
Ina Phisinov
Balzac, Voltaire, Hugo, Chateaubriand, Molière, Flaubert, Proust, Diderot… et j’en passe, la liste est loin d’être exhaustive, mais j’ai beau chercher, je ne trouve nulle trace du grandissime auteur du XVIe siècle Étienne de La Boétie dans les programmes établis pour l’enseignement du français au lycée. Avant, pendant, comme après les réformes menées par chaque ministre de l’Éducation nationale à son arrivée à l’Hôtel de Rochechouart, jamais ce brave Étienne n’a compté parmi les auteurs étudiés par notre chère descendance, celle en qui l’on croit, celle pour laquelle on doit tout mettre en œuvre pour qu’elle hérite d’une terre à peu près vivable à notre mort ! À part peut-être les adolescents ayant la chance de vivre leur scolarité dans le pays sarladais où cet auteur magnifique a vu le jour… Pourquoi donc me direz-vous ? Mais, d’abord, savez-vous quel texte l’a rendu célèbre ? Trop peu nombreux sont ceux qui le savent… et c’est là l’objet demon billet d’humeur.