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magouille et compagnie - Page 1256

  • Nadine Morano traitée de raciste pour avoir dit ce qu’elle pensait de Sibeth Ndiaye

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    Nadine Morano n’a pas la langue dans sa poche. C’est, d’une certaine façon, ce qui fait son charme et la distingue d’autres politiciens, dont les seules compétences sont de savoir manier la langue de bois. En 2015, avant les élections régionales, elle avait créé le scandale en déclarant : « Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. » Aujourd’hui, on lui reproche de s’en prendre aux origines de Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement.

    À l’origine, une petite phrase de Sibeth Ndiaye, qui avait déclaré, après la démission de François de Rugy : « Nous avons conscience que nos concitoyens ne mangent pas du homard tous les jours, bien souvent c’est plutôt des kebabs. » Ce qui a provoqué cette réaction de Nadine Morano : « Outrée mais habituée à entendre ses inepties débitées souvent en tenue de cirque. » Voilà qu’elle l’attaque aussi sur son style vestimentaire ! Il n’en fallait pas plus pour que la majorité se déchaîne contre le « racisme » supposé de la députée européenne et lui assène une volée de bois vert.

    Marlène Schiappa sort ses griffes pour défendre sa collègue du gouvernement : « Vive Sibeth Ndiaye, ses compétences, son panache, son parler-vrai, rôle modèle pour des milliers de filles ! »Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, menace l’impertinente : « Les propos ouvertement racistes de Nadine Morano sont indignes d’une responsable politique. Vous devez les retirer et présenter vos excuses, sous peine de poursuites. » Qu’elle se le tienne pour dit ! Mais la “langue de vipère” de répliquer : « Il ne faut rien dire parce qu’elle est noire, c’est ça ? Et supporter ses inepties répétées ! Elle représente la France et pas sa seule petite personne ! »

    Laissons à nos lecteurs le soin de prendre parti dans cette querelle. Ce que personne ne peut contester, c’est que Sibeth Ndiaye a vécu dans un milieu indépendantiste, comme elle l’atteste dans un entretien au magazine Elle : « Mon enfance s’est nourrie du récit de la lutte pour les indépendances à laquelle mes parents, étudiants venus des colonies, ont participé. » Elle a bénéficié de l’enseignement dispensé en France par les affreux « colonialistes », tout en militant à l’UNEF, la voie royale pour se lancer dans une carrière politique, puis au PS, où elle participa, avec Stanislas Guerini et Benjamin Griveaux, à la campagne avortée de Dominique Strauss-Kahn.

    Elle soutint, ensuite, Martine Aubry, fut chargée de mission « Presse et communication » au cabinet d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, poste qu’elle conserva quand un certain Emmanuel Macron lui succéda. Et c’est ainsi que tout a commencé. Les mauvaises langues diront qu’elle est opportuniste. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’elle a de la suite dans les idées. Nous ne nous aventurerons pas, pour ne pas subir le même opprobre que Nadine Morano, à nous étonner qu’à peine naturalisée (elle le fut en 2016), elle connut cette ascension.

    Gérald Darmanin, dont le parcours politique n’est pas exempt de retournements de veste, a peut-être vu juste quand il commente : « Qu’est-ce qui gêne Nadine Morano ? Son style vestimentaire ou que Sibeth Ndiaye soit Française, et pire encore, Ministre de la République ? » Des goûts et des couleurs, on peut toujours discuter, mais il est des choix qui sont significatifs. Quant à son accession à des responsabilités gouvernementales, si tôt après sa naturalisation, elle peut légitimement surprendre, même si elle répond aux penchants multiculturels de notre Président. Qui se ressemble s’assemble.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/nadine-morano-traitee-de-raciste-pour-avoir-dit-ce-quelle-pensait-de-sibeth-ndiaye/

  • La niaiserie journalistique française

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    A propos, il reste quelques albums, Apocalypse Flamby d'Ignacecliquez là

    Lu sur Forum SI :

    CAN : L’ALGÉRIE GAGNE LA COUPE ET LA RÉPUBLIQUE HUMILIE LA NATION FRANÇAISE

    Le vendredi 19 juillet en fin de soirée, l'Algérie a gagné la Coupe d’Afrique des nations et des milliers de supporters algériens déchaînés ont immédiatement occupé les Champs-Elysées, de même qu’ils descendaient dans les rues d’autres grandes villes françaises, par exemple à Marseille.

    A l’heure où ces lignes sont écrites, soit le 20 juillet à 0 heure 10, aucun incident grave n’a encore été signalé. Mais le vrai problème n’est pas là. Il est que, alors que la République interdit aux Gilets jaunes, c’est-à-dire à des Français qui sont ici dans leur propre pays, de manifester sur les Champs-Elysées, elle laisse une population étrangère encercler l'Arc de triomphe, soi-disant pour « exprimer sa joie ».

    Tout ceci est scandaleusement immonde. Une fois de plus, la République montre à quel point elle déteste la France et les Français.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/07/20/la-niaiserie-journalistique-francaise-6165373.html

  • Jérôme Rivière (RN): « Le Parlement européen est un cénacle de combines et combinaisons entre amis ! »

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    L’entreprise allemande BMW sponsorise les institutions européennes en fournissant des véhicules à la présidence du Conseil de l’Europe.

    Au micro de Boulevard Voltaire, le député européen dénonce « l’entrisme des intérêts privés » au sein des instances de l’Union européenne.

    https://www.bvoltaire.fr/jerome-riviere-le-parlement-europeen-est-un-cenacle-de-combines-et-combinaisons-entre-amis/

  • Ni France des homards, ni France des kebabs… on a le droit ?

    Ce n’est pas rien, d’être porte-parole du gouvernement. On en est à la fois le miroir, l’émissaire, le traducteur, l’intermédiaire, l’avocat, l’identité. On porte cette parole du gouvernement respectueusement comme le Saint-Sacrement et sans la travestir.

    Si Sibeth N’Diaye est ce fidèle reflet, il y a de quoi s’interroger.

    Le premier langage, celui que l’interlocuteur perçoit tout d’abord, est celui du corps. Passons sur le piercing lingual, qu’elle « tient à conserver malgré ses fonctions de porte-parole du gouvernement », explique Gala (11 juillet 2019), parce qu’il « lui rappelle son engagement passé et le travail de terrain qu’elle effectuait pour convaincre les jeunes de se mobiliser, notamment après le coup de tonnerre du 21 avril 2002 », et qu’elle « avait entamé un tour de France avec l’UNEF entre les deux tours de la présidentielle, pour convaincre la jeunesse étudiante de se mobiliser contre le FN ». Quel rapport ? Mais admettons. Après tout, s’il ne l’empêche pas de s’exprimer – l’organe sur lequel il est posé étant quand même son outil de travail -, cela ne nous regarde pas.

    Passons sur ses tenues bigarrées diverses et variées. Les goûts et les couleurs, ma foi… et convenons que les costumes ajustés d’Emmanuel Macron ont remplacé les tenues tirebouchonnées de François Hollande sans que cela ne change d’un iota le mal-être des Français.

    Ses atours « très décontractés » – comme les décrit (toujours) Gala – du 14 juillet ont fait, en revanche, légitimement tousser. Son tee-shirt imprimé « Tous les garçons et les filles », refrain de Françoise Hardy, sera sans doute du meilleur effet sur la plage, mais aucun ministre n’aurait eu l’idée d’arriver accoutré de son pendant masculin, version Jacques Dutronc « Je suis un opportuniste, je retourne ma veste », même si c’est souvent vrai.

    Emmanuel Macron n’arborait ni tongs ni bermuda, les forces armées qui défilaient devant la tribune officielle dans leur costume chamarré auraient assez peu apprécié. La moindre des choses, pour un porte-parole, serait de se mettre modestement au diapason. Mais casser les codes est devenu le nouveau code. Et ses origines, qu’elle convoque à l’envi pour tétaniser ses détracteurs, ne sont pas le sujet. J’ai fait ma première communion au Sénégal, pays natal de Sibeth N’Diaye, et me différenciais, ce matin-là, à mon grand dam, des autres enfants par deux caractéristiques, les photos peuvent en témoigner : ma couleur de peau, à laquelle nul ne pouvait rien, et ma tenue que je reprochais in petto à ma mère… je portais robe à bretelles et sandales quand toutes les fillettes avaient les épaules couvertes et des socquettes bien tirées dans des chaussures fermées, ce qui, trouvais-je, me faisait ressembler par comparaison à une va-nu-pieds.

    Mais ce sont surtout ses mots du 17 juillet, pour commenter la démission du ministre de l’Écologie, qui ont déchaîné les passions sur les réseaux sociaux : « Tout le monde ne mange pas du homard, on mange plutôt du kebab. » Pour la porte-parole de l’Élysée, exit le jambon-beurre, la quiche lorraine, la salade parisienne, le petit salé, la galette bretonne, le gratin dauphinois et tutti quanti… le plat populaire français symbolique est désormais le kebab.

    En février 2017, Emmanuel Macron ironisait sur « les petits bourgeois », « les immobiles », ces empêcheurs de consommer en rond qui s’opposaient aux ouvertures le dimanche parce que, ce jour-là, « on reste chez soi à manger la blanquette de veau en famille ». Ce dont Emmanuel Macron rêvait, sa porte-parole Sibeth N’Diaye l’a fait : la France blanquette de veau n’est plus, écrasée entre la France des hauts lieux, celle des homards, et la France des banlieues, celle des kebabs. Avec le néant au milieu.

    Son piercing, suggère Gala, serait un porte-bonheur dans sa lutte contre l’extrême droite ? Si elle multiplie ce genre de déclarations, au vu des tombereaux d’indignation, c’est tout un champ de clous en rangs serrés qu’il va falloir planter avant les prochaines élections.

    Gabrielle Cluzel

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Têtes à Clash n°53 : Discrimination positive, quotas de boursiers

     

    Franck Tanguy reçoit François Bert, Serge Federbusch, Tarick Dali et Patrick Mignon. Ils débattent de la discrimination positive, de la démission du ministre d’Etat de l’écologie, François de Rugy, et de leurs recommandations culturelles pour l’été.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n53-discrimination-positive-quotas-de-boursiers

  • Sur l'investiture d'Ursula von der Leyen

    6a00d8341c715453ef0240a4bcd6f7200b-320wi.jpgLa courte majorité, 383 voix, sur les 374 requis, contre 327, obtenue par Ursula von der Leyen pourrait bien, paradoxalement, constituer un atout entre les mains de la commission européenne.

    Depuis 15 ans, en effet, les deux présidents de l'exécutif européen, Cardoso, 413 pour, 251 contre en 2004, puis Juncker, 422 pour et 250 contre, avaient obtenu des scores très supérieurs, confortés par l'alliance entre le centre-droit et les sociaux-démocrates.

    Ils avaient été choisis par le Conseil des chefs d'États et de gouvernement en raison d'un effacement qu'ils n'ont démentis ni l'un ni l'autre. Tout le monde s'accommodait de ces deux médiocrités. Ils n'inquiétaient personne et géraient les affaires du Continent comme celles d'une bonne vieille épicerie déclinante.

    Au contraire, le choix de la ministre allemande de la Défense, résultait certes, essentiellement d'un compromis[1]. Les deux principaux partenaires : un Macron, démonétisé depuis 2017, affaiblie par la prestation contre-productive de sa candidate elle-même, Nathalie Loiseau, et une Merkel en fin de course, l'un comme l'autre contraints de revenir à l'entente franco-allemande, moteur et même but primordial de ce qu'on appelle construction européenne.

    Mais, désormais la Commission se trouvera acculée à combattre. Car, manifestement cela ne plaisait ni aux rogatons de l'extrême gauche, ni aux écologistes, ni aux socialistes. Le PSE, c'est-à-dire le cartel des 28 partis sociaux-démocrates assemblés dans le cadre du parlement de Strasbourg a beaucoup reculé entre 2014 et 2019. Ils sont passés de 24,8 % des voix et 191 eurodéputés à 154 sièges pour 20,5 % des suffrages.

    Sans doute cet affaissement se retrouve en symétrie avec l'affaiblissement des effectifs parlementaires du PPE. L'organisation chèvre-chou des anciens partis démocrates-chrétiens et des modérés, qui tiennent lieu de droite européenne, est passée de 274 élus en 2009, à 221 en 2014 et 182 en 2019. Toutefois de 23,8 % des voix il est passé à 24,2 %, ce qui lui permettait de briguer la présidence de la Commission, le traité de Lisbonne laissant une certaine latitude au conseil des États pour choisir un candidat en tenant compte du résultat des élections.

    Ainsi une candidate issue d'un bloc parlementaire de 182 députés a pu obtenir 383 voix en sa faveur.

    Bien entendu, le vote étant secret, on peut supputer toutes sortes de manigances et de manœuvres, y compris de ce qui constitue, désormais, la droite italienne, forte d'une énorme popularité parfaitement apte à agir en fonction de ses intérêts nationaux. Rappelons, à ceux qui l'ignoreraient, que le président du conseil qui dirigea notre chère "sœur latine" de 1922 à 1943 ne cachait pas, lui-même, que son programme était de "gouverner l'Italie", et sa doctrine "le fait". Et tout indique que le même pragmatisme a conduit ses disciples actuels à échanger leur vote contre la perspective d'un poste important pour leur pays dans le Collège des commissaires européens[2].

    Ce qui semble intéressant de souligner, pour l'avenir, c'est, au contraire la somme des réticences sournoises, des critiques feutrées, de rancœurs et des aigreurs manifestées contre le fait que la présidence de la Commission soit attribuée, pour la première fois depuis 52 ans à une citoyenne de l'État le plus peuplé et le plus fort contributeur. Tous les arguments "contre" ont été distillés, à dose non-létale dira-t-on, dans la presse parisienne. On aura entendu ou lu que cela contredisait la théorie du Spitzenkandidat, et par conséquent, que cela témoignait du mépris de l'assemblée démocratique, etc. On aura appris toutes les difficultés que, brillante ministre de la Famille, elle rencontra, nommée responsable des Armées, pour faire passer la hausse de l'effort de Défense dans un pays où l'antimilitarisme est devenu une sorte de dogme depuis 1945.

    Les Verts, l'extrême gauche et les socialistes, soutenus la majorité des rédacteurs de la presse parisienne, sont contre.

    C'est bon signe.

    Espérons que la nouvelle Commission aura vraiment le courage de combattre clairement les lubies des Verts, de l'extrême gauche et des socialistes. Car ces forces continuent à imposer en Europe leurs prétentions.  On devrait mesurer pourtant, de suffrage populaire en suffrage populaire, combien elles sont devenues, de plus en plus, minoritaires.

    D'autres chroniques sur le même sujet :

    • L'Insolent du 18 juillet "Retour sur le parlementarisme européen"
    • L'Insolent du 8 juillet "Quand la droite l'emporte dans un pays meurtri"
    • L'Insolent du 3 juillet "Europe : comprendre le compromis"
    • L'Insolent du 28 mai "Démocratie athénienne et gauche européenne"
    • L'Insolent du 27 mai "Victoire du dégagisme"
    • L'Insolent du 24 mai "Petit bilan de campagne"
    • L'Insolent du 18 mai "De l'Europe, de sa Défense, et de son Destin"
    • L'Insolent du 13 mai "Pinocchio en Europe"

    JG Malliarakis
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    Apostilles

    [1] cf. L'Insolent du 3 juillet : Europe comprendre le compromis
    [2] Notons qu'en juillet 1979 lorsque Simone Veil fut élue première présidente du parlement européen, elle l'avait emporté avec les voix du Mouvement social italien, couramment considéré comme néo-fasciste.

    https://www.insolent.fr/2019/07/sur-linvestiture-dursula-von-der-leyen.html

  • Facebook a bloqué les campagnes pro-vie pendant la campagne du référendum sur l’avortement en Irlande

    Facebook a bloqué les campagnes pro-vie pendant la campagne du référendum sur l’avortement en Irlande

    Aveu de Mark Zuckerberg :

    gript@griptmedia

    Facebook admitting it interfered in the abortion referendum campaign

    Vidéo intégrée
    617 personnes parlent à ce sujet

    https://www.lesalonbeige.fr/facebook-a-bloque-les-campagnes-pro-vie-pendant-la-campagne-du-referendum-sur-lavortement-en-irlande/

  • Quartier Interdit avec Alexandre Langlois. Révélations du policier sanctionné par Castaner

    Sortie le 15 juil. 2019
    Alexandre Langlois fait l'objet d'une exclusion temporaire de six mois dans la police nationale après avoir révélé en interne et à la presse un certain nombre d'éléments graves au sujet du ministère du l'Intérieur.Suicides, agressions sexuelles, falsifications de chiffres, gazs lacrymogènes toxiques, le policier dit tout.
    Pour aider Alexandre Langlois : https://www.lepotcommun.fr/pot/4dq0qpnd

  • Benjamin Griveaux : celui qui pourrait nous faire regretter Anne Hidalgo !

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    Contrairement à ce qui a été hâtivement pronostiqué en ces colonnes : les journalistes, non contents de dire des sottises, en écrivent de surcroît ; c’est donc Benjamin Griveaux, et non Cédric Villani, député de l’Essonne, qui portera les couleurs de la Macronie à Paris. Il n’empêche que le moins qu’on puisse prétendre est que ce début de campagne s’annonce fracassant.

    Ainsi, Benjamin Griveaux, ancien porte-parole du gouvernement, connu pour avoir traité les électeurs de Laurent Wauquiez de « gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel » – quelques millions de Français, tout de même –, récidive-t-il avec une pareille délicatesse vis-à-vis de ses compétiteurs, et accessoirement amis, tous plus ou moins qualifiés « d’abrutis ». Hugues Renson, vice-président de l’Assemblée nationale ? Un « fils de pute ». Mounir Mahjoubi, ancien secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des Comptes publics, chargé du Numérique ? « Bon… no comment… » Et Cédric Villani ? À son endroit, Benjamin Griveaux concède malgré tout ceci : « Il est quand même plus intelligent que les autres… » Sa Seigneurie est décidément trop bonne.

    Histoire de faire bonne mesure et de restituer le contexte, des fois que les principaux intéressés aient pu mal prendre ses propos – ce que les gens peuvent être susceptibles, parfois –, Benjamin Griveaux tente de relativiser, avec cette infinie délicatesse devenue chez lui inimitable marque de fabrique : « Paris, c’est pas la cantonale de Vesoul ! Vous croyez quoi, qu’on tricote ? » Carton plein, Scrabble™ et mot qui compte triple. C’était à prévoir, les Vésuliens et Vésuliennes, se sont sentis, non sans raison, stigmatisés par la sortie du sémillant jeune homme. À la mairie de Vesoul : « Ce n’est pas forcément facile, le tricot. Il y a des points compliqués à faire. » Alain Chrétien, maire LR de la ville incriminée : « Avant, on avait Jacques Brel qui parlait de nous. Maintenant, Benjamin Griveaux, quel honneur ! » Pas faux. Benjamin n’est pas Jacques et Brel n’est pas Griveaux. Loin s’en faut.

    Au-delà de ces banals noms d’oiseaux lancés en campagne électorale – ce qui a toujours été peu ou prou la règle du genre, avant qu’une exquise sensibilité de chaisières ne vienne pasteuriser le traditionnel et viril discours politique -, une question se pose : pourquoi cette haine des pauvres, ce mépris de classe, ce dédain de la capitale pour la province, des rats des villes pour ceux des champs ?

    À cet égard, Benjamin Griveaux est un assez joli spécimen du genre, tant son parcours demeure sinistrement révélateur. La voie royale pour commencer : école jésuite, Sciences Po et HEC. De la première, il semble ne pas avoir manifestement retenu grand-chose. Des deux autres, il paraît être le produit le plus emblématique. Ce qui le conduit très logiquement aux cercles rocardiens, avant de rejoindre leurs successeurs strauss-kahnniens. Ou de l’art de passer de la droite du fric à la gauche de droit divin. Celle qui sait, celle de « l’avoir » contre « l’être ».

    Éric Zemmour, pourtant grand gourou – son côté Skippy ? – d’une hypothétique union des droites qu’il a fini par enterrer, avec l’autre théoricien d’icelle, Patrick Buisson, a manifestement compris tout cela, lorsque résumant le récent scrutin européen à un « conflit de classes ».

    Sans aller jusqu’à idéaliser un peuple qui aurait toujours raison, il ne faudrait pas non plus qu’une élite autoproclamée et connue pour s’être globalement trompée en permanence ne la ramène trop bruyamment, toute impudence et honte bues. Jérôme Durain, sénateur socialiste de Saône-et-Loire, mentor du jeune Griveaux, affirme ainsi, à son propos : « Avec lui, la première impression est toujours très bonne. Mais, en fait, il a un mépris, un cynisme, une arrogance, une morgue… »

    À la place du gandin, on se méfierait. Parce que des gommeux de son acabit, emplis de « morgue », d’autres morgues en sont emplis, de ces ex-futurs espoirs de la politique française, connus pour ne rien comprendre à la politique et tout ignorer de la France.

    En attendant, Anne Hidalgo doit en même temps se marrer et se frotter les mains. On la comprend.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/benjamin-griveaux-celui-qui-pourrait-nous-faire-regretter-anne-hidalgo/

  • Ce que coûte Brigitte Macron à l'Élysée

    emmanuel-brigitte-macron.jpgSelon un rapport de la Cour des comptes, le budget de la Première dame de France s'élève à quelque 280.000 euros, mais il ne prend pas en compte toutes ses dépenses.
    Toutefois, la somme ne prend pas en compte les déplacements de Brigitte Macron en France ou ses voyages à l’étranger.
    Or, en 2018, «Mme Macron a effectué 15 voyages officiels à l’étranger aux côtés du Président de la République», notamment aux États-Unis ou pour la finale de la Coupe du monde en juillet en Russie.
    Elle ne comprend pas non plus les «services de la coiffeuse-maquilleuse de la présidence» qui sont évalués par la Cour à «un montant forfaitaire mensuel de 5.200 euros pour le compte de la présidence de la République». Ni sa protection ou les frais liés à son courrier.[...]
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    https://www.peupledefrance.com/2019/07/ce-que-coute-brigitte-macron-elysee.html