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lobby - Page 1933

  • Enquête sur Aquilino Morelle, conseiller d'Hollande et homme fort de l'Élysée

    Par Mediapart. Extrait :

    "[...] Intrigué par le comportement de ce médecin, énarque, qui fut la plume de Lionel Jospin à Matignon, puis le directeur de campagne d’Arnaud Montebourg pendant la primaire socialiste, Mediapart a enquêté pendant six semaines sur l’itinéraire de ce fils d’immigrés espagnols, présenté à longueur de portraits comme « un fils du peuple » incarnant l’aile gauche au pouvoir. Or ce que nous avons découvert est bien plus grave qu’un comportement mégalomane ou un goût prononcé pour la transgression. Aquilino Morelle, ce conseiller de l’ombre qui n’a pris qu’une fois la lumière, lorsqu’il a signé, en tant qu’inspecteur de l’IGAS (Inspection générale des affaires sanitaires), un rapport très médiatisé sur le scandale sanitaire du Mediator, a beaucoup menti, et a beaucoup omis. [...]

    Mediapart a découvert qu’il avait travaillé en cachette pour des laboratoires pharmaceutiques, y compris à une époque où il était censé les contrôler, au mépris de la loi.[...]

    Il est [en 2007] le rédacteur d’un rapport sur «l’encadrement des programmes d’accompagnement des patients associés à un traitement médicamenteux, financés par les entreprises pharmaceutiques». Au même moment, Aquilino Morelle travaille pour un laboratoire danois, Lundbeck. Un dirigeant du laboratoire de l’époque raconte : « Il nous avait été recommandé par un professeur de l’AP-HP (Assistance publique hôpitaux de Paris). Son profil était séduisant. On s’est rencontrés. Il m’a dit qu’il cherchait à travailler pour l’industrie pharmaceutique, qu’il avait du temps libre, que son travail à l’IGAS ne lui prenait que deux jours sur cinq, ce qui m’a semblé bizarre. Mais son profil et son carnet d’adresses nous intéressaient.» Pour le compte du laboratoire, l’inspecteur de l’IGAS organise deux rendez-vous avec des membres du CEPS (comité économique des produits de santé), cet organisme chargé de fixer le prix des médicaments et les taux de remboursement. « Il nous a ouvert des portes, raconte le dirigeant. Et c’est un enjeu majeur : nous permettre d’aller défendre notre dossier auprès de la bonne personne. On cherchait à stabiliser le prix du seroplex, un anti-dépresseur.» [...]

    Sollicitée sur ce ménage auprès d’un laboratoire, l’IGAS nous a d’abord répondu que « l’article 25 de la loi du 13 juillet 1983 permet aux fonctionnaires d'exercer certaines activités annexes. À ce titre l'expertise, la consultation, les activités littéraires et scientifiques, les enseignements peuvent être autorisés par le chef de service. C'est ce qui a été fait en 2007. » Nous avons donc retrouvé le chef de service (c’est-à-dire le directeur) de l’IGAS à l’époque, André Nutte, aujourd’hui en retraite. « J’ai franchement une bonne mémoire, explique-t-il après avoir cité dans l’instant les différents rapports écrits par Morelle à l’époque. Mais je ne me souviens pas avoir signé une telle autorisation. Si l’IGAS a une pièce, qu’ils la sortent. On verra bien qui a signé. Car ça n’a pas de sens. C’est comme si on accordait le droit à un directeur d’hôpital entré à l’IGAS d’aller travailler parallèlement dans une clinique privée. Ou à un inspecteur du travail de conseiller une entreprise. »

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    Michel Janva

  • Le GIEC, idiot utile du capitalisme !

    Le GIEC est une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique.   

    À certaines époques de l’histoire de l’humanité, l’Église catholique devisait le plus sérieusement du monde sur le sexe des anges ou sur la question de savoir si les Indiens avaient une âme (la fameuse controverse de Valladolid). Débats aussi inutiles que stériles car, finalement, les conclusions auxquelles arrivèrent les clercs les plus éclairés n’ont pas changé la face du monde, sauf si l’on tient compte du fait que ces pauvres Indiens furent quasiment tous éradiqués.

    Le GIEC, ou autrement pompeusement dénommé Groupe intergouvernemental d’experts (sic) sur le climat (créé sous l’égides des Nations unies), s’est peu ou prou substitué à Rome dans la poursuite de questionnements vains et creux. C’est désormais le « réchauffement climatique » et ses corollaires – les incontournables « gaz à effet de serre » (GES) – qui tiennent lieu d’anges maudits et d’entités maléfiques.

    Le dernier rapport pondu par ces « experts » autoproclamé, ou promus là par endogamies collusives ou connivences consanguines, est formel. D’ici à 2050 (?), il faudra réduire drastiquement les GES. Il convient de s’y employer séance tenante car demain, comme aurait dit le bon vieux La Palice, il sera bien évidemment trop tard. Pour ce faire, un objectif : limiter à 2 °C (?) la hausse de la température. Un unique moyen : le développement d’énergies forcément « alternatives ».

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  • Le GIEC, idiot utile du capitalisme !

    Le GIEC est une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique.   

    À certaines époques de l’histoire de l’humanité, l’Église catholique devisait le plus sérieusement du monde sur le sexe des anges ou sur la question de savoir si les Indiens avaient une âme (la fameuse controverse de Valladolid). Débats aussi inutiles que stériles car, finalement, les conclusions auxquelles arrivèrent les clercs les plus éclairés n’ont pas changé la face du monde, sauf si l’on tient compte du fait que ces pauvres Indiens furent quasiment tous éradiqués.

    Le GIEC, ou autrement pompeusement dénommé Groupe intergouvernemental d’experts (sic) sur le climat (créé sous l’égides des Nations unies), s’est peu ou prou substitué à Rome dans la poursuite de questionnements vains et creux. C’est désormais le « réchauffement climatique » et ses corollaires – les incontournables « gaz à effet de serre » (GES) – qui tiennent lieu d’anges maudits et d’entités maléfiques.

    Le dernier rapport pondu par ces « experts » autoproclamé, ou promus là par endogamies collusives ou connivences consanguines, est formel. D’ici à 2050 (?), il faudra réduire drastiquement les GES. Il convient de s’y employer séance tenante car demain, comme aurait dit le bon vieux La Palice, il sera bien évidemment trop tard. Pour ce faire, un objectif : limiter à 2 °C (?) la hausse de la température. Un unique moyen : le développement d’énergies forcément « alternatives ».

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  • Oui, nous n’avons pas les mêmes valeurs

    Au moment ou la rigueur (ce n’est pas un gros mot) nécessaire au redressement de la France est évacuée par Manuel Valls au profit d’une politique euro-austéritaire qui accablera encore plus les catégories populaires et les  classes moyennes, le gouvernement se cherche des  soutiens à gauche. Rien de tel que de susciter des réflexes pavloviens en  réitérant ses attaques  sous la ceinture contre  le FN. Rien de nouveau sous le soleil. Le ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filipetti,  dont la contribution remarquable au monde des lettres avec son roman de gare érotique Un Homme dans  ma poche a suscité l’hilarité générale, endosse son habit de croisé(e) et le fait savoir.  Invitée hier de Guillaume Durand sur radio classique et LCI, Mme Filipetti,  dont les tropismes et le sectarisme ont même été critiqués dernièrement par Ségolène Royal et Frédéric Mitterrand,   a réaffirmé qu’elle  se rendrait dans toutes les villes FN où des associations dites culturelles sont menacées.

      Comprendre  que  certaines structures   sans grande audience et jusqu’alors  subventionnées  pourraient être mises au régime sec dans le cadre d’un effort de maîtrise des dépenses et de la fiscalité dans les communes  gérées par le FN. Ce ne sera d’ailleurs pas forcément une obligation, car il a peut être échappé à Mme Filipetti que certaines  de ces  associations  ont d’ores et déjà annoncé leur souhait de ne pas pactiser avec la Bête en refusant toutes subventions des mairies frontistes comme à Fréjus,  voire de déménager comme à Beaucaire

     Mme Filipetti  a affirmé hier qu’en 1995, «quand les villes sont passées au Front National,  les premières victimes ça a été (sic)  les associations culturelles, on se rappelle le festival de Châteauvallon, par exemple, on se rappelle la déprogrammation de Marek Halter d’unfestival du livre à Toulon, on se rappelle notamment d’attaques contre les rayonnages des bibliothèques, enfin avec des formes de censure dans d’autres villes…».

     L’honnêteté commande de rappeler ce que Mme Filipetti ne fait pas. A savoir  la violence de l’offensive  menée  alors contre le verdict des urnes à Toulon  par les animateurs du festival de Châteauvallon et ses soutiens (Gérard Paquet, le membre fondateur de  SOS  racisme Marek Halter, Bertrand Tavernier, François Léotard,  Philippe Douste-Blazy, alors ministre de la Culture…). Quant à  la réputation controversée   de M. Halter,  elle n’était pas réductible à  son militantisme antinational. Le journaliste Piotr Smolar, qui n’est pas un compagnon de route du FN, nous le rappelions sur ce blog,   dressait en 2008 le portrait d’un Marek Halter appréhendé comme  un  «bonimenteur  faisant  « un usage esthétique du mensonge », aux  amitiés sulfureuses, politiques et financières,  soupçonné dans les années 70  par la DSTd’être  «un agent des services israéliens ».

     Quant aux attaques contre les rayonnages des bibliothèques  municipales, Marine rappelait dernièrement que le FN  fait confiance à l’intelligence et au sens  critique des Français.Bref que nous n’entendons pas  supprimer des livres mais en proposer de  supplémentaires, qui, certes, ont l’inconvénient fâcheux aux yeux des   petits marquis de la culture de Gôche, de ne pas forcément  d’inscrire dans le moule de la pensée unique, de faire entendre une autre musique que celle  de l’idéologie dominante.

     Oui, souligne Bruno Gollnisch,  nous n’avons pas de leçons de démocratie  ou de pluralismeà recevoir d’une gauche qui n’a pas abdiqué ses  pulsions totalitaires. Malek Boutih,  député PS de l’Essonne, et qui n’est pourtant pas le plus sot des socialistes, a dévoilé  cette facette inquiétante en octobre dernier dans l’émission Mots croisés lors du   débat l’opposant notamment à Florian Philippot.

     Multipliant les références indécentes et oiseuses  aux  «aux années les plus noires de notre pays », M. Boutih avait osé cette sortie qui en dit long :   « Nous sommes des millions de Français… Même si vous (le FN, NDLR)  gagnez,  vous aurez un problème de légitimité à notre égard. On ne se laissera pas faire ».Un aveu qui en dit long sur le mépris, teinté de peur vis-à-vis de la souveraineté populaire,  qui anime les figures du Système en place, dés lors que  les Français refusent de penser  dans les clous et veulent  secouer  le joug euromondialiste.

     C’est ce même PS qui, de manière emblématique et  main dans la main avec l’UMP,  adopta  en 2008 une Constitution européenne rejetée par nos compatriotes trois plus tôt lors du referendum de 2005. Il n’est guère étonnant que  dans cette même émission le politologuespécialiste du FN et professeur à Sciences-po, Dominique Reynié,  à  la tête du  club de réflexion progressiste et européen Fondapol, très  proche de l’UMP, ait soutenu implicitement les propos de M Boutih. Il avait ainsi  qualifié  le FN de parti  à la fois nationaliste et socialiste, suivez son regard…

     Fondapol défend il est vrai des positions identiques à celles de l’écrasante majorité du PS : inféodation   plus poussée de la France à  l’euro-atlantisme bruxellois, régularisation des clandestins,  poursuite de l’immigration,  ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe,  légalisation de la GPA…

     Alors en effet, si nous n’avons pas forcément la même culture, il est évident que le FN n’a pas les mêmes valeurs que les grands prêtres de l’UMPS qui combattent l’hérésie patriotique.

    http://gollnisch.com/2014/04/17/navons-pas-les-memes-valeurs/

  • Pour sortir d'une UE sans identité, les partis de gouvernements ne sont d'aucun secours

    A l'approche des européennes, l'ancien ministre Charles Millon livre sa vision de l'Europe au Figarovox :

    "La corruption des meilleurs engendre le pire, comme le savaient les Anciens. C'est peut-être ce qui menace le monde aujourd'hui si l'Europe ne se reprend pas. Je veux parler ici de la véritable Europe, non du monstre hybride de Bruxelles moitié techno moitié despote éclairé qui entend régler la vie de chaque citoyen dans chaque détail. Et qui dans le même temps est incapable d'assurer la protection de ses membres, de s'asseoir seule, comme une grande, à la table des négociations avec la Russie, ni même d'organiser la projection de troupes pour soutenir l'armée française en Centrafrique. [...]

    Dans la grande bataille en cours qui verra l'Europe ou disparaître sous les traits d'un hypermarché sans identité, vassalisé encore plus par un Traité transatlantique que l'on négocie secrètement, ou recouvrer son identité, les grands partis dits de gouvernement ne seront d'aucun secours. Ils vont répétant leurs discours sur l'élargissement et l'intégration, gestionnaires du désastre.

    Ailleurs, on va nous parler d'immigration, de surveillance des frontières ou de sortie de l'euro: de graves sujets qui touchent en effet profondément les populations d'Europe, et d'abord les plus pauvres. Mais ce sont des causes secondes et ceux qui les évoquent se gardent bien d'évoquer les causes premières: l'oubli des fondements propres de l'Europe. Le Front national nouvelle manière a non seulement conservé ses anciennes incohérences économiques mais y a ajouté l'oubli des racines spirituelles, intellectuelles, artistiques et religieuses de l'Europe.

    La question n'est pas de nature économique: sur ce plan l'Europe est parvenue à organiser un grand marché unique même si cela s'est fait en ignorant trop souvent la vraie vie de l'homme, ses communautés immédiates de travail, de famille, d'ancrage local, de croyances, de culture, et d'amitié. [...]

    Parce que la personne humaine est devenue seconde ontologiquement par rapport à une nature qui a été déifiée. Nous ne voulons pas de cette Europe de la consommation, de la technique, de cette Europe des robots dont parlait Bernanos. [...]"

    Michel Janva

  • Lycée Gerson : Alliance VITA porte plainte pour diffamation

    En réaction à l’ampleur que prend la polémique autour du lycée Gerson, Alliance VITA rappelle :

    1. Alliance VITA  est régulièrement invitée à intervenir, officiellement et au su de tous, dans les écoles, sur les sujets concernant la bioéthique, grossesse et la naissance. Elle est sollicitée en raison de son expérience d’écoute et d’accompagnement des femmes et des couples confrontés à des difficultés : infertilité, fausses-couches, annonce de handicap, IMG, IVG…

    Pour ces interventions VITA s’appuie sur :

    • La loi : les textes législatifs et les rapports gouvernementaux.
    • La politique de prévention de l’IVG chez les adolescentes (qui a fait l’objet de plusieurs rapports ministériels et parlementaires).
    • Les chiffres officiels (INSEE).
    • Une analyse des pratiques de la société : Comment se pose la question de l’avortement aujourd’hui en France pour les femmes, à partir de l’analyse des rapports gouvernementaux, des sondages, et de l’expérience d’écoute de VITA.

    Habituellement, ces interventions alternent plénière et ateliers, qui permettent aux jeunes de s’exprimer et de poser leurs questions.  L’avortement est un vrai sujet de société, qui les concerne et les intéresse.

    L’expérience d’écoute et d’accompagnement de VITA permet à tous ses intervenants de prendre la parole avec délicatesse et bienveillance, plus particulièrement en ce qui concerne l’IVG.

    2. Alliance VITA réagit aux mises en cause dont elle est l’objet dans le cadre de cette intervention à Gerson, qui s’est déroulée dans le cadre d’un cycle bioéthique, en présence de l’infirmière scolaire de l’établissement. Deux membres de l’association ont été accusées anonymement de propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus. Ces termes sont étrangers non seulement au vocabulaire de VITA mais aussi à son état d’esprit et à son approche des questions liées à la vie. VITA dénonce donc fermement le mensonge, et le procédé lâche visant à salir son image et à jeter le discrédit sur son travail ; elle va porter plainte pour diffamation. Les accusations anonymes sont inquiétantes et inacceptables, et VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux."

    Michel Janva

  • Jean Arthuis : 7 bonnes raisons de s'opposer au traité de libre-échange transatlantique

    « En définitive, dans cette négociation, l’Europe s’avère avoir peur de défendre nos intérêts. »

    FIGAROVOX/TRIBUNE – Bien que partisan de l’Europe, le sénateur centriste Jean Arthuis s’oppose fermement au traité de libre-échange transatlantique actuellement négocié par les Etats-Unis et les autorités européennes. Il expose ici les dangers que ferait peser cet accord sur la France et sur l’Europe.

    C’est une chose de vouloir abaisser les barrières tarifaires et faire converger les réglementations, pour accroître le commerce et les investissements de part et d’autre de l’Atlantique. C’en est une autre de laisser Washington piétiner les intérêts européens sans avoir le courage de les défendre avec fermeté. C’est pourquoi, bien qu’issu d’une famille politique traditionnellement favorable au libre-échange et à l’alliance atlantique, je suis contre l’Accord transatlantique de libre-échange actuellement négocié par les Etats-Unis et les autorités européennes.

    A cela, sept raisons précises et concrètes.

    Premièrement, je m’oppose à l’arbitrage privé des litiges entre Etats et entreprises. Demain, suivant la proposition des Etats-Unis, une entreprise s’estimant lésée par la décision politique d’un gouvernement pourrait y recourir. Une telle procédure est rigoureusement contraire à l’idée que je me fais de la souveraineté des Etats.

    Je m’oppose à la signature d’un accord avec une puissance qui espionne massivement et systématiquement mes concitoyens européens, ainsi que les entreprises européennes.

    Deuxièmement, je m’oppose à toute remise en cause du système européen des appellations d’origine. Demain, suivant la proposition des Etats-Unis, il n’y aurait plus qu’un registre non contraignant, et uniquement pour les vins et spiritueux. Une telle réforme tuerait nombre de productions locales européennes dont la valeur repose sur leur origine certifiée.

    Troisièmement, je m’oppose à la signature d’un accord avec une puissance qui espionne massivement et systématiquement mes concitoyens européens, ainsi que les entreprises européennes. Les révélations d’Edward Snowden sont à cet égard édifiantes. Aussi longtemps que l’accord ne protège pas les données personnelles des citoyens européens et américains, il ne saurait être signé.

    Quatrièmement, les Etats-Unis proposent un espace financier commun transatlantique, mais ils refusent catégoriquement une régulation commune de la finance, de même qu’ils refusent d’abolir les discriminations systématiques faites par les places financières américaines à l’encontre des services financiers européens. C’est vouloir le beurre et l’argent du beurre: je m’oppose à cette idée d’un espace commun sans règles communes et qui maintiendrait les discriminations commerciales.

    Cinquièmement, je m’oppose à la remise en cause de la protection sanitaire européenne. Washington doit comprendre une fois pour toutes que nonobstant son insistance, nous ne voulons dans nos assiettes ni des animaux traités aux hormones de croissance, ni de produits issus d’OGM, ni de la décontamination chimique des viandes, ni de semences génétiquement modifiées, ni d’antibiotiques non thérapeutiques dans l’alimentation animale.

    Sixièmement, je m’oppose à la signature d’un accord s’il n’inclut pas la fin du dumping monétaire américain. Depuis la suppression de la convertibilité-or du dollar et le passage au système des changes flottants, le dollar est à la fois monnaie nationale étasunienne, et unité principale de réserve et d’échanges dans le monde. La Réserve fédérale pratique donc sans cesse le dumping monétaire, en agissant sur la quantité de dollars disponible pour favoriser les exportations des Etats-Unis. La suppression de cet avantage déloyal suppose, comme le propose la Chine, de faire des «droits de tirage spéciaux» du FMI la nouvelle monnaie mondiale de référence. En termes de compétitivité, l’arme monétaire a le même effet que les droits de douane.

    Septièmement, au-delà du seul secteur audiovisuel, étendard de l’actuel gouvernement qui sert de cache-sexe à sa lâcheté sur tous les autres intérêts européens dans la négociation, je veux que toute l’exception culturelle soit défendue. Notamment, il est inacceptable de laisser les services numériques naissants d’Europe se faire balayer par les géants américains tels que Google, Amazon ou Netflix. Géants, maîtres absolus en optimisation fiscale, qui font de l’Europe une «colonie numérique».

    En définitive, dans cette négociation, l’Europe s’avère avoir peur de défendre nos intérêts.

    D’ores et déjà, à l’approche des élections européennes, les deux extrêmes font leur miel des lâchetés des autorités européennes dans la négociation avec Washington. Leur europhobie ne saurait se nourrir plus longtemps de notre manque de courage politique. Il est grand temps que la classe politique républicaine, avec calme, responsabilité et sang-froid, dise non à l’Accord transatlantique.

    Or, elle seule en a la force et l’envergure. Plutôt qu’une Europe timorée, inféodée, c’est cette Europe de courage et de fermeté que j’entends défendre. Du reste, cette voie du courage est le seul chemin pour un accord véritablement équitable de libre échange.

     Jean Arthuis, 10/04/2014

    Source : Le Figaro.fr

    Jean Arthuis a été ministre de l’Economie et des finances, il est tête de liste UDI-MoDem «Les Européens», en Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes.

    http://www.polemia.com/jean-arthuis-7-bonnes-raisons-de-sopposer-au-traite-de-libre-echange-transatlantique/

  • Est-il encore possible d’enseigner la doctrine catholique dans un établissement catholique ?

    [EDUCATION] Polémique pro-vie au lycée Gerson : tempête dans un verre d’eau Sur un ton grave, Europe 1 et BFM TV s’en inquiètent : des « dérives intégristes » mineraient le lycée Gerson, établissement catholique sous contrat à Paris. 

    A l’origine de la polémique : lors de séances d’instruction religieuse, des intervenants extérieurs, membres de l’association pro-vie Vita ont mis en cause l’avortement de masse. Ainsi, les journalistes rapportent que l’avortement a été présenté comme « un homicide involontaire » par ces intervenants.

    Selon les media de l’oligarchie, des parents d’élèves et des professeurs (dont on ignore le nombre) se sont élevé contre cet enseignement, dénonçant l’ « imposition d’une vision des plus obscurantistes de notre société ». [...]

    La suite sur Le Rouge et le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Est-il-encore-possible-d-enseigner

  • L'Union européenne est un système antidémocratique

    L'eurodéputé britannique Nigel Farage, président du parti anglais UKIP, déclareà Valeurs actuelles à propos de l'UE :

    «c’est un système antidémocratique, conçu pour être antidémocratique (…) d’ailleurs, je ne pense pas que quelqu’un comme Catherine Ashton, ou Herman Van Rompuy représente l’Europe. Je ne pense pas que le drapeau européen représente l’Europe, je ne pense pas que l’hymne européen représente l’Europe. L’Europe est leur création, pensée en haut d’une tour d’ivoire. Mais ce n'est pas ça, l’Europe ! Nous voulons une Europe des démocraties indépendantes et souveraines (…)».

    A propos d'Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen :

    «c’est un homme dont personne n’a jamais entendu parler, qui n’a pas été élu, et mieux payé qu’Obama. Il est un tout petit peu plus connu maintenant qu’il y a cinq ans, mais vous savez, sans mes interventions et youtube, personne ne saurait qui c'est. Plus sérieusement (…) j’ai rencontré des hommes politiques français, qui croyaient en l’Union européenne, et qui ne savaient même pas son nom !».

    Sur les prochaines élections :

    «Ce sont les premières élections européennes qui comptent réellement. Depuis 1999, c’était un petit événement. Mais grâce aux mouvements eurosceptiques, c’est devenu très important. Je pense que nous allons voir le Parlement européen avec de nombreux députés eurosceptiques. Est-ce que ça changera quelque chose ? Peut-être que le Parlement pourra résister un peu mieux aux législations et aux lois qu’on nous impose».

    Michel Janva