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Europe et Union européenne - Page 774

  • Sur les racines de l'Europe

    Lorsqu’on aborde la question des racines de l’Europe, c’est-à-dire de l’héritage qui a forgé sa culture et sa civilisation, il faut avoir présentes à l’esprit deux entités :

    1°/ l’Occident, de l’Atlantique à la péninsule Balkanique ; 
    2°/ l’immense Empire romain d’Orient, qui allait du sud du Danube jusqu’aux confins du royaume perse, englobant la Grèce, la Macédoine, Constantinople (évidemment), les cinq régions qui forment aujourd’hui l’ouest de la Turquie (Bithynie, Galatie, Cilicie, Cappadoce, Phénicie), le Liban, la Palestine et l’Egypte.

    La question des racines de l’Europe se cristallise donc sur l’histoire culturelle et les relations entre ces deux entités : et c’est là l’objet de l’ouvrage de Sylvain Gouguenhem (1), que nous allons analyser et peut-être commenter et compléter quelque peu.

    Il faut avoir également présente à l’esprit – et les études de Raymond Le Coz nous mettent en garde à ce sujet (2) – la confusion entre « Arabes », ou Arabité, et Islam (3), l’Islam étant une civilisation fondée sur la religion, l’Arabité étant une culture de langue écrite arabe, par des populations, soit chrétiennes arabisées, soit arabes chrétiennes, puis arabes musulmanes ou non, à partir des invasions qui dès avant le milieu du VIIe siècle occupèrent l’Arménie, la Mésopotamie, la Syrie, la Palestine et l’Egypte (4). Mais il faut remonter bien au-delà de cette date pour saisir cet héritage que l’Occident a reçu et remodelé pour en faire la culture et la civilisation européennes. Nous ne referons pas ici les études de Raymond Le Coz, ni celles de Sylvain Gouguenheim, études d’ailleurs convergentes mais vues seulement sur des terrains différents. Force est cependant d’exposer ici les faits historiques dans leur ordre chronologique.

    L’héritage hellénique et l’Empire romain d’Orient

    Sans doute est-il nécessaire de préciser dès l’abord que l’Empire romain d’Orient, où le christianisme se diffusa principalement à l’intérieur de l’aire de culture hellénistique (5), vécut toujours dans l’univers philosophique et scientifique légué par les Grecs antiques, un héritage qu’il n’a cessé de cultiver et de diffuser dans toutes les régions occidentales à forte implantation grecque : Sicile, Italie du Sud, Ravenne. C’est dans ces foyers d’intellectuels et de traducteurs qu’il faut chercher les premiers courants de transmission à l’Occident de cette culture, devenue peu à peu chrétienne.

    Partant du monde byzantin, Raymond Le Coz nous rappelle le rôle fondamental des chrétiens des premiers siècles, véritables passeurs de la culture grecque. Qui étaient-ils ? Ils étaient divisés en plusieurs Eglises : 
    1°/ nestoriens, héritiers depuis le IVe siècle de l’Ecole de Nisibe puis d’Edesse (6), en Perse et Mésopotamie, de langue syriaque ; 
    2°/ jacobites, en Syrie, de langue syriaque ; 
    3°/ melkites, en Egypte, Syrie, Irak, de langue grecque ; 
    4°/ coptes, en Egypte, de langue issue du parler pharaonique.

    Tous étaient des chrétiens, ou le devinrent au cours du VIe siècle, plus tard soumis à l’islam, dont beaucoup furent arabisés. Tous ont œuvré à la transmission du savoir antique pendant les siècles qui ont précédé Mahomet : médecins, scientifiques, philosophes et traducteurs, formés à l’Ecole d’Alexandrie, la « Catéchèse » ou « Didascalée », où l’on enseignait une philosophie toute imprégnée de culture grecque, où étaient formés depuis le VIe siècle des philosophes médecins, astronomes, astrologues, alchimistes, et dont les plus grands noms sont Oribase (IVe s.), médecin de l’empereur Julien « l’Apostat », auteur d’une vaste encyclopédie médicale perpétuant la mémoire de pratiques plus anciennes ; Ammonius (1re moitié du VIe s.), philosophe éminent, commentateur d’Aristote ; Jean Philopon, son disciple, chrétien néoplatonicien, qui utilisait Aristote pour expliquer le christianisme ; Paul d’Egine (625-690), le dernier grand représentant de l’Ecole d’Alexandrie. Avec l’arrivée de l’Islam et la conquête d’Alexandrie (642), l’Ecole de la ville fut fermée, avant d’émigrer à Constantinople, et sa bibliothèque fut incendiée quelques décennies plus tard, peut-être par le huitième calife umayyade Umar II. Nestoriens et jacobites prennent le relais, toujours fondé sur Galien (que les Pères grecs estimaient très proche du christianisme) et sur Hippocrate : l’ensemble formant ce qui fut appelé la Summa Alexandrinorum, comme nous l’enseignera au IXe siècle le savant chrétien Hunyn ibn Ishâq. Et c’est ce corpus qui sera transmis par ces intermédiaires nécessaires aux Arabes nouveaux venus, et utilisé par eux. Ainsi, les premiers califes umayyades installés à Damas feront appel à des médecins locaux grecs, tous issus de l’Ecole d’Alexandrie ; et il ne faut pas oublier qu’ils continueront de former, longtemps encore, la majorité des populations des pays conquis. A Antioche, siège de l’Eglise jacobite, on traduit Aristote, Hippocrate, la Summa Alexandrinorum et les Pères, en langue syriaque, dès le VIe siècle. Puis d’autres traductions suivront en langue arabe.

    VIIIe siècle, l’âge d’or des nestoriens, médecins des califes à Bagdad

    A partir du milieu du VIIIe siècle et de la fondation par Al Mansur (754-775), à Bagdad et non plus à Damas, d’un immense empire, commence l’âge d’or des nestoriens qui deviennent, et jusqu’au XIIIe siècle, les médecins des califes, à Bagdad où ils fondent un hôpital. Ils transmettent aux musulmans le savoir grec antique qu’ils avaient déjà traduit en syriaque depuis au moins le Ve siècle et qu’ils traduisent désormais en arabe, soit directement à partir du grec, soit par l’intermédiaire du syriaque. Tous ces médecins furent toujours de fins lettrés, grammairiens et polygraphes, auteurs d’ouvrages originaux dont certains resteront au programme des universités jusqu’à la fin du Moyen Age. La plus grande figure d’entre eux fut Hunayn ibn Ishaq, déjà cité plus haut (808-873), arabe chrétien, trilingue, philologue, philosophe, historien et médecin, auteur de L’Introduction à la médecine, grand transmetteur de la science grecque, inventeur du lexique médical arabe, qui fut aussi médecin des califes (7). Quant aux jacobites, les plus grands d’entre eux furent Sévère Sebokt (+667), Jacques d’Edesse (+708), auteur d’un Hexaemeron, traité de géographie, de botanique et de zoologie, Stephanos d’Athènes (v.555-v.638), médecin, philosophe et astronome, qui transmit ces textes à Byzance et fut le médecin du roi de Perse, sans oublier l’Iranen Abu Sahal al Masihi (8), chrétien, médecin, logicien, astronome, qui fut le maître d’Avicenne (Ibn Sînâ). Les melkites, qui brillaient déjà dans l’Ecole d’Alexandrie, eurent aussi de grands noms, tels Alexandre de Tralles (525-605), né à Ephèse, le plus grand médecin byzantin du VIe siècle (9), qui vécut entre Byzance et Rome, y exerçant la médecine, son frère, Anthomios, architecte, qui construisit avec Isidore de Milet l’église Sainte-Sophie, Aetius d’Amida (502-575), gynécologue, obstétricien et chirurgien, et Paul d’Egine (625-690), déjà cité, dont l’œuvre fut considérable (10). Tous ces savants traduisaient directement du grec en arabe et furent, dès l’arrivée de la dynastie umayyade (650-750), médecins des califes.

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  • Europe : L’accaparement de terres agricoles

    Les terres agricoles sont la nouvelle poule aux œufs d’or des marchés financiers, et l’Europe n’est pas épargnée. De manière croissante, acteurs de l’agro-industrie ou spéculateurs sans lien avec le secteur investissent dans les terres, dont la majeure partie se retrouve entre les mains d’une poignée de puissants.

     

    Avec la mécanisation du travail et la baisse des coûts de production, des agriculteurs toujours moins nombreux cultivent des surfaces agricoles de plus en plus vastes. Les petits agriculteurs et les méthodes traditionnelles ne font plus le poids.

    Le film enquête sur les conséquences du développement exponentiel de ce modèle agro-industriel. Il va à la rencontre de propriétaires terriens et d’agriculteurs français, allemands, espagnols et roumains, de plus en plus inquiets pour leur avenir. Comment réguler ce marché où semble régner la loi du plus fort et construire un système qui profite réellement aux populations locales ?

    En Roumanie, eldorado des investisseurs étrangers, où 60 % des terres sont exploitées pour l’agriculture, les ONG parlent d’un véritable “landgrabbing” (accaparement de terres) au détriment des populations locales. Dans l’est de l’Allemagne, KTG Agrar, groupe agricole coté en Bourse, se taille la part du lion, sans contribuer localement à la création d’emplois. Ces grands propriétaires empochent les juteuses subventions de l’Union européenne.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Bachar el-Assad : «Si vous vous inquiétez des réfugiés, arrêtez le soutien aux terroristes»

    Dans un long entretien accordé aux médias russes, le président syrien Bachar el-Assad donne une leçon de realpolitik à l’occident. L’occasion de revenir sur la situation dans la région et les prises de position de nos hommes politiques sur le sujet.

    Certes, le régime de Bachar el Assad n’a rien de sympathique : c’est une dictature d’un modèle assez « traditionnel », qui a conduit son lot de guerres d’agression, de répression brutale et, à une époque, a soutenu des mouvements terroristes au Moyen-Orient.
    C’est aussi un régime qui permet à ses ressortissants une certaine liberté, notamment religieuse, et qui assurait à son peuple un certain bien-être matériel avant le déclenchement de la guerre.
    C’est surtout actuellement le seul rempart à l’État Islamique sur le terrain et à, ce titre, un acteur incontournable de la région.

    Un point que ne manque pas de souligner Bachar el Assad dans son interview :

    Il n’y a pas le moindre contact ou la moindre coordination entre le gouvernement syrien et son homologue américain ni entre nos deux armées. Et tout cela parce qu’ils ne peuvent avouer, ne peuvent accepter que nous soyons la seule force capable de se battre contre l’État islamique sur le terrain.

    Le bon sens même, une notion qui ne semble pas effleurer Manuel Valls, qui s’enferre dans un discours dicté par les États-Unis

    Bachar al Assad est une grande part du problème, il ne peut en aucun cas être la solution. Transiger, pactiser serait d’abord une faute morale. Et peut-être d’abord une faute stratégique.

    déclarait-il le 15 septembre devant l’Assemblée nationale.
    À rapprocher de la prise de position du département d’État américain, exprimée par son porte-parole John Kirby :

    Il [Assad] est la raison pour laquelle les groupes terroristes comme Daesh sont apparus […] Le régime d’el-Assad a permis aux groupes comme Daesh de se développer et se renforcer en Syrie

    À l’inverse, le Front National, par la voix de Marion Maréchal Le Pen, soutient l’idée d’une coalition contre Daesh qui inclurait Assad. François Fillon est aussi sur cette même ligne, estimant que le régime d’Assad est sur le point de tomber alors qu’il constitue le dernier rempart contre l’État islamique. Une position à laquelle Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, semble se rallier du bout des lèvres
    Les mêmes regardent aussi la Russie avec sympathie, y compris dans son soutien au pouvoir légal syrien. Il faut souligner que ce soutien n’a rien d’étonnant au vu des traités signés de longue date entre ces pays et qu’il faut la mauvaise foi américaine et la docilité des médias officiels pour s’en offusquer.

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  • IL A VU DES HORDES DE SAUVAGES EN ACTION! UN TÉMOIGNAGE HALLUCINANT!

    Le témoignage brutal sur Facebook d’un voyageur qui accompagnait comme guide un groupe de pèlerins polonais revenant d’Italie est repris par plusieurs médias polonais (comme ici par exemple, où il fait un gros buzz). Auteur du blog « Obywatel Świata » (Citoyen du Monde), Kamil Bulonis se dit lui-même très surpris du retentissement de son histoire. Un retentissement d’autant plus grand qu’il s’agit justement d’un citoyen du monde, grand voyageur et homosexuel revendiqué : « journaliste, globe-trotter, gay », ainsi qu’il se décrit sur Instagram.
    Tandis que sa photo de profil Facebook est bien entendu sur fond arc-en-ciel. Voici donc ce qu’à publié ce parfait gauchiste polonais le 4 septembre dernier au soir :
    « Il y une heure et demie à la frontière entre l’Italie et l’Autriche [sur la route SS621 en direction du Parc national du Hohe Tauern], j’ai vu de mes propres yeux les gigantesques hordes d’immigrants… Malgré toute la solidarité que je peux ressentir à l’égard de gens qui sont dans une situation difficile, je dois dire que ce que j’ai vu inspire la terreur… Cette énorme foule de gens – je suis désolé de l’écrire –, ils sont d’une sauvagerie absolue… Les vulgarités, les jets de bouteilles, les cris « Nous voulons aller en Allemagne » – l’Allemagne est-elle un paradis aujourd’hui ?
    J’ai vu comme ils encerclaient la voiture d’une vieille dame italienne, ils l’ont sortie en la tirant par les cheveux et voulaient partir avec sa voiture. Ils essayaient de faire se balancer l’autocar dans lequel je me trouvais avec mon groupe. Ils nous balançaient de la merde, ils frappaient de toutes leurs forces contre la porte pour que notre chauffeur leur ouvre, ils crachaient sur la vitre…
    Je pose la question : dans quel but ? Comment ces sauvages doivent-ils s’assimiler en Allemagne ? Je me suis senti un moment comme en temps de guerre. Vraiment, je plains ces pauvres gens, mais s’ils venaient en Pologne, je ne crois pas qu’ils trouveraient de la compréhension chez nous.
    Nous sommes restés bloqués trois heures à la frontière que nous n’avons finalement pas franchie. Tout notre groupe a été transporté de retour en Italie sous la protection d’un cordon de police. Notre autocar a été massacré, il est couvert de matières fécales, rayé, avec des vitres brisées.
    Et ce doit être la solution au problème du déficit démographique ? Ces hordes de sauvages ? Il n’y avait pas de femmes ni d’enfants avec eux. La grosse majorité, c’étaient des jeunes hommes agressifs… Hier encore, alors que je lisais les nouvelles sur tous les sites Internet, j’éprouvais inconsciemment de la pitié, je m’inquiétais pour leur destinée.
    Aujourd’hui, après ce que j’ai vu, j’ai peur et en même temps je suis content qu’ils ne choisissent pas notre patrie comme but de leur voyage. Nous, Polonais, nous ne sommes tout simplement pas prêts, culturellement et financièrement, pour accueillir ces gens. Je ne sais pas qui peut être prêt. Ce qui rentre dans l’UE, c’est une pathologie comme nous n’en avons encore jamais vue. Et pardonnez-moi si certaines personnes se sentent insultées par ce que j’écris ici…
    J’ajouterais encore que des véhicules sont arrivés avec de l’aide humanitaire – surtout de la nourriture et de l’eau – et eux, ils renversaient ces voitures… Par mégaphones les Autrichiens leur faisaient savoir que l’autorisation avait été donnée de les laisser passer la frontière. Ils voulaient les enregistrer et les laisser continuer leur voyage.
    Mais eux, ils ne comprenaient rien à ce qu’on leur disait. Et c’était le plus horrible dans tout ça. Sur ces quelques milliers de personnes, aucune ne comprenait, ni en italien, ni en anglais, ni en allemand, ni en russe, ni en espagnol… Il n’y avait que l’usage des poings qui comptait… Ils se battaient pour qu’on les autorise à continuer et ils avaient l’autorisation, mais ils ne comprenaient pas qu’ils l’avaient, leur autorisation ! Dans un autocar avec un groupe français, ils ont ouvert les soutes à bagage. Tout ce qui était à l’intérieur a été volé en un instant, il y avait une partie des affaires par terre… Dans ma courte vie, je n’avais jamais eu l’occasion de voir de telles scènes, et j’ai le sentiment que ce n’est qu’un début. Pour finir, je veux ajouter qu’aider, c’est bien, mais pas à n’importe quel prix. »
    Après les reportages émis par la première chaîne d’information en continue du pays TVN 24 sur le comportement des migrants sur l’île de Lesbos, en Grèce, voilà qui ne va pas inciter les Polonais à accepter les quotas obligatoires de clandestins que l’UE voudrait imposer avec le soutien de Merkel et Hollande. Vendredi, les premiers ministres de Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie ont redit leur opposition à ces quotas et les trois premiers ont exprimé leur solidarité avec Viktor Orbán dans ses efforts pour stopper l’invasion. La Tchéquie et la Slovaquie ont proposé de créer un corridor ferroviaire à travers leur territoire pour emmener en Allemagne les immigrants entrés illégalement en Hongrie, mais ce témoignage montre qu’il faudrait peut-être faire la même chose entre l’Italie et l’Allemagne, puisque celle-ci s’est engagée, sans se soucier de l’invasion et de l’anarchie qui en résulterait sur le territoire d’autres pays européens, à donner l’asile à tous les Syriens et à accueillir dignement tous les immigrants. Ainsi que l’a dit Viktor Orbán à propos de la politique d’accueil et d’incitation à l’immigration de Berlin et de l’UE, ils sont des centaines de milliers cette année, l’année prochaine ils seront des millions.
    source

  • Dans l’invasion migratoire, tout est prévu, y compris les itinéraires bis

    Bloqués à l’entrée de l’espace Schengen à la frontière serbo-hongroise, les envahisseurs ont obtenu hier matin l’autorisation d’entrer en Croatie. De là ils espèrent rejoindre l’Europe occidentale via la Slovénie puis l’Italie ou l’Autriche.

    Les clandestins ne cherchent donc plus à entrer dans l’espace Schengen par la Hongrie ? 
    La route par la Hongrie est bloquée à deux niveaux. D’abord par le déploiement de barrières à la frontière avec la Serbie. Ensuite, plus en aval et à l’intérieur de l’espace Schengen, par la fermeture des frontières entre l’Allemagne, l’Autriche et la Hongrie. La Croatie apparaît donc comme un itinéraire de délestage naturel.

    Cet envahissant cortège semble présenter une étonnante capacité d’adaptation…
    En effet, les plans B se multiplient. La route des Balkans avait déjà pris le relais de la route méditerranéenne, délaissée depuis le printemps. Dans le même temps, à l’autre bout de l’Europe, quelques centaines de Syriens ont franchi la frontière russo norvégienne !
    Dans un article récent, le journaliste Alexandre Latsa relevait à juste titre le caractère organisé de ces cortèges. Les clandestins apparaissent propres et bien habillés, équipés de téléphones portables et de banderoles. Difficile d’imaginer les réseaux de passeurs capables d’assurer une telle organisation à l’échelle du continent.

    Il ne s’agirait donc pas d’un mouvement de migration totalement spontané ? 
    Comme pour les soi-disant printemps arabes, la question de la spontanéité de l’invasion migratoire mérite d’être posée.

    S’agit il de la mise à exécution par l’État islamique de sa menace de nous envoyer 500 000 immigrés ? 
    La revue autrichienne Info Direkt, citant un agent du renseignement militaire autrichien, affirme quant à elle que ces mouvements seraient en partie financés par des réseaux américains. S’agirait-il d’un plan américain pour déstabiliser l’Europe, comme l’avançait Thierry Meyssan en avril ? C’est en tout cas l’opinion exprimée hier par Sergueï Narychkine, président de la Douma russe, sans toutefois nommer expressément les États-Unis.

    http://fr.novopress.info/

  • Les pires stéréotypes sur les femmes

    Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Rodrigues (14/09/15))

    L’émancipation des jeunes filles dans l’Union européenne

    Pas une session sans son rapport « gender ». Le pire, cette fois-ci, est le rapport Rodrigues. J’ai eu l’occasion de le dire des centaines de fois ici : ni la famille ni les programmes éducatifs ne sont du ressort de l’Union européenne. Encore moins quand il s’agit d’organiser propagande et bourrage de crâne de nos enfants dès le plus jeune âge, au nom de théories fumeuses et sous la pression de lobbies ultra-minoritaires.

    Comme ses prédécesseurs, le rapport Rodrigues véhicule lui-même les pires stéréotypes sur les femmes, éternelles victimes, éternelles dominées, éternelles discriminées d’une société machiste perpétuant des schémas surannées. Parle-t-on du sort des femmes dans les zones dominées par Daech ? En Arabie Saoudite ? Non, on parle de l’Union européenne dans sa globalité, en 2015.

    Je conseille à Mme Rodrigues, pour avoir une vue claire des véritables causes des situations éducatives les plus problématiques en Europe, d’aller elle-même tenter un cours sur la dimension de genre et la tolérance dans un collège d’un quartier sensible de France. A défaut de la laisser intacte psychiquement et physiquement, peut-être cela la remettrait-elle en contact avec la réalité que vivent hélas, au quotidien, des milliers de professeurs et de leurs élèves féminins.

    http://gollnisch.com/2015/09/18/les-pires-stereotypes-sur-les-femmes/

  • Un guide pour émigrer clandestinement en Europe distribué en Turquie par une ONG européenne

    w2euSur une plage de l’île grecque de Lesbos, les reporters de la chaîne de télévision Sky News ont découvert un petit manuel distribué aux candidats à l’immigration clandestine avec astuces, cartes, numéros de téléphone et conseils pour traverser illégalement l’Europe. Ce manuel distribué par l’ONG w2eu (pour « Welcome to Europe » – Bienvenue en Europe) avait été oublié par des clandestins parmi des gilets de sauvetage abandonnés et des canots pneumatiques percés. Sur la couverture, un jeune homme sur une plage au crépuscule, lorgnant vers la mer, avec à ses pieds les rames du canot qui vont lui servir à faire la traversée. Le guide, écrit en arabe, contient des numéros de téléphone d’organisations pouvant aider les clandestins dans leur voyage, comme la Croix Rouge et le HCR. Il contient aussi une carte avec les plages d’arrivée habituelles des bateaux remplis de clandestins. À l’arrière du guide figurent des photographies d’îles grecques sous le soleil, le port de Mitylène, à Lesbos, et un homme souriant avec la légende : « Quand je suis arrivé sur le rivage à Mitylène, j’ai compris que je n’étais plus un enfant. »

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    http://www.contre-info.com/

  • Entretien avec Jacques Bompard : À l’heure du Grand Remplacement

    — Si vous étiez le maire socialiste d’Orange, combien de migrants logeriez-vous dans le théâtre antique ?
    Jacques Bompard : Les mairies socialistes ont répondu qu’elles étaient favorables à l’accueil… mais pas sur leur territoire. Tout comme les autres maires, je n’ai aucun pouvoir d’empêcher les gens de venir à Orange s’ils le veulent. Par contre, j’ai le pouvoir, et le devoir, de ne pas dépenser l’argent municipal. Toute cette histoire d’accueil est étonnante, le pays se comporte comme lorsque des gens recueillent un petit chat ou un petit chien. Le petit chien fait pipi dans le salon, le petit chat s’accroche aux rideaux, au bout de quelque temps on se débarrasse de l’animal. Or les migrants, ou les réfugiés, ou les clandestins – on ne sait plus très bien comment les nommer – ne sont pas des petits chiens ou des petits chats. Ils ont des droits, à défaut de devoirs. Mais l’État français va se débarrasser d’eux et ce sera aux collectivités locales de s’en occuper. Pendant ce temps, d’autres États, milliardaires ceux-là, ne prennent personne. Nous prend-on pour des imbéciles ? J’aurais tendance à le penser, d’autant plus que les sondages montrent que les Français sont majoritairement hostiles à « l’accueil ».

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    — Vous avez déposé en juin deux propositions, lutte contre l’immigration, lutte contre le Grand Remplacement. Pourquoi distinguer les deux alors que, comme vous le soulignez dans ces textes, ils sont liés ?
    J.B. : Le projet de loi de lutte contre l’immigration vise à établir qu’on a le droit de demander à la République de stopper l’immigration. Celui de lutte contre le Grand Remplacement est plus philosophique. Il considère qu’il y a des primo-occupants de l’Europe qu’on doit défendre et non remplacer. Or il y a bien un remplacement organisé par nos politiques.

    — Organisé activement ou toléré, passivement ?
    J.B. : Tout le mandat de François Hollande prouve qu’il existe une volonté de casser le pays. Comment expliquer ce Grand Remplacement sinon par la haine des gouvernants pour leur peuple ? Cette détestation de soi est telle qu’elle tend au suicide. Lorsque j’évoque la philosophie chrétienne dans l’hémicycle, il faut voir les moues dégoûtées que certains députés prennent… Quand j’ai déposé une proposition de loi concernant l’avortement, juste pour qu’on laisse aux femmes un délai de réflexion – juste cela, ce que j’estime être le minimum avant un acte lourd de conséquences pour l’enfant comme pour la mère –, les réactions ont été violentes. C’est pour cela qu’il est vain de s’en remettre à des partis politiques, de voter et de laisser la main à des élus. Une élection n’est pas un blanc-seing. Il faut s’impliquer personnellement, voter et suivre ce que fait le député ou le maire. Je promeus une école de la responsabilité dans le domaine politique.

    — Quel est l’avenir de ces différentes propositions que vous avez déposées ?
    J.B. : Le gouvernement choisit ce qu’il met à l’ordre du jour. Lutter contre l’immigration, le Grand Remplacement et la christianophobie n’est évidemment pas sa priorité ! Il préfère qu’on parle d’autre chose. En tout cas mes propositions, qu’elles concernent la famille, le travail ou l’immigration, ont un lien et une cohérence : elles sont un projet de gouvernement. Le député n’est pas élu pour discourir devant ses pairs, mais pour légiférer, ne l’oublions pas.

    — Vous souhaitez introduire la christianophobie dans la loi Gayssot, au même titre que le racisme et l’antisémitisme. Utilisez-vous la loi Gayssot ou la bonifiez-vous ?
    J.B. : Pourquoi punir un discours contre l’islam tout en laissant attaquer le christianisme ? Même le diable peut porter Pierre. Vu les conditions dans lesquelles nous nous battons, nous avons peu le choix des armes. Je fais du judo, d’une certaine façon : j’utilise la force de l’adversaire à mes propres fins. Et, en ce qui concerne la loi Gayssot, le raisonnement par l’absurde n’est pas dénué d’intérêt ni d’humour.

    — Vous souhaitez que « la France interdise le financement public d’actions christianophobes ». Une pratique qui a déjà cours à Orange ?
    J.B. : À notre arrivée à la mairie d’Orange, nous avons trouvé un patrimoine chrétien en déshérence. Nous l’avons relevé peu à peu. N’est-ce pas là l’utilisation normale de subventions municipales ? Le patrimoine est une richesse à la fois économique et culturelle, plus que cela : identitaire et spirituelle. Mais nous n’avons pas fait que défendre ou promouvoir cet héritage. Nous avons consacré Orange au Sacré-Cœur et, du haut de la colline Saint-Eutrope, la Sainte Vierge veille sur la ville. Ce n’est pas inutile, je crois.

    Propos recueillis par Samuel Martin

    http://fr.novopress.info/

  • Le chef de la diplomatie UE : « Parler de réfugiés et non plus d’immigrés, a contribué à faire évoluer l’opinion »

    Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, Federica Mogherini ancienne ministre des Affaires étrangères italiennes, en poste à Bruxelles depuis moins d’un an, livre àLibération son analyse de la plus grave crise humanitaire subie par l’Europe depuis 1945.

    Libération : Depuis quelques mois, certains pays européens se montrent plus ouverts à l’accueil des réfugiés…

    Federica Mogherini : Lorsque certains responsables politiques ont commencé à parler de réfugiés et non plus d’immigrés, cela a contribué à faire évoluer l’opinion. S’il s’agit de réfugiés, il y a un devoir d’accueil, de protection. Les mots sont importants, comme on le voit.

    http://www.contre-info.com/

  • Mais qu’est-ce qui fait reculer Angela Merkel ?

     Nous l’avions souligné dans les premiers, la CSU bavaroise, aile droite de la coalition d’Angela Merkel, aux cotés de la CDU ne pouvait accepter la submersion de Munich par  une migration incontrôlée. Débordée par l’afflux record de réfugiés à ses frontières, l’Allemagne a fait volte-face, dimanche.

    Alors que 63.000 migrants sont arrivés à Munich, dans le sud du pays, en l’espace de 15 jours, et 13.000 au cours de la seule journée de samedi, le pays a décidé de rétablir les contrôles à ses frontières, notamment avec l’Autriche, dimanche, suspendant ainsi les modalités de l’accord de Schengen sur la libre circulation.

    Erreurs et conséquences peuvent lui coûter cher

    Les images de la Bavière envahie ont traumatisé les autres landers allemands. Des sondages non publiés ont manifesté un retournement de l’opinion publique. L’émotion solidaire a laissé place à l’inquiétude humaine ethnique et religieuse comme dans les pays de l’est.

    Les manifestations d’opposition à la politique de la porte ouverte se multiplient, même non médiatisées, et une vague de xénophobie proportionnelle à celle de l’arrivée des étrangers enfle.

    Enfin la possibilité de la pénétration terroriste, alors qu’il n’y avait plus aucun contrôle, est devenue une réalité indiscutable avec, de plus, le recrutement salafiste des migrants. Les services de sécurité ont averti la chancelière qu’elle pourrait être responsable de l’impossibilité de contrôler les nouveaux djihadistes. En fait Merkel, la généreuse, est devenue pour beaucoup, Merkel l’irresponsable.

    Elle tente donc une marche arrière à toute vitesse pour influencer les autres pays européens et arrêter de présenter l’Allemagne comme la mère nourricière de tous les réfugiés et clandestins. À Berlin on entend les ricanements hongrois et polonais et la mauvaise humeur autrichienne. Un nouveau tournant pour l’Europe puisque le fameux Schengen., vache sacrée de la libre circulation à l intérieur de l’Europe qu’il serait impossible de toucher, est suspendue par Angela Merkel sans doute jusqu’à ce que mort s’ensuive.

    Signé en juin 1985, entré en application le 26 mars 1995, l’accord de Schengen prévoit la libre circulation des biens et des personnes, ce qui implique l’élimination des contrôles frontaliers entre les pays signataires, chargés par ailleurs de renforcer la surveillance des frontières extérieures à l’espace Schengen, qui compte actuellement 26 Etats membres.

    Mais les textes autorisent effectivement la suspension exceptionnelle de ces règles. L’article 2 de la Convention d’application de l’accord de Schengen prévoit ainsi dans son deuxième paragraphe le rétablissement des contrôles aux frontières internes, en cas de nécessité. « Lorsque l’ordre public ou la sécurité nationale l’exigent…..»

    Ainsi la chancelière des migrants reconnait que sa politique trouble l’ordre public et met en danger la sécurité nationale. Si c’est elle qui le dit…

    Jean Bonnevey., 14/09/2015

    SourceMetamag.fr

    http://www.polemia.com/mais-quest-ce-qui-fait-reculer-angela-merkel/