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lobby - Page 1931

  • Sortons de l’impasse européiste

    Du  discours de politique générale prononcé par Manuel Valls, hier, Marine Le Pen a dit ce qu’il fallait en penser dans un communiqué publié sur le site du Front National. Au-delà des  effets de manche, « de ce discours sans envergure il n’y a qu’une seule chose à retenir: le gouvernement socialiste envoie la France dans le mur, en poursuivant une politique bruxelloise déjà mise en œuvre par l’UMP, et qui, chaque jour, fait un peu plus la preuve de ses échecs. Et ce ne sont pas les annonces d’allègements de charges patronales et salariales non financés qui tromperont quiconque : ces promesses ont un fort goût électoraliste à quelques semaines du scrutin européen… »

     Il ne suffit pas  en effet à Manuel Valls  d’invoquer  les mânes du tigre  Clemenceau ou de son mentor  progressiste Mendes-France (qui occupa les fonctions de  président du Conseil pendant seulement  sept mois, puis fut un très bref  ministre sans portefeuille du gouvernementGuy Mollet…)  pour se mettre la gauche républicaine dans la poche. Ni de citer Pascal  et de se dire  patriote et fier de sa naturalisation  pour rassurer tous les Français.

     Dans le droit fil de ses obsessions développées au fil des réunions communautaires et/ou antiracistes dont il est l’invité récurrent, M. Valls y a été aussi de son couplet contrel’homophobie, le racisme,   en faveur du vivre ensemble et de la diversité qu’il entend défendre avec le MEDEF  en maintenant à très haut débit les filières  de l’immigration dite  « légale ». Immigrés qu’il s’agit ensuite de transformer en électeurs socialistes ; même si ce processus de transformation connaît parfois des ratés, nous l’avons vu.

     En novembre dernier, lors d’un meeting antiraciste du PS, Manuel Valls confessait son vœu de «de faire de la naturalisation de nouveau le vecteur de l’intégration parce que non seulement nous sommes fiers d’accueillir de nouveaux Français, mais parce que nous savons que ces citoyens qui viennent de tous les continents du monde sont fiers d’appartenir à cette nation qui a toujours un message universel ».

     Reprenant les discours du lobby immigrationniste aux manettes à Bruxelles,   d’unClinton ou d’un Obama, Manuel  Valls précisait qu’ « il n’y a pas de noms, de prénoms, d’origine, de couleur de peau qui prédestinent à être français. Être français n’est pas qu’une question de filiation, c’est aussi l’expression d’une volonté celle d’intégrer de prendre part à un projet ». Un projet  dont les Français ne veulent pas quand il est clairement exprimé, mais de cela les  dirigeants de l’Etat profond UMPS se contrefichent…

     Cette  vision bien désincarnée de la nationalité française, d’une France qui a commencé en 1789,réduite aux immortels principes droits de l’hommiste, a été réitérée devant l’Assemblée par le Premier ministre.  Évoquant son cas personnel,  il a affirmé «qu’il y a peu de pays au monde qui permettent à des citoyens nés à l’étranger, qui ont appris les valeurs de la République , de prendre les plus hautes fonctions de l’Etat.»  Citer les valeurs de la République, comprendre ici  celle de la gauche  hors-sol  des idéologues cosmopolites,permet comme toujours dans la bouche des membres de la caste  de faire commodément l’impasse sur les  valeurs de la France éternelle…

     Une saillie qui  s’inscrit  finalement dans la même veine que  la déclaration du maire PS de Strasbourg, Roland Ries,  qui  a déclaré « servir des repas halal dans les écoles par respect pour la diversité, mais pas de poisson le vendredi par respect pour la laïcité. »

     Ce trait d’esprit ( ?) lui vaudra peut être de se voir décerner cette année le prix du  jury du « Press club, humour et politique ». Si un maire, a fortiori un élu  FN, avait déclaré  ne pas servir de repas halal la semaine par respect de la laïcité mais servir  du poisson le vendredi par respect pour la diversité , gageons que personne n’aurait trouvé cela très drôle

     Cette parenthèse étant fermée, soulignons aussi que le nouveau Premier ministre a pris grand soin de rester dans le flou sur la manière dont il entend  mener son plan d’économie de 50 milliards. 50 milliards d’euros rappelle Bruno Gollnisch,  cela correspond à ce que l’Etat français doit verser annuellement au titre des seuls intérêts de notre dette, fruit empoisonné  de décennies de cogestion gauche-droite, qui se chiffre à 2000 milliards d’euros, 11 140 milliards de francs ! 50 milliards d’euros  donnés à nos créanciers et qui viennent  de l’emprunt…lequel  augmente  d’autant notre dette et gonfle mécaniquement  les intérêts.

     Il n’est pas nécessaire de sortir de l’ENA pour comprendre les effets dramatiques de ce cercle vicieux. Tous les ménages français savent pertinemment  que s’ils concédaient  de nouvelles dettes pour payer les plus anciennes, ils seraient  immédiatement  mis en  faillite;  bref,  qu’un foyer ne peut vivre indéfiniment  au dessus de ses moyens, avec ou sans oukases de la Commission européenne.

     Jean Rouxel le notait  aujourd’hui sur le site des Quatre vérités, si « MM. Valls et Hollande n’ont cessé de nous chanter les louanges de l’UE », « ils sont incapables d’en respecter les règles !». «A peine les résultats des élections municipales connus, François Hollandelançait des appels du pied à Bruxelles pour obtenir de nouveaux délais pour la réduction des déficits publics », notre déficit public étant de l’ordre de 4%, sachant que  « seuls le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et Chypre font moins bien que nous »…

     « (…) Nous sommes désormais tenus de passer sous les 3 % en 2015. Et, de fait, vu notre situation actuelle, on voit mal comment le gouvernement pourrait y arriver – sauf à employer les méthodes expérimentées à Chypre de spoliation des épargnants ».

     Jean Rouxel s’arrête  aussi sur un fait largement occulté par les médias à savoir que «  la nouvelle directrice du cabinet de Manuel Valls, Véronique Bedague-Hamilius (qui a travaillé au FMI, avant d’être secrétaire générale de la ville de Paris…), est mariée avec un proche deJean-Claude Juncker, le grand manitou luxembourgeois de la zone euro. Comme quoi, on peut être socialiste, pour ponctionner l’argent des contribuables, tout en goûtant les charmes de l’économie de marché… ».

     « Cette soumission à Bruxelles conclut-il va être au cœur de l’actualité politique et économique des prochains mois. » Et ajouterons-nous, au cœur de la campagne du FN pour les élections européennesQui mieux que l’opposition nationale a en effet la légitimité pour dénoncer sans démagogie opportuniste cette inféodation au Moloch euromondialiste qui tue nos forces vives,  accable notre économie  et  nos entreprises ?

    http://gollnisch.com/2014/04/09/sortons-limpasse-europeiste/

  • Des extrémistes de gauche interrompent le journal de 20h de France 2 mardi soir

    Une vingtaine de parasites sociaux connus sous le nom d’« intermittents du spectacle » ont pris possession hier du journal de 20h de France 2 et conduit le présentateur David Pujadas à arrêter l’émission.
    Ils réclament le maintien d’un statut social extrêmement avantageux, leur permettant de vivre de leur « art » et surtout de ne rien faire durant une grande partie de l’année (ou de militer contre la France), avec l’argent des travailleurs Français.
    Une seule banderole a été déployée, portant en évidence un symbole de lutte marxiste.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Famille : « Le problème, c’est ce fameux modèle : un seul père, une seule mère. »

    Billet à l'acide de Gabrielle Cluzel sur le rapport concernant la famille (ou ce qu'il en reste) :

    "Le ministère de la Famille est parti, les ennuis sont restés. Quand un collaborateur remercié quitte son bureau, on retrouve parfois – c’est désagréable – un reste de sandwich moisi au fond d’un tiroir. Là, en passant l’aspirateur, on est tombé sur un rapport. Un rapport intitulé « Filiation, origines, parentalité », commandé par Dominique Bertinotti en octobre 2013 pour préparer le projet de loi famille, et qui est prêt, dit-on, depuis janvier dernier.

    Mais, expliqueLe Monde,« la remise officielle à la ministre, plusieurs fois programmée, n’a jamais eu lieu ». Trop risqué à la veille des municipales : le texte de plus de 300 pages propose notamment la légalisation de la PMA pour les lesbiennes et la reconnaissance des enfants nés par GPA à l’étranger ; bref, comme le ditLe Monde, peu suspect de dramatisation outrancière réactionnaire :« Une véritable révolution du droit de la famille. »

    Les municipales étant passées, l’Élysée a décidé que le rapport pouvait être rendu public : l’idée générale en est de traduire dans le droit français« la grande métamorphose de la filiation »et les diverses manières de« faire famille »(procréation, adoption, engendrement avec tiers donneur).

    Ç’aurait été triste, hein, de jeter ce rapport à la poubelle comme un bout de panini oublié ? Car, ma foi, c’est un beau rapport. Un rapport soigné. Tout y est, mes amis, tout y est. Tout ce qui permet d’habiller proprement un tract idéologique pour lui donner l’allure élégante d’une étude distanciée.

    Il y a tout d’abord l’expert qui a présidé le groupe de travail, la sociologue Irène Théry. Indispensable, le sage, dont les doctes propos sont évidemment neutres. Elle ne pense rien, bien sûr, elle constate. Elle sort des statistiques de son chapeau de Garcimore qui sont autant de preuves irréfutables. Vous autres, qui émettez des doutes, n’avez qu’à vous taire : Z’êtes pas experts, que je sache ? Irène Théry, elle, l’est. Il n’y a qu’à lire ce qu’elle prédisait dansTéléramaen décembre 2011 :« L’opinion, en avance sur les politiques, est majoritairement favorable au mariage de personnes de même sexe et à l’adoption. »Un million de personnes dans la rue et une reconnaissance manifeste dans les urnes ces derniers jours… Mais Garcimore n’est pas non plus Madame Irma.

    Viennent ensuite les éléments de langage.« Faire famille »… Cela veut dire quoi, au juste ? Qu’on ne « fonde » plus une famille. Car les fondations, enracinées par nature, sont suspectes.Il faut dire que la marotte d’Irène Théry, c’est l’enrichissement de la langue française. Avec des préfixes. Elle est, dit-on, l’auteur de l’expression« famille recomposée »et a eu un prix pour son livreLe Démariage.

    Ce qu’on lit dans ce rapport enfin publié, « Madame Préfixe » le martelait d’ailleurs déjà dès 2011 :« Le problème, c’est ce fameux modèle : un seul père, une seule mère. »C’est un problème. Mettons-nous y donc à 25, et tout devrait être plus simple.

    Et ce qu’on n’y lit pas, ou ce qu’on n’y lit qu’en filigrane, elle l’a déjà ouvertement dit aussi : « Les frontières de la famille doivent être ouvertes aux amis, aux étrangers, aux autres cultures, ce qui se joue déjà avec les mariages mixtes, les adoptions internationales, la gestation pour autrui, etc. Tout circule, aujourd’hui. » Et elle rajoute : « En France, la droite stigmatise les immigrés, oppose l’étranger à soi, sa famille à celle des autres, au risque des pires dérives. » De quoi faire méditer ceux qui, en myopes, ne veulent voir qu’un seul danger, la « défamille »pour les uns, la « déFrance » pour les autres, comme si elles ne participaient pas de la même déliquescence. Oui, mariage pour tous, mondialisme et Grand Remplacement marchent main dans la main. Quand leurs opposants, eux, restent en ordre dispersé."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/04/famille-le-probl%C3%A8me-cest-ce-fameux-mod%C3%A8le-un-seul-p%C3%A8re-une-seule-m%C3%A8re-.html

  • L'homosexualisme de l'UE nuit à nos relations avec l'Afrique

    Lu sur C-Fam :

    "Les pressions que l’Union européenne exerce sur les pays africains pour qu’ils changent leurs législations sur l’homosexualité ont provoqué des résistances qui pourraient avoir des conséquences négatives sur la réunion entre les dirigeants des deux continents.

    Les gouvernants européens ont essayé d’apaiser les dirigeants africains en prévision du sommet U.E.-Afrique de cette semaine, qui aura lieu à Bruxelles. Le but du sommet est de trouver des solutions à une série de problèmes sur lesquels les deux continents travaillent ensemble. L’homosexualité en fait partie.

    Les gouvernements africains ont réagi de manière très négative à la résolution passée par le Parlement européen la semaine dernière. La résolution menace les pays africains de sanctions économiques si ils continuent à pénaliser les relations sexuelles homosexuelles. La résolution a été rédigée en réponse à la sévérité des nouvelles législations de l’Ouganda et du Nigéria qui pénalisent la sodomie, et à la censure le la promotion de l’homosexualité et du mariage homosexuel.

    Le Parlement européen a demandé aux gouvernements de l’Ouganda et du Nigéria de retirer l’aide au développement de l’Union européenne. La demande est acheminée par le biais d’un arrangement entre l’U.E., l’Afrique, les Caraïbes, le groupe des Etats du Pacifique (ACP) et les Etats d’Afrique subsaharienne

    Les africains ont répondu rapidement.

    Toute société a un droit humain de défendre sa culture et ses traditions, et à « définir ses propres valeurs et normes » par le biais de leurs institutions démocratiques », affirmaient quelques jours plus tard les pays africains dans une déclaration.

    Cette déclaration cinglante demande aux pays riches d’arrêter d’imposer des conditions à l’aide au développement susceptibles de causer du contentieux, comme par exemple la question de l’homosexualité. Elle a été envoyée aux gouvernements européens et africains, et à leurs institutions politiques.

    La déclaration africaine qualifie les pressions exercées sur le Nigéria et l’Ouganda d’ « imposition violente d’un point de vue unilatéral ». Elle explique que l’homosexualité est pénalisée dans la majorité des pays ACP, ce qui va à l’encontre des normes acceptées dans les pays occidentaux. [...]"

    Michel Janva

  • La guerre des gauches qui commence

     

    Avant même de savoir à quelle sauce le croque-mitaine Valls nous mangera, un cri du cœur venait à l'esprit de beaucoup  de nos compatriotes : Duflot dehors ? bon débarras ! Le départ de Duflot doit être tenu pour une bonne nouvelle. Et d'abord, pour l'environnement, elle semble excellente, la première sans doute depuis 2012. L'air printanier est déjà plus pur : "je ne dis pas que c'est pas injuste mais je dis que ça soulage".

     Déjà le 25 février 52 % des Français estimaient que les ministres d'Europe-Ecologie Les Verts devaient quitter le gouvernement compte tenu de leurs désaccords politiques. (1)⇓

    Au lendemain de leur départ effectif un nouveau sondage indiquait cette fois que "les Français ne regrettent pas les Verts". Ils ont quitté le gouvernement ? Tant mieux, jugent 56 % des Français. (2)⇓

    Il est évidemment trop tôt, en effet cependant pour évaluer les mesures concrètes que commencera à annoncer le nouveau gouvernement en se présentant ce 8 avril devant les députés.

    Ce 7 avril, une alléchante publicité sur Radio Classique incitait les citoyens et contribuables curieux à acquérir "Les Échos" du jour. On nous promettait de révéler quelles diminutions de la dépense publique envisagerait le nouveau pouvoir pour atteindre la somme de 50 milliards lancée le 14 janvier par le chef de l'État.

    Hélas, en dépit des jolis "camemberts" graphiques en pages 2 et 3, le lecteur restait sur sa faim, l'acheteur avide d'informations en était pour ses 2 euros. Et on peut présumer que les précisions ne se révéleront pas bien convaincantes, au point qu'on se demande bien ce qu'à l'échéance de la rencontre du 15 avril avec les autorités européennes le pouvoir parisien pourra bien "négocier" en vue du troisième report qu'il revendique.

    Or, tout cela divise sérieusement la gauche. On prétend maintenant donner à cela une coloration théorique: Il se dessinerait, croit-on une "économie politique de l'offre", préconisée par Hollande — ce qui semble lui accorder beaucoup d'honneur et en face, on prétend parler d'une "économie de la demande" qui s'attacherait à alourdir encore la redistribution.

    Plus grave encore : un Benoît Hamon pousserait le cynisme jusqu'à considérer que l'impossibilité de cette deuxième politique, que réclament pourtant plus de 80 députés du PS conduirait à offrir aux Français l'illusion d'une plus forte tension avec la Commission de Bruxelles, au moins jusqu'aux élections européennes

    Or, Cécile Duflot le sait depuis des semaines, et elle a donc décidé de "tomber à gauche", dans la plus pure tradition politicienne, afin de se positionner en vue de la prochaine élection présidentielle.

    Ainsi pour la première fois depuis son départ du gouvernement, elle intervenait le samedi 5 avril devant le conseil fédéral de son parti.

    Dans son discours, fort applaudi par une claque assez bien organisée au sein de ce public restreint, elle a cru nécessaire de déclarer : "je veux dire ici une chose bien claire : je ne crois pas à la guerre des gauches. Et l’écologie politique ne servira jamais de variable d’ajustement, ou d’idiot utile, dans les règlements de comptes entre les forces déclinantes du productivisme." 

    Or, quand un politicien construit cette sorte de démentis publics, on doit toujours formuler l'hypothèse inverse. Sa négation rhétorique ne doit pas nous convaincre.

    1. contrairement à ce que prétend Duflot la guerre des gauches semble bel et bien se dessiner à l'horizon

    2. et d'autre part, l'espace de l'écologisme va probablement constituer, l'un des enjeux de la rivalité entre sociaux-démocrates et post-staliniens.

    Dans le jeu de go des deux tendances issues de la majorité présidentielle de 2012, désormais en voie de fragilisation, les Verts, petite secte gauchiste dans son mode fonctionnement, appartenaient plutôt jusqu'ici au camp des "hollandais".

    En fait, dans la perspective des élections présidentielles à venir, la camarade Duflot ne semble nullement décidée à laisser une quelconque Eva Joly prendre une place qui lui revient, pense-t-elle, après son propre passage au gouvernement, maintenant ou jamais. (3)⇓

    Elle sait aussi que les divers discours où Mélenchon, et même l'appareil communiste, en arrivent à revendiquer une part du courant écologiste annoncent une redistribution des cartes.

    Le gouvernement Valls n'a été constitué ni en vue d'une véritable réorientation "sociale-démocrate" ni en considération de cette rupture, mais seulement en fonction des équilibrages internes au sein du parti socialiste – la seule compétence que l'on puisse reconnaître à Monsieur Normal – et afin d'éviter une décrue électorale trop désastreuse aux européennes de mai.

    Mais, par la force des choses, il se trouvera contraint de gérer les clivages de plus en plus fort entre les deux familles, de plus en plus déchirées, de la gauche. Et il ne pourra pas esquiver longtemps la nécessité de prouver sa volonté de réformes.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/04/la-guerre-des-gauches-qui-commence.html

    Apostilles

    1.  cf. sondage Ifop publié "Ouest-France" en ligne dans son édition du Soir.
    2.  cf. Le Parisien en ligne le 05.04.2014, à 6 h 34
    3.  Sur le caractère de secte gauchiste strictement politicienne du parti de Mme Duflot, on se reportera au livre de Christian Laudrut "l'Imposture écologiste" (aux Editions du Trident) 

     

  • Un gouvernement de combat contre nos libertés

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités à propos du remaniement :

    "Au moins est-il clair que François Hollande fait la politique du PS et ne cherche pas à séduire les électeurs qui ne sont pas d’accord avec lui. Peut-être cela pourra-t-il donner des idées à d’éventuels futurs chefs de la droite… Il n’y a guère qu’à droite, en effet, que l’on ait l’idée loufoque de se faire élire sur un programme et d’appeler au gouvernement des adversaires de ce programme pour (ne pas) le mettre en oeuvre !

    S’agissant du gouvernement Valls, à part le fantastique bras d’honneur aux électeurs, je retiens trois importants motifs d’inquiétude. Tout d’abord, l’attelage à Bercy est encore moins cohérent que précédemment (ce qui n’est pas peu dire). Dire, comme on l’a entendu ces derniers jours, que Bercy serait désormais, en quelque sorte, co-dirigé par Michel Sapin, pour la rigueur, et Arnaud Montebourg, pour la croissance, est grotesque. Il faut choisir. Soit on considère que le principal problème de la France est sa crédibilité comme débiteur et l’on commence à rembourser, donc à tailler dans le gras de l’État-providence. Soit on croit possible de relancer la croissance par l’investissement public, et l’on remet à plus tard l’équilibre budgétaire. Mais on ne peut pas tenir les deux discours en même temps.

    Deuxième source d’inquiétude : le maintien en poste de Christiane Taubira. Comme cette femme n’est pas de celles qui s’accrochent à leur maroquin à tout prix, il est clair qu’elle est restée à ses conditions. Ce qui me laisse craindre qu’elle soit fermement décidée à faire voter sa nouvelle loi Taubira, sur la réforme pénale. Ainsi, non seulement nous allons être tondus par l’impôt, mais, en plus, livrés à des délinquants que l’État aura désormais mission de protéger et non plus de neutraliser. On peut certes espérer le contraire, puisque son principal adversaire dans la majorité sur ce sujet est désormais Premier ministre. Mais je ne vois pas comment Christiane Taubira accepterait d’en rabattre sur son programme, qui reste de mettre la justice française au service d’une espèce de conception archaïque de la lutte des classes.

    Enfin, ma dernière inquiétude tient à Manuel Valls lui-même. Je n’oublie pas qu’il fut l’un des rares élus locaux PS à tenir compte de la réalité, à proposer de revenir sur les 35 heures, ou à comprendre le problème de l’insécurité. Mais je n’oublie pas non plus son bilan désastreux comme ministre de l’Intérieur… Et, surtout, je constate que sa seule façon, pour obtenir le soutien de la désormais très courte majorité de socialiste à l’Assemblée, est de donner des gages. Or, les seuls qui soient possibles, sans modifier radicalement son image (entreprise trop lente et trop périlleuse pour qu’il puisse s’y risquer) tiennent auxlimitations des libertés publiques – en particulier sur internet, bête noire des socialistes. Il y a tout lieu de croire que c’est contre les honnêtes gens, et tout spécialement contre nos libertés, que ce « gouvernement de combat » va agir. Nos libertés ont déjà rétréci comme peau de chagrin."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Attentats du 11 septembre : "Architectes et ingénieurs face au Mystère du WTC7"


    "Architectes & Ingénieurs face au Mystère du... par ReOpen911

  • Charlie Hebdo veut rééduquer les villes qui votent mal

    PARIS (Bulletin de réinfo) - « C’est une offre spéciale gueule de bois post‑électorale » ! L’hebdomadaire satirique français de gauche, Charlie Hebdo, a décidé d’offrir des abonnements à prix réduit dans les villes passées à droite et à l’extrême droite suite aux résultats des élections municipales de mars dernier. Valable jusqu’au 8 avril, l’offre sous‑entend vouloir soutenir dans cette terrible épreuve les administrés en leur apportant ce menu lot de consolation. A la une du journal, une caricature, représentant un postier affublé de son fidèle destrier galopant, pour distribuer les journaux de la rédaction avec un message clair : « la résistance s’organise ». Pour les responsables du journal il s’agit d’un véritable « acte militant » mais également d’un « acte pour faire rire, pour détendre l’atmosphère ».

    http://fr.novopress.info/

  • En finir avec l'euro pour sauver l'Europe: quatre journalistes brisent le tabou

    L'euro est cliniquement mort. Pour sauver l'Europe, il faut revenir aux monnaies nationales, réunies au sein d'une monnaie commune. C'est la thèse de Casser l'euro, ouvrage écrit par quatre journalistes.

    Casser l'euro pour sauver l'Europe. C'est le titre - polémique - d'un ouvrage écrit par un collectif de journalistes économiques, à paraître le 2 avril. Pourquoi, alors que la crise de la dette s'est apaisée et que la zone euro retrouve le chemin de la croissance, remettre sur le tapis le scénario d'un éclatement de la monnaie unique ? Et ce à quelques semaines des élections européennes dont les résultats devraient, selon les estimations, accroître le nombre de députés eurosceptiques au sein de l'hémicycle bruxellois...  
    Il ne s'agit en aucun cas d'un "réflexe populiste", se défendent les auteurs, mais le fruit d'un travail journalistique quotidien au contact des acteurs de ce système. C'est le constat, après cinq années d'une crise sans précédent, que l'euro, tel qu'il existe aujourd'hui, est "cliniquement mort". "Plus d'une décennie après le lancement de l'euro, la convergence tant attendue des économies n'a pas eu lieu, les modèles sociaux ont été détricotés et la spéculation s'est déchaînée", écrivent les quatre journalistes.  
    L'euro "cheval de Troie de la rigueur" 
    Et de dénoncer tout à tour un euro "made in Germany" (l'Allemagne a un droit d'accès sans restrictions tarifaires à des marchés voisins et un taux de change compétitif), destructeur de croissance (historique des performances à l'appui), machine à fabriquer de l'hétérogénéité (dopage de la demande intérieure au Sud, choc de compétitivité au Nord), instrument de dumping social (devant l'impossibilité de dévaluer, les seules stratégies sont la baisse de la fiscalité ou la baisse des salaires), ou encore l'euro "cheval de Troie de la rigueur". Les auteurs écornent aussi au passage la Banque centrale européenne (BCE), "dogmatique et déstabilisante".
    Ce diagnostic n'est pas nouveau. D'autres économistes l'ont déjà fait, au premier rang desquels Jacques Sapir, directeur d'études à l'EHESS , et Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, tous deux régulièrement cités dans l'ouvrage. Ce qui est plus intéressant, c'est la solution de sortie proposée : l'euro non plus comme monnaie unique mais comme monnaie commune. Les auteurs écartent l'option d'une scission en deux zone avec, au Nord un euro fort, au Sud, un euro faible. Parce que dans cette zone du "Club Med" (Espagne, Italie, Portugal, Grèce et... France), François Hollande hériterait du rôle joué jusqu'à présent par Angela Merkel, celui du "Père la rigueur".
    A la place, ils proposent de revenir aux monnaies nationales reliées entre elles par un système monétaire européen (SME). Mais pas le SME version 1979, tombé quatorze ans plus tard sous le coup d'attaques spéculatives répétées. Mais un SME rénové, qui interdirait les ventes à découvert et obligerait les banques à payer une taxe de sortie de leurs capitaux. Mais pour que tout cela fonctionne, il faut que l'euro subsiste, comme monnaie d'échange internationale face au dollar.
    La vie après l'euro 
    Les monnaies nationales seraient définies par rapport à l'euro, selon un taux de change fixe mais ajustable. La convertibilité interne (entre le franc et le mark) s'effectuerait au seul guichet de la BCE selon un taux fixe. La convertibilité externe (entre l'euro-franc et le dollar) s'effectuerait en deux temps : au guichet de la BCE entre l'euro-franc et l'euro, puis entre l'euro et le dollar sur le marché des devises. Avec ce passage obligé par une conversion "de guichet", il n'y aurait plus de marché des changes intra-européen, ce qui assurerait "une stabilité interne entre devises proche de celle actuellement assurée par la monnaie unique", expliquent les auteurs.
    Le livre évoque aussi "la vie après le monnaie unique". Non, la sortie de l'euro ne va pas provoquer le chaos dans les transactions quotidiennes, grâce à la règle du "un pour un" qui consiste à caler, temporairement, l'unité de chaque devise nationale sur l'euro. Non, la dette ne vas pas exploser, car un Etat peut discrétionnairement modifier le libellé de sa dette sans en affecter la valeur nominale (autrement dit, les 2000 milliards d'euros de dette tricolore vaudront 2000 milliards de francs). Non, les marchés ne vont pas se fermer, et même s'ils refusaient de prêter à la France, l'Etat pourrait toujours mobiliser les quelque 3000 milliards d'euros d'actifs financiers dont disposent les Français. Non, l'inflation ne va pas exploser, et qu'on se le dise, 4% d'inflation annuelle permet d'alléger 35 milliards de dette d'un coup.
    Ces arguments sont séduisants. Nul doute qu'ils offriront du grain à moudre aux opposants à la monnaie unique. Mais ils restent contestables. Et contestés. "Sortir de l'euro peut être tentant", écrit dans une tribune le journaliste desEchos Guillaume de Calignon. Mais "la sortie de l'euro serait un saut dans l'inconnu, une réaction en chaîne d'événements qui risque de tétaniser les agents économiques, ménages comme entreprises. Sans compter les réactions politiques de nos voisins. Sans l'euro, les Français savent ce qu'ils perdront mais n'ont aucune idée de ce qu'ils gagneront. Les problèmes ne seront pas réglés par un retour en arrière." 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/04/en-finir-avec-leuro-pour-sauver-leurope.html