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  • Le patriotisme pour les nuls

    ls seraient donc finalement sympathiques les grands intellectuels républicains estampillés « dignes d'intérêt » par le média conforme. En ces heures sombres où les grandes institutions internationales, planétariennes pour ne pas dire cosmopolites défaillent, comme il serait bon de se lover dans la boîte crânienne des Finkielkraut, Bruckner, Elisabeth Lévy, afin d'apaiser nos petites angoisses de petits Français rabougris terrorisés par la terreur islamique, l'antisémitisme en provenance des oueds, l’homophobie du Palestinien au regard torve, l'intolérance principielle de cette fraction d'immigrés qui ne parvient pas à trouver quelque plaisir et à abreuver sa soif de spiritualité en regardant les 12 coups de midi de Jean-Luc Reichmann tous les jours sur TF1. Diable ! Des invertis sans ailes seraient jetés du haut d'obscurs immeubles quelque part en Syrie comme en témoigneraient des photos jaunies à l'heure du Smartphone renforcé. Voilà la Patrie en danger, la France oui, bande d'inconscients islamo-fascistes ! Oh douleur, la France meurtrie dans ses valeurs de fraternité et de liberté ! On suffoque dans les loges, le sentiment patriotique serait-il si érodé que cela en France ? Les Français auraient mal compris le message de leurs élites. Allez, lève la tête petiot, agite les drapeaux, mange du Justin Bridou, fais péter la sono, érige la Croix de Lorraine, écoute, tu as le droit, les grands patriotes de Valeurs actuelles tous les soirs sur France Info, abonne-toi à Causeur, offre des petits Rafales Majorette à tes gosses élevés au sauciflard, passe une journée au Parc Astérix avec les chances inadaptées pour la France, tu peux même voter Marine, l'héroïne de tes neurones fatigués. Voyez comment vous pouvez, vous tous, être fiers de la Patrie de Gambetta, Zay, Blum, De Gaulle, Boudarel, Enrico Macias, Simone Veil et François Hollande.

    Sérieusement, avec l'hérésie républicaine qui gouverne chimiquement (par la bêtise ou par tribalisme) et mécaniquement (par la laisse et le collier étrangleur) l'esprit de tous journaleux » n'importe quelle personnalité interviewée par ces imbéciles peut obtenir son certificat de patriotisme. Sous le prisme médiatique, Simone Veil devient ainsi une fief d'une certaine idée de la France à l’instar de Rocard, Chirac, Giscard, Juppé, le rabbin Sitruk et machin, les époux Klarsfeld, Roger Auque, le père biologique de Marion Maréchal, Yannick Noah, de même que DSK et n'importe quel dentiste sioniste abonné aux moyens courriers. A l'aune du patriotisme républicain, répétons donc que tout le monde peut s'enorgueillir au bon moment de cette étiquette recherchée en périodes de crise. C'est complètement gratuit mais ça n'a pas de prix. Après tout, tous les pédomanes prétendent aimer les enfants... Pourquoi les cosmopolites n'aimeraient-ils pas la patrie ?

    Le cas Hollande ou la grosse singerie d’un bouffon

    C'est bien parce que l'actuel président de leur république est un homme terriblement niais, si nigaud que cela en est indécent, qu'il est l'homme par excellence de la démonstration du criaillement pseudo-patriotique utilisé à des fins bassement politiciennes. Cet homme aux bourdes innombrables, préférant profiter de sa position "royale" pour faire le coq devant de fades actrices sur le déclin plutôt que de se battre pour la patrie dont il se contrefiche, ne peut plus  tromper personne. François Hollande est par excellence l'homme à la tête enfarinée. Cet homme paresseux, facile railleur de la vieille pauvresse édentée, hypocrite de la pire espèce faisant passer Bernard Kouchner pour un homme de cœur, est un menteur invétéré dont la carrière entière témoigne de la nullité affligeante, de la médiocrité sanieuse, du cynisme il est un acteur semblable à tous les prochains présidentiables triés sur le volet par l’engeance judéo-maçonnique. Un crétin qui fut trop longtemps un élève studieux, qui en a aujourd'hui gardé les oripeaux, mais qui derrière la série de représentations laborieuses qu'il enchaîne pour faire le job ne recherche que les plus goûteux plaisirs de la chair le maintenant oniriquement en vie. N'ayant jamais cru en rien sinon aux bonnes notes et à ses revenus, François Hollande, usé par toutes ces années de duplicité et de dissimulation, a fait preuve, encore une fois, d'une rare fourberie lors de sa causerie du 14-Juillet.

    Crâneur comme jamais, fier-à-bras grotesque, faquin absurde se considérant carrément comme audacieux, cet individu incontestablement perdu sur son trône en toc a cru bon, lui aussi, à son tour, d'exalter un prétendu patriotisme qui lui va bien. Là fit-il la preuve encore une fois de son incompréhension profonde de tout ce qui peut dépasser son petit être rabougri. Bref, en jouant la carte du "patriotisme", les traits naturels de ce triste sire, en particulier l'égoïsme et l'insouciance, ressortent comme si le véritable patriotisme rejetait cette tentative hasardeuse de greffe foireuse. Le lissage du maquillage, de l'éclairage et de la valse des caméras n'y faisait rien le 14 juillet dernier. Le patriotisme du bestiau, c'est celui de la propagande républicaine et universelle au service des intérêts oligarchiques. Un patriotisme doublement instrumentasse. Non seulement permet-il de mener des actions militaires à l'étranger précisément pour une ou plusieurs causes ne servant pas les intérêts de la France, mais il invite également, ce patriotisme de propagande, nos concitoyens à se montrer indulgents envers un pouvoir qui fait n'importe quoi. En résumé, il bâillonne le petit peuple se croyant solidaire envers un pouvoir enfin "patriote"... Ce patriotisme en plastique n'est qu'un ersatz de la grosse comédie patriotique néoconservatrice américaine suivant le traumatisme piloté du 11 septembre 2001 et qui ne servit qu'à vitrifier l'Irak et en particulier à exterminer les nationalistes "baassistes" de la région.

    Les flonflons patriotiques contre les nations

    Finalement, la pendaison de Saddam Hussein fut une action patriotique américaine même si les bourreaux qui ont mis la main à la pâte n'étaient pas yankees, tout comme la mort de Tarek Aziz dans une geôle patriotique doit être considérée comme un trépas patriotique. Hollande a lu l'argumentaire fourni par la CIA. Qui sait, demain priera-t-il peut-être républicainement en sécrétant deux larmes en public pour acquérir le soutien décisif du peuple attendri ? En tout cas, les flonflons patriotiques sont joués et l’on a sorti de la musette les petits fanions puant la naphtaline. Ecoutons l'ami Bézu et son nouvel air d'accordéon après avoir désigné Daech (on dirait un nom de lessive facile à retenir) comme l'ennemi absolu : « Ce que cherche ce groupe (les hommes de Daech), c'est nous diviser, faire qu'il y ait une guerre de religion, faire que nous puissions entre Français nous soupçonner. Nous devons être unis. Qu'est-ce que nous portons ensemble ? La patrie, c'est être sûr que nous portons les mêmes valeurs, les mêmes idéaux. » Des propos qui devraient effrayer ou écœurer les véritables patriotes qui n'ont pas oublié la panthéonisation de Jean Zay, déserteur et amateur d'Espéranto pour tous pour le résumer en deux mots.

    Hollande appelle à l'unité autour de l'idéologie cosmopolite, métisseuse, mondialiste, immigrationniste, laïque, féministe, xénophile, homophile, pornocrate contre le Pack Daech 3 en 1 l'intolérance gonflée à bloc par le média mondial et des officines pas très démocratiques. C'est grosso modo, d'ailleurs, ce qu'est devenu le ''programme" du Front national de Marine Le Pen qui présente les homosexuels et les juifs comme les premières victimes de l’intolérance et des figures de proue du patriotisme français. Poursuivons notre analyse du discours de ce champion de l'imposture. Plus loin, le marieur d'invertis ose prétendre qu'il percevrait « l'âme française » même si la puissance de l'expression est immédiatement tempérée par cette autre célèbre assertion gaullienne bafouillée par notre animal : « une certaine idée de la France ». Comme si l'histoire d'une nation millénaire ne suffisait pas à nourrir l'imaginaire des patriotes... Mais on connaît l'entourloupe depuis 1789 et cette défense de la république qu'"ils" appellent patriotisme. Evidemment, un tel menteur, un tel flûtiste, paresseux, qui ne comprend rien aux idées et aux principes et qui est incessamment alimenté en verbes par son oreillette volubile, un tel naquet devait nécessairement s'emmêler les pinceaux au cours de son allocution. Esclave depuis des décennies de la pensée ethnomasochiste, l'homme ne pouvait que se contredire dans la même minute, comme s'il était malade d'un toc idéologique : « Lorsqu'on met en cause l'âme française, on reste devant un corps vieilli. » Grandiose n'est-il pas ?

    Tout le monde il est patriote

    Le 13 juillet, pour répondre à Sarkozy qui, la veille, avait malmené Hollande en lui demandant, comme un médecin le ferait à un malade psychiatrique, de se "ressaisir", Manuel Valls (qui est au patriotisme ce que Michel Boujenah est à l'humour) définissait dans ce climat qui lui est consacré le patriotisme de notre temps, et le principe premier de sa vitalité : « Le président, est concentré (plus que jamais en effet). C'est le rôle de la France de trouver un compromis (Valls évoque la crise grecque). Et on viendrait affaiblir cela [...]. C'est comme cela qu'on aide son pays, c'est comme cela qu'on est un vrai patriote. » On remarquera au passage qu'il est toujours risible d'entendre un sioniste patenté parler de patriotisme et de donner des leçons en la matière aux autres, qu'ils soient sionistes, opportunistes surdoués, ou de simples citoyens tout nigauds, quand il ne s'agit pas de véritables nationalistes (comme les militants de l'Œuvre française persécutés par ce grand patriote de l'Entité), car, là, l'indécence est inacceptable, on ne peut rire de tout et l'imbécillité au pouvoir au service de l'Etranger finit par rendre nauséeux n'importe quel dur à cuire. D'autant plus que cette instrumentalisation politicienne du patriotisme finira par éroder le sentiment pur auquel il renvoie. C'est encore plus vrai aujourd'hui qu'hier puisque les politiciens de notre époque n'hésitent plus, éhontés, à évoquer publiquement cette instrumentalisation ! Nicolas Sarkozy, euphorique durant la campagne précédant l'élection présidentielle de 2007, avait initié ce mouvement en affirmant (devant des journaleux qui, bien sûr, ne relevèrent pas l'inanité du programme) qu'il fallait discourir vigoureusement, à droite, et parler de la France non par conviction, sincèrement, bref par patriotisme, mais pour attirer les électeurs vers le mouvement politique qu'il représentait alors. En somme, Sarko parlait tambouille politicienne, marketing politique à la télé, devant des millions de téléspectateurs satisfaits comme s'ils se contentaient d'un discours et seulement d'un discours, comme s'ils l'appréciaient comme ils avaient apprécié la veille le film débile en prime time sur TF1. (Aurait-on imaginé François Hollande, en 2012, déclarer qu'il fallait parler parfois en vrai socialiste de gauche pour leurrer, duper et garantir la défaite de la vraie gauche économique ?). Le 18 juin dernier, Juppé a agi de la même façon devant la tombe de De Gaulle. S’inspire-t-il de la campagne de Sarkozy de 2007 en suivant bêtement un mode d'emploi écrit par un tiers ? Mystère. Ce que nous savons cependant, c'est que Juppé; à l'instar de bien d'autres, prend les Français pour de grosses buses, à moins qu'il ne se rende pas compte, lui non plus, de la maladresse de son propos où la confusion entre beaux sentiments et machiavélisme et sociologisme s'avère patente. « Face à un monde bouleversé où le vivre-ensemble fait question, ose-t-il, le message de De Gaulle reste fort et actuel, c'est l'amour  la France, qu’il éprouvait, presque charnellement. Ce sentiment patriotique porté par le général, les Français en ont besoin. » Mais est-ce le peuple français qui a besoin de cette fade copie de patriotisme républicain ou l'Engeance aux manettes qui préfère un ersatz de sentiment national dévitalisé et inoffensif au tison ardent qu'est le nationalisme intransigeant ?

    Un secteur commercial à investir ?

    A la manière d'un plantigrade d'Alaska attendant que le saumon épuisé se jette dans sa gueule par inadvertance en remontant le cours de la rivière avant de crever, le Front national mariniste gobe le petit électeur se voulant patriote selon les standards du patriotisme autorisé. Comme l'ursidé gavé et ne cherchant qu'à s'engraisser avant l'hiver, l’imposteur se nourrit de l'électeur qui rapporte automatiquement de l'argent sous ce régime républicain du fric et du mensonge. L'électeur est croqué, il n'est que denrée, et il importe surtout de ne pas le réveiller mais plutôt de surfer sur ses chimères. L'important pour le marinisme, c'est de préserver ce petit coin de pêche que le pouvoir lui a prêté, de préserver cette activité de pêche rentable, de bouffer « tant qu'il y en a ». Il ne faut donc pas attendre de la part de la petite chaloupe de la Trinité qui a mis à la flotte le patriarche un quelconque sursaut politique, intellectuel et moral allant contre ses plus élémentaires intérêts mercantiles.

     

    François-Xavier Rochette Rivarol 23 juillet 2015

  • Migrants : l’effrayante passivité de l’Europe devant son déclin…

    L’Europe est une Big Mother sénile, prête à réglementer en tous sens, à protéger de tout toutes et tous, mais dont les comportements sont à ce point incohérents et aveugles que ses protections tatillonnes nous exposent davantage au danger.

    L’Europe est une grosse baleine échouée sur la plage où débarquent des milliers de clandestins qu’elle est bien incapable de contrôler. Elle vit encore assez pour nourrir les crabes qui se régalent à ses dépens, élus et fonctionnaires dont on est bien en peine de savoir quel service ils rendent vraiment aux Européens. On sait seulement ce qu’ils coûtent, quels problèmes ils sont incapables de résoudre et quelle réglementation stérilisante ils sont aptes à produire.

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  • La Russie va soutenir militairement Bachar-el-Assad contre l'Etat islamique

    Lu ici :

    "Des pilotes russes d’avions de chasse vont arriver en Syrie dans les prochains jours et voleront sur des hélicoptères et avions russes pour combattre l’Etat islamique (EI) et les rebelles sur le territoire syrien. Selon des diplomates occidentaux, la délégation militaire russe est déjà arrivée en Syrie et a installé son camp dans une base aérienne contrôlé par le régime d’Assad dans la région de Damas. Cette base servira comme l’avant-poste des opérations russes.

    Au cours des prochaines semaines, des milliers de militaires russes débarqueront sur le sol syrien. Parmi eux : des conseillers, des instructeurs, des responsables logistique, du personnel technique, des responsables de la défense aérienne et des pilotes. D’anciens rapports ont indiqué que la Russie était en négociation avec la Syrie pour la livraison d’avions Mig-29 et Yak-130. La composition actuelle de cette force reste encore inconnue, mais il ne fait aucun doute que les pilotes russes de combat dans le ciel syrien vont certainement changer les choses dans le Moyen-Orient (...)

    Des sources diplomatiques occidentales rapportent que des réunions ont eu lieu entre la Russie et l’Iran à propos de l’EI et de la menace que cette organisation représente pour le régime d’Assad (...) Il a été décidé de faire tout le nécessaire pour maintenir Assad au pouvoir afin de permettre à la Syrie d’agir comme une zone tampon et empêcher Daech d’atteindre les républiques de l’ancienne URSS (...)

    Les Russes ne sont toutefois pas les seuls à coordonner leur politique au Moyen-Orient avec les Iraniens. Les Etats-Unis ont fait de même. Le gouvernement de Washington a consulté des représentants du régime islamique d’Iran pour agir contre l’EI en Irak (...) Les sources ont souligné que l’administration américaine du président Obama est bien consciente de l’intention des Russes d’intervenir en Syrie mais n’a pas encore réagi. L’absence d’une opposition de la part du camp américain est aggravée par l’arrêt des appels des Etats-Unis à la dissolution du régime d’Assad (...) Même la Turquie, qui a jusqu'ici évité toute action qui renforcerait Assad, a dû se réconcilier avec le mouvement russo-iranien et avec le silence américaine, conduisant Ankara à mener ses propres frappes aériennes contre l’EI en Syrie.

    En clair, il n'y a plus que l'Union européenne et la France en particulier qui réclament la chute de Bachar-el-Assad quitte à laisser l'Etat islamique continuer ses conquêtes. L'aveuglement de la diplomatie européenne face à la Syrie et sa naïveté suicidaire face aux vagues massives d'immigration illégale sont désespérantes...  

    Philippe Carhon

  • Copinages oligarchiques : les discrètes nominations de l’été

    Pendant l’été, les rédacteurs du journal officiel n’ont pas chômé. Six nominations et promotions ont attiré l’attention. Parmi les heureux, deux anciens membres de cabinets ministériels ont été nommés Préfet, Bertrand Gaume en Corrèze et Philippe Mahé en Meurthe-et-Moselle. L’ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault, Christophe Chantepy est devenu le nouvel ambassadeur de la Grèce.

    33 000 euros mensuels

     

    François Brottes, député de l’Isère et président de la commission des Affaires économiques a été nommé à la tête de RTE (réseau de transport électricité), importante filiale d’EDF. C’est la première fois qu’un député va quitter son mandat en cours de législature pour présider une entreprise publique. Son prédécesseur gagnait 33 000 euros par mois. L’ancienne secrétaire nationale à la culture du PS a été nommée au poste très convoité d’inspectrice générale des affaires culturelles.

    Enfin, Marie-Arlette Carlotti, l’ancienne ministre déléguée aux personnes handicapées a été nommée présidente du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées. Dans son carnet de promesses, François Hollande s’était pourtant engagé à « rendre irréprochables les nominations aux plus hauts postes de l’État » en les soumettant au contrôle du Parlement.

    L’Élysée se défend de toute nomination par complaisance et assure que certains postes ont été proposés à des personnalités politiques qui ont fait carrière dans la droite. Parmi eux, Michel Cadot a été nommé préfet de Paris cet été, c’est un ancien des cabinets Villepin et Alliot-Marie. C‘est aussi un diplômé de l’Ena promotion voltaire … comme François Hollande

    Source

    http://www.contre-info.com/copinages-oligarchiques-les-discretes-nominations-de-lete#more-39078

  • Le vrai visage du sans-frontiérisme ! Tribune Libre de Vincent Revel

    Quand les élites trahissent leur peuple au profit des firmes transnationales, quand les défenseurs des travailleurs promeuvent aussi la mondialisation sauvage et défendent les sans-papiers, c’est que nous sommes dans le règne de la trahison sans-frontiériste.

    À l’heure où l’Europe vit selon les volontés allemandes, des technocrates bruxellois et de ceux du FMI, les mots : mobilité, reconversion, disponibilité, délocalisation, chômage, concurrence déloyale, austérité sont, aujourd’hui, devenus courants. Le travailleur doit sans cesse savoir se remettre en cause, mais aussi s’adapter à des changements parfois violents et difficiles. Chaque semaine qui passe nous donne des exemples de ce qu’est un monde sans frontière où les hommes sont devenus de simples marchandises, assujettis aux besoins des marchés selon l’offre, la demande et les intérêts des oligarques mondiaux et des grands groupes internationaux. La suppression de 50 000 emplois par la Banque HSBC, alors que cette institution de la finance enregistre tout de même un bénéfice de 13 milliards de dollars, est devenue un évènement presque ordinaire dans notre monde progressiste et néo-libéral.

    Comme dans une tragédie grecque, nos responsables politiques continuent à jouer leur rôle d’hypocrites sans réellement se soucier de savoir s’ils sont crédibles et efficaces. En Occident, comme le disait Cornélius Castoriadis, il y a longtemps que le clivage gauche-droite ne correspond plus ni aux grands problèmes de notre temps ni à des choix politiques radicalement opposés.

    Plus rien ne les émeut tellement ils sont déracinés de la terre de leurs pères. En caste privilégiée, ils se font seulement les relais des grands de ce monde pour qui l’objectif premier du capitalisme n’est pas de produire des valeurs d’usage, mais uniquement « de produire toujours plus de marchandises » au coût de production le plus faible. Même les grands fleurons de notre industrie ne sont plus à l’abri de la trahison de nos élus.

    Prenons l’exemple d’Air France qui connaît, depuis le milieu des années 2000, des soucis d’ordre structurel, des difficultés avec ses courts et moyens courriers face à l’arrivée des compagnies Low Cost et une concurrence plus que déloyale sur ses longs courriers avec certaines compagnies asiatiques et les compagnies du Golfe persique (Qatar Airways, Emirates…).
    Pour lutter contre cette dure réalité, la compagnie française a eu la désagréable surprise de voir accorder par l’État français « des droits de trafic supplémentaires entre le Qatar et la France et des vols supplémentaires vers la France aux compagnies Qatar Airways, Emirates et Etihad » avec comme condition la vente d’avions militaires à l’État du Qatar et aux Émirats Arabes Unis.

    Sauf que dans cette drôle d’histoire, à ce jour, les avions militaires n’ont toujours pas été vendus alors que les nouvelles lignes fonctionnent un peu plus chaque jour ! Légitimement indigné, l’un des syndicats d’Air France a osé parler d’un véritable coup de poignard dans le dos de la part de l’État français, pourtant encore actionnaire au sein de notre célèbre compagnie aérienne. Comment expliquer ce comportement suicidaire de nos responsables ?
    Comment peuvent-ils justifier une telle compromission avec des pays susceptibles de causer la perte de nombreux emplois français et de fragiliser de grands groupes français ? Comme le dit Alain Finkielkraut dans son livre L’identité malheureuse, à l’inverse de l’ancienne bourgeoisie du début du XXe siècle, « les nouvelles élites, surbookées et hyper-connectées, se sont, quant à elles, délestées de l’héritage des siècles. Bourgeoises, elles ne le sont que par leur goût du confort. Le reste est passé à la trappe. »

    Ce visage-là est le reflet de notre temps où le sans-frontiérisme domine les esprits. En citoyens du monde aisés d’un « village-monde », nos élites rêvent, à l’image des idiots utiles que l’on rencontre dans l’univers gauchisant des groupes et des associations militants pour les clandestins et une immigration de masse sans réglementation, d’un multiculturalisme où le droit à la consommation serait le seul paramètre à prendre en compte. Contre cette logique utopiste et mortifère, les frontières sont les seuls remparts pour préserver les véritables différences et richesses de l’humanité tout en appliquant un protectionnisme adapté, seul moyen pour garantir la dignité des individus. Immigration de masse et libre circulation des marchandises ne sont que les deux faces d’une même réalité, l’avers et le revers d’une même médaille. C’est bien pour cette raison que nul ne peut prétendre vouloir défendre les travailleurs européens en militant activement pour la régularisation des sans-papiers. Ceci, à l’image des actions incohérentes, dangereuses et inadaptées de nos élites et de nos politiques face à la situation dramatique des migrants, peut être aussi considéré comme une trahison.

    Vincent Revel.

    http://fr.novopress.info/191671/vrai-visage-du-frontierisme-tribune-libre-vincent-revel/#more-191671

  • Scandale : cela fait des années que l’État paye 40 fois le prix du médicament pour soigner la DMLA

    Depuis 2007, un seul médicament est autorisé à soigner cette maladie de l’œil (DMLA) qui peut rendre aveugle : le Lucentis, également fabriqué par Roche, et vendu beaucoup plus cher que l’Avastin. « Au départ le prix de l’Avastin était de l’ordre d’une trentaine d’euros, alors que celui du Lucentis était de 1.200 euros l’injection » détaille Michaël Assouline, ophatalmologiste et directeur du centre Iéna-Vision à Paris.

    Pire : le Lucentis est le premier poste de remboursement pour la Sécu. Rien qu’en 2013, il a coûté 430 millions d’euros. Pourtant, Avastin et Lucentis bien sont identitiques. « Il s’agit bien d’une molécule dont l’objet est le même, explique Michaël Assouline, « mais pour une raison commerciale le laboratoire a préférer déléguer la commercialisation à sa compagnie sœur Novartis à des tarifs différents » accuse t-il.

    Situation de monopole

    L’Etat est donc monté au créneau. Le ministère de la Santé a publié un arrêté pour autoriser le remboursement de l’Avastin. Dans un communiqué Marisol Touraine a exprimé jeudi sa volonté de « réagir contre la situation de monopole » de Roche, soulignant que « d’autres pays européens et les Etats-Unis » l’utilisent déjà contre la DMLA.

    Toutefois l’affaire n’est peut-être pas finie : le laboratoire a déposé deux requêtes devant le Conseil d’Etat.

    Source

    http://www.contre-info.com/scandale-cela-fait-des-annees-que-letat-paye-40-fois-le-prix-du-medicament-pour-soigner-la-dmla#more-39054

  • POPULISME : LES DEMEURÉS DE L’HISTOIRE

     Ex: http://metamag.fr

    Pour réfléchir, il convient de prendre du recul. En France, le recul remonte aux Grecs, à l’aurore de la pensée, lorsque la question fondamentale fut exprimée ainsi : Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien? La superstition, la croyance, laissèrent peu à peu la place à la connaissance et la pensée politique émergea pour réfléchir sur l’organisation communautaire lorsque les niaiseries concernant les dieux, la caste sacerdotale qui parle en leur nom, etc. fut abandonnée en faveur de questionnements plus honnêtes, plus rationnels et plus humains.

    Éduquer le peuple

    Pour faire participer des personnes à un débat sur le bien commun d’un groupe, il est important que les égoïsmes personnels s’effacent en faveur d’une ouverture sur ce qui sera meilleur pour tous. Il faut convaincre, séduire, ouvrir les esprits à ces nécessités car, par nature, rien ne prédispose à sortir de son groupe, de sa secte, pour faire société avec d’autres, mais pas n’importe quel autre justement. Le débat, la discussion ne fonctionnent qu’à l’intérieur d’enceintes qui reconnaissent les règles du discours argumenté. Une culture préalable est sous-jacente à la fonction politique démocratique, qui s’appuie sur des personnes, dont les meilleures cherchent à convaincre les autres de résister à la tentation de ne penser qu’en fonction de leur intérêt personnel et immédiat.
    L’éducation politique en Grèce était d’une grande importance, de même que le débat réglé et la formation d’une élite sortie du peuple pour guider, éclairer les choix collectifs, ceux qui paraissent déboucher sur un rayonnement de la Cité, ou parfois simplement sa survivance. Dans ce cadre général, Chantal DELSOL explique que l’idiotés de l’époque, qui donnera naissance au mot actuel idiot, désignait alors celui qui restait soucieux de sa particularité, plus que du bien commun. 

    Assimilation de l’idiotés au populisme

    Le peuple, lorsqu’il s’agit d’une communauté qui dispose d’un instinct social fondé sur une hiérarchie acceptée et des idéaux partagés, se préoccupe essentiellement de son bien-être matériel et de la continuité de ses traditions car elles donnent sens à sa vie. Aujourd’hui, l’auteur cherche à comprendre les continuités et dérapages des quatre acteurs concernés par un régime dit “démocratique” : le peuple et l’élite - l’idiotés et les meilleurs - la culture et l’éducation (les valeurs partagées et l’amélioration de chacun). Or, force lui est de constatée que rien ne va plus dans le meilleur des mondes globalitaires.
    D’abord, le dédain à l’égard du peuple, les idiotes, s’est transformé en haine car l’élite n’est plus la même. Aux aristocrates, mot qui signifiait les meilleurs, ont succédé « les riches ». Dès lors, comment prendre au sérieux ceux qui veulent faire la morale ?
    Puis, l’élite contemporaine a un fil à la patte. Dans un monde obsédé par l’économique, mis à part les actionnaires et ceux qui gèrent les fonds, chacun est un employé, donc un esclave selon la tradition Aristotélicienne. Il ne s’appartient pas, mais obéit aux ordres. Cela est vrai dans les médias, dans l’enseignement, dans les universités car l’auteur est bien placée pour savoir que la police de la pensée règne partout depuis que les centres autonomes, qui permettaient une formation sans préjugés ont disparu, entraînant la fin des élites européennes, remplacées par des « élites » formatées au sein d’écoles de commerce où l’on apprend rien de ce qui concerne la fonction politique, l’esthétique, l’éthique, mais où l’on devient un fanatique appliquant partout les mêmes dogmes, affirmant que la fiction doit soumettre le réel. Le contraire d’une élite éclairée dirige aujourd’hui des peuples qui ont conservé la lanterne de Diogène. La haine des gérants est donc sans limites envers ceux qui rient de leur médiocrité. 

    Le temps de la mafia

    Un véritable membre de l’élite intellectuelle comme Mme Chantal Delsol a bien compris que “le partage mafieux du pouvoir se fait au nom de la démocratie” (p.168). L’honnêteté de sa recherche sur le populisme la conduit à consacrer un chapitre à la différence entre démagogie et populisme, car c’est une facilité des médias que de disqualifier depuis qu’ils ne sont plus capables d’argumenter. Ils ne possèdent ni formation intellectuelle suffisante ni liberté d’agir, depuis que la globalisation les a transformé en affidés des patrons de médias. Peu à peu, l'auteur a pu noter la montée aux extrêmes de la haine des riches, qui ne sont plus que des oligarques, contre le peuple, qui souhaite suivre ses traditions, manifestant en cela l'essence de l’éternité. Elle en déduit que l´”élite” actuelle dans les pays européens préfère tout détruire afin de continuer son business en toute tranquillité. Ils en sont d'ailleurs à l'ultime phase, le changement de peuple par l’immigration brutale et massive. 

    Conclusion : le temps de l’inhumanité

    La connaissance parfaite des origines grecques, la compréhension de cette ouverture au monde à partir d’un lieu, permet à l’auteur de conclure que les maîtres actuels, formatés à l’économie irréelle, débouchent obligatoirement sur le despotisme de la pensée pieuse, la leur étant proclamée représentative de l’humanité. En réalité donc, nous laisse entendre Chantal Delsol, nous avons régressé à la pensée religieuse primitive, dogmatique, pré-politique, pré-scientifique voire pré-logique. les médias surveillent tout le monde afin de dénoncer les infidèles, les hérétiques. Il n’y a plus d’un côté des élites ouvertes au monde et des peuples un peu trop préoccupés de leur singularité de l’autre, mais des trafiquants qui hurlent des slogans prétentieux mais vides car leur seule expérience de l’universel est finalement le bilan des entreprises et la même chambre d’hôtel où ils s’abrutissent, quelque soit le lieu, en calculant les gains de leurs maîtres. Ceux-ci leur paient ici ou là quelques réjouissances car leurs esclaves doivent avoir accès à la seule chose vraiment universelle dont parlait Nietzsche, le cul.

    Auran Derien

    Chantal DELSOL : Populisme. Les demeurés de l’histoire. Ed. du Rocher, 268 p., 2015, 17.90€.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • "Il faut fermer les frontières, arrêter Schengen, arrêter la libre-circulation !"

    C'est le couac de la rentrée. Ces propos ont été tenu par Lydia Guirous (LR), porte parole des Républicains, lors d'un point de presse hebdomadaire. Comme ces propositions sont visiblement aux antipodes du programme du parti de Nicolas Sarkozy, elle a été immédiatement recadrée en direct par Sébastien Huygue, l’autre porte-parole du mouvement :

    "Il faut dire que la jeune femme, par mégarde semble-t-il, va… un peu loin. «Nos propositions, elles ne varient pas. Elles sont toujours identiques. Il faut fermer les frontières, arrêter Schenghen, arrêter la libre circulation» Tête de Sébastien Huygue… Le député du Nord prend le micro et précise : «Quand on dit les fermer, c’est que les règles pour entrer soient appliquées. Quand on dit qu’elles soient fermées, c’est que les gens ne rentrent pas clandestinement de manière massive. C’est ça que nous entendons. (...)

    Difficile de faire la politique au sein des Républicains lorsque l'on est jeune, de droite et que l'on a du bon sens. Il va falloir qu'elle s'habitue...

    Philippe Carhon

  • Vénissieux : la haine anti-française se déchaîne en toute impunité

     Le Bloc Identitaire Lyon a été le premier mouvement politique à parler de cette affaire. Pour donner un éclairage nouveau, voici une liste non exhaustive d’actes de haine anti-française à Vénissieux (69)

    A Vénissieux, un boulanger exerçant dans le quartier du Moulin-à-vent fait l’expérience douloureuse du mirage du « vivre-Ensemble » cher à nos dirigeants politiques. Face au racisme anti-Français d’une bande de racailles, sa boulangerie est obligée de fermer à 15 h. Une situation qui l’empêche de développer son chiffre d’affaires et de pouvoir embaucher du personnel !
    boulanger agressé
    Le quotidien du personnel de la boulangerie est fait de menaces, d’insultes et de coups, car selon le boulanger les racailles « lui reprochent de mettre du porc dans certains produits. » (Le Progrès, 23/08/2015)
    Pour l’instant, ni la mairie de Vénissieux, ni la préfecture, ni les associations antiracistes n’ont souhaité apporter leur aide ou dénoncer ces violences anti-françaises.

    Pourtant, cette haine à l’encontre des Français est devenue une réalité banale à Vénissieux.
    Déjà en 1981, après des émeutes aux Minguettes, ce quartier enregistrait « un départ massif des Français » fuyant l’insécurité et la promiscuité avec une population immigrée multipliée par trois, passant de 15 % à 45 % des habitants !

    Las d’être pris à partie du fait de la couleur de leur peau, les « Gaulois » ont préféré fuir Vénissieux. En 1981, pour Mokrane Kessi – aujourd’hui conseiller municipal à Vénissieux et adolescent aux moments des faits —, les tensions raciales étaient l’une des motivations principales des émeutiers :

    On avait parfois le sentiment que l’on ne pouvait pas descendre dans le centre de Vénissieux. On sentait une certaine animosité entre les deux quartiers. C’était, en quelque sorte, la cité des immigrés contre la ville des Blancs.

    Et cette situation n’a cessé d’empirer avec les années. L’ancien maire communiste de Vénissieux (de 1985 à 2009), André Gerin, l’a d’ailleurs avoué, «

    dès les années 90, on commence à voir dans certains quartiers l’antisémitisme, le racisme anti-blanc, le sexisme. Nous avons ignoré le problème.

    Il ne reste à Vénissieux, comme dans beaucoup de villes de banlieue, que très peu de Français de souche. Une situation particulièrement difficile à vivre pour les Françaises de souche, qui se retrouvent de fait en première ligne face au Grand Remplacement. Le témoignage de Laëtitia, habitante de la cité des Minguettes, dans un reportage du journal de 20 h de Tf1 donne un aperçu de la vulnérabilité de ces jeunes femmes. Elle déclare avoir peur d’être « victime d’une tournante », car elle s’estime « être une proie facile » en tant que « Française », avant d’ajouter « qu’elle aurait aimé être une Maghrébine et avoir un grand frère » pour « avoir du respect ».

    Plus de quarante ans de silence, d’aveuglement et de mensonges des pouvoirs publics ont conduit à cette situation, dont chacun sait qu’elle mènera à une issue dramatique.

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