
On aurait pu penser qu’un viol atroce et barbare, commis sur une jeune femme de 29 ans par un individu défavorablement connu des services de polices susciterait l’émotion, et même l’indignation, de l’ensemble des militantes féministes et de leurs alliés politiques et médiatiques. Mais c’était sans compter sur l’aveuglement, ou du moins l’indignation sélective de ces féministes du 21e siècle. Car plutôt que de s’émouvoir du sort d’une jeune Française, toujours entre la vie et la mort après avoir subi au début du mois d’août un viol accompagné d’actes de torture, une très grande majorité de ceux qui revendiquent l’étiquette féministe détournent le regard.