
« Quel étonnant paradoxe ! Prêcher la paix, c’est s’exposer à la violence des autres ». Christophe Ferré. C’est tristement la réalité, et nous venons d’en avoir un exemple avec ce qui vient de se passer dans le bureau ovale et les réactions des chancelleries européennes, qui se sont crues presque toutes obligées de se porter au secours de Zelensky, oubliant une fois de plus la réalité des faits. Sans ambiguïté il a traité Vance de « pute » ou « salope », au choix, mais bien entendu la cohorte de va-t-en-guerre qui compose le cénacle de la bien-pensance européenne ne veut pas s’arrêter à ce détail. C’est une trivialité acceptée et cultivée dans les cercles mondains de la vieille Europe, et ils découvrent que ces manières ne sont pas appréciées ailleurs. Il n’y a guère que Meloni, Orban et Fico qui ont eu le courage de faire entendre un autre son de cloche. Mais en France, malheur à celui ou celle qui oserait avancer que la paix c’est mieux que la guerre !