Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 774

  • L'afflux de migrants va-t-il générer de la croissance en Europe?

    L'afflux de migrants va générer de la croissance en Europe! C'est du moins l'idée que défendent les commissaires européens chargés de l'économie, Valdis Dombrovskis et Pierre Moscovici. Ils affirment que l'immigration va créer 0,2 à 0,3% de croissance supplémentaire en Europe tant en 2016 qu'en 2017.
    "Agir face à la crise des réfugiés", "Bruxelles présente son plan contre la crise migratoire"… ces grands titres font partie de notre quotidien. Trop souvent répétés, ces slogans provoquent un filoutage du tableau.
    Mais face au risque de sombrer dans la routine, les commissaires européens chargés de l'économie, Valdis Dombrovskis et Pierre Moscovici, avancent une idée punchy: les réfugiés aident la croissance économique. D’après eux, en 2016 et 2017 la croissance sera relevée, en raison de l’arrivée des refugies, de 0,2% à 0,3%, tant pour l'Union européenne que pour la zone euro.
    Mais, n’y a-t-il de contradiction? L’installation des nouveau-venus devrait coûter nécessairement de l’argent.
    Nous nous sommes adressés à Charles Sannat, économiste et rédacteur en chef du site Insolentiae.com pour comprendre d’où venait cette croissance paradoxale?
    "C'est pas du tout un paradoxe. C'est surtout de la propagande. A ce niveau-là, on n’est même pas dans la désinformation, on n'est pas dans un problème économique, on se situe dans le domaine du mensonge d'état. L'Etat et l'UE prône et prêche sa propre politique. La réalité est qu'aujourd’hui les refugies – c'est un coût. Les pays européens dépensent 5 à 6 fois plus qu'ils n'obtiennent de croissance.
    Le vrai sujet: doit-on accueillir les migrants? Comment on le fait? Comment on crée la politique d'asile: est-ce qu'on reparti les gens dans les différents pays ou on fait des grands camps, des hot-spots? C'est une réponse politique et humaniste.
    Par contre, en tant qu'économiste, j'affirme qu'à court terme l'arrivée des migrants a un coût, et c'est logique. Ce sont les dépenses supplémentaires qui ne sont pas chiffrées. La Commission européenne admet elle-même que les dépenses publiques vont augmenter du fait d'arrivée des migrants et de la hausse des allocations sociales. J’ose espérer que tout le monde est d’accord qu’il faut assurer ce cout qui empêche tout simplement de se faire tuer".

    os soupçons sont confirmés alors: on augmente les dépenses publiques. En 2015 ils ont "augmenté de 1,3% dans la zone euro, deux fois le taux attendu l'an dernier dans les prévisions de printemps pour 2015", écrit la Commission dans son rapport. Cela veut dire que les dépenses pour les refugies représentent 1/5eme de cette augmentation…
    L'économiste du FN Philippe Murer confirme d'ailleurs ce le lien entre l’arrivée massive des refugiés et la croissance, de point de vue "technique", en démasquant par la même occasion un discours démagogue de l'UE:
    "Cela a un impact positif sur la croissance d’une façon brut et mécanique. Quand on a un surplus de dépenses publiques, même si ce sont les dépenses de sécurité ou l’aide financière aux réfugies, mécaniquement, on a plus de croissance. Le problème est que si ces dépenses sont relativement improductives, on a un faible multiplicateur et cela crée peu de croissance. Surtout, elle accroît une dette publique.
    C'est un peu artificiel tout ça: il valait mieux accroître la dépense publique pour soutenir notre industrie, faire des projets de recherche et de développement, des projets utiles pour les citoyens".

    Et c'est ça qui crée la polémique, c'est ça qui est pointé du doigt par les parties politiques, surtout nationalistes, on trouve la possibilité d’augmenter les fonds publiques pour les nouveau venus, mais on gèle ces fonds pour les citoyens des pays européens.
    Si on se tenait au point de vue strictement économique, Bruxelles considère l'afflux des réfugiés comme une bonne chose. Par exemple, comme l’a précisé le Figaro, "on espère que cela pourrait contribuer à éponger un tout petit peu les excédents extérieurs de l'Allemagne, dont la balance des paiements a dégagé un excédent de 248 milliards d'euros l'an dernier".
    "L’excédent commercial allemand est un vieux serpent de mer. Il est absolument monstrueux, depuis l’introduction de l’euro il est devenu énorme, au moins 8% du PIB. La croissance allemande prise sur les autres pays, ça y fait des déficits: en Espagne, en Italie et surtout en France. Il faudrait des procédures pour les déficits excessifs de l’Allemagne. Sauf que l’Allemagne n’en ait aucune envie. La meilleur chose serait d’avoir des monnaies différentes".
    Et voilà, sans le vouloir peut-être, les déclarations des commissaires européens, donnent des arguments aux eurosceptiques. Surtout, que l’économie et la politique vont mais dans la main en Europe en crise, les simples citoyens lambda se demande comment l’arrivée des centaines de milliers de refugies peuvent créer la croissance?
    L'explication de Philippe Murer:
    "Ca va créer un peu de richesse. Parce que cela veut dire qu'il faut embaucher les gens, avoir plus de policiers qu'on a eu en France. Il aura un peu de consommation dés refugies qui sera distribuée ailleurs.
    Mais, il y a l’économie, et il y a des choix des citoyens. Ce choix et majoritairement pour arrêter le flux des migrants. Il ne faut pas confondre l’économie avec d’autres domaines de la société. Au nom de l’économie, on ne doit pas faire n’importe quoi, c’est essentiel!"

    harles Sannat, économiste et rédacteur en chef du site Insolentiae.com, est plus détermine dans l’appréciation:
    "Celui qui se contente aujourd’hui lire le titre de cet article — "Les réfugiés vont accroître la croissance de 0,2 à 0,3% en Europe, selon Bruxelles" (lefigaro.fr/economie) doit savoir que les journalistes qui mettent en avant cet argument, sont coupables du mensonge faite à l’opinion publique. Il ne faut pas cacher aux gens ni le fait que les migrants et les réfugiés – ça a un coût, ni les problèmes que cela pose. Il faut qu’on puisse apporter collectivement de bonnes solutions".
    Nous avons reçu un commentaire du député de l’Assemblée Nationale Yannick Moreau au sujet de la déclaration de la Commission européenne sur "l'impact économique positif des réfugiés":
    "L'annonce des commissaires européens au sujet d'un éventuel effet bénéfique de l'arrivée de réfugiés pour la croissance de l'Union européenne a de quoi surprendre par son aspect froid et distant alors que le traitement d'un tel sujet demande un peu plus de compassion et de réalisme.
    Réalisme car il ne faut pas confondre migrants économiques, pénétrant souvent clandestinement en Europe et y séjournant de manière illégale, et réfugiés humanitaires politiques fuyant le chaos provoqué par les bouleversements géopolitiques et la barbarie islamiste.
    Compassion car il s'agit de drames humains, d'exodes et d'arrachements qui ne sauraient constituer un motif de satisfaction comptable. La solution au redémarrage de la croissance européenne ne consiste donc pas à vider les pays du Moyen-Orient de ses populations, mais dans le soutien aux familles.
    La solution de la crise migratoire réside dans une action internationale unifiée pour éradiquer Daech et permettre à ces centaines de milliers de familles de rester dans leur pays".

    Ainsi, a qui qu'on s’adresse pour parler des chiffres et des pourcentages de croissance, c'est à l'humain et au social qu'on revient.

    Oxana Bobrovitch

    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201605061024774263-migrants-europe-croissance-opinions/

  • Mme Merkel s’engage contre le Front National et révèle la soumission de l'UMPS à l’Allemagne

    3.jpgCommuniqué de presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Les propos très graves de Mme Merkel, déclarant vouloir « contribuer à ce que d’autres forces politiques soient plus fortes que le Front National», témoignent d’une ingérence dans nos affaires intérieures aussi outrancière qu’humiliante pour la France, et marquent une cruelle vérité : celle de la soumission de notre pays à l’Allemagne.

    Pour s’autoriser de tels propos, il faut en effet que la Chancelière allemande considère définitivement la France comme son pré-carré et François Hollande comme son vice-chancelier, par ailleurs si faible qu’il faudrait même l’aider, chez lui, à lutter contre son principal parti d’opposition.

    Hélas, aucune réaction officielle française ne viendra protester contre cette ingérence manifeste de la patronne du gouvernement allemand dans les affaires démocratiques du peuple français. Pire, il est même hautement probable que les partis politiques du système se réjouissent de ce renfort de Mme Merkel, comme une récompense, eux qui depuis des années oeuvrent à défendre en Europe les intérêts allemands au lieu des intérêts français.

    Cette affaire a cependant le mérite d’éclairer les Français sur certaines réalités politiques. L’UMPS est bel et bien le parti de Berlin et de Bruxelles, quand le Front National est le seul mouvement à défendre les intérêts du peuple français.

    http://www.frontnational.com/2016/05/mme-merkel-sengage-contre-le-front-national-et-revele-la-soumission-de-lumps-a-lallemagne/

  • Immigration : branle-bas de combat !

    Le 4 mai, la Commission européenne présentait un plan qui signe la mort de l’Europe et des peuples qui la composent.

    Le piège infernal de l’immigration-invasion est en passe de se refermer : le 4 mai, la Commission européenne présentait un plan qui signe, sans autre forme de procès, la mort de l’Europe et des peuples qui la composent.

    Après l’assouplissement des règles pour l’obtention des visas turcs, celle proposée pour les visas kosovars, voici donc la taxation pour tout pays de l’Union européenne qui aurait l’outrecuidance de refuser son quota de migrants imposé : 250.000 euros par tête de pipe en guise d’une « contribution de solidarité » versée au pays qui, lui, acceptera les réfugiés à sa place ! Autant dire que d’est en ouest et du nord au sud, chaque pays européen se trouve devant un non-choix : continuer de se laisser envahir et à payer quitte à se ruiner, ou ne pas y souscrire et se ruiner. Mais, dans les deux cas, mourir s’avère la finalité.

    Lire la suite

  • Le Traité transatlantique: un nouveau diktat contre l’Europe

    Auran Derien, enseignant

    Ex: http://metamag.fr

    L’économie est le néant de l’Être, remplacé par des marchandises, ainsi que la privation de projets, de pensée et d’histoire en faveur des querelles de procédures sans fins et de la vente de tout ce qui pue.

    Le diktat transatlantique est entré dans sa phase apocalyptique pour permettre à la finance globalitaire d’envoyer tout le monde au tapis et de se goberger de tout ce qui est encore disponible. Les Hercules de la jactance pieuse appliquent leur obsession habituelle, si vulgaire et si banale, tirée de la Génèse : «Prends la terre et soumets-là».

    Après la destruction de l’Europe par les Européens eux-mêmes, durant le XXème siècle, ahuris de propagande par les banquiers de Londres et de Wall Street, il reste effectivement à évincer les Européens de leur terre, à institutionnaliser le pillage par le diktat transatlantique puis, lorsque tout aura été volé, à mettre le point final, le génocide par la submersion des nouveaux venus du vaste monde. Après, les hordes de trafiquants iront recommencer ailleurs….

    La destruction massive légale

    Tant dans les Parlements qu’à la Commission Européenne quelque chose de monstrueux se passe. L’entrain manque. Le journal The Independant a publié un article que seul Charles Sannat a repris, dans lequel il apparaît quelques éléments obtenus par le groupe indépendant Corporate Europe Observatory (CEO) sur les infamies du diktat transatlantique.

    Les champions du monde de la démocratie, de la transparence et de l’honnêteté, les merveilleux fonctionnaires du paradis européen, seraient en fait des charognards de la débâcle face aux goulus globalitaires. Une commission non élue est chargée de fixer les domaines de négociation qui plaisent aux rois du monde, car tous ces sacrés fonctionnaires veulent bien sacrifier l’Europe et sa population mais surtout pas leurs bénéfices. Ainsi, dans le secret, personne ne connaîtra les montants qui leur tomberont dans les poches car, “pas de dollars, pas de traité” selon le principe déjà appliqué en 1917, “pas d’or, pas de révolution bolchévique”…

    Le document auquel se réfère le CEO laisse percer une méthodologie de l’obscurantisme qui ne devrait pourtant étonner personne puisque la volonté de tromper, par des accords flous et équivoques, est systématique chez ces Tartufes associés pour dépouiller l’univers. Quelle fut la caractéristique des propositions du Trésor américain, en 1944 à Bretton Woods, pour mettre en place un système monétaire international? La grande économiste anglaise, Joan Robinson, déclara qu’elles étaient aussi claires qu’une énigme policière. La croisade actuelle contre l’Europe reprend la même démarche.

    Le juge de paix, une fonction essentielle pour les “Al Capone associés”

    Les relations entre les hommes et les choses dominent la mentalité des financiers globalitaires. Leur frénésie marchande transforme tout autre producteur en ennemi absolu et ce combat, expliqua un jour Walter Rathenau (La mécanisation du monde. Dans : Contribution à la critique de notre temps. Aubier/Montaigne, 1972.) est un combat de politique privée. La seule activité qu’aucune révolution, depuis le XVIIIème siècle, ne voulut jamais détruire est la coterie commerciale. La révolution française supprima les corporations qui réglaient les activités économiques et obligea les individus à se dépouiller de toute protection. Cela a duré jusqu’aujourd’hui où le rapport est totalement inversé. D’une activité d’homme libre, le commerce est devenu une activité d’oppresseurs, de tyrans.

    Les financiers mondialistes proclamant comme toujours l’avènement du paradis terrestre grâce au marché mondial frénétique, nouvelle nigologie qui a succédé depuis 1989 à l’apologie des soviets, ont un besoin ontologique de la règle mafieuse qui décide entre gangs, entre sectes, entre groupes. Il leur faut à tout prix éviter le rôle du politique, la loi de l’État, loi plus vaste, plus générale que celle du juge de paix mafieux. Car l’idée de bien commun est absente de la perception sectaire, qui voit dans le capital à faire tourner une représentation de l’esprit universel, universellement vide bien sûr mais agressif.

    Le politique avant l’économique reste un principe de fonctionnement des pays du groupe BRICS, ce qui éclaire les raisons de la haine des banksters à leur encontre. L’Europe, dirigée par des larbins à la solde de maîtres étrangers, est destinée à continuer la guerre contre sa population, à accélérer son génocide, à se prostituer aux banksters et autre engeance. Pourquoi les tenants de la finance mondialiste se gêneraient-ils ?  Les membres de la Commission Européenne, comme les dirigeants des États sont tous consentants.

    Vive les grandes banques, vive la reine Clinton, l’ogre Obama, le veau dollar, ainsi que la législation qui permet de voler la BNP et Alstom, la Standard Chartered britannique, les banques suisses, Volkswagen, les données et les techniques, etc, etc. Nous vivons dans la criminalité permanente, continuité des pratiques anglaises testées dès le XVIIème siècle. L’inhumanité au nom de l’humanité, voilà devant quoi se prosternent les constipés du bulbe et autres truies répugnantes de la Commission Européenne, éradicateurs de l’Europe par le diktat transatlantique.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/05/04/le-traite-transatlantique-un-nouveau-diktat-contre-l-europe-5796929.html

  • L’AFD construit son alternative pour l’Allemagne

    STUTTGART (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Le parti Alternative für Deutschland, dirigé par Frauke Petry, a récemment remporté de beaux résultats aux élections régionales partielles en Allemagne, notamment au Parlement de Saxe, où il a décroché la première vice‑présidence. Le parti populiste se tourne maintenant résolument vers les échéances nationales de septembre 2017.

    Il se réunissait dimanche en congrès à Stuttgart, notamment pour adopter son programme. L’ambiance n’était pas à la tiédeur. Le parti est d’abord apparu, aux dernières élections nationales de 2013, comme un parti national‑libéral. Il est désormais plus clairement national‑populiste. La priorité va à la lutte contre l’islamisation et à la restauration de la démocratie allemande, par davantage de démocratie directe. Le but : conquérir des majorités électorales.

    Les 2 400 participants au congrès ont beaucoup applaudi les partisans d’une ligne sans faiblesse ni concession. Ils ont voté l’inscription au programme du parti de l’interdiction des minarets, des appels à la prière du muezzin et du voile intégral. Sur le plan européen, l’AFD souhaite que l’Union européenne redevienne une simple communauté économique et que la monnaie unique soit supprimée. Sur le plan de la souveraineté, l’AFD exige le départ des militaires étrangers du sol allemand – ainsi que de leurs armes nucléaires. Enfin, sur la famille, l’avortement ne doit plus être soutenu par les pouvoirs publics.

    Le parti souhaite éviter l’étiquette infamante de l’extrémisme de droite. C’est pourquoi la fédération de Sarre, jugée trop proche des milieux extrémistes, a été exclue après un vote serré. Les adhérents ont en outre évité de se prononcer sur un rapprochement avec le Front national au Parlement européen. Pour l’instant, c’est à titre strictement individuel que Marcus Pretzell, eurodéputé de l’AFD, a rejoint le groupe Europe des nations et des libertés, coprésidé par Marine Le Pen.

    http://fr.novopress.info/200811/lafd-construit-alternative-lallemagne/

  • L'ÉTONNANTE INDULGENCE DE L'UE VIS-À-VIS DE LA DÉRIVE "NATIONALE-ISLAMISTE" D'ERDOGAN

    par Alexandre del Valle

    Ex: http://www.les4verites2brane.com

    Tandis que la situation politique et sociale de la Turquie ne cesse de s'aggraver sous l'égide de Reccep Tayip Erdogan, et que celui-ci participe largement à la déstabilisation de toute la région, l'UE continue à faire preuve d'une étonnante indulgence à l'égard de ce pays.

    Depuis le début de la guerre civile syrienne, et depuis la dérive autoritaire du néo-sultan Recep Taiyyp Erdogan, presque plus personne n'ose soutenir que le parti de la Justice et de Développement (AKP) au pouvoir à Ankara et son leader charismatique incarnent encore l'espoir d'un "islamisme modéré et pacifique", et que la Turquie moderne vantée par les partisans de son adhésion à l'Union européenne demeure encore un garant de la stabilité au Proche-Orient et de la paix entre le monde musulman et l'Occident, un pont qu'il vaudrait mieux avoir "avec nous que contre nous" selon ses thuriféraires.

    En 2002, lors de l'accession au pouvoir de l'AKP en Turquie, les rares voix qui n'étaient pas en extase devant le prétendu équivalent turc (AKP) des "chrétiens démocrates" européens, et ceux qui, comme moi, osaient écrire que la Turquie dans l'Europe serait un Cheval de Troie islamiste (2002) et non pas une garantie de paix et de laïcité, étaient immédiatement rangés dans la catégorie infâme des "turcophobes" et des adeptes du "choc des civilisations" entre l'Occident et le monde musulman, la Turquie réislamisée étant présentée comme une "chance" inouïe de faire en sorte que l'Europe ne soit plus un "club chrétien", gage de paix avec le monde islamique...

    Après avoir souligné la caractère absurde et masochiste d'un argument consistant à donner des gages de reniement de ses propres racines spirituelles pour être accepté par une entité qui réaffirme sans complexe les siennes, nous avions annoncé que l'ouverture des négociations avec Ankara en vue de l'adhésion à l'UE déclencherait un double processus de déstabilisation de l'Union européenne - incapable de digérer l'Etat successeur de l'Empire ottoman encore plus nationaliste et aussi peu fairplay que la Grande-Bretagne – et d'affaiblissement-démantèlement du modèle kémaliste-laïc, combattu tant par les islamistes turcs qui le jugent "apostat" que par les eurocrates de Bruxelles et les Etats-Unis qui le trouvaient trop anti-démocratique, militariste et hostile au libéralisme.

    Là réside le secret de la longévité du néo-sultan Erdogan: il a réussi à déjouer tous les pronostics de coups d'Etat en utilisant comme boucliers face aux militaires turcs anti-islamistes, le rôle stratégique de la Turquie au sein de l'OTAN, son prétendu désir d'Europe et de réformes, puis sa soi-disant capacité à exporter au Moyen-Orient un modèle d' "islamisme démocratique" soft face au terrorisme jihadiste. Ceci explique pourquoi les stratèges des puissances atlantiques ont empêché l'armée turque de renverser l'AKP d'Erdogan. D'où le fait que le néo-sultan irascible ait pu faire juger et emprisonner moult militaires de haut rang, maints policiers, intellectuels ou journalistes kémalistes laïques, sans que l'armée ne bouge. Aujourd'hui, le pays laïque d'Atätürk n'est plus qu'un vieux souvenir et il laisse la place à une nouvelle Turquie "national"-islamiste", néo-ottomane donc expansionniste.

    SOURCE : atlantico 29.04.2016
  • Une autre Europe est en train de se bâtir

    LITUANIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Il y a peu, une délégation de pays scandinaves, mais aussi d’Europe centrale, s’est retrouvée à Jumala, en Lituanie, afin d’approfondir les relations entre l’Europe du Nord, du Centre et de l’Est au sein de l’Otan. Les pays d’Europe centrale étaient ceux du groupe de Visegrad : ayant son origine au XIVe siècle, ce groupe informel a été reformé en 1991, à la chute de l’URSS, et est aujourd’hui constitué de la Pologne, de la  République tchèque, de la Hongrie et de la Slovaquie. Confronté à des problématiques régionales communes, le groupe de Visegrad exprime des positions conjointes sur plusieurs sujets, comme par exemple la crise des migrants, l’opposition aux quotas de clandestins voulus par Bruxelles ou encore des échanges culturels forts entre ses membres.

    Cette alliance méconnue est aussi militaire. Un tournant a été pris le 12 mai 2011, lorsque le groupe a annoncé la création d’un « groupement tactique », présidé par la Pologne. En janvier 2016, une mission militaire conjointe a été déclarée jusqu’au 30 juin de la même année. Le groupe de Visegrad comporte 3 900 soldats et est indépendant de l’Otan. En outre, des achats militaires communs vont être engagés. Le groupe cherche, notamment, à créer une solidarité en Europe centrale en cas de rapprochement trop prononcé entre l’Allemagne et la Russie.

    Le groupe de Visegrad se rapproche à présent des pays baltes. Les pays du Visegrad ont décidé qu’il stationnerait des soldats dans les pays baltes en 2017. Ce rapprochement entre l’Europe centrale et la baltique rappelle la vieille stratégie de la Fédération d’entre‑mers, dont le modèle historique est la République de Pologne‑Lituanie qui permit de résister à la fois aux chevaliers teutoniques et à la Russie. L’idée de cette fédération était de comprendre les pays situés entre la mer Baltique, la mer Noire et la mer Adriatique. Défendu à la fin du XIXe siècle puis après la Première Guerre mondiale, ce modèle semble donc ressurgir aujourd’hui dans certaines consciences européennes, au moment où l’Allemagne semble se lasser du projet européen, où la Russie se renforce dans la région et où les divisions internes de l’Otan se cristallisent. 

    http://fr.novopress.info/200792/autre-europe-en-train-se-batir/

  • Washington multiplie les tentatives pour contourner les normes de l’UE

    La pression que Washington exerce sur l'EU dans le cadre de l'accord de Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) est encore plus forte que ce que dénonçaient les opposants à ce document, apprend-on du dossier secret fourni par Greenpeace et cité par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
    Ces 240 pages rendues publiques mettent en lumière les instruments d'un véritable chantage pratiqué outre-Atlantique afin de paver le chemin pour ses produits alimentaires sur le marché européen et pouvoir contrôler toute décision économique prise au sein de l'UE.
    Ainsi, selon le scénario américain, une fois l'accord signé, la viande, les fruits et les légumes en provenance des Etats-Unis devraient arriver dans l'Union européenne. Sauf que la qualité et les risques qu'impliquent ces produits restent assez opaques. Et si Bruxelles ne l'accepte pas, les Etats-Unis menacent de réduire les importations en provenance de l'UE, une idée qui ne réjouira certainement pas l'Allemagne.
    Avant cette fuite, Washington a mainte fois répété qu'il comprenait les craintes concernant les denrées génétiquement modifiés qui subsistent au sein des Vingt-Huit. Mais les nouvelles révélations remettent en question la sincérité de ces paroles.
    Washington regarde d'un œil sceptique la politique du Centre européen des consommateurs et impose ses exigences: un produit doit être interdit seulement après que ses effets nocifs à la santé soient attestés.
    Selon les normes existantes à ce jour en Europe, un produit qui représente le moindre risque pour la santé doit être immédiatement interdit. Aux Etats-Unis, dans ce cas, il faut obligatoirement qu'il y ait un précédent. Autrement dit, le produit peut être interdit uniquement si une personne a ressenti ses effets négatifs après sa consommation, observe le quotidien allemand.
    "Une étude profonde de ces documents a montré qu'à peu près toutes les craintes liées aux initiatives des Etats-Unis dans le cadre du TTIP et qui concernent le marché des produits alimentaires se sont avérées justifiées", explique Klaus Schulz, président de la Fédération allemande des organisations de consommateurs.
    Une autre pierre d'achoppement constitue le processus de réglementation législative au sein du partenariat. Washington cherche à limiter considérablement les pouvoirs des législateurs européens en ce qui concerne les décisions économiques, initiative qui risque d'avoir de lourdes conséquences économiques pour les Vingt-Huit. Si dans l'UE, la liste de matières chimiques interdites à l'utilisation dans les produits de beauté compte 1.382 articles, aux Etats-Unis, elle n'est composée que de huit produits, selon l'exemple cité par Süddeutsche Zeitung.
    L'UE mène des négociations sur le Traité TTIP depuis juillet 2013. Il s'agit de créer la plus grande zone de libre-échange au monde qui régira les transactions d'un marché de plus de 820 millions d'habitants. Outre les Etats-Unis et l'UE, le projet comprendra le Canada, le Mexique, la Suisse, le Liechtenstein, la Norvège et l'Islande, ainsi que les pays candidats à l'adhésion à l'UE.

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuykkpuuApMACYKrII.shtml

  • Les Identitaires décernent à Trappes le label « Molenbeek français »

    Molenbeek-français.jpgLe mouvement Génération identitaire Paris, jusqu’alors connu sous le nom de Projet Apache, vient de créer le label « Molenbeek français », dont le logo fait référence, par la couleur verte et le graphisme, à la certification halal. Inspiré par le ministre de la Ville Patrick Kanner, qui avait affirmé en mars dernier qu’« il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek », « le label “Molenbeek Français“ est la garantie d’un islamisme local », expliquent les identitaires parisiens qui ajoutent :

    « Surtout, il est la garantie d’un terrorisme d’origine contrôlée : de sa première prière à sa mort en martyr, en passant par sa radicalisation et son départ en Syrie, vous saurez que le terroriste aura été cultivé localement ! »

    Premier lauréat de ce nouveau label, la commune de Trappes, dans les Yvelines :« Trappes est connue pour être un bastion de l’islamisme hexagonal : deux de ses habitants ont agressé des militaires en faction Vigipirate (à Nice et La Défense), au moins quatre-vingt trappistes ont tenté de partir en Syrie faire le Djihad, et le communautarisme islamique est largement toléré par la mairie.
 Trappes méritait donc largement d’être la première ville à recevoir la certification “Molenbeek Français“ ! »

    D’autres villes, « tout aussi méritantes », recevront prochainement ce label, qui,

    « gage d’un terrorisme de qualité made in Issu-de-l’immigration, ouvre la voie à un jumelage avec une ville sous domination de l’Etat islamique ».

    Pas sûr que Guy Malandin, le maire (PS)  de cette commune de plus de 30 000 habitants qui s’honore d’être la ville natale de Jamel Debbouze, Omar Sy ouNicolas Anelka, apprécie cette labellisation…

     

    http://fr.novopress.info/