
La République des coquins et des faquins s’illustre une fois de plus, et devinez par quelle bouche elle s’exprime ? Macron bien entendu. Encore et toujours lui, le chantre de la provocation, l’habitué des turpitudes, le virtuose de l’indécence. Moqué à l’international, évité quand il n’est pas carrément remis vertement à sa place par des responsables étrangers, empêtré dans le feuilleton Owens qu’il aurait souhaité étouffer comme il le fait si facilement en France… revoilà l’enfant gâté en pleine crise d’autoritarisme, se contorsionnant comme il sait le faire lors de ses caprices, en annonçant qu’il veut remplacer Fabius par Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel. L’homme mis en cause avec son épouse pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des mutuelles de Bretagne, c’est moins bien que le sang contaminé, mais c’est tout de même un délit. Celui-là même dont les enquêteurs journalistes du Monde nous révèlent, dans leur dernier opus, « les juges et l’assassin » qu’il a docilement appris par cœur les éléments de langage pour mentir officiellement devant une commission parlementaire.