop violent?» demande la présentatrice. «Non, parce que c’était con». Ce qui l’est tout autant disait-il en substance le même jour surFrance inter, à l’occasion de la sortie de son livre coécrit avec Hervé Algalarrondo, Et si on arrêtait les conneries, c’est le refus d’instaurer la proportionnelle. Encore une des promesses non tenues du candidat Hollande en 2012. Militant pour une alliance de raison entre  sociaux-démocrates bruxellois pour faire barrage au camp patriotique et souverainiste, il explique: «Aujourd’hui, on est dans un système politique qui marche sur la tête. Et il n’y a plus de majorité présidentielle. Si demain vous avez Marine Le Pen au deuxième tour, ce qui est possible, vous aurez un candidat, que ce soit Sarko, Hollande, Valls, Macron…Ces candidats qui gagneront n’auront pas une majorité présidentielle. Ils auront une majorité contre Marine Le Pen. A partir de là, il faudra faire un gouvernement – et Chirac ne l’a pas fait en 2002 – à l’image de cette majorité.» Bref,  un «compromis» antinational entre  «gens sensés d’un côté comme de l’autre» «pour mettre la France sur les rails» (sic) a-t-il ajouté.

    Dans un article publié lundi sur boulevard voltaire, Gabriel Robin, relevait «le profond décalage entre les discours des élites au pouvoir et les préoccupations du peuple» pointé par une enquête menée par l’université d’Édimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part, sur le rapport qu’entretiennent les Européens avec l’Union européenne, et une autre de l’IFOP, sur «l’opinion des Français par rapport à l’immigration».

    « Ils ont été (…) 77 % à se déclarer  d’accord  à une question leur demandant s’ils estimaient que parmi les très nombreux migrants qui arrivent actuellement en Europe se trouvaient également des terroristes potentiels, dont 42 % tout à fait d’accord. Plus édifiant encore, 73 % des sondés ont estimé que la politique d’accueil, voulue par les instances européennes, pourrait créer un appel d’air et provoquer le départ vers l’Europe de très nombreuses personnes vivant en Afrique, en Syrie, en Irak ou en Afghanistan (…). Pas moins de 73 % des personnes interrogées ont répondu qu’ils n’étaient pas d’accord avec le fait que l’accueil de migrants soit une opportunité à saisir pour notre pays afin de stimuler notre économie. À l’identique, ils ont été 71 % à penser que la France n’avait pas les moyens économiques et financiers d’accueillir des migrants.»

    «Avec les Britanniques, les Français sont aujourd’hui les Européens les plus critiques à l’égard des institutions européennes (…). 47 % des Français interrogés repoussaient la volonté d’intégration prônée par François Hollande, contre 30 % qui souhaitaient renforcer l’Union. Parmi les 47 % d’eurosceptiques, certains veulent quitter l’Union et d’autres entendent la rendre moins puissante. »

    Il est tout aussi intéressant de constater que les Français, soumis à un matraquage anti Trump,approuvent cependant beaucoup de ses prises de position. C’est en tout cas le résultat d’ une enquête du CEVIPOF réalisée en janvier 2016. Ainsi 58% de nos compatriotes interrogés sont d’accord avec la déclaration du candidat américain son laquelle  L’islam est une menace. 59%adhérent également à la phrase de Trump affirmant Pour faire mon Gouvernement, je choisirai des experts et pas des politiques;  60%  à la déclaration affirmant que Les entreprises qui créent l’emploi doivent être libérées;  la réflexion de Donald Trump Il y a trop d’immigrés est plébiscitée  à 66%;  Les politiciens sont des corrompus   à 76% ; la phrase Il faut sanctionner le système politique sortant qui ne mérite plus le respect est approuvée à  82%.

    Encore un sujet de désespoir au sein du microcosme médiatique, du petit journal  de canal plus auMonde, de Mélenchon à Juppé. Synthétisant toutes les phobies des «gens bien nés» du Système à l’encontre de l’atypique candidat populiste, Bernard-Henry Lévy,  comme à son habitude, n’a pas fait dans la finesse pour attaquer le probable  rival (la messe n’est pas dite tant l’appareil républicain et neocon est vent debout contre Trump) de la catastrophique et dangereuse Hillary Clinton. Trump écrit-il est un «milliardaire plusieurs fois failli, peut-être lié à la mafia, arnaqueur», «aux contorsions d’Oncles Picsou grotesquement physiques, verbalement déficients et haineux»,  symbole de  la   «junk food mentale». «Face à ce bond en avant dans la grossièreté et la laideur, on pense à Berlusconi, à Poutine et aux Le Pen. On pense à une internationale de la vulgarité et du clinquant où la scène politique se réduirait à un immense plateau de télévision ; l’art du débat à des jingles ; les rêves des hommes à des illusions boursouflées et éclairées au strass (…)  Je dis bien une internationale.» M.  Lévy parle en connaisseur.

    La prose boursouflée d’un BHL,  synthétise la peur des élites occidentales devant  l’engouement populaire pour  une candidature en porte-à-faux avec leur  vision d’une Amérique progressiste, interventionniste, porte-drapeau du mondialisme, imposant par le fer et le feu les droits de l’homme, les sociétés ouvertes,  le règne de la marchandise et de l’ultra libre échangisme dans tous les domaines.

    On juge un arbre à ses fruits. Il ne s’agit pas de faire de Donald  Trump un chevalier blanc, un sauveur providentiel, de préjuger de sa capacité, s’il est élu, à tenir ses engagements, à respecter ses orientations et ses déclarations. Particulièrement en ce qui nous concerne directement, nous Français et Européens, en matière de politique étrangère, notamment son souhait d’un rééquilibrage, que nous estimons bénéfiques, des relations entre les Etats-Unis et la Russie. Nous savons aussi que les intérêts géopolitiques, économiques de l’Amérique,  souvent divergents de ceux de la France, a fortiori d’une France souveraine, ne disparaîtront pas d’un coup de baguette magique en cas d’accession de M. Trump à la Maison Blanche.

    Loin, très loin des arrière-pensées et des non-dits entourant la détestation de  M. Trump, les raisons du décollage de sa candidature ont été analysée dés juin dernier  dans un article publié sur  le site   Cyceon. «La plupart des américains ont beaucoup de respect pour sa carrière réussie qui a créé beaucoup d’emplois (…), Trump attirera sûrement beaucoup d’entrepreneurs qui se sentent de plus en plus incompris par  l’establishment déconnecté de Washington.  Aussi, la fortune de Trump évaluée à €8 milliards semble être là-bas plus un atout qu’un obstacle. Beaucoup de commentateurs ont écrit que Trump pourrait être un dirigeant politique plus honnête et plus sincère puisqu’il n’a pas besoin de la politique pour s’enrichir.» Honnêteté, rappelons-le au passage, dont n’est pas créditée une Hillary Clinton aux Etats-Unis.

    «Les Américains veulent mettre fin à ce qu’ils perçoivent comme le déclin de l’Amérique dans le monde. Après avoir élu deux fois le président Barack Obama et avoir été quelque peu déçus, ils semblent chercher un dirigeant plus conservateur qui rendra sa grandeur à l’Amérique.  L’élection de 2016 sera bien sûr déterminée par l’économie, mais la force de l’Amérique sur la scène internationale sera aussi un facteur plus important que d’habitude. Le sentiment des américains selon lequel la Chine court alors que l’Amérique marche à peine devrait bénéficier à Trump. Le sentiment des américains selon lequel l’Amérique est devenue si impuissante qu’elle ne peut pas défaire un petit groupe extrémiste de 50000 hommes comme l’EI ou faire entendre raison à la Russie de Vladimir Poutine devrait bénéficier à (Jeb)Bush» -candidat soutenu contrairement à Trump par les cénacles neocons mais désormais hors-jeu, NDLR. «Les deux candidats républicains incarnent ce que les américains respectent le plus : le succès et la force».

    Ce qui est d’ores et déjà certain note  Bruno Gollnisch,  c’est que  le succès rencontré par Donald  Trump lors de ses primaires, participe  de cette vague populiste qui entend secouer le joug de la pensée unique, des candidats imposés par le Système; il incarne, comme le FN en France,  cette prise de conscience des électeurs  selon laquelle il existe bel et bien une alternative patriotique au déclin, que le chaos programmé  par les politiques menées par nos gouvernants  post nationaux  n’est pas une fatalité.

    http://gollnisch.com/2016/03/18/vague-populiste-populaire/

  • Enquête cinglante sur la politique migratoire de l’UE

    La Cour des comptes européenne dévoile une enquête cinglante sur la politique migratoire de l’Union européenne, à la veille d’un Conseil européen sur le sujet. Danièle Lamarque, rapporteur sur le sujet, explique :

    « C’est une politique qui manque de stratégie. On a des objectifs généraux, avec une politique au fil de l’eau en fonction des priorités du moment. Ce qui aboutit à négocier à l’arraché le renvoi de migrants en échange de politiques de visas plus accommodantes, ce qui fait peu de sens ».

    Le sommet européen qui démarre jeudi 17 mars doit notamment définir les conditions de renvoi en Turquie des réfugiés arrivés illégalement sur le sol européen, et principalement les Syriens.

    Les dépenses regroupées au sein de mécanismes au nom barbare, comme le « programme thématique dans le domaine des migrations et de l’asile », ou l’ « instrument européen de voisinage et de partenariat » font désordre : entre des objectifs peu clairs et un suivi des projets hésitant, le bilan est faible. Or, ces deux programmes, d’un montant de 742 millions d’euros sur 5 ans, ne concernent qu’une partie de ce que l’UE fait en matière de migration ; d’autres fonds sont attribués par le biais de l’aide au développement notamment, sans que l’on sache bien quel euro fait quoi.

    Sur les 23 projets examinés par la Cour, en Algérie, Géorgie, Libye, Moldavie, au Maroc et en Ukraine, 5 n’ont fait l’objet d’aucun bilan, et 18 présentent des évaluations très partielles, ou peu précises. Beaucoup d’entre eux portent sur des questions sécuritaires, ce qui n’est pas forcément l’objectif prioritaire. Cela reflète l’action globale de l’UE en matière migratoire : la majorité des budgets des programmes examinés porte sur la surveillance des frontières ou le suivi des flux migratoires, ce qui, selon le rapport,

    « confère un caractère secondaire à d’autres objectifs mis en avant par l’approche globale, comme le développement du lien entre migration et développement, et le souci d’organiser une gestion efficace des migrations conforme aux besoins économiques des pays d’accueil ».

    Et le traitement comptable aléatoire de certaines dépenses fait passer des dépenses de sécurités sous d’autres domaines. Ainsi, l’achat de 55 4×4 pour les gardes-frontières de l’Ukraine est associé à une « politique de gestion administrative » dans la comptabilité européenne.

    Et pour les auditeurs qui adorent les chiffres, la question migratoire est particulièrement frustrante : ni Etats membres ni la Commission ne souhaitent en fournir, notamment en ce qui concerne les entrées irrégulières sur leur territoire.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Concrètement, qui paye pour les migrants ?

    L’affaire des migrants est exemplaire parce qu’elle touche aussi bien à la politique, à l’économie, qu’à la morale.

    Peu de gens ont la possibilité matérielle, sans même parler des connaissances, d’ingurgiter puis digérer l’incroyable masse d’informations que nous déversent les médias et Internet chaque jour. En théorie, cela ne devrait pas poser de problème puisque des personnes sont payées pour faire ce travail. Sauf que l’immense majorité de ces professionnels le font malhonnêtement, par conviction politique ou par soumission au politiquement correct. L’affaire des migrants est exemplaire parce qu’elle touche aussi bien à la politique, à l’économie qu’à la morale.

    Cette question divise les Européens en deux camps : ceux qui font dans la générosité compassionnelle et ceux qui adoptent un comportement – disons, pour simplifier – xénophobe. Si l’on se borne à cette simple constatation, les premiers sont l’honneur du pays, les seconds la honte. Maintenant, contextualisons le problème.

    Même si on nous rabâche le contraire, les migrants vont coûter très cher à l’État puisque nous en sommes déjà à payer six milliards d’euros à la Turquie rien que pour que ce pays en ralentisse le flux. Or, l’État, qui n’a plus un sou, est déjà engagé dans une politique d’austérité sur le dos des contribuables et des usagers du service public. Je ne parle même pas des millions de concitoyens qui ne trouvent pas d’emploi. D’un autre coté, les milieux d’affaires, qui voient d’un bon œil l’arrivée massive d’une main-d’œuvre corvéable à merci, obtiennent des baisses d’impôts et bloquent toutes tentatives de régulation sur les flux financiers internationaux, libre accès aux paradis fiscaux oblige. Rappelons, au passage, que non seulement les grandes entreprises ne produisent pas, mais elles détruisent des emplois (Le Figaro, 27/11/2012) et qu’en plus, elles paient moins d’impôts que les PME (Le Monde, 14/12/2009). Rappelons aussi cette statistique incroyable révélée par Thomas Piketty : en 1996, les 100 premières fortunes de France représentaient 25 % du budget de l’État ; en 2014, 92 % !

    Or, qui trouve-t-on derrière les parangons de vertu pro-migrants ? L’extrême gauche qui, au contraire du contribuable lambda, vit des subventions distribuées à travers le mouvement associatif. Les intellectuels, les journalistes et personnalités du spectacle qui gravitent autour du pouvoir politique. Le patronat, MEDEF et affiliés et la bourgeoisie de droite des grandes villes, prête à toutes les compromissions pour ne pas être amalgamée avec les électeurs du Front national.

    Et qui trouve-t-on en face ? Tous ceux qui font les frais de la politique d’austérité du gouvernement, les laissés-pour-compte de la mondialisation, les salariés qui ne peuvent échapper à l’impôt et dont l’emploi est en permanence menacé, les défenseurs des traditions françaises, les adversaires d’une religion (l’islam) derrière laquelle s’abrite le terrorisme international.

    En résumé s’opposent ceux qui prétendent représenter le camp de la vertu et qui, curieusement, parviennent à se soustraire à l’impôt ou, au minimum, ne veulent plus mettre la main à la poche, à ceux qui n’ont pas d’autre choix que d’accueillir de force ces migrants, à leurs frais et aussi – il faut bien le dire – à leurs risques et périls, et que par-dessus le marché on humilie en les traitant d’abominables racistes. Dites-moi si ce n’est pas se foutre de la gueule du peuple ?

    SourceBld Voltaire

    http://www.unitenationale.fr/2016/03/16/concretement-qui-paye-pour-les-migrants/#more-16617

  • Marion Maréchal Le Pen et la Ligue du Nord veulent défendre la famille

    Le député du FN Marion Maréchal-Le Pen, en visite en Italie chez ses alliés de la Ligue du Nord, a déclaré :

    «Parmi les autres valeurs que nous défendons, il y a la famille traditionnelle et naturelle».

    «Nous souhaitons conserver le mariage comme cadre juridique de protection de la famille et de la filiation et ne pas en faire une reconnaissance sociale de l’amour, si je puis dire, qui ouvre la voie à de très nombreuses dérives. D’autres minorités chercheront à faire reconnaître leur forme d’amour, je pense notamment à la polygamie».

    Le FN assure que s’il arrivait au pouvoir, il abrogerait la loi Taubira. 

    Michel Janva

  • Fusillade à Bruxelles dans le cadre de l’enquête sur les attentats islamistes de Paris

    Une enquête liée aux attentats du 13 novembre à Paris a provoqué une fusillade au fusil à pompe et à la kalachnikov et l’assaut d’un appartement, mardi, dans la capitale belge. Quatre policiers, dont une Française, ont été blessés. L’homme abattu a été identifié ce matin comme étant Mohamed Belkaid, un Algérien en séjour illégal, condamné pour des faits mineurs en 2014, et qui ne figurait pas dans les fichiers des services antiterroristes. Il ne s’agit donc ni de Salah Abdeslam ni de trois autres hommes recherchés dans le cadre des enquêtes sur les attentats de Paris. Deux complices seraient en fuite, selon les médias belges.

    http://fr.novopress.info/

     

  • La Lettre d’Allemagne – N°9

    ♦ L’arrogance du Bien

    « Que l’on ferme quoi que ce soit, cela ne peut être » a déclaré Frau Merkel lundi dernier, lors du sommet européen sur la crise des migrants. « Sans mon accord », aurait-on envie d’ajouter. Les lèvres pincées, l’œil dur, elle peinait à masquer sa colère. Comment, on osait s’opposer à son magistère et à son impérium ? « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche », a-t-elle ajouté à l’adresse de son voisin du sud, qui mène la fronde des Etats du glacis balkanique. Quel contraste avec la déférence montrée à l’égard de la Sublime Porte ! Monsieur Davutoglu peut bien arriver avec ses « nouvelles propositions » exorbitantes, réclamer 3,5 milliards d’euros supplémentaires – quand on en accorde 700 millions à la Grèce, et aucun à la Macédoine – alors que la répression des opposants et des journaux d’oppositions s’intensifie en Turquie, peu importe à la chancelière : elle a besoin de lui pour faire en sorte qu’elle ait pu avoir raison. Ses ministres lui emboîtent le pas, affirmant qu’une entrée de la Turquie dans l’UE « est possible » (Maas et von der Leyen, voir revue de presse).

    Au Parlement, une seule voix se fait entendre, dans le silence assourdissant des parlementaires des deux « Volksparteien », celle de Sahra Wagenknecht, porte-parole de « Die Linke ». Sebastian Kurz, jeune et brillant ministre des Affaires étrangères de l’Autriche, partage son opinion : se placer volontairement dans la dépendance d’Ankara ne peut être la solution.

    Trois élections

    Ce soir, on connaîtra les premiers résultats des élections aux Landtage de Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Saxe-Anhalt. La CDU et le SPD sauront si les sombres perspectives annoncées par les sondages ont commencé à se réaliser. Autour de la chancelière, on s’emploie depuis déjà quelques jours à allumer des contre-feux. Si les résultats de Guido Wolf (à Stuttgart) et de Julia Klöckner (à Mayence) sont médiocres, c’est bien parce qu’ils se seront montrés moins assidus à défendre la ligne politique de Merkel dans la crise des migrants que leurs adversaires respectifs Kretschmann (Verts) et Dreyer (SPD). On rappellera aussi qu’il s’agit d’élections locales, sans portée nationale, etc.

    Une chose est aujourd’hui assez claire : il n’y aura pas de démission de la chancelière après ces élections, quelle qu’en soit l’issue. En réalité, nul, au sein de l’Union, ne peut prétendre incarner une alternative. Elle est seule, s’étant employée, avec méticulosité et persévérance, à étouffer, écarter, soumettre tous ceux qui pouvaient présenter une menace : Karl-Theodor zu Guttenberg, ancien ministre de la Défense – ce poste est particulièrement prisé de la chancelière – en sait quelque chose, et il n’est pas le seul.

    L’eau ou le feu

    Du côté de l’AfD, on espère évidemment beaucoup de ces élections, et de celles qui vont suivre. Une entrée simultanée dans trois Landtage serait de bon augure et laisserait présager une représentation future au Bundestag. La configuration des astres n’a jamais été aussi favorable à un parti de droite en Allemagne : Merkel a orchestré la dérive de la CDU vers le centre-gauche, laissant en déshérence la fraction la plus conservatrice de son électorat – qui n’est pas marginale – et la crise des migrants a produit et continue à produire ses effets dans le champ électoral, rendant la « Grande Coalition » à peu près incontournable – sauf en pays de Bade. Ceci va renforcer dans l’esprit des électeurs la conviction déjà bien établie que la CDU et le SPD ne peuvent constituer une alternative. Ce que Gerhard Schröder avait provoqué avec sa politique économique et sociale, c’est-à-dire le renforcement d’une gauche antilibérale et l’établissement durable de « Die Linke », Angela Merkel est en passe de le réussir avec l’AfD. S’agira-t-il d’un feu de paille, ou bien d’une lente infusion au sein de la population allemande ? La progression, très mesurée et continue, des intentions de vote en faveur de l’Alliance en donne déjà une indication.

    François Stecher
    13/03/2016

    Revue de presse

    • D’une élection à l‘autre

    Westdeutsche Zeitung – 06.03.16 – Election communale
    La tendance lors des élections dans la Hesse montre des gains substantiels pour l’AfD
    Élection communale dans la Hesse : la CDU et le SPD suivi de l’AfD

    http://www.derwesten.de/politik/trend-bei-wahl-in-hessen-zeigt-satte-gewinne-fuer-die-afd-id11628103.html

    FAZ – 07.03.16 – Elections communales dans la Hesse
    Comme étourdis par le bruit de la détonation
    Après le succès de l’AfD lors des élections communales, le choc est rude pour les grands partis dans la Hesse. Pourtant ni la CDU ni le SPD ne veulent considérer cette élection comme un vote de défiance.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/kommunalwahl-in-hessen-taubheitsgefuehle-nach-dem-grossen-knall-14110608.html

    FAZ – 10.03.16 – Winfried Kretschmann
    « Père du Land » jusqu’au seuil de douleur
    Dimanche prochain, Kretschmann pourrait faire un score de « parti populaire » (Volkspartei, qualificatif réservé à la CDU et au SPD, compte tenu de leurs résultats habituels aux élections) avec ses Verts en Bade-Wurtemberg. Son pragmatisme explique en partie son succès. Et aussi son problème principal : Kretschmann n’a aucun projet pour le futur.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/wahl-in-baden-wuerttemberg/winfried-kretschmann-vor-landtagswahl-in-baden-wuerttemberg-14116441.html

    Die Welt – 10.03.16 – Sondage Emnid
    Plus du tiers des électeurs considèrent pouvoir voter pour l’AfD
    Un sondage réalisé sur l’ensemble de l’Allemagne montre que plus d’un tiers des Allemands n’a aucun problème avec le parti controversé. La plupart considèrent également comme inappropriée la façon dont les partis établis se comportent avec la nouvelle force politique.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153155645/Mehr-als-jeder-Dritte-haelt-die-AfD-fuer-waehlbar.html
    FAZ – 11.03.16 – Élections aux Landtage
    Pour Merkel et Gabriel, le « Super-Sonntag » de tous les dangers
    Les élections aux Landtage de Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Saxe-Anhalt menacent de tourner au désastre pour la CDU et le SPD. Pour Angela Merkel et Sigmar Gabriel, cela pourrait avoir des conséquences terribles – de manières différentes.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/wahl-in-rheinland-pfalz/landtagswahlen-so-gefaehrlich-ist-der-super-sonntag-fuer-merkel-und-gabriel-14114444.htm

    •  A droite

    FAZ – 02.03.16 – Au château des Hohenzollern
    Le prince et l’affiche électorale de l’AfD
    Pour l’AfD, le château des Hohenzollern symbolise les vertus allemandes. Le maître du château lui-même trouve l’idée du parti tout sauf vertueuse – et porte plainte devant le Tribunal régional de Stuttgart.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/menschen/burg-hohenzollern-der-prinz-und-das-afd-wahlplakat-14101965.html

    FAZ – 02.03.16 – Pegida et l’AfD
    Il n’y a de place que pour une alternative
    Pegida et l’AfD pourraient-ils travailler ensemble ? Les militants de Pegida ont rêvé récemment d’une liste commune. Malgré de nombreux éléments communs, l’AfD ne veut rien savoir des Dresdner. Pourquoi ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/afd-will-keine-zusammenarbeit-mit-pegida-partei-14099919.html

    Süddeutsche Zeitung – 10.03.16 – Une publication de droite (populiste) d’Iéna dans un véhicule de police lors d’une manifestation de l’AfD
    Lors d’une manifestation de l’AfD à Iéna, on a pu apercevoir un exemplaire du journal de droite populisteCompact dans un véhicule de la police. La police a concédé que dans ce cas particulier la neutralité politique des fonctionnaires n’avait pas été assurée.

    http://www.sueddeutsche.de/politik/jena-rechte-zeitschrift-liegt-bei-afd-kundgebung-in-polizeiauto-1.2900635

    •  La route des Balkans

    FAZ – 08.03.16 – La route fermée des Balkans
    Nouvelles routes pour les réfugiés
    Après la fermeture de la route des Balkans, les migrants devraient chercher des alternatives. Les passeurs en seront encore les profiteurs.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/die-neuen-wege-der-fluechtlinge-nach-schliessung-der-balkanroute-14111314.html

    FAZ – 10.03.16 – Politique des réfugiés
    La fin du « Trek »
    La route des Balkans est fermée pour les réfugiés, les règles de Schengen sont de nouveau en vigueur. Dans la capitale slovène, on se sent en accord avec les dernières décisions de l’UE.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/slowenien-macht-grenzen-dicht-14115495.html

    FAZ – 10.03.16 – Crise des réfugiés
    Le ministre de l’Intérieur d’Autriche : « « La route des Balkans restera fermée »
    Vienne veut envoyer un signal : l’Europe est fermée aux réfugiés. Mais la chancelière fédérale la contredit, disant que ce n’est pas la solution. Est-ce qu’elle se trouve en Turquie. En tous cas, le chef de l’office de la chancellerie qualifie le pays de « plus européen » que de nombreux autres en Europe.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/oesterreich-hart-nach-balkanrouten-schliessung-fuer-fluechtlinge-14116094.html

    Die Welt – 10.03.16 – Le ministre de l’Intérieur d’Autriche
    « La route des Balkans restera fermée, durablement »
    Des milliers de réfugiés attendent à la frontière gréco-macédonienne. Le ministre de l’Intérieur d’Autriche, madame Mikl-Leitner, veut leur retirer tout espoir d’Europe, « l’afflux de masse doit être désormais de l’histoire ».

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153131877/Balkanroute-bleibt-geschlossen-und-zwar-dauerhaft.html

    Spiegel Online – 10.03.16 – La route fermée des Balkans
    L’Autriche annonce qu’il n’y a aucun réfugié à un important poste-frontière
    La fermeture de la route des Balkans produit ses effets : au poste-frontière jusque-là très fréquenté de Spielfeld en Autriche, il n’y a plus aucun réfugié à signaler selon les autorités. En Allemagne, aussi leur nombre décroît rapidement.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/spielfeld-in-oesterreich-seit-wochenbeginn-kein-fluechtling-erfasst-a-1081637.html

    Die Welt – 07.03.16 – « Anne Will »
    « Les images, fussent-elles effroyables, sont nécessaires »
    Comment peut-on arrêter le flot des réfugiés ? Les invités étrangers ont démasqué chez Anne Will la politique allemande des réfugiés, et ont fait paraître ringards les politiciens allemands. L’un d’eux s’est même ridiculisé.

    http://www.welt.de/vermischtes/article152997216/Ohne-furchtbare-Bilder-geht-es-nicht.html

    Kronen Zeitung – 10.03.16 – L’échec de l’UE
    Hundstorfer, Khol, Hofer : l’armée doit être opérationnelle, immédiatement !
    L’état d’urgence en Hongrie, y compris le recrutement de plus de 1000 soldats pour assurer la protection des frontières, aussi bien que la sortie de route de l’UE et d’Angela Merkel dans la crise des réfugiés, le rendent nécessaire : notre armée fédérale, tombée en déshérence depuis de nombreuses années, doit être remise à niveau dans les plus brefs délais. C’est ce qu’exigent les candidats à la présidence du SPÖ, de l’ÖVP et du FPÖ.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Hundstorfer._Khol._Hofer_Heer_sofort_fit_machen!-Nach_EU-Versagen-Story-500125

    Kurier – 10.03.16 – Une catastrophe humanitaire menace sur la route des Balkans
    Après la fermeture des frontières, des milliers sont bloqués. Combien de temps ces gens pourront-ils tenir ?

    http://kurier.at/politik/ausland/auf-balkanroute-droht-humanitaere-katastrophe/186.077.999

    • Turquie

    Mitteldeutscher Rundfunk – 07.03.16 – Sahra Wagenknecht, présidente du groupe « Die Linke » au Bundestag
    « Merkel s’expose à un chantage »
    Sahra Wagenknecht, la présidente du groupe « Die Linke » a reproché à la chancelière fédérale Angela Merkel de s’être exposée au chantage de la Turquie. Une politique européenne serait évidemment une meilleure alternative, a déclaré Wagenknecht lundi à MDR INFO. « Mais madame Merkel a tout saccagé avec ses cavaliers-seuls. Je trouve cela minable de se mettre à la merci et de s’exposer au chantage de quelqu’un comme Erdogan, qui montre vraiment chaque jour en quelle estime il tient les droits de l’homme, la démocratie et la paix. En Syrie, il est de ceux qui allument des incendies, et même qui ont pris part à la guerre aux côtés des terroristes islamistes. Erdogan est une cause de l’exode et pas une solution au problème des réfugiés. »

    http://www.mdr.de/nachrichten/politik/inland/wagenknecht-merkel-macht-sich-erpressbar-100.html

    FAZ – 09.03.16 – Crise des réfugiés
    L’échec se niche dans les détails
    Ankara annonce être disposée à reprendre des migrants arrivés en Grèce. Mais Athènes est-elle capable de les renvoyer ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/tuerkei-bereit-fluechtlinge-aus-griechenland-zurueckzunehmen-14115501.html

    Die Welt – 10.03.16 – Peter Altmaier
    « La Turquie se comporte de manière plus européenne que de nombreux états de l’UE »
    Le coordinateur pour les réfugiés, Peter Altmaier (CDU), voit dans l’accord UE-Turquie un tournant dans la crise des réfugiés. Il tient le pays pour un partenaire important, malgré des manquements sur la question des droits de l’homme.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153131429/Tuerkei-verhaelt-sich-europaeischer-als-manches-EU-Land.html

    FAZ – 11.03.16 – Ministres fédéraux
    Les ministres fédéraux Maas et von der Leyen pensent qu’une entrée de la Turquie dans l’UE est possible
    Le ministre de la Justice Heiko Maas et le ministre de la Défense Ursula von der Leyen considèrent, selon leurs propres dires, qu’une entrée de la Turquie dans l’UE est possible. Cependant, cette question ne devrait pas être mélangée avec la crise des réfugiés.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/europa/bundesminister-maas-und-von-der-leyen-halten-eu-beitritt-der-tuerkei-fuer-moeglich-14118776.html

    • Angela et les Sudistes

    FAZ – 07.03.16 – Critique Télévision : Anne Will
    Un seul fait la claque pour Heiko Maas
    Anne Will démasque au cours du débat sur les réfugiés une action ridicule de l’attaché de presse d’Heiko Maas. Le ministre de la Justice ressemble à un écolier à côté du ministre des Affaires étrangères autrichien.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-anne-will-nur-einer-klatscht-fuer-heiko-maas-14109856.html

    Die Welt – 07.03.16 – La route des Balkans
    « Il n’est pas possible que quoi que ce soit soit fermé »
    Lors du sommet de l’UE, la chancelière souhaite éviter que la route des Balkans soit déclarée fermée. Une majorité au sein de l’UE veut envoyer ce signal – mais cela aurait des conséquences dramatiques pour Athènes.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153015765/Es-kann-nicht-sein-dass-irgendetwas-geschlossen-wird.html

    Die Welt – 08.03.16 – Crise des réfugiés
    Merkel désapprouve le cavalier-seul autrichien
    « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche » : des mots sévères de. Merkel adressés à un pays qui appartenait encore il y a peu à la coalition des « bonnes volontés ». Le chancelier autrichien demande que l’Allemagne fixe à son tour une limite au nombre des réfugiés.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153053366/Merkel-missbilligt-Oesterreichs-Alleingang.html

    Kronen Zeitung – 08.03.16 – A cause d’un « cavalier-seul »
    Merkel nous morigène : Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche
    L’Europe se gargarise de belles paroles et parle d’une avancée décisive. En réalité, le sommet extraordinaire sur les réfugiés, qui a dégénéré en lutte de pouvoir, n’a conduit qu’à un report du problème après des heures de chicaillerie. D’unité, y compris avec la Turquie, il n’y a toujours aucune trace. La chancelière fédérale allemande Angela Merkel adresse maintenant son mécontentement aux politiques autrichiens: « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche. Je ne trouve pas très heureux que de telles décisions unilatérales soient prises. »

    http://www.krone.at/Oesterreich/Merkel_rueffelt_uns_Bin_Oesterreich_nicht_dankbar-Wegen_Alleingang-Story-499775

    Deutsche Welle – 11.03.16 – Europe
    La Macédoine se sent trahie par l’UE
    La Macédoine se sent abandonnée par l’Union européenne dans la crise des réfugiés. « J’ai bien compris que l’Europe nous était indifférente », a déclaré, mortifié, le président Ivanov.

    http://www.dw.com/de/mazedonien-f%C3%BChlt-sich-von-eu-verraten/a-19110070

    Die Welt – 11.03.16 – Premier ministre Slovène
    « L’Allemagne doit le déclarer officiellement : la voie est fermée pour les illégaux »
    Le premier ministre de Slovénie, Miro Cerar, reproche à l’Allemagne ses contradictions. La chancelière a déclaré publiquement que les frontières doivent rester ouvertes, mais en réalité les entrées ont déjà été réduites.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153190257/Deutschland-muss-klarstellen-Der-Weg-fuer-Illegale-ist-zu.html

    FAZ – 11.03.16 – Président de la Macédoine
    « En matière de sécurité, l’Allemagne a complètement échoué »
    Le président de la Macédoine, Ivanov, reproche à l’Allemagne un échec sévère dans la crise des réfugiés. Le pays a complètement perdu de vue la sécurité. Il met en garde contre la présence de milliers de djihadistes munis de faux passeports.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/mazedoniens-praesident-deutschland-hat-bei-der-sicherheit-voellig-versagt-14118226.html

    Economie

    FAZ – 11.03.16 – Sinn à propos de la décision de la Banque centrale européenne
    « Une politique de redistribution pour sauver des banques zombies »
    « Money for nothing» ou encore « Il a sorti la massue » : les réactions des économistes au nouveau pas franchi par Mario Draghi sur les taux d’intérêt sont sans équivoque. Pourquoi les économistes considèrent la politique monétaire de la BCE comme très dangereuse.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/sinn-zu-ezb-entscheidung-umverteilungspolitik-zur-rettung-von-zombiebanken-14117585.html

    Die Welt – 11.03.16 – Contre le libre commerce
    Pourquoi les droites populistes d’Europe aiment les idées de gauche
    Les droites populistes en Europe ont le vent en poupe – et font campagne en matière de politique économique avec des idées classiquement de gauche. Si elles devaient un jour se concrétiser, un Etat en souffrirait particulièrement : l’Allemagne.

    http://www.welt.de/wirtschaft/article153181020/Warum-Europas-Rechtspopulisten-linke-Ideen-lieben.html

    • Divers

    FAZ – 09.03.16 – Avortement en Allemagne
    De moins en moins de femmes interrompent leur grossesse
    Pour la première fois depuis que l’on enregistre ces données, le nombre des avortements en Allemagne est passé sous la barre des 100.000. Ainsi se poursuit une tendance amorcée au tournant du millénaire.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/gesundheit/zahl-der-abtreibungen-in-deutschland-sinkt-weiter-14115091.html

    Kronen Zeitung – 09.03.2016 – Statistique criminelle
    Un demandeur d’asile sur deux a fait l’objet d’une plainte pour crime ou délit
    Comme le montre une statistique dévoilée par l’Office fédéral de la criminalité, en Autriche, dans la période de 2003 à 2014, un demandeur d’asile sur deux a fait l’objet d’une plainte. Ce qui frappe en particulier, c’est que l’essentiel des crimes et délits ont été le fait d’Algériens (155 pour 100 demandes d’asile), de Géorgiens (151) et de Nigérians (129). Chez les Syriens, selon un compte rendu de « la Presse », la proportion est de 8 – même si l’année 2015, qui a connu un afflux massif de réfugiés en provenance de Syrie, n’est pas comptabilisée. 80% des délits ont été commis par des hommes.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Jeder_zweite_Asylwerber_wegen_Straftaten_angezeigt-Kriminalstatistik-Story-499891

    Die Welt – 10.03.16 – Conseil de la Presse
    Les médias ne veulent pas dissimuler l’origine des auteurs de crimes et délits
    Après les incidents de Cologne, le point a été discuté : des journalistes peuvent-ils nommer l’origine des auteurs ? Le doivent-ils ? Le conseil de la presse ne voit pas les choses de la même manière que de nombreux rédacteurs en chef.

    http://www.welt.de/kultur/article153144864/Medien-wollen-Taeter-Herkunft-nicht-verheimlichen.html

    FAZ – 10.03.16 – Code de la presse
    Nommer l’origine des auteurs de crimes et délits ? En principe, oui, mais…
    Après la discussion sur la façon dont les médias doivent se comporter avec l’origine des auteurs, le conseil de la presse a pris sa décision : la règle antidiscrimination à la formulation vaseuse sera conservée.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/regelung-zur-taeterherkunft-bleibt-in-pressekodex-erhalten-14115285.html

    Die Welt – 11.03.16 – Fukushima
    La grande escroquerie de la politique énergétique allemande
    On prétend que l’accident de Fukushima a été le déclencheur du tournant énergétique allemand. Pourtant, l’un n’a rien à voir avec l’autre. La sortie du nucléaire avait pour but de freiner les Verts, et c’est ce qui s’est produit.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article153168034/Der-grosse-Schwindel-der-deutschen-Energiepolitik.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n9/