par Vincent Gouysse
Depuis le tout premier jour de l’intervention militaire russe au Bandéristan, la Russie a fait montre de qualités uniques pour un pays bourgeois, sachant s’élever (et élever les grandes masses de son peuple) au niveau de compréhension nécessaire des enjeux de cette guerre par procuration livrée à la Russie par un IVe Reich atlantiste moribond, poussé à entreprendre des actions désespérées pour tenter de freiner la dislocation de son hégémonie mondiale coloniale multiséculaire : tenter de faire s’effondrer la Russie pour compromettre la sécurité de l’approvisionnement énergétique de la Chine comme ultime manœuvre pour tenter de rebattre radicalement les cartes d’une mondialisation qui leur a échappée il y a plus de deux décennies. Une guerre hybride aujourd’hui menée «jusqu’au dernier Ukrainien» grâce au sacrifice d’une Ukraine submergée depuis une décennie par une idéologie bandériste mâtinée de suprémacisme atlantiste et saupoudrée de sous-culture woke (d’ordinaire destinée à favoriser l’avènement d’une dystopie transhumaniste orwellienne).