par Gérard Leclerc
C’est presque l’Europe entière qui se trouve comme interdite face à l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche. L’opinion française, soigneusement prévenue par des médias hostiles, a beaucoup de difficultés à enregistrer l’événement. Il faut dire que la personnalité de l’intéressé, avec ses provocations, ne contribue pas toujours à une appréciation sereine. Pourtant, la plupart de ses propositions, – telles qu’il les a énoncées dans son discours d’investiture – ont le mérite de la clarté. America first ! La défense farouche des intérêts américains signifie-t-elle forcément le désintérêt pour les affaires du monde ? Sûrement pas, si l’on observe la volonté d’arrêter au plus vite la guerre en Ukraine et de mettre au pas le Hamas. On saura assez vite si les intentions proclamées sont suivies d’effets.