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Photos de Patrick Martin (à gauche) et Éric Coquerel (à droite) sous licence Creative Commons
« Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine »,disait le communiste Georges Marchais, le 9 janvier 1981. « Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France alors que notre pays compte près de deux millions de chômeurs français et immigrés », martelait-il encore. Quarante ans plus tard, la gauche en aurait-elle tiré des enseignements ? Pas vraiment.
Dès ce lundi, l’Allemagne va rétablir pour six mois renouvelables des contrôles sur ses neuf frontières, dont celle avec la France (voir blog précédent). Ce week-end, à la Fête de L’Humanité, le député de la Somme, François Ruffin (ex-LFI), a été pour sa part sifflé par des ultras pour avoir rompu avec Jean-Luc Mélenchon et sa vision racialiste d’une société « créolisée » écartant les prolétaires blancs, assimilés de surcroit à des ploucs avinés et adipeux par le leader insoumis. Ces deux faits apparemment disparates ont un même lien : ils remettent en question la révolution cosmopolite construite sur le démantèlement des frontières et l’obsession du métissage.
Il ne s'agit pas d'une continuation du "nouveau grand jeu", avec l'affrontement entre les États-Unis et l'URSS pour le contrôle de l'Asie centrale. Mais une reprise du Grand Jeu originel, celui qui opposait la Russie tsariste à la Grande-Bretagne au 19ème siècle. Car Londres n'a jamais aimé la réalité qui a vu la disparition de l'Empire britannique, la fin de l'exploitation coloniale, la perte progressive de pertinence sur la scène internationale.
Suite à la démission ce lundi matin de Thierry Breton de son poste de Commissaire européen en raison de différends avec Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron a proposé son ministre sortant des Affaires étrangères Stéphane Séjourné comme commissaire européen “centré sur les enjeux de souveraineté industrielle, technologique et de compétitivité européenne”.
Après s’être, de facto, évadé en omettant de revenir à la prison de Luynes à l’issue de sa journée de semi-liberté, Aboubakar, 21 ans, a eu le pire réflexe du monde : il est allé demander du travail… sur le point de deal de la rue Poids de la farine, dans le 1er arrondissement de Marseille. Les policiers l’y ont cueilli en pleine transaction, il a reconnu sans difficulté.
Polémia n’est pas là pour arbitrer les élégances entre les formations et les personnalités du camp national. Mais Polémia est là pour faire connaître les beaux textes. Et celui qui suit en est un. Son auteur, le philosophe Olivier Battistini, auteur de Platon, le philosophe roi l’a consacré au courage, au courage politique, lors de l’université d’été de Reconquête à Orange. Polémia.
Laudator temporis acti
Je vous salue tous.
Je salue la mémoire de Grégoire Dupont-Tingaud, saint-cyrien et chef de meute – son nom claque comme celui du guerrier qu’il a été –, lettré et maître des mots, savant en dialectique politique et observateur lucide, courageux, amoureux du « vieil héritage », parti trop tôt.
Selon un sondage Ifop publié le 12 septembre 2024, Marine Le Pen se trouverait en tête des intentions de vote pour la présidentielle de 2027, avec 34 à 35% des voix au premier tour, une position inédite.
Aujourd’hui, le dollar en déclin représente encore 60 % des réserves en devises des banques centrales, l’euro en plus fort déclin encore 20 % ; quant au yuan chinois non convertible, il ne peut constituer à ce jour une monnaie de réserve. En tant que monnaie de règlement dans les transactions commerciales, l’euro et le dollar sont en déclin continu, représentant encore chacun aujourd’hui, au maximum environ 40 % des transactions mondiales, tandis que le yuan chinois, lui, connait une progression très rapide pour les transactions commerciales avec la Russie et les BRICS ; le yuan doit représenter aujourd’hui environ 8 % des transactions mondiales. Quant à l’or, la soi-disant « relique barbare » de Keynes en 1945, il connait un renouveau et une ascension irrésistible, très rapide, puisqu’il représente déjà plus de 15 % des actifs des banques centrales !
Les forces russes ont abattu plusieurs chasseurs ennemis, détruit des dépôts de munitions et renforcé leurs positions sur la ligne de front, rapporte la Défense dans son bilan quotidien.