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  • Taubira : aux petits soins pour les criminels

    Dramatique : Taubira supprime la rétention de sûreté !

    Christiane Taubira a annoncé qu’un texte de loi allait supprimer la rétention de sûreté. Une preuve de plus de l’irresponsabilité du ministre de la Justice.

    C’était une des promesses de campagne du candidat Hollande : supprimer les peines plancher, les tribunaux correctionnels pour mineurs, ainsi que la loi sur la rétention de sûreté. Christiane Taubira la concrétise. C’est à l’occasion de la journée Prison-Justice du Genepi (Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées), que Christiane Taubira a annoncé samedi, à Palaiseau (Essonne), qu’un texte de loi était en préparation pour supprimer la rétention de sûreté. « Je le confirme, elle sera supprimée, comme les tribunaux correctionnels pour mineurs seront supprimés, comme les peines plancher seront supprimées », a déclaré le garde des Sceaux.

    Cette mesure a été votée en 2008 par la « droite », mais n’a quasiment jamais été appliquée. Elle prévoit notamment de maintenir enfermés des criminels condamnés à au moins 15 ans (pour viols aggravés notamment) s’ils sont jugés dangereux une fois leur peine purgée. Elle est également applicable à des personnes qui violeraient les obligations de leur « surveillance de sûreté ».

    Après l’annonce du garde des Sceaux, François Fillon a fustigé le « laxisme » de la ministre de la Justice. Mais n’est-ce pas le laxisme qui a caractérisé l’action du gouvernement UMP ?

    De 2002 à 2011, les violences contre les personnes ont augmenté de 45 %. Le trafic de drogue, les viols, les cambriolages, les vols, les voitures brûlées, les émeutes dans les cités se sont multipliés. Depuis 2007 le gouvernement UMP a réduit de 3.000 postes par an les effectifs de police et de gendarmerie, de nombreux commissariats sont désormais fermés le soir ou le week-end. Sarkozy et le gouvernement UMP qui voulaient nettoyer les zones de non-droit au « Kärcher » n’ont tenu aucune de leurs promesses de campagne et se sont soumis au diktat idéologique de la gauche. C’est l’UMPS, le parti du laxisme !

    Source via NPI

  • Socialisme, mondialisme et « vivre-ensemble planétaire »


    • Article de Michèle Sirois, anthropologue québecoise, spécialiste en sociologie des religions

    • Publié dans « Nouveaux Cahiers du socialisme »
    • Titre original : L’universalisme menace-t-il la diversité culturelle ?
    Extraits

    Il devient impératif de définir des bases communes qui puissent prendre le relais de croyances religieuses et de valeurs culturelles qui nuiraient au développement du vivre-ensemble planétaire.

    Les sociétés sont de moins en moins homogènes. Des flux migratoires très importants contribuent à métisser les sociétés. Il en résulte un intense brassage culturel qui, s’il est source d’enrichissement, peut aussi apparaître comme un facteur de déstabilisation, en particulier dans les pays occidentaux aux prises avec une démographie vieillissante, ou pour des groupes minoritaires qui présentent une fragilité culturelle particulière.(…)

    On peut s’interroger sur l’avenir de la diversité culturelle dans ce contexte de mondialisation et de culture de masse. Partout sur la planète, l’homogénéisation culturelle (notamment à la faveur de la culture états-unienne) qui accompagne la mondialisation amène des populations qui subissent ce courant écrasant à craindre de perdre leur identité culturelle. (…)

    Comment arriver à protéger l’identité des cultures tout en se garantissant contre des valeurs incompatibles avec la démocratie et en limitant des comportements intolérables dans des sociétés multiculturelles ? Pour relever les défis du XXIe siècle, l’humanité doit repenser son organisation sociale. (…)

    Il devient impératif de définir des bases communes qui puissent prendre le relais de croyances religieuses et de valeurs culturelles qui nuiraient au développement du vivre-ensemble planétaire ; ces balises essentielles à toute vie sociale doivent reposer sur de nouveaux fondements, c’est-à-dire les droits humains universels.(…)

    Depuis peu, de nouveaux défis nous obligent à mettre en place la troisième génération des droits humains, c’est-à-dire les droits planétaires (droits de l’espèce humaine au développement, à la paix et à un environnement sain) (…)

    L’évolution des sociétés multiculturelles nous impose de définir des valeurs et de mettre en place des droits communs à l’ensemble de l’humanité, afin d’éviter le « choc des civilisations ».

    Lire l’article intégral (recommandé !)

    http://www.fdesouche.com

  • Conférence donnée par Aymeric Chauprade à Funglode, St Domingue, le 27 novembre 2012. Texte intégral.

    Aymeric Chauprade, vient de donner une interview au Quotidien de la Jeunesse de Chine sous le titre : « L’énergie, but inavoué des Etats-Unis et de l’Europe en Syrie. » C’est le thème qu’il a développé lors de sa conférence à Saint-Domingue le 27 novembre dernier, dont on trouvera le texte ci-après. Dans une brillante analyse, il a très clairement expliqué les différents aspects des événements de Syrie, leurs causes et leurs effets, sans omettre la nature réelle du lien entre le dollar et le pétrole ni les déboires qu’encourraient les Etats-Unis si ce lien venait à être rompu. Quant à la Syrie, il démontre le rôle stratégique – que les Européens focalisés sur la tragique guerre civile ignorent généralement – que ce petit pays « joue dans les logiques pétrolières et gazières au Moyen-Orient ». La démonstration est imparable !
    Polémia 

    Comprendre la géopolitique du Moyen-Orient c’est comprendre la combinaison de multiples forces. Nous allons voir qu’il faut envisager au moins la combinaison de 3 logiques :

    • - les forces intérieures qui s’affrontent à l’intérieur d’un même État, comme la Syrie, l’Irak ou la Libye. Des conflits ethniques (Kurdes et Arabes), ou confessionnels anciens (chiites, sunnites, Alaouites, chrétiens…).
    • - les logiques d’influence des grands acteurs de puissance régionaux (l’Iran, l’Arabie Saoudite, le Qatar, Israël, la Turquie, l’Égypte…) et la façon dont ces acteurs utilisent les logiques communautaires dans les États où ils essaient d’imposer leur influence (Liban, Syrie, Irak)
    • - le jeu des grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, UK…) et en particulier la géopolitique du pétrole et du gaz.

    A cette analyse géopolitique, il faut être capable de marier une analyse de science politique, et de comprendre en particulier ce qui se passe sur le plan des nouveaux courants idéologiques du monde arabe ou bien sur le plan de la légitimité des régimes politiques qui tremblent.

    Par ailleurs il ne faut surtout pas avoir l’idée que les dynamiques qui secouent le Moyen-Orient sont très récentes. Il n’y a jamais eu de stabilité au Moyen-Orient dans les frontières que nous connaissons aujourd’hui. Si les Anciens parlaient à propos des colonisations et protectorats de pacification ce n’est pas pour rien. Seules les structures impériales, que ce soit l’Empire ottoman ou les Empires occidentaux, ou même dans une certaine mesure la Guerre froide entre l’Ouest et l’Est, ont en réalité gelé momentanément les affrontements claniques, tribaux, ethniques et confessionnels du Sahara jusqu’aux déserts d’Arabie en passant par le Croissant Fertile.

    En réalité, il y a là une constante à peu près universelle. Là où de véritables États-nation homogènes n’ont pu se former, la guerre civile est devenu une sorte d’état instable permanent.

    Lire le texte intégral (version Pdf) de la conférence en cliquant ici

    Eric Chauprade http://www.polemia.com
    27/11/2012

  • Trois partielles, quelques enseignements

    S’ouvre aujourd’hui jusqu’à demain la Conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion  sociale à l’initiative du Conseil  économique, social et environnemental. Les chiffres sont  terribles : au-delà des quatre  millions de demandeurs d’emploi   (dont près de 2 millions de chômeurs  de longue durée), 14,1 % de la population, soit 8,6 millions de personnes, vivaient en  2010 au  dessous du seuil  de pauvreté fixé à 944€ par mois ; environ 3,6 millions de personnes  sont mal logées…Une situation de paupérisation accélérée  de notre pays, nous l’avons souvent dit ici,  qui est le fruit empoisonné des lâchetés,  des démissions, de l’immigrationnisme, de l’euromondialisme  des partis de gouvernement. Partis  qui apparemment, gardent la cote auprès des électeurs  si l’on en croit les résultats des trois  législatives partielles de ce dimanche…

     Dans ce contexte de crise sociale et économique aiguë, notons au passage que  le résultat du sondage Opinion Way  pour le quotidien gratuit Métro publié aujourd’hui n’est pas pour surprendre. «Interrogés sur les mesures qu’ils souhaitent  voir prioritairement mises en œuvre dans les mois à venir »,  « le mariage pour tous » (10%) et « l’acte 2 de la décentralisation » (4%)   sont « reléguées en queue de peloton » par les personnes interrogées.

      Le mariage homosexuel « arrive par ailleurs en tête (46%) lorsque l’on demande aux Français  à quels engagements le gouvernement devrait renoncer dans les prochains mois (…) 72% des sympathisants de droite, contre 26% des sympathisants de gauche, se prononcent pour son abandon. »

     Si le PS paye au prix fort  les désillusions de ses électeurs, l’UMP n’a pas semblé souffrir de la guerre  François Fillon-Jean-François Copé, la cote de satisfaction de  ces deux derniers  chutant de 18 points pour s’établir  respectivement à 33% et 17% selon ce même institut de sondage.

     Il convient ainsi  de  souligner  que le virage (sémantique)  « à droite (décomplexée) toute » initiée par M. Copé pour contenir la poussée du FN, n’a pas fait fuir les électeurs, du moins ceux qui se sont déplacés pour aller voter…

     Comme nous le notions aussi sur ce blog, il faudra également  quelques mois pour que l’électorat traditionnel de l’UMP ne « digère » le chaos engendré par  la guerre  Fillon-Copé. En, attendant il croit voter  utile en faveur du  candidat le mieux placé pour « battre la gauche »…

     Ainsi dans  la 13e circonscription des Hauts-de-Seine,  Patrick Devedjian (4,78 % pour le candidat FN Michel Georget, dont un militant  s’était fait  violemment agressé sur le marché de Bourg-la-Reine le 1er décembre), et l’UDI-UMP  Henri Plagnol dans   la 1re circonscription du Val-de-Marne (11,3 % , contre 9,38 %  en juin pour la frontiste % Anne-Laure Maleyre),  virent en tête.

     La déception pour le FN vient bien  sûr de  la 6e circonscription de l’Hérault ou un taux d’abstention supérieur  de 20 points  à celui du  mois de juin, n’a pas permis à la candidate FN France Jamet, arrivée en troisième position, d’être présente au second tour, faute d’avoir obtenu 12,5% des inscrits.

     Le « copéiste » Elie Aboud, qui comme M. Devedjian,  avait pris grand soin de gommer  toute référence à l’UMP sur ses affiches et qui avait décliné la proposition de M. Copé de venir le soutenir sur place,  arrive largement en tête face à la socialiste Dolorès Roqué.  France  améliore cependant légèrement le score précédent du FN dans cette circonscription avec 23,37%  des  suffrages.

     Les médias ont glosé  sur cet « échec » du FN du fait de la fidélité du noyau dur de l’électorat UMP à ce parti malgré la crise qu’il traverse. L’abstention qui a toujours fortement handicapé le FN a été beaucoup moins évoquée… Editorialiste sur RMC et au Point, Hervé Gattegno  explique que« dans cette circonscription (de l’Hérault, NDLR,) » , l’UMP apporte « la preuve » qu’il «peut se fracturer au sommet et se rassembler dans les urnes. Pas du tout le genre de signe qui va ramener Jean-François Copé et François Fillon à la raison… »

      « Ce qui est mis en doute (par les Français, NDLR)  dans les deux grands partis affirme-t-il encore,  c’est la capacité à changer les choses, mais en menant des politiques réalistes tout en tenant un discours de vérité. C’est une capacité qui est encore moins reconnue au FN qu’au PS et à l’UMP. »

     Nous ne contesterons pas cette obligation pour l’opposition nationale de gagner encore en crédibilité. Invitée  ce matin de RTL, Marine Le Pen a insisté également, ce fut d’ailleurs un des axes du programme défendu par   Bruno Gollnisch lors de la campagne interne,  sur la nécessité de  l’enracinement local.  

     « Je plaide  a dit Marine pour qu’aux municipales nous ayons le plus de candidats possible, que nous ayons le plus de conseillers municipaux possible, que nous ayons le plus de maires possible car je crois que la faiblesse de notre implantation locale a des conséquences directes sur nos résultats aux législatives. »

     Pour autant, le FN poursuit  sa progression dans les urnes, et sur France Inter, Piotr Smolar relevait que ce résultat en demi-teinte pour le FN ne préjugeait pas des résultats du FN aux municipales de 2014 où il a  prédit de très bons résultats pour l’opposition nationale.

     « Après 40 ans, le temps n’est pas venu de se reposer. Il est venu de gagner ! » a rappelé Marine  lors du dîner de gala pour les 40 ans du FN à la Mutualité auquel assistait bien  évidemment Bruno Gollnisch.  Y-a-t-il plus ardente nécessité pour notre pays ?

    http://www.gollnisch.com

  • Le cardinal de Retz, le vaincu de l’histoire sauvé par ses Mémoires

    La vie de Jean François-Paul de Gondi, cardinal de Retz (1613-1679), fut une succession d’intrigues, de complots, de conspirations et de luttes pour le pouvoir. Libertin, lui qui se décrivait comme « l’âme peut-être la moins ecclésiastique qui fût dans l’univers », n’en rechercha pas moins avec ardeur le chapeau de cardinal. A défaut d’avoir eu la destinée d’homme d’Etat dont il rêvait, c’est surtout comme écrivain que sa renommée a traversé les siècles.

    Faire une loi et ne pas la faire exécuter, c’est autoriser la chose qu’on veut défendre.

    Ses Mémoires dans lesquelles il décrit les péripéties de sa vie agitée sont une ode à l’esprit de révolte. Les portraits des grands de son temps et le récit de ses aventures écrits dans un style éblouissant en font  un des plus beaux textes de la littérature française du XVIIe siècle.

    Le cardinal de Retz, dresse de son ennemi  Mazarin, un portrait au vitriol saisissant, bien que fort peu objectif :

    «Sa naissance était basse et son enfance honteuse. Au sortir du Colisée, il apprit à piper, ce qui lui attira des coups de bâtons d’un orfèvre de Rome appelé Moreto. Il fut capitaine d’infanterie en Valteline ; et Bagni, qui était son général, m’a dit qu’il ne passa dans sa guerre, qui ne fut que de trois mois, que pour un escroc. Il eut la nonciature extraordinaire en France, par la faveur du Cardinal Antoine, qui ne s’acquérait pas, en ce temps-là, par de bons moyens. Il plut à Chavigny par ses contes libertins d’Italie, et par Chavigny à Richelieu, qui le fit cardinal, par le même esprit, à ce que l’on a cru, qui obligea Auguste à laisser à Tibère la succession de l’Empire. La pourpre ne l’empêcha pas de demeurer valet sous Richelieu. […] »

     

    Né à Montmirail dans une famille d’origine italienne, Jean François-Paul de Gondi, est appelé à succéder à son oncle, archevêque de Paris. Il fait de brillantes études théologiques, tout en cultivant son penchant pour les histoires de conspirateurs et de héros. Très tôt, il est mêlé  aux intrigues politiques.

    Il conspire contre Richelieu aux côtés du comte de Soissons en 1636.  Il dut attendre la mort du cardinal et de Louis XIII pour être nommé coadjuteur de l’archevêque de Paris par la régente Anne d’Autriche, en 1643. Mais c’est la  période de la Fronde (1648-1651) avec ses troubles et ses renversements d’alliances qui va lui permettre de donner toute sa mesure d’agitateur et de conspirateur. Au premier rang des frondeurs contre Mazarin en 1648, il tente de prendre la tête des émeutiers parisiens. Il obtient son chapeau de cardinal au début des années 1650 et s’allie à la reine Anne d’Autriche contre le prince de Condé.

    Le retour de Mazarin au pouvoir sonne la fin de ses ambitions. Emprisonné au château de Nantes, il s’évade, part Espagne, s’exile en Italie puis en Flandre avant d’accepter de démissionner du siège d’archevêque en 1662,  qui lui revenait en droit depuis la mort de son oncle, contre l’abbaye de Saint-Denis et l’autorisation de revenir en France.

    La fin de sa vie est consacrée à la rédaction de ses Mémoires. Il meurt le 24 août 1679, après s’être retiré dans son abbaye de Saint-Denis où  il sera inhumé. Louis XIV interdit qu’on y dresse un monument, ce qui évitera d’ailleurs la profanation de sa tombe en 1793.

    Ses Mémoires publiées en 1717, si elles sont loin d’être impartiales, n’en révèlent pas moins un écrivain brillant, une des grandes plumes de son siècle et de la littérature française.

    Les premières lignes des Mémoires :

    « Madame, quelque répugnance que je puisse avoir à vous donner l’histoire de ma vie, qui a été agitée de tant d’aventures différentes, néanmoins, comme vous me l’avez commandé, je vous obéis, même aux dépens de ma réputation. Le caprice de la fortune m’a fait honneur de beaucoup de fautes ; et je doute qu’il soit judicieux de lever le voile qui en cache une partie. Je vais cependant vous instruire nuement et sans détour des plus petites particularités, depuis le moment que j’ai commencé à connaître mon état ; et je ne vous cèlerai aucunes des démarches que j’ai faites en tous les temps de ma vie. Je vous supplie très humblement de ne pas être surprise de trouver si peu d’art et au contraire tant de désordre en toute ma narration, et de considérer que si, en récitant les diverses parties qui la composent, j’interromps quelquefois le fil de l’histoire, néanmoins je ne vous dirai rien qu’avec toute la sincérité que demande l’estime que je sens pour vous. Je mets mon nom à la tête de cet ouvrage, pour m’obliger davantage moi-même à ne diminuer et à ne grossir en rien la vérité. La fausse gloire et la fausse modestie sont les deux écueils que la plupart de ceux qui ont écrit leur propre vie n’ont pu éviter. […] »

    http://histoire.fdesouche.com

    Bibliographie :
    Les Mémoires du cardinal de Retz sur wikisource
    Larousse
    BERTIÈRE Simone, La vie du cardinal de Retz, Paris, Ed. de Fallois, 1990, réédité en Livre de poche.
    LORRIS Pierre-Georges Lorris, Le cardinal de Retz. Un agitateur au XVIIème siècle, Paris, Albin Michel, 1956.

  • Les nouveaux chiens de garde

    Les médias se proclament “contre-pouvoir”. Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations pré-mâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.

    En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait “Les chiens de garde” pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social.

     http://www.fdesouche.com/

  • Le vice caché de l’UMP

    Par Paul-Marie Coûteaux, Président de Souveraineté, Indépendance et Libertés - S.I.E.L. Administrateur du Rassemblement Bleu Marine - RBM

    Paru dans le Figaro du vendredi 7 décembre - Page "Tribunes et Opinions"

    « Ca ne marchera pas » disait Philippe Séguin à qui s’étonnait qu’il n’adhérât jamais à l’UMP. Pour lui, comme pour beaucoup d’"anciens" du RPR (dont l’auteur de ces lignes), le mécano construit en 2002 pour réunir divers mouvements centristes, et les agréger au parti censé faire survivre le gaullisme, n’était pas viable pour plusieurs raisons : d’abord il lui paraissait impossible de faire cohabiter dans un même parti des "sensibilités" opposées sur l’essentiel (primat de la Nation, périmètre de l’Etat, politique étrangère, etc), ni par conséquent de donner au "grand parti" un véritable programme, ni même d’y mener ne serait-ce qu’un embryon de travail intellectuel... Ensuite, cette fusion ne pouvait qu’ accoucher d’un vaste centre qui, absorbant centre droit et centre gauche, s’interdisait ipso facto tout partenaire au second tour. Il ne fut donc guère étonnant que cette « machine à gagner », si elle remporta les présidentielles et législatives de mai et juin 2007 grâce au double, triple ou quadruple langage que parvint à tenir le sémillant Sarkozy ( avec les heureux résultats que l’on vit) finisse par perdre toutes les élections qui suivirent, y compris le Sénat, tour de force dans un pays qui, le premier tour d’avril dernier l’a encore montré, est à 55% à droite. Panne intellectuelle, anémie programmatique, absence de réserve au second tour : ces vices ne pouvaient de toutes façons que transformer la "machine à gagner " en cette triste "Machine à Perdre" qui se disloque sous nos yeux.

    On voit que l’affaire dépasse de beaucoup la querelle de personnes, d’autant que, aux vices apparents s’ajouta peu à peu un vice caché : tout partenaire immédiat ayant disparu, il ne restait plus que le FN. La succession des défaites fit lentement germer dans l’esprit de nombre de militants et élus UMP une idée que la rénovation de Marine Le Pen, les 18% qu’elle obtint en avril et la coalition autour d’elle de nouveaux venus (du MPF de Philippe de Villiers, du DLR de Nicolas Dupond Aignan, et de premiers transfuges UMP) ne cessèrent de conforter. Dès le début de l’été, on se mit à murmurer que l’Elysée comme les Assemblées (nationales, régionales ou locales) n’auraient pas été perdues si, sortant du vieux "piège de Mitterrand", la droite avait su comme la gauche s’afficher "plurielle", qu’il n’y avait nulle majorité possible sans l’union de toutes les droites, etc. Or, celle-ci est insupportable aux ténors de l’état-major -les uns sincèrement, les autres pour la galerie, la plupart craignant par pure mondanité médiatique de manier des thèmes (sécurité, respect des frontières et autres percées dites droitières) dont ils savent bien que, une fois parti un Sarkozy qui savait ne les manier qu’avec leurs contraires, ils ne pouvaient pas ne pas les rapprocher très près de Marine Le Pen. L’opposition entre le sommet et la base couvait sous les artifices de M. Sarkozy et la totale absence de démocratie dans le parti. Patatras !, l’élection du Président offrit la dangereuse occasion de la mettre au grand jour : la performance d’un Copé qui, un pain au chocolat entre les dents, surfa en subliminal sur la vague unioniste (tout en niant à Paris qu’il le faisait, mais nul n’était dupe), le succès des motions les plus droitières, le faible écart des voix, et l’âpreté du conflit qui suivit (aisément explicable par l’énormité de l’enjeu, la disposition de la manne publique et surtout l’esquisse d’un tout nouveau paysage politique) ont brutalement révélé le pot aux roses : la « droite décomplexée » est en réalité complexée par Marine Le Pen.

    Paysage après la pluie

    La suite est aisée à prévoir : les "porosités" entre FN et UMP, que pointent déjà plusieurs signes (tel l’afflux d’ ex-UMP au FN et au SIEL), se multiplient au point que la partie de la forteresse restée aux mains de M. Copé n’a pas d’autre perspective que de s’installer sur le terrain de Mme le Pen et d’expérimenter tôt ou tard des alliances avec ce "RBM" (Rassemblement Bleu Marine) qu’elle met simultanément en place -la chose est même devenue irréversible quand M. Fillon créa son groupe parlementaire.

    Reste une question : le RBM saura-t-il nouer, avec ce morceau droitier de l’UMP qui pourrait être après tout un concurrent, une alliance assez solide pour fixer ce "pôle national et populaire à vocation majoritaire" (d’autant majoritaire qu’il pourrait aussi capter un électorat populaire de gauche déçu par l’actuel gouvernement) qu’appelle de ses voeux Marine Le Pen – et tant de Français ? La pièce a beaucoup de spectateurs ; il faudrait qu’elle ait aussi beaucoup d’acteurs…

    SIEL

  • La psychologie

    La psychologie au sens premier est la connaissance de l'âme ; on dit maintenant la science du psychisme. La psychologie fait peur car les hommes ont peur d'être dévoilés aussi bien aux autres qu'à eux-mêmes.
    Le « Connais-toi toi-même » grec est difficile à assumer. Le mystère est plus rassurant. Les hommes plus que les femmes affichent une hostilité ou un mépris face à ce « savoir ». Les femmes ont-elles plus la fibre psychologique ?
    Il suffit d'observer les amphithéâtres où l'on enseigne cette matière pour découvrir un public essentiellement féminin, la population masculine étant quasi-inexistante. Kant déjà donnait une importance mineure à cette matière car elle n'était pas mathématisable. Le doute sur la scientificité de la psychologie subsiste encore de nos jours pour certains. On fait encore la distinction entre sciences dures et sciences molles. Même si ces critiques sont essentiellement masculines, les fondateurs de la « science » psychologique ont été des hommes.

    Wundt et l'introspection
    L'introspection est l'analyse par soi-même de ce qui se passe en nous-mêmes. Kant la critiquait car pour lui on ne peut s'observer soi-même.
    On ne peut à la fois être celui qui analyse et celui qui est analysé. Pourtant elle a été développée par le psychologue allemand Wundt. L'intérêt au-delà des critiques est la description par exemple des conflits intérieurs.
    Le fait de se connaître permet aussi de mieux connaître autrui. L'introspection pour un freudien ne peut accéder à l'inconscient. L'intériorité est aussi difficile à exprimer par le langage.
    L'analyse de notre introspection est liée à notre intelligence, intuition, perspicacité et culture donc très subjective ainsi que de nos jugements moraux et sociaux.
    Pour la phénoménologie de Husserl « Toute conscience est conscience de quelque chose » donc tournée vers le monde extérieur et non vers soi-même.
    L'introspection a donc ses limites pour la connaissance de soi-même. On peut par exemple aussi se découvrir par nos actes.

    Le behaviorisme
    C'est la psychologie du comportement ou de la réaction liée à l'environnement. On l'associe à John Watson qu'on résume ainsi à « stimulus-réponse ». Certains l'appliquèrent pour l'apprentissage comme Thorndike.
    Le psychologue ne tient pas compte de la conscience.
    Les psychologues de la réaction les plus connus furent Bechterew et Pavlov. Le behavioriste ne tient pas compte des états mentaux.
    L'étude du « réflexe conditionné » de Pavlov est bien connue (le chien de Pavlov).
    La philosophie du behaviorisme est de ne se tenir qu'à l'observable et au mesurable. On étudie la réponse à des stimuli :
    S -------► R             ou                   S-------►              1------- ► R
                  S : Stimuli        I : Individu       R : Réponse

    Le cognitivisme
    Le cognitivisme va se déterminer en opposition au behaviorisme. Cette remise en cause a commencé avec un article de George Miller. La capacité humaine ne pouvait estimer ou mémoriser des stimuli au-delà de sept.
    On se mit à étudier la structure interne de l'esprit. Von Neumann fera un parallèle entre l'ordinateur et le cerveau.
    Le cognitivisme, né au milieu du XXeme, siècle devient un processus de traitement de l'information.

    Piaget
    Après une formation de biologiste le savant suisse s'intéressera aux processus cognitifs de l'enfance.
    Pour le psychologue, les catégories fondamentales de la connaissance (espace, temps, ...) ne sont pas données mais construites ce qui le différencie de Kant. Piaget est aussi un structuraliste. Il a, à partir de l'observation de ses enfants, beaucoup étudié le développement intellectuel et cognitif de l'enfance. Il définira l'assimilation (les éléments du monde entrent dans la structure cognitive de l'enfance) et l'accommodation (on modifie sa structure cognitive). On arrive ainsi à « l'équilibration ».
    Piaget distinguera plusieurs stades de l'intelligence :
    l'intelligence senso-motrice jusqu'à un an et demi,
    l'intelligence opératoire jusqu'à 11/12, et ensuite le stade des opérations formelles (adolescence).
    Avec Piaget, la psychologie de l'enfance s'est très développée.

    John Bowlby
    Le psychologue anglais a étudié les souffrances enfantines. La « carence des soins maternels » peut aboutir à de graves conséquences.
    Bowlby étudiera l'attachement d'un enfant à sa mère et l'angoisse de la séparation.
    Plus que la sexualité, Bowlby mettre l'accent sur l'affectif: « la propension des êtres humains à établir des liens affectifs puissants avec des personnes particulières ».

    Jung et la psychologie analytique
    La psychologie analytique se distingue de la psychanalyse freudienne puisque Jung s'est séparé de son maître. Elle s'appuie sur des concepts jungiens dont les plus caractéristiques sont :
    - l’archétype « forme instinctive de représentation mentale » présente chez tout individu. Ces archétypes conditionnent les comportements ;
    - l’inconscient collectif. Jung se différencie de Freud qui n'analysait que l'inconscient personnel ;
    - l’introversion et l’extraversion ;   
    - la synchronicité, ....

    La psychologie sociale
    L'individu agit dans une société et on ne peut séparer les deux. Serge Moscovici (père du ministre de l'Economie) définit la psychologie sociale comme la science du conflit entre l'individu et la société. Il donne plusieurs exemples comme la résistance aux pressions conformistes, le conflit entre un leader et son groupe ...
    Les domaines d'étude de la psychologie sociale sont vastes comme la conformité et l'obéissance, le suivisme, la conversion ...
    En tout cas, on retrouve dans cette discipline la vieille opposition entre l'individu et le collectif. Il y a interconnexion entre la psychologie et la sociologie, ne serait-ce que l'homme ne se comporte pas de la même façon en groupe.

    Conclusion
    À côté de la psychologie « savante », chacun a une fibre psychologique propre qui lui permet de juger et reconnaître certains traits de caractère à partir de son propre vécu. On se fie souvent plus à son jugement qu'à celui d'un professionnel qui est un avis parmi d'autres. Il faut aussi parler de la psychologie clinique dont le but est de soigner les souffrances psychiques. Il existe une concurrence entre les psychologues et les psychiatres, ces derniers ayant l'avantage d'avoir leur consultation remboursée par la sécu, tout au moins en France, ce qui pour le public est un gage de véracité ! Le soin psychologique peut aussi être pharmaceutique. La psychologie nous apprend que l'homme n'est pas uniquement un être rationnel. Elle permet aussi de différencier les individus qui nous entourent et nous protège en les identifiant par exemple les pervers narcissiques ou les psychopathes.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • Des millions d’Européens plongent dans la pauvreté

    La classe moyenne a été durement touchée en 2012 par le chômage et l’austérité. La pauvreté concerne désormais des groupes sociaux préservés jusqu’ici.

    Devant une banque, à Madrid : “Aidez-moi, j’ai faim”

    Etranglés par le chômage et la rigueur, des millions d’Européens ont basculé cette année dans la pauvreté qui frappe les classes moyennes, ébranle la cohésion sociale et atteint des groupes jusque-là préservés comme les femmes et les enfants.


    Le trou noir est de plus en plus grand“, s’inquiète Mercedes Gonzalez, une Espagnole de 52 ans qui, avec moins de 800 euros par mois, se bat pour assurer le quotidien d’une famille au chômage à Fuenlabrada, en banlieue de Madrid.

    En juillet, elle touchait encore, comme son mari, une aide gouvernementale de 426 euros, aujourd’hui réduite à 360 euros. “Pendant ce temps, la nourriture et les factures augmentent avec la hausse de la TVA” depuis septembre, raconte-t-elle.

    Les choses vont de mal en pis, nous sommes asphyxiés” : la lassitude perce dans la voix de cette petite femme bourrée d’énergie, vendeuse au chômage dont le mari, charpentier, et deux des trois fils adultes sont eux aussi sans emploi.

    Crise majeure en Espagne

    L’Espagne, quatrième économie de la zone euro, affiche les ingrédients d’une crise sociale majeure : un quart des actifs au chômage, une politique d’austérité historique, des coupes implacables dans l’éducation et la santé, des milliers de familles surendettées jetées à la rue.

    Dans ce pays, où deux petits propriétaires menacés d’expulsion se sont suicidés récemment, comme en Grèce ou en Italie, deux autres pays du sud de l’Europe minés par la récession, la crise parfois vire à la tragédie.

    Fin mars, l’Italie toute entière s’était émue du geste désespéré de Giuseppe Campaniello, un maçon au chômage de Bologne, poursuivi pour ne pas avoir payé ses impôts, qui s’était immolé par le feu. “Giuseppe a été victime d’un système qui fonctionne contre les citoyens“, accuse sa veuve âgée de 48 ans, Tiziana Marrone.

    Giuseppe n’a reçu aucune aide. Il a senti qu’il était le dos au mur“, ajoute-t-elle, avec des mots très durs : “Ce n’est pas un suicide lié à la crise, c’est un crime cautionné par l’Etat“.

    Impact dramatique en Grèce

    Mais c’est sans doute la Grèce, avec son économie sous tutelle et un chômage record (26%), qui subit l’impact social le plus dramatique de la crise : 31% de ses habitants étaient en 2011 en danger de pauvreté ou d’exclusion, selon Eurostat, contre une moyenne européenne de 24,2%.

    George Tsouvalakis, charpentier sans travail de 31 ans, et sa femme Lia, 30 ans, font partie de cette “génération perdue”. Avec leur petite fille de deux ans, ils cherchent à quitter le pays mais ne peuvent se payer un billet d’avion. Leurs revenus, plus de 2.500 euros avant la crise, ont fondu entre 0 et 400 euros par mois. “Nous n’avons pas les moyens de partir. Nous sommes prisonniers de nos maisons“, confie Lia.

    Portugal durement touché lui aussi

    Nilce Carvalho, une étudiante portugaise de 29 ans qui a terminé une maîtrise en Arts du spectacle dans la prestigieuse université de Coimbra, a imaginé un autre moyen de s’en sortir : lancer un appel sur Facebook pour effacer la dette qui l’empêche d’empocher son diplôme.

    Car sous l’effet de l’austérité gouvernementale, sa bourse a été réduite de 400 à 98 euros et elle doit ainsi mille euros de frais de scolarité. “C’était très difficile. Ce n’est pas évident d’exposer comme ça ses difficultés“, raconte-t-elle.

    Dans ces pays, les organisations humanitaires tournent à plein face à une pauvreté qui prend de nouveaux visages. “Ce sont des familles dont tous les membres en âge de travailler sont au chômage, des gens qui perdent leur logement parce qu’ils sont expulsés, qui ne sont pas habitués à recourir aux réseaux de protection sociale“, souligne Fernando Cuevas, porte-parole de la Croix-Rouge espagnole.

    Inquiétudes pour les femmes et les enfants

    Les ONG s’inquiètent particulièrement du sort des femmes et des enfants, jusque là préservés par des mécanismes de solidarité familiale qui vacillent. “Où est aujourd’hui la classe moyenne en Espagne ?“, s’interroge David Polo, qui s’occupe des sans-abri pour Caritas à Burgos, une ville du nord du pays. “Elle se fracture. Nous commençons à voir une polarisation de cette classe“.

    L’Unicef a recensé 2.200.000 enfants vivant sous le seuil de pauvreté en Espagne. Au Portugal, le ministère de l’Education a révélé fin novembre qu’en moins de vingt jours, le nombre d’élèves souffrant de carence alimentaire était passé de 10.000 à près de 13.000.

    Même les retraités, dont certains assument la charge de familles entières, ne sont plus épargnés : le gouvernement de droite espagnol vient d’annoncer que la revalorisation des pensions serait moindre que prévu en 2013, brisant le tabou d’une promesse électorale sur un sujet ultra-sensible.

    Le Matin  http://fortune.fdesouche.com

  • Le Nouvel Obs s’engage dans le combat pro-vie !

    On a cru un instant que le Nouvel Obs avait été touché par la grâce ! Dans le dernier numéro de l’hebdomadaire, le supplément TéléObs, une pleine page de publicité prend ouvertement parti contre l’avortement en offrant une tribune à l’association pro-vie, la FondationJérôme Lejeune.

    « On arme des bateaux pour défendre les baleines alors qu’on laisse l’embryon sans défense », peut-on lire sur cette publicité :

    Mais l’éclair de lucidité des journalistes du Nouvel Obs aura été de courte durée. Dimanche, en fin d’après-midi, le directeur de la rédaction, Renaud Dély, a exprimé ses regrets sur twitter : « C’est une erreur déplorable. La pub de ce lobby aux engagements contraires a nos valeurs n’aurait pas du être publiée« …

    On en attendait pas moins de ce journaliste. Pour lui, l’embryon n’est définitivement qu’un amas de cellules, surtout pas un être humain en gestation. C’est tellement plus commode de cacher la vérité pour promouvoir l’idéologie : puisqu’on vous dit que le corps des femmes leur appartient !

    http://www.contre-info.com/