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Peillon hué a son arrivée à sciences po a Aix : 200 personn
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L'idéologie du genre : une théorie fascisante
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Industrie des mères porteuses : Hervé Mariton secoue la Chancellerie
Dans une question écrite publiée mardi au Journal officiel :
"M. Hervé Mariton attire l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur le développement de l'industrie de la gestation pour autrui (GPA) sur le sol français en violation totale de la loi. Une plainte a en effet été déposée par une association de défense des enfants contre les tournées de promotion de la GPA organisées en France par des sociétés américaines (comme la société Extraordinary conception). Ces sociétés organisent des réunions, proposant des catalogues de mères porteuses ainsi que des grilles tarifaires pour les GPA. Ces pratiques violent le droit français (notamment l'article 227-12, alinéa 3, du code pénal), ainsi que la convention internationale des droits de l'enfant (qui dispose que l'enfant a le droit de connaître son père et sa mère). Il demande une réaction rapide de la chancellerie pour mettre fin aux pratiques illégales qui contribuent à la marchandisation des corps."
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Dans Valeurs Actuelles : EXCLUSIF. Le rapport des RG qui dit la vérité sur les événements de Rennes
Rédigé par les ex-RG, la SDIG (Sous-direction de l’information générale) de Rennes, le rapport confidentiel que Valeurs actuelles a pu consulter met en lumière les informations que le ministère de l’intérieur et certains médias ont voulu cacher.
Les faits
Samedi dernier à Rennes entre 600 et 700 militants de gauche ont saccagé tout un quartier de la ville en protestation contre la tenue d’un meeting du Rassemblement Bleu Marine.
Le rapport de police commence : « le 8 février 2014 en fin d’après-midi, la DDSP 35 (Direction Départementale de la Sécurité Publique, NDLR) mettait en place un dispositif renforcé de sécurisation en raison du risque d’une action de militants d’extrême gauche. Et ledit dispositif est impressionnant, à la hauteur de la gravité des événements : « le service d’ordre engageait 2 compagnies de CRS, 1 escadron de gendarmerie, soit plus de 250 policiers et gendarmes ».
Les militants de gauche attaquent un poste de Police et tentent d’y mettre le feu
Le rapport se poursuit ainsi : « vers 18h30, 400 personnes d’extrême-gauche se rassemblaient (…) pour dénoncer la tenue de cet événement du « Rassemblement bleu marine » (…) à 19h50, (…) ils cassaient des vitrines (5 commerces et 4 établissements bancaires) et poursuivaient leurs exactions (…) où ils tentaient d’incendier un bureau de police en brisant plusieurs vitres et en y jetant un fumigène qui mettait le feu à un fauteuil (…) ». Le document rapporte ensuite qu’« un véhicule était incendié ».
La riposte des forces de l’ordre
La réponse policière est décrite à l’image de la situation d’urgence : « au cours des heurts, les forces de l’ordre faisaient usage d’un canon à eau, de grenades lacrymogènes et du flash-ball (…) pour repousser les assaillants. Quatre policiers et un gendarme étaient blessés par des jets de projectile. Au plus fort des événements, 630 manifestants étaient réunis ».
La réponse judiciaire : les casseurs sont relâchés [...]
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Une rétrospective des actions du gouvernement en 19 mois :
> Petite liste non exhaustive
- Interdire aux gens de travailler le dimanche : fait
- Interdire aux gens de regarder du streaming : fait
- Interdire aux gens d’aller voir des prostituées : fait
- Interdire aux gens de rouler à plus de 80 km/h : en cours.......FAIT
- Surveiller les connexions et les communications des gens pour détecter les « potentiels ennemis d’états » en dehors de toute action judiciaire : en cours
- Interdire à la police d’effectuer des surveillances techniques lors de leurs enquêtes en utilisant des GPS : fait (Circulaire du 29 octobre)
- Empêcher toute action judiciaire à l’encontre de la maitresse du président : fait
- Mettre de l’argent public à disposition de la maîtresse : fait
- Augmenter la CSG, et mettre en place la TVA sociale : en cours
- Supprimer l’exonération des heures supplémentaires et appauvrir les salariés : fait
- Ne pas tenir compte des protestations des gens quel que soit le sujet, être président et ne même pas en parler (écotaxe, hausse de TVA, adoption homoparentales, théorie du genre…) : fait et refait
- Déclarer irrecevables 700 000 signatures et ne pas faire de référendum : fait
- Dire que c’est Bruxelles qui décide et pas nous pour la hausse de la TVA, et donc admettre qu’ils n’ont aucune volonté de maintenir la souveraineté de la France, au profit de gens que l’on n’a pas élu : fait
- Faire asperger de gaz lacrymogène des femmes, des personnes âgées et des enfants : fait
- Ne pas le faire quand il s’agit de racailles qui attaquent un commissariat : fait
- Autoriser les personnes condamnées à moins de 5 ans de prison à rester dehors pour faire une peine de probation : en cours
- Enfermer un militant anti mariage pour tous pendant 23 jours pour « refus de donner son identité » : fait
- S’appeler Christiane et se faire photographier dans un restaurant parisien avec le dessinateur de Minute, pour ensuite se faire passer pour une victime de racisme : fait
- Atteindre les 85% d’opinions défavorables et ne pas même remanier : fait
- Dire que l’on va attaquer la Syrie puis dire qu’il faut demander au congrès américain … : fait
- Empêcher les islamistes de prendre le pouvoir au Mali : fait - Point positif
- Mais aider les mêmes djiadhistes pour prendre le pouvoir en Syrie : fait
- Continuer à culpabiliser la France en Algérie : fait
- Accuser « l’extrême droite » qui n’a jamais été au pouvoir de tous les maux : fait
- Recruter des banquiers de la banque Rothschild comme conseiller : fait
- Mettre mon ex-femme à la tête de la banque publique d’investissement : fait
- Prétendre ne pas être au courant de l’existence des comptes de Cahuzac : fait
- Nommer ministre une personne ayant la double nationalité franco marocaine sans se soucier des conflits d’intérêts : fait
- Nommer ministre une indépendantiste régionale : fait
- Nommer un ministre de l’éducation qui s’est mis tout le monde à dos : fait
- Ne pas sanctionner le syndicat de la magistrature pour le mur des cons (impossible à sanctionner selon Taubira) : fait
- Considérer les gens qui s’opposent au gouvernement comme des « séditieux » (cf. Jean- Philippe Désir dit Harlem) : fait
- Se servir de la libération des otages pour essayer de faire remonter sa popularité : fait
- Diviser les Français à tous les niveaux (sauf les rassembler contre lui) : fait
- Se laisser dépasser par une gamine expulsée : fait
- Arrêter l’auteur du site hollande-démission.fr pour outrage au président alors que ce délit a été supprimé par moi-même : fait
- Battre le record du nombre de chômeurs : fait
- Augmenter le nombre des imposables, plus 1,7 M : fait
- Augmenter la TVA sur les travaux et aides à domicile en faisant exploser le travail au noir : fait
- Effacer la dette de 4 M. du journal l’Humanité aux dépens du contribuable : fait
- Dire au CRIF que Valls est rentré d’Algérie « Sain et sauf, c’est déjà beaucoup » : fait (Même Marine Le Pen n’aurait pas osé le faire)
A AJOUTER (BONUS) :
– J’ai confondu Lakshmi Mittal avec son fils,
– J’ai présenté mes condoléances au peuple chinois en conférence officielle chez les japonais,
– J’incite les entreprises françaises à aller s’installer à l’étranger (exemple Essilor)
– J’ai fait coucou à une athlète malvoyante
– Je me suis ridiculisé aux côtés d’Angela Merkel dès ma 1ère visite
– J’ai raté l’intervention d’Obama à l’Otan car j’étais en retard
- J’ai été hué lors des cérémonies du 11 Novembre
- J’ai foutu les finances de la Corrèze à plat,
- Je n’ai jamais été capable de me faire respecter par mes concubines,
- Je n’ai jamais travaillé de mes mains,
- J’ai fait des synthèses pendant des années à la tête du PS
- Je manie un humour qui vous emmerde
Et ce n’est pas fini, si j’arrive à tenir jusqu’en 2017, la liste va encore s’allonger,
parole de «Moi PRÉSIDENT je …»
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Pour Aurélie Filippetti, donner son avis, c’est « exercer des pressions »…
L’ubuesque gestion des opposants au mariage gay a tricoté un maillage de résistance sur la Toile. Fallait réfléchir avant.
Selon Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, Jean-François Copé « s’est ridiculisé » par ses attaques, dimanche, contre le livre Tous à poil.
Parce qu’elle, naturellement, elle ne s’est pas ridiculisée ? Elle ne s’est pas ridiculisée par son communiqué grave et solennel, mardi, sonnant le tocsin à travers toute la France pour une trentaine de bibliothèques publiques qui auraient fait l’objet, ces derniers jours, « de pressions croissantes de la part de groupuscules fédérés sur Internet par des mouvements extrémistes », des groupuscules qui « exercent des pressions sur les personnels, les somment de se justifier sur leur politique d’acquisition, fouillent dans les rayonnages avec une obsession particulière pour les sections jeunesse ».
Ah oui, on imagine ça très bien. Deux mères de famille qui entrent avec leur poussette respective, cela fait déjà quatre individus, soit un petit groupe, donc un groupuscule. Quand elles « fouillent dans les rayonnages » — parce qu’évidemment, c’est bien connu, dans une bibliothèque, personne ne fouille dans les rayonnages, on prend au hasard le premier bouquin venu —, le personnel commence vraiment à se sentir « sous pression ». Et si, en plus, elles se permettent de donner leur avis sur un livre, avec une « obsession particulière pour les sections jeunesse » – parce qu’il faut le savoir, ces femmes-là sont de vraies obsédées -, là, c’est la cata.
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Sotchi : médaille d’or de l’hypocrisie pour nos journalistes
La première médaille est incontestablement française – cocorico.
Dommage que nos journalistes d’aujourd’hui n’aient pas couvert les JO de 1936. Ils auraient tendu le bras devant le Führer en expliquant qu’ils étaient déjà de grands résistants. Heureusement qu’ils se rattrapent à Sotchi. Ils n’arrêtent pas de dénoncer et de critiquer tout en participant et admirant. Salut les équilibristes.
Pour justifier leur présence à des jeux qu’ils boycottent moralement bien sûr, ils multiplient les commentaires sur les homosexuels et la démocratie. Cela semble largement suffisant pour leur donner bonne conscience. Pour les valeurs de tolérance, ils souffrent mille maux. Ils subissent l’enfer d’un goulag. Ils se sont lamentés sur leurs conditions d’hébergement. On a sacrifié un peu le logement des journalistes (quelques milliers) à celui des athlètes.
Décidément, ce Poutine n’a rien compris.
Ce qui compte aujourd’hui dans le sport, ce n’est pas le sportif mais le commentateur, le commentateur sportif qui ne s’est jamais guéri de son complexe devant le commentateur politique et qui se rattrape dés qu’il peut. Comment pourrait-il d’ailleurs comprendre un spectacle d’ouverture magnifique qui célèbre la Russie éternelle, son histoire dans sa totalité. Comment nos journalistes pourraient-ils comprendre un peuple qui rêve de tsar et de grandeur soviétique tout à la fois et qui célèbre Pierre le Grand et Staline sans nier les crimes de l’un et les horreurs indépassables de l’autre. Nos manichéens incultes aux petits pieds et à la plume débile ne le peuvent pas. Tant pis por eux !
Ce qu’il fallait, pendant la cérémonie, c’était couper le son ou aller sur une chaine non française.
Alors là, oui on pouvait s’envoler en survolant l’histoire. On touchait de l’âme des valeurs aujourd’hui disparues chez nous ou diabolisées au nom des valeurs de la république qui n’en demandait pas tant à ses plumitifs et inquisiteurs permanents. C’est beau, un grand pays qui rêve encore de grandeur en pensant à son passé. Bien sûr, cela coûte cher de construire, de bâtir, d’organiser. Mais sans Pierre Le Grand, pas d’utopie ruineuse devenue Saint-Petersbourg.
En France on aurait eu droit à un spectacle de type art contemporain basané et le plus possible dégénéré (ce mot est il encore permis ?), pour bien montrer où l’on veut aller. Les danseurs de « Guerre et paix » c’est plus cher que des barbus dénudés se trémoussant en tutus de ballerines. C’est un choix.
Le bon choix est russe pour le pays, le sport et son avenir. Les journalistes étaient désapprobateurs, forcément désapprobateurs mais médusés et admiratifs malgré eux. Vivement un incident, un Jess Owen, même inventé Caucase ou des poings levés style black power aux Usa. Vous avez tout oublié, confrères, en attendant comme à Atlanta un attentat !
Vivement qu’on puisse revenir à l’essentiel : l’idéologie médiatique. Manquerait plus que le sport l’emporte et que Poutine en sorte grandi.
Jean Ansar, 08/02/2014
Source : metamag.fr
http://www.polemia.com/sotchi-medaille-dor-de-lhypocrisie-pour-nos-journalistes/ -
Les Femen, un mouvement sataniste qui dessert la cause des femmes
Georges Fenech, député du Rhône et président du groupe d’études sur les sectes à l’Assemblée, a saisi la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (Miviludes), lundi 10 février. Il explique :
"Tous les critères sont réunis. Les Femen véhiculent un discours antisocial avec une remise en cause profonde des fondements de la République. Elles portent un message de haine religieuse contraire au principe de laïcité à travers des actes de profanation, comme ce fut le cas à l’église de la Madeleine, mais aussi de dégradation, comme à Notre-Dame ou au Vatican.
En outre, les Femen soumettent leurs adeptes et les considèrent comme de la chair à canon. Elles exercent une certaine emprise qui a d'ailleurs été récemment révélée par une ex-militante française. Enfin, il existe une certaine opacité sur ce mouvement. Qui le dirige ? Avec quel financement ? En tant que président du groupe d’études sur les sectes à l’Assemblée, j’ai demandé à la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (Miviludes) de faire connaître sa position à l’égard de ce mouvement, ainsi que les initiatives qu’elle pourrait prendre. Je souhaite la dissolution de l’association, au motif de "dérive sectaire". [...]
Les Femen ne sont pas un mouvement féministe. Au contraire, elles desservent la cause des femmes : bariolées d’inscriptions, dénudées, elles dénaturent le corps féminin. C’est en réalité un groupement sataniste qui désacralise les lieux de culte, qui profane le domaine du sacré et qui dégrade l’autorité religieuse. Elles portent une grave atteinte à la République. Et représentent une menace pour la société."
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“Libération” : nouveau Café de Flore, l’aveu. Un journal influent mais sans lecteur et donc non viable
Certains ne pleureront pas la fin de Libération. Il y a des sans-cœurs partout. Ce journal est, depuis sa naissance, un organe de combat politique autant que d’information et même beaucoup plus. Mais il est vrai qu’on ne peut se réjouir totalement de la disparition d’un journal même si les journalistes de Libération n’ont jamais pleuré sur les difficultés d’une presse d’opinion hostile aux leurs.
Libération était-il encore un vrai journal ?
Certes, du coté du Café de Flore où, comme tout le monde le sait et comme on le chante « il y avait déjà des folles », pour le reste le quotidien national avait disparu de nombreux kiosques de province. En revanche, il continue à faire la pluie et le beau temps, et comme le note dans son « horreur médiatique », Jean-François Kahn, la presse audiovisuelle est serve vis à vis de Libé. Les journalistes des radios et télés y traitent les sujets de Libé du matin au soir dans la ligne Libé et gauchisent ainsi les journaux télévisés. Une influence disproportionnée et par rapport à ceux qui pensent le contraire, un pouvoir de nuisance exagérée. Car on n’est pas obligé d’acheter Libération et d’ailleurs personne ne l’achète, mais on n’y échappe pas malgré tout par les relais audiovisuels.
Les nouveaux actionnaires l’ont compris. Ils veulent garder l’influence politique en sabordant le journal de papier qui coûte et ne rapporte pas grand chose. Pour des journalistes, même branchés, c’est inacceptable. Réunis dimanche 9 février en assemblée générale, ils ont repoussé à l’unanimité l’idée d’arrêter le travail et décidé d’utiliser l’édition de lundi de Libération (image en Une) comme une « arme » pour combattre le projet de leurs actionnaires.
« Nous voulons nous exprimer, nous faire connaître, répondre à ceux qui nous font un procès en archaïsme. C’est aussi une bataille de communication », a déclaré un salarié sous le couvert de l’anonymat, pour réclamer le départ des dirigeants Philippe Nicolas et Nicolas Demorand. Vendredi soir, les salariés de Libération avaient découvert dans un mail le projet surprise des actionnaires de transformer le journal en réseau social et son siège en espace culturel. En réaction, la rédaction s’est emparée de la « une » de samedi en titrant en grands caractères « Nous sommes un journal », et pas un restaurant ni un incubateur de start-up.
“Notre projet est la seule solution viable pour Libération” répliquent les actionnaires. Si les salariés refusent, Libération n’a pas d’avenir”, avertit Bruno Ledoux, gros actionnaire du journal, sur son projet de le transformer en réseau social et son siège en espace culturel. Un conflit majeur s’annonce, rue Béranger à Paris, entre actionnaires et salariés. Et le mail envoyé par Bruno Ledoux, qui détient 26% de Libé, aux autres actionnaires et au président du directoire Nicolas Demorand vient jeter de l’huile sur le feu. “Je veux rendre ringards tous ces esprits étriqués et tirer un coup d’avance, un coup cash, où tout est dit, y compris le projet sur l’immeuble [...], a écrit le principal actionnaire du quotidien. Je pense qu’il faut prendre [...] à témoin tous les Français, qui raquent pour ces mecs, pour que tout le monde comprenne bien l’enjeu qui se joue actuellement… D’un côté, la faillite, de l’autre côté, une autre vision…..”
Dans un texte mis en ligne sur le site vendredi soir, les actionnaires actuels – les hommes d’affaires Bruno Ledoux, Edouard de Rothschild et le groupe italien Ersel – ont pour la première fois précisé leurs intentions vis-à-vis du journal aux ventes en chute libre et financièrement en péril. Ce projet, écrivent-ils, pourrait fournir à Libération « de très forts relais de croissance ». « C’est la seule solution viable, avertit Bruno Ledoux, actionnaire à 26 % et propriétaire de l’immeuble loué par le journal. Si les salariés refusent, Libération n’a pas d’avenir ».
Les actionnaires estiment que le déménagement du journal est « inéluctable » mais réfléchissent, avec le designer Philippe Starck, à transformer les 4 500 m2 du siège du journal, situé rue Béranger, à Paris, en « un espace culturel et de conférence comportant un plateau télé, un studio radio, une newsroom digitale, un restaurant, un bar, un incubateur de start-up ».
Ce « lieu d’échange ouvert et accessible à tous, journalistes, artistes, écrivains, philosophes, politiques, designers » serait « entièrement dédié à Libération et à son univers » dans l’esprit d’un « Flore du XXIe siècle, carrefour de toutes les tendances politiques, économiques, ou culturelles » en misant sur « la puissance de la marque Libération ». Ainsi Libération reconnait ce qu’il est, un organe d’influence politique plus qu’un journal. Crève le journal si l’influence demeure.
Ce qui se passe à Libération doit donc interpeller tous les journalistes de presse écrite, pas seulement nationale et pas seulement quotidienne, sans pour autant verser des larmes de crocodiles.
Jean Ansar
Source : Metamag.
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Novlangue socialiste, les précieuses ridicules
Selon l’indice annuel du classement établi par Reporters sans frontières (RSF), sur la liberté d’information dans le monde, les atteintes à celle-ci ont encore progressé en 2013. Si la Finlande, les Pays-Bas et la Norvège figurent encore sur le podium des bons élèves, la situation de la France est jugée « inquiétante » et elle perd une place dans ce classement pour se trouver à la 39éme place, loin devant les Etats-Unis à la 46e, qui en perdent 13. RSF pointe « la chasse aux sources et aux lanceurs d’alerte » en 2013 au pays de l’oncle Sam (traque contre Edward Snowden, condamnation du soldat Bradley Manning à 35 ans de prison pour avoir transmis de nombreux documents à WikiLeaks…). La France est épinglée notamment pour la « la décision prise par la justice française de faire retirer les enregistrements de l’affaire Bettencourt des publications de Mediapart ». Bruno Gollnisch constate surtout que le principal problème dont souffre les «grands» médias français n’est pas tant dans les pressions dont ils pourraient être victimes de la part du pouvoir politique, la « censure » ou « l’autocensure » des journalistes, que de la connivence idéologique avec celui-ci. Le règne de cette pense unique, dominante, dans l’exposé de tous les grands sujets qui engagent l’avenir de la France et des Français.
Dans le documentaire Les nouveaux chiens de garde, dont nous nous étions fait l’écho sur ce blog, cette connivence là, était-il expliqué, découle aussi de la proximité sociologique des «milieux journalistiques et politiques». Elle participe de ce développement d’un « journalisme de révérence », d’une « pensée de marché », de cette « prédisposition des journalistes à accompagner les choix économiques et sociaux de la classe dominante », de la Caste acquise au mondialisme. Une Caste qui se complaît dans l’emploi de concepts flous, un langage élitaire chargé de dissimiler ou d’atténuer des vœux, des situations et des propositions qui révulsent les Français.
Nous le rappelions aussi dernièrement, les luttes politiques sont des luttes sémantiques, expliquait déjà Bruno Gollnisch dans une tribune libre publiée dans Le Figaro en juin 1996. Celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain, à livrer un combat inégal.
Les exemples sont nombreux de cette cuistrerie langagière de «nos» élites mise au service de le leurs menées proprement subversives. Dans son rapport «Refonder la politique d’intégration » (2013), les crânes d’œufs progressistes indiquaient leur vœu de « construire un en-commun.». «Il s’agira donc, désormais, de faire France en reconnaissant la richesse des identités multiples. » Ou encore qu’«Il faut changer de paradigme, proposer une nouvelle forme d’action publique, pour produire des possibles à l’intersection des valeurs de la République et du respect des gens eux-mêmes et de leurs capacités à coproduire de l’action publique.»
Ce même consternant rapport assénait que «L’histoire enseignée se réfère à des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes mâles, blancs et hétérosexuels. Il y a donc un enjeu fort à faire évoluer le panthéon des figures censées incarner les grands mouvements, les époques et les dynamiques plurielles de la société.» Même phraséologie pompeuse pour affirmer que «L’enjeu est de rendre possible l’identification à une communauté politique plurielle, c’est-à-dire une communauté concrètement caractérisée par des identités diverses et hétérogènes – que ce soit en raison d’une histoire faite d’immigration, de colonisation ou tout simplement et plus généralement de la pluralité des identités sociales et politiques et des croyances morales qui traversent la société – mais néanmoins capable de s’identifier positivement à un Nous. Ce que nous nommerons un Nous inclusif et solidaire.» On se pince pour le croire !
Un sabir délirant utilisé ad nauseam pour faire passer la pilule des avancées sociétales concoctées par une gauche du même tonneau. Ainsi en est-il de la proposition de loi déposée au Sénat par cinq sénateurs socialistes en juillet dernier. Celle-ci avait pour objet d’ «ouvrir l’assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu’il s’agisse d’une infertilité médicale ou sociale». Infertilité sociale…Difficile de faire plus ridicule pour constater cette évidence physiologique selon laquelle deux papas ou deux mamans sont dans l’impossibilité de procréer.
Les termes « être enceinte », «femme enceinte » sont-ils aussi des gros mots pour la gauche ? Apparemment oui à la lecture du Projet de loi pour l’égalité entre les hommes et les femmes, de septembre 2013 qui évacuait les termes, les remplaçant par celui de « collaboratrice libérale (qui) en état de grossesse médicalement constatée a le droit de suspendre sa collaboration.»
Relevons encore que l’appellation théorie du genre étant « grillée « auprès des Français et rejetée massivement, le ministre du droit des femmes, la très prosélyte Najat Vallaud-Belkacem l’a remplacée par stéréotypes sexuels. Un «élément de langage» qu’elle essaye d’imposer, sans rencontrer généralement trop de résistance, dans les médias…
Dans un entretien accordé au Figaro au printemps dernier, l’académicien, historien d’art et ancien conservateur Jean Clair s’indignait de la « novlangue ahurissante » utilisée par le « rapport sur l’intégration » évoqué plus haut. Il notait plus largement que « l’état dépressif » de notre pays « se lit dans le déclin de la langue. La langue, c’est le raisonnement, la logique. La grammaire c’est Dieu (…) sans cette rigueur de la syntaxe et des mots, on dit n’importe quoi ».
Ce « langage maniéré, précieux et stupide des administrations d’Etat », « cet avilissement de la langue, un Klemperer, l’auteur de La langue du troisième Reich n’aurait jamais osé penser qu’elle se répandrait au XXI ème siècle dans le langage d’une nation républicaine. PMA et GPA tout comme hier IVG sont de ces euphémismes qui dissimulent leur barbarie sous le voile de l’efficacité technologique (…) ». Et Jean Clair s’inquiétant de cette « marchandisation du vivant », de la « location des ventres » rappelait que « la langue maternelle, ça signifie aussi quelque chose qui n’est pas réductible à la location d’un ventre. La location par une pauvre femme de ses entrailles –avec tous les abus qu’on imagine-, serait-ce moins grave que la location au client, contre paiement d’une passe de son vagin ? ». Les précieuses ridicules de la gauche ont déjà répondu à cette question.
http://gollnisch.com/2014/02/13/novlangue-socialiste-les-precieuses-ridicules/