
Cette fois, ils évitent l’accusation en complotisme, craignant le ridicule. En effet, les batailleurs qui alertent, derrière Emmanuel Macron, sur Vladimir Poutine et sa « guerre hybride » voient partout la main de Moscou. Ceux qui accusent le chef de l’Etat de vouloir faire diversion, tandis que la France est la cible passive d’un djihad intérieur qui devrait mobiliser l’armée, sont plus banalement traités de « collabos », « munichois », « capitulards », etc. Les lyncheurs sont les mêmes qui, durant la crise du Covid, conspuaient les résistants à l’hygiénisme d’Etat et à ses QRCodes sanitaires, annonciateurs d’une société totalitaire soumise à la peur. Sur les télés, les généraux ont remplacé les médecins.






