
Quand l’argument, « extrême droite », est l’ultime parade pour ternir la réputation d’honnêtes personnes, ou disqualifier une idée, c’est que le combat idéologique est sur le point de basculer dans le sectarisme. Il n’y a plus alors que l’intolérance vis-à-vis de ceux qui refusent de disparaître en temps que personne, avec une histoire et un passé qui peut être mis en avant. Des drapeaux qui sont brandis, une volonté de protéger sa patrie contre une submersion migratoire, il n’en faut pas plus pour être catalogué d’extrême droite. Le terme est choisi à desseins, pour faire peur et réclamer le rejet sans concession d’une pensée qui ramène « aux années noires de la guerre ». L’extrême est par définition dévitalisé de raison, du bons sens, de la mesure qui prévaut dans une situation, puisqu’il s’appuie sur la stigmatisation d’une population, d’une ethnie. Agiter un drapeau, comme c’est le cas au Royaume-Uni en ce moment, est donc un acte fasciste ! C’est d’ailleurs quasiment ainsi que les journalistes décrivent les manifestants. On se pince, mais c’est là le raccourci que la gauche n’hésite pas à employer pour dénigrer un mouvement patriotique et dénier au commun des mortels le droit d’aimer un pays, le sien, qu’il désire seulement le protéger d’une entrée illégale et massive d’étrangers.