Lorsque la droite était au pouvoir ( dans les années 60-70 ), la gauche parlait de la classe ouvrière avec émotion dans la voix. Elle avait un rôle messianique, accoucheuse d'histoire, transformatrice de la société. L'ouvrier était sacré, mythique. Depuis que la gauche a renoué avec le pouvoir, elle n'a que mépris pour ces petits blancs miteux qui souffrent de la proximité avec les immigrés et qui se plaignent. Ces minables n'ont même pas les moyens d'aller vivre ailleurs. Ces moins que rien, mal élevés en viennent même à voter Front National. La gauche ne s'intéresse au minimum qu'aux classes moyennes et aux fonctionnaires et plus aux déclasses sociaux. Les pauvres types ne l'intéressent plus (sauf peut-être lorsqu'ils sont immigrés). Pour se donner bonne conscience, en plus de la litanie incessante des "drouadloms" elle passe son temps à enfourcher le cheval de l'antiracisme. Alors que depuis que la gauche est au pouvoir le vrai racisme, premier et surpuissant est celui de l'argent. Il ne s'est jamais affiché avec autant de brutalité. Auparavant, les riches étaient plus discrets. Avec la gauche les nouveaux riches s'étalent au grand jour.
L'argent qui donne tout, le respect, la considération, la parole (souvent débile), les femmes, les plaisirs, le plaisir... Pour étouffer cette évidence, la gauche passe son temps à faire des déclarations sur l'égalité entre les hommes, ce qui n'a jamais semblé aussi grotesque.
Celui qui n'a pas les moyens financiers suffisants est considéré comme moins qu'une sous m ... Les pauvres en sont réduits à baver sur les amours de Lady Di qui était irrésistiblement attirée par tous les hommes qui avaient beaucoup, beaucoup d'argent. Pour cette femme au regard bovin, qui devait chausser du 46, l'argent était le sex-appeal absolu.
Ce racisme inouï, omniprésent n'est pratiquement plus jamais dénoncé mais on parle de façon obsessionnelle de l'autre, du tout petit (celui de la couleur de peau) qui est dans le fond très faible. Le génocide juif n'était même pas fondé sur la couleur de la peau comme pratiquement tous les génocides connus.
Quant à l'extrême gauche, elle ne combat plus depuis longtemps le capitalisme, mais en est même réduite à être les meilleurs chiens de garde de celui-ci
Être d'extrême gauche ne consiste plus qu'à se faire crêper les cheveux, mettre un bonnet rasta, et aller aux manifestations anti FN, en guenilles bariolées, un tam-tam à la main, en se tortillant le derrière. L'extrême gauche est devenu le dernier rempart de la société Fric. Quelle déviation par rapport à son premier combat, qui était foncièrement anti-capitaliste et contre le pouvoir de l'argent. Les financiers peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Toutes les saloperies sont excusables, à condition de se dire anti FN, anti-raciste, et de bêler avec tout le monde et en permanence son humanisme.
La seule chose pourtant qui n'est jamais dite, est que toute la société actuelle dite sociale-libérale, absolument toute fonctionne sur le racisme de l'argent et qui est extraordinairement plus puissant et efficace que celui dont on nous bassine les oreilles. Le veau d'or est le plus grand créateur de racisme. Cela ne semble même plus révolter l'extrême gauche, ou lui sauter aux yeux, encore moins la gauche.
On ne fantasme plus que sur un hypothétique racisme bien utile pour se donner bonne conscience.
La gauche est devenue totalement stérile, bêlante, insignifiante, gestionnaire du quotidien, comme projet de société ne parlant que des 3% du déficit vers lequel on tend, ce qui doit remplir de joie et d'espoir tous les RMiste, chômeurs de France ; dans ses derniers soubresauts elle joue avec perversité à se faire peur et à faire peur aux Français en leur promettant toujours plus d'immigrés ce qui contente une infime partie de la population, plus cul-bénit que les curés, hypocritement moralisatrice tout en dénonçant l'ordre moral ayant quasiment renié tous ses idéaux, porteuse d'aucun projet réel pour le pays, si ce n'est suivre le train de la construction maastrichtchienne qu'elle ne contrôle aucunement.
Ce sont hélas sans doute pour toutes ces raisons qu'elle peut être de nouveau au pouvoir.
Patrice Gros-Suaudeau 2010
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LA DICTATURE MONDIALISTE
Cette dictature se met en place comme une marée noire et par ondes successives. Elle comporte divers échelons qui s'exercent avec plus ou moins d'intensité, ses Commissaires comme l'Europe les appelle impunément et ses idiots utiles. Pour la désigner certains parlent plus sobrement du mondialisme, qui est à bien distinguer de la mondialisation.
C'est un vrai scoop que nous allons offrir aujourd'hui à son propos. Il est certain en effet que personne ne parle actuellement dans la presse et ailleurs du document que nous allons évoquer et qui est scandaleux.
Il émane d'une des plus grandes banques internationales qui a un établissement en France. Elle se réfère à la troisième directive de l'Union Européenne en matière de lutte contre le blanchiment qui a été récemment transposée en droit français ; cette directive impose aux banques installées en France de nouvelles obligations en matière de connaissance de leur clientèle existante.
La route de la servitude est claire. La France en acceptant de perdre son indépendance se met dans l'obligation d'inscrire dans le droit français les directives inventées en grand nombre par des fonctionnaires bruxellois : elle devient ainsi partie prenante de la dictature.
Le questionnaire comporte beaucoup de rubriques qui fournissent en vrac aux employés de la banque une foule de renseignements sur votre personne et dont, pourtant, elle n'a en fait nullement besoin pour avoir des relations avec vous. Par exemple : votre métier, le nom de votre employeur, vos revenus dans tous les détails avec leurs origines, la liste de certains pays où vous êtes censés vous être rendu ou non. Il est facile de noter que le choix des pays est parfaitement arbitraire, les champions connus du blanchiment n'étant pas dans la liste ; rappelons, au passage, que la France a abandonné 500 villes à des gangs de dealers et que le blanchiment s'y pratique avec allégresse.
Une menace très claire est incluse dans la correspondance à savoir que s'il n'est pas répondu avant une certaine date à toutes les informations il y aura des difficultés dans la gestion de votre compte.
A la réception de ce questionnaire, plusieurs attitudes sont possibles. On peut dire « Bof » et remplir le questionnaire : on en a tant vu ; ces Boffistes peuvent se rassurer en constatant qu'à leur côté se trouvent les naïfs ; en tout petit caractère, il est donné certaines garanties sur l'utilisation de ces renseignements. Mais ceux qui savent lire apprennent que les informations peuvent être transmises à des prestataires de services extérieurs ; en Inde, de grosses firmes d'informatique pourront vendre vos données sur le marché ! Boffistes et naïfs peuvent aussi noter que le document ne comporte que deux pages : funeste réconfort. Les bureaucraties publiques ne se contentent pas d'entasser les règlementations mais font foisonner leurs imprimés : voir la déclaration de revenu qui est devenu un vrai fouillis. Le document de la grande banque n'est qu'un début.
Il est évident que nous sommes devant une opération dictatoriale. Quatre grandes dictatures ont traversé le XX° siècle. Plusieurs traits communs avec ces entreprises criminelles se retrouvent dans la nouvelle dictature.
- L'indépendance totale sans aucun contrôle démocratique. A la CEE et à l'ONU des fonctionnaires agissent en toute indépendance sauf à tenir compte de quelques élections convenablement trafiquées. Tout le monde se rappelle le mépris avec lequel furent traités les peuples obtus qui avaient refusé de répondre « oui » aux référendums sur la constitution.
- L'extension sans limite. Quand la machine à broyer est lancée, rien ne l'arrête. La dictature mondialiste s'étend dans tous les domaines de la vie jusqu'au camenbert, au vin rosé et la chasse à la baleine.
- Les relais de pouvoir. La dictature présente s'exerce non seulement par l'ONU mais aussi par une foule d'organisations annexes qui travaillent pour leur compte propre : FAO, UNESCO, OMC, CITES, OMS. Quant à l'Union européenne s'est le même phénomène ; il y a, par exemple, une dame qui est Commissaire (sic) pour le climat ; en vue de lutter contre le soleil elle fait beaucoup parler d'elle à l'abri du dogme mensonger du prétendu réchauffement et a pour seul objectif d'essayer de protéger son job.
- L'immensité de la richesse des dictateurs est connue. En Russie communiste, il y avait les magasins spéciaux. La richesse des Onucrates et Eurocrates est légendaire et explique en partie l'extension indéfinie de la dictature, tant les intérêts se fédèrent pour l'étendre.
- Le jeu des intérêts particuliers. C'est là qu'interviennent les idiots utiles dont la banque en question. Elle ouvre la sarabande et prend une longueur d'avance sur ses concurrentes, grâce à la formidable base de données qu'elle va constituer avec les Boffistes et les naïfs.
- De bons prétextes pour justifier la dictature, l'enfer étant pavé de bonnes intentions. Le blanchiment tombe à point. Il y aussi la biodiversité ou une pandémie qui par chance peut arriver.
- Le maintien et la poursuite du socialisme dans le monde entier et c'est une autre ressemblance avec les grandes dictatures du XX° siècle. Le socialisme est plus virulent que jamais et extraordinairement envahissant ceci malgré quelques avancées vers la liberté économique. Un socialiste DSK, se trouve aujourd’hui à la tête du FMI. Un colonel du défunt KGB gouverne une partie appréciable du monde. Le socialisme mondial est à la fois l'effet et le moyen du pouvoir dictatorial auquel, but suprême, s'alimente la richesse personnelle de leurs dirigeants.
- L'idée de bâtir un homme nouveau ce qui est une offensive contre Dieu. Cet aspect, certes, semble absent du document de la banque. D'autres branches de la dictature s'en occupent activement : voir tout ce qui concerne l'éducation.
Les effets de la dictature sont terrifiants : destruction des nations, paupérisation par les impôts et réglementations, faim dans le monde par la destruction de la paysannerie, extension de la corruption dont l'ONU est un centre connu.
Une première grande banque internationale ayant accepté de jouer le rôle des idiots utiles il est clair que les autres seront amenés à s'aligner ne serait-ce que pour des raisons concurrentielles et puis ensuite toutes les banques jusqu'aux plus petites. Nous ne pourrons plus avoir de relations avec aucune banque sans nous dépouiller de nos vêtements à l'entrée, plus rien de notre vie lui étant caché.
Que pouvons-nous faire devant une telle marée noire ? Informer le public et résister au maximum en se rappelant que toute dictature finit un jour par s'écraser sous son propre poids.
On peut aussi relire la Bible et se souvenir que la tour de Babel a été détruite.
Michel de Poncins http://www.libeco.net/ -
Éducation Nationale : dépenser plus pour avoir moins (archive 2008)
Cette année, le baccalauréat a soufflé ses 200 bougies. Que de chemin parcouru depuis sa création le 17 mars 1808 par Napoléon Bonaparte ! Or, voici que la récente Palme d'Or « Entre les murs » aborde la question de la scolarité. Ode cinématographique à la société mixte, ce film produit d'ailleurs un effet inverse à celui recherché : sommé par le réalisateur de plaindre les victimes Nassim et autre Souleymane, le spectateur est bientôt gagné par une solide envie de conseiller à ces héros hargneux - qui remercient leurs hôtes doigt levé à l'appui - un prompt retour dans leur savane ou douar.
Quoi qu'il en soit, examinons à la lueur du film l'état de notre école publique.
Si l'on se fonde sur la dépense globale d'éducation (cantines, transports, compris, etc.) la France a dépensé 116,3 milliards d'euros pour l'année scolaire 2005-2006. L'Education nationale engloutit la part la plus importante de nos impôts, qu'ils soient récoltés par l'Etat, les régions ou les départements, et encore cela ne suffit pas, puisque, selon SOS-Education, il convient d'y ajouter 11,2 % de la somme, dépensés par les ménages à titre personnel (cahiers, livres, etc.) À raison de 7 401 euros par collégien et par an, 10 000 euros par lycéen, la dépense s'alourdit chaque année. Ces chiffres, tirés d'un rapport d'audit commandé par l'Etat lui-même, montrent une augmentation budgétaire de 33 % pour les collégiens entre 1994 et 2004, et de 50 % pour les lycéens. Pendant ce temps-là, entre 1990 et 2006, le nombre d'enfants et de jeunes scolarisés dans le primaire a décru, passant de 6 953 milliers à 6 644 milliers. Dans le secondaire, le ressac est plus visible encore : on passe de 5 709 milliers en 1990 à 5 418 milliers à la rentrée 2006 (sources : Insee).
Premier poste de l'Etat, l'Education nationale emploie le chiffre ahurissant de 1 192 600 personnes ; elle est le premier employeur au monde, devançant même les Chemins de fer indiens (population de l'Inde : 1,1 milliard d'habitants). Précision qui ne manque pas de sel, 38 % de cette armée mexicaine, reconnaît benoîtement le ministère, sont affectés à des tâches administratives. Quant aux « fonctionnaires enseignants », leur nombre exact demeure imprécis, mais ils sont officiellement plus de 23 000 à ne pas enseigner du tout, qu'ils soient « détachés » ou « en attente de poste » ; et ce chiffre ne comprend pas les « en stage » ou « souffrants », dont la proportion reste opaque. Rappelons tout de même que l'absentéisme dans le secteur public coûte environ 8,5 % du Budget annuel de l’État.
Bien entendu, à défaut d'une franche approbation, toutes ces dépenses pourraient être admises, si, en regard de leur absurdité, des milliers de Pic de la Mirandole formaient l'avant-garde de nouvelles générations surdouées. Hélas, il faut déchanter. Le budget de l'Education nationale représente 7,1 % du PIB de la France quand 61,4 % de la population active salariée sont sans diplôme ou titulaires d'un diplôme inférieur au bac. Voilà qui en inquiétera plus d'un, puisque le bac est lui-même un produit dévalué, avec 83 % de reçus. En donnant un hochet à tous les recalés du dernier rang, l’Éducation Nationale a du reste dynamité la filière du secondaire. Pour rappel, il y avait eu 50 % de reçus au Bac général en 1966. Serait-ce que les génies en herbe actuels ont fait de considérables progrès ? Non : ces diplômés de perlimpinpin possèdent à l'usage un bagage étique, une orthographe relevant de l'onomatopée et du tag, et des connaissances souvent fantaisistes, assénées par un encadrement soixante-huitard. Quand on songe qu'à sa création, l'examen se déroulait exclusivement à l'oral et en grande partie en latin ! Et nunc reges, intelligite erudumm, qui judicatis terram (« et maintenant, vous les élites, instruisez-vous, vous qui décidez du sort du monde ») ...
L'enquête qualitative PISA (Programme International pour le suivi des acquis des élèves), menée par l'OCDE en 2006, confirme le classement médiocre de la France, déjà pointée du doigt par l'organisation internationale dans ses précédentes études de 2000 et de 2003 L'OCDE teste près de 400 000 élèves de 15 ans scolarisés dans 57 pays. Alors que les élèves finlandais caracolent une nouvelle fois en tête du classement, les Français dégringolent. En 2003, la France était a la 10e place pour les sciences. Elle recule au 19e rang en 2006 parmi les trente pays de l'OCDE. Ce décrochage se confirme aussi dans les deux autres domaines étudiés depuis 2000, la compréhension de l'écrit (lecture) et les mathématiques. En lecture, la France a ainsi rétrogradé entre 2000 et 2006 de la 14e place à la 17e place. Même chose en mathématiques, où les Français sont passés en trois ans du 13e au 17e rang. Quant à l'université, c'est kif-kif bourricot : les universités américaines se réservent les 30 premières places du classement de l'enseignement supérieur dans l'évaluation PISA. Le premier établissement français, l'université Paris VI (Pierre et Marie Curie) pointe à une peu enviable 36e place ...
TABLEAU NOIR ET DJELLABAS
Venons-en au cœur de la question. Comment expliquer qu'avec un tel niveau de dépenses - aucun autre pays ne consacre un tel budget par élève scolarisé - nous soyons ainsi à la traîne ?
« La France et le Japon ont vu leurs performances en lecture diminuer, mais pour des raisons diamétralement opposées. En France, c'est la proportion d'élèves en difficulté qui a augmenté », explique Eric Charbonnier, analyste à la direction de l'éducation de l'OCDE. Que signifie ce langage châtié ? Qui sont ces mystérieux « élèves en difficulté » qui se multiplient et plombent nos performances ?
Une étude menée par la Commission européenne dans le cadre de son programme intitulé « Education et formation 2010 » indique que 40 % des élèves immigrés de la 1ère génération ont des performances moyennes inférieures au niveau 2 (sur les six niveaux possibles de compétences) en Belgique, France, Norvège et Suède. Dans notre pays, ces malchanceux méconnaissent en outre les vertus de la ponctualité : une enquête de 2002 de notre ministère de l’Éducation montre qu'en terminale technologique et générale, seuls 5,2 % des élèves d'origine maghrébine arrivent au cours à l'heure.
Citons à présent le rapport de la Commission européenne in extenso : « L'analyse des évaluations PISA 2003 montre que, dans la plupart des pays, les enfants qui, à la maison, parlent une autre langue que la langue de l'enseignement ont de moins bons résultats scolaires, et ce dans tous les pays européens de l'étude OCDE. Le décalage entre la langue maternelle et la langue seconde et les difficultés qui en résultent s'expliquent d'une part par la difficulté pour les élèves de s'adapter au langage scolaire, et, plus généralement, par la difficulté à s'adapter à la forme scolaire (compréhension des consignes, des tâches à accomplir). Les effets linguistiques et textuels des consignes scolaires ne peuvent être isolés du contexte socioculturel ou socio-historique (...). L'apprentissage du vocabulaire, la reconnaissance du code, déjà difficiles à appréhender pour les petits autochtones, sont autant de barrières à franchir pour maîtriser l'écriture, la lecture et la résolution de problèmes. » Cette analyse est rejointe par une autre ; selon d'autres experts de l'OCDE en effet, « le fait de parler à la maison une autre langue que la langue d'enseignement est préjudiciable pour les apprentissages des élèves issus de l'immigration et engendre des retards irrécupérables ». Ces experts entérinent donc le fait qu'une classe où les enfants surgis du bilad prédominent est dans l'incapacité de bien fonctionner, puisque le préalable à l'enseignement être entendu - n'est pas rempli. Le sabir qui, dorénavant, tient lieu de novlangue dans de nombreuses régions de France entre en conflit avec la transmission du savoir. Voilà qui est fâcheux, certes, mais doit être exprimé.
Terminons par quelques chiffres : selon l'Insee, 13 % des immigrés ont moins de 25 ans. La part des immigrés nés au Maghreb a doublé depuis 1962. Le nombre de naturalisations s'élève à environ 150 000 individus chaque année. En 2004, parmi ces nouveaux «Français», 50 % étaient originaires du Maghreb avec une écrasante majorité d'Algériens, 11 % d'un autre pays africain, et 15 % d'Asie.
Gageons qu'avec un tel apport, augmenté des enfants de "sans-papiers" qui, par convention internationale, ont accès à la scolarité, les disciples de Bossuet ou d'Honoré de Balzac seront bientôt légion.
Grégoire DUHAMEL. Rivarol 17 octobre 2008 -
La manif contre le mariage homo : Un dimanche en France d’avant
Tribune Libre de Paysan Savoyard
La manifestation de dimanche dernier contre le projet de mariage homosexuel pouvait susciter nous semble-t-il des sentiments mêlés (nous avons évoqué le fond du débat dans un article précédent). L’ampleur de la mobilisation contre ce projet contestable a été réjouissante et roborative. Et pourtant, face à l’entreprise de destruction de la France française que ce projet illustre, la plupart des manifestants s’obstinent à conserver une attitude d’aveuglement volontaire.
Le cortège a permis de ressentir, le temps d’une journée d’hiver, ce que peut être la douceur de vivre dans une société homogène, structurée et apaisée. Joyeuse et chaleureuse, cette excursion dans la France « d’avant » suscitait peut-être également chez de nombreux marcheurs, une impression douce-amère de regret et de mélancolie, diffuse, indicible et pourtant douloureuse. Comme si persistait au hasard de ces rues le parfum entêtant de ce que l’on a perdu.
- Le système a utilisé les méthodes de type totalitaire dont il est désormais coutumier
La gauche au pouvoir s’est efforcée de minorer de façon grossièrement abusive l’importance quantitative de la manifestation. Les médias ont ressassé qu’elle avait réuni entre 340.000 personnes, « chiffres de la préfecture de Police », et 800 000 « selon les organisateurs ». Le chiffre de la police a fait sourire jusqu’aux partisans du mariage homo eux-mêmes tant il était peu crédible.
Quant au chiffre de 800.000, il est lui aussi objectivement mensonger puisque les organisateurs ont estimé le nombre des manifestants à 1 million (le chiffre de 800.000 correspond à celui transmis à la presse par le collectif d’organisation à 18 h 00, heure à laquelle de nombreux manifestants étaient encore loin du point d’arrivée ; les derniers manifestants ont atteint le Champ de Mars vers 20 h 00).
Selon certaines sources, l’un des opérateurs de téléphonie mobile a chiffré le nombre des manifestants (dont la plupart étaient munis d’un téléphone mobile détectable) à 1,3 millions. Dans le même souci de cacher l’ampleur de la manifestation les reportages télévisés n’ont présenté aucun plan d’ensemble du Champ de Mars entièrement rempli de manifestants.
Signalons que la mairie de Paris envisage de demander au collectif d’organisation le règlement d’une facture de 100.000 euros correspondant à la remise en état des pelouses du Champ de Mars. Cette initiative visant à museler financièrement les organisateurs d’une manifestation pourtant autorisée est tout à fait inédite.
Elle s’intègre dans l’option tactique que le Système privilégie depuis plusieurs années pour étouffer l’opposition : des sanctions pécuniaires ciblées constituent une technique de dissuasion discrète et efficace (on pense notamment aux condamnations infligées à des militants ou responsables du Front national pour des propos anti immigration jugés « racistes »).
Ajoutons que les politiciens de gauche, ce qui est de bonne guerre, mais aussi l’ensemble des médias, ce qui est là plus contestable, se sont efforcés de discréditer les manifestants, présentés comme des ringards, des passéistes, des nostalgiques dépassés par les évènements et incapables de s’adapter à une société en mouvement.
Cette manifestation, qui a provoqué une mobilisation énergique de l’appareil de propagande du Système, confirme un diagnostic qu’avec d’autres nous avons posé depuis déjà plusieurs années : la France voit s’installer de façon progressive et doucereuse un régime d’essence totalitaire.
- Des marcheurs paisibles… et désarmants de naïveté
Pour ceux, dont nous sommes, qui considèrent avec consternation la façon dont l’oligarchie a entrepris de transformer la société, cette manifestation de grande ampleur contre le mariage homosexuel peut être considérée comme un évènement très encourageant.
Les manifestants se sont mobilisés pour défendre l’institution de la famille traditionnelle contre un projet voulant étendre aux couples homosexuels les concepts de mariage, de famille et de parents. La mobilisation a été massive alors même qu’il ne s’agissait pas de défendre ou de revendiquer le bénéfice d’un droit.
C’est d’ailleurs le raisonnement individualiste souvent entendu dans la bouche des partisans du mariage homosexuel : « pourquoi les manifestants sont-ils hostiles au mariage homo alors qu’ils ne sont pas personnellement concernés, que ce projet ne leur retirera aucun droit et ne les empêchera en rien de continuer à s’inscrire eux dans le cadre du mariage et de la famille traditionnels ? ». Contre cette vision d’une société individualiste et relativiste, les manifestants se sont mobilisés pour défendre un principe : nous considérons qu’il s’agit là d’un évènement très positif.
La manifestation a pour l’essentiel été suscitée et animée par les réseaux catholiques (notamment les écoles). Parmi les foules, elles aussi nombreuses, qui avaient accueilli avec ferveur Benoît XVI en France en 2008, une partie non négligeable d’entre elles ont sans doute défilé ce 13 janvier. De même on peut penser que parmi les manifestants, beaucoup auraient déclaré, si on les avait interrogés, que, sans nécessairement être croyants, ils ne renient pas leur culture chrétienne et qu’ils y sont même attachés. Il y a, là encore, des signes positifs, la religion catholique constituant l’un des principaux cadres ayant permis à la société française d’être ce qu’elle est.
Cependant il nous semble que la manifestation a émis également des signaux moins positifs.
C’est pour défendre l’institution de la famille que les manifestants se sont mobilisés. Or le projet de mariage homosexuel ne doit pas être analysé nous semble-t-il comme concernant la seule institution familiale. Comme nous le notions dans un article précédent, il s’inclut bel et bien dans un projet global, qui vise à démanteler l’ensemble des principaux cadres traditionnels de la société française : la famille certes ; mais aussi la religion catholique ; la nation, enfin, avec ses frontières, son État souverain et sa population historique de race indo-européenne.
La majorité des manifestants du 13 janvier ne partagent probablement pas cette analyse. Défendant l’institution familiale en tant que telle, ils n’ont pas conscience qu’ils sont confrontés en réalité à un projet de société alternative, conçu par les partisans de la « modernité » agressive. Il nous semble dès lors que ces manifestants manquent de lucidité et ne saisissent pas les enjeux véritables.
C’est ainsi que, pour la plupart, les manifestants hostiles au mariage homo ne sont pas de ceux qui se mobilisent pour défendre la nation et pour s’opposer aux agressions dirigées contre elle, en particulier les politiques d’immigrationnisme et de mondialisation. Et pourtant, sans la protection du cadre national, tout ce à quoi tiennent les manifestants, la religion catholique et la famille chrétienne en premier lieu, seront le moment venu menacés et attaqués.
Pire, les réseaux catholiques qui ont suscité la manifestation soutiennent par ailleurs activement les principales options et décisions stratégiques du Système : l’immigrationnisme et l’universalisme. Les analyses des milieux catholiques sont assises sur la lecture conciliaire de l’Évangile, victimaire et mortifère, qui nous paraît profondément erronée. Les milieux catholiques commettent ainsi une tragique erreur d’analyse, sur les plans aussi bien philosophique que géopolitique, et appuient une évolution dont ils seront probablement les premières victimes.
Les choix électoraux des manifestants révèlent également leur manque de lucidité. La plupart d’entre eux votent pour l’UMP ou les partis centristes. Ils estiment n’avoir rien de commun avec les nationalistes. Le Front national, en particulier, appartient pour eux au « camp du mal », au même titre que le mariage homo. C’est ici que l’aveuglement volontaire des manifestants apparaît le plus patent. Certes une partie de l’UMP s’est déclarée hostile au mariage homosexuel (comme l’a fait également le FN, dont certains dirigeants, mais pas tous malheureusement, ont participé à la manifestation).
Mais en dépit de sa position critique sur le mariage homosexuel, l’UMP reste avant tout l’une des deux ailes du conglomérat UMP-PS, les deux partis étant d’accord pour mener à tour de rôle les mêmes politiques mondialistes, libérales et immigrationnistes.
Les débats sociétaux comme celui provoqué par le projet de mariage homo ont pour fonction de camoufler l’accord profond de la classe dirigeante sur la plupart des sujets : en organisant des débats factices au sein de l’oligarchie, il s’agit de donner à l’électorat l’impression qu’une véritable alternative continue à exister entre gauche et droite. Jusqu’à présent les manifestants du 13 janvier et l’ensemble des électeurs de droite se laissent prendre à cette mise en scène, pourtant poussiéreuse et vieille de plus de trente ans.
- La nostalgie de la France d’avant
La manifestation réunissait une population qu’il était extrêmement agréable de côtoyer. Des jeunes parents enthousiastes, des personnes âgées dynamiques, des enfants, des religieux, certains en soutane, des jeunes, en grand nombre, notamment parmi ceux qui ont assuré l’encadrement du défilé. Des gens bien mis pour certains ; une collection de gens ordinaires pour l’essentiel. Une foule calme, polie, bien élevée, souriante, bienveillante.
Joyeuse sans énervement. Sure de ses convictions sans ostentation ni méchanceté. Nulle agressivité. Aucune provocation. Si elle scandait volontiers « on va rien lâcher », la foule avait du mal à entonner les slogans un tant soi peu agressifs et se contentait de sourire lorsque les organisateurs lançaient les « Hollande t’es foutu » ou les « si tu savais où on se le met… ».
Aucun débordement n’a eu lieu. Pas de tags. Pas d’abribus cassé. Pas de voitures abîmées. Aucune violence. Le service de la voirie de la mairie de Paris a avoué qu’il n’avait jamais eu aussi peu de déchets à ramasser après une manifestation. Les forces de l’ordre, aussi sereines et détendues que les marcheurs, ont qualifié la manifestation de « mer d’huile ».
Un autre aspect ne pouvait que frapper les observateurs et les participants eux mêmes. Il n’y avait là aucun immigré. Il n’y avait même pas de couples mixtes. Les manifestants constituaient une population parfaitement homogène, une population « de souche », une population, pour dire le mot, intégralement blanche.
La manifestation, qui plus est, se déroulait dans les beaux quartiers bourgeois agréables à traverser. Sans les tags. Sans les barres, les tours et les grands ensembles de l’urbanisme concentrationnaire qui caractérise la seconde partie du vingtième siècle. Sans les mendiants agressifs. Sans les campements sauvages de Roms près des bouches de métro.
Pour toutes ces raisons, la journée fut spécialement plaisante, en dépit du froid et des heures passées à piétiner. Ont défilé dans la bonne humeur les représentants d’une société qu’on pouvait croire disparue et qui existe encore.
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Des archéologues ont découvert des puits vieux de 7000 ans en Allemagne
Les archéologues ont trouvé ce qu’ils estiment être les plus anciens puits d’eau en Europe en Allemagne de l’Est. Vieux de 7000 ans, ils rangent leurs bâtisseurs parmi les premiers charpentiers connus de l’Histoire.
Excavé plus tôt cette année en dehors de Leipzig, en Saxe, des scientifiques de l’Université de Fribourg ont pu dater le bois utilisé pour l’alignement du puits et le dater entre 5206 et 5098 avant notre ère – le début de l’âge de pierre.
Les quatre puits, qui atteignent sept mètres dans la terre et ont probablement été utilisés pour fournir un petit village en eau fraîche, ne correspondent pas avec ce que les historiens croyaient l’homme capable de faire à ce moment-là. La découverte semble indiquer que les premiers colons de la région ont travaillé le bois bien avant l’invention des outils en métal, et indique un niveau de vie beaucoup plus élevé qu’on le pensait initialement pour ces premiers colons de l’âge de pierre. Les techniques élaborées de travail du bois rendent ce constat encore plus évident – les coins du puits avaient été tenus assez serrés pour subsister 7.000 années sous terre – « c’était une grande surprise », a déclaré Willy Tegel, l’archéologue qui a dirigé l’équipe.
Les historiens savaient déjà que la société dans la région avait connu une période de prospérité autour de 5000 avant notre ère, quand les chasseurs-cueilleurs ont commencé à s’installer dans les villages. Mais seules de rares choses de l’époque ont survécu car elles étaient surtout faites de bois. Protégés de l’air et sous le niveau de l’eau, les murs en bois des puits ont cepenant résisté à l’épreuve du temps. Et maintenant, les historiens vont devoir commencer à réviser leurs présomptions entourant l’âge de pierre. « Dans les reconstitutions, les maisons de cette époque ont sans doute été sous-estimée », a déclaré Tegel, dont les conclusions ont été publiées dans la revue académique PIOS ONE cette semaine.
(Traduction)
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Mariage gay : pétition pour un référendum national
AU NOM DU COLLECTIF "LA MANIF POUR TOUS"Conformément aux dispositions de l’article 11 de la Constitution du 4 octobre 1958 : « Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation … »EXPOSÉLe Gouvernement a préparé un projet de loi visant à "ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe", devant faire l’objet d’un vote par le Parlement.La question du mariage et de l’adoption d’enfants est fondamentale et doit faire l’objet non seulement d’un débat public et démocratique, auquel chaque citoyen est en droit de participer, mais aussi d’un référendum permettant de s’assurer de l’opinion de l’ensemble des Français.Demande d’organisation d’un référendum adressée au Président de la République française« Monsieur le Président de la République,Nous vous demandons, en vertu des pouvoirs qui vous sont conférés par l’article 11 de la Constitution du 4 octobre 1958, de soumettre au référendum le projet de loi visant à "ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe ». -
Durban : le réchauffement climatique démasqué
On n'a pas tout dit, loin de là, sur le Sommet de Durban consacré au Changement Climatique. Les principaux producteurs de CO₂ continuant à garder leurs distances, rejoints même par le Canada et le Japon tandis que les pays les plus pauvres glapissent qu'ils attendent toujours les pactoles qu'on leur avait fait miroiter à Stockholm. Il leur fut bien promis quelques rallonges, ça ira mieux en 2015 ! On s'engagea cependant à limiter à 2 degrés l'augmentation de chaleur due aux activités humaines. Sur proposition de l'Europe une nouvelle structure juridique obligatoire encadrant les gaz à effets de serre serait signée en 2015 et s'imposerait à tous les pays en 2020. Promesses, promesses... On se sera surtout mis d'accord pour ne pas souffler mot du milliard d'habitants supplémentaires à venir.
Pourtant, certains se posent d'autres questions. Lord Christopher Monckton, par exemple, l'ancien conseiller Conservateur pour le climat de Margaret Thatcher, actuellement dirigeant de l'UKIP, le parti très eurosceptique du flamboyant député européen Nigel Farage. Journaliste et éditorialiste à l'Evening Standard et au défunt Today, Monckton appartient à une des grandes lignées nobiliaires anglaises et n'a cessé depuis trente ans de mener de furieuses croisades contre la culture moderniste pourrissant de l'intérieur l'Union Européenne.
Le réchauffement étant devenu son nouveau cheval de bataille, il sillonne le monde occidental de conférences en symposiums ou en congrès, ne ratant aucun sommet sur le réchauffement ou le CO₂ De sorte qu'à force de s'introduire partout où il n'est pas invité, il a fini par posséder une connaissance rare des mécanismes occultes qui s'ordonnancent derrière cette véritable idéologie, invraisemblable, dénoncée par les meilleurs scientifiques et que les faits eux-mêmes ne cessent de démentir. Ne restant en effet plus à ses partisans qu'à tenter de faire croire que tout événement climatique, de quelque intensité, de quelque nature et en quelque lieu qu'il survienne, serait la conséquence du réchauffement climatique anthropique.
Monckton ne s'étonne donc pas qu'à Durban Rajendra Pachaury, ingénieur en chemins de fer, et président du GIECC, à l'issue du récent sommet, ait observé qu'au cours de ces quinze jours personne n'avait parlé de science climatique. Pour le sceptique anglais « Cela n'est nullement surprenant, étant donné qu'il n'y a pas eu de véritable réchauffement climatique au cours des deux dernières décennies, pas de récente élévation du niveau des mers, pas de nouveau record de fonte des glaces Arctiques, moins de cyclone qu'il n'y en a jamais eu en 30 ans, aucun atoll du Pacifique submergé par les vagues ».
Qu'est-ce à dire en somme sinon que depuis une dizaine d'années une gigantesque imposture organisée à des fins strictement idéologiques d'unification politique et administrative du monde sous la direction de l'Organisation des Nations Unies se met en place ? Depuis le Sommet de la Terre à Rio en 1992 où a été défini l'Agenda 21 - programme coercitif de réorganisation du monde - avec pour mot d'ordre le Développement Durable, oxymore orwellien qui, comme une traînée de poudre, en quelques années, a envahi la terre entière.
Pour Monckton le Sommet de Durban, s'il n'a rien apporté de nouveau concernant le Protocole de Kyoto, a en revanche fait faire un pas de géant - sans aucune consultation des peuples - à ce qu'on appelle désormais la gouvernance mondiale. Un super-gouvernement, avec de super-ministères, élus par personne, à l'image de son super-Parlement, l'Assemblée générale des Nations Unies.
AU PRÉTEXTÉ DU RÉCHAUFFEMENT UN EMBRYON D'ADMINISTRATION MONDIALE EST EN PLACE
Ce gouvernement, explique-t-il, prend forme à l'écart des micros et caméras. À Durban il fit l'objet d'un document de 138 pages - Groupe de Travail ad hoc sur l'Action Coopérative à long terme dans le cadre de la Convention - prenant comme un fait accompli que « le changement climatique, qui est une menace irréversible pour les sociétés humaines et la planète, exige ainsi qu'il soit de façon urgente imposé par toutes les toutes les parties etc. ». Au cours des 8 prochaines années, sauf menace-t-on, à détruire la planète, les pays blancs devront réduire leurs émissions de CO₂ de 50 %. En l'absence de tout substitut - agro-carburant, hydrogène, photo-voltaïque, éolien, biogaz etc. n'étant que de piètres palliatifs -, il faut tenir cette injonction pour ce qu'elle signifie. Un effondrement économique global dont les premières victimes seront d'abord les vieux ensembles développés. Faut-il encore souligner que le projet élaboré vise à réduire de 100 % des émissions de CO₂ d'ici 2050, date à laquelle nous serons 9 milliards. Ce qui fait dure à Monckton que ce sera au prix « de l'élimination de milliards d'êtres humains, afin de les empêcher d'exhaler plus de carbone encore ».
Afin d'en finir avec le fameux effet de serre, la concentration de CO₂ sera réduite de près de la moitié. Passant de 560 ppmv à 210, si on enlève les 90 ppmv représentés par les autres GES. Or, à cette concentration, les plantes et les arbres qui ont pour vivre besoin de plus de 210 ppmv de CO₂ disparaîtraient. Comment peut-on croire que tous ces scientifiques, ces organismes, ces écolos-béton qui ont, justement, en commun leur idéologie de désintégration de la civilisation occidentale et l'éradication de la race qui l'a conçue, peuvent l'ignorer ?
Seuls les pays blancs sont appelés à payer la note : 100 milliards par an. Alors même que rien n'est demandé aux autres. Ni à la Chine, ni à l'Inde, ni au Brésil, ni à l'Afrique du Sud, ce cloaque nauséabond. Un pactole qu'une fois de plus l'ONU enfournera dans ses caisses sans du tout en justifier l'utilisation.
Pour juger les méfaits des pays occidentaux, « historiquement responsables » des excès de la nature, une Cour Climatique Internationale sera créée l'an prochain afin de s'assurer de l'exécution des programmes de réparation. Le Tiers Monde qui est la victime en sera exempté ainsi qu'il est précisé : « Le niveau de participation des pays non-inscrits à l'annexe 1 (tous les pays en développement) dans l'effort global de lutte contre le changement climatique, sera directement fonction du niveau d'aide fournie par les pays développés ».
Le projet de gouvernement mondial aux pouvoirs de « taxation et d'intervention » illimités que l'ONU tenta en vain d'imposer à Copenhague en 2009 fut heureusement évacué avec l'échec de cette Conférence. Un an plus tard à Cancun pas moins d'un millier de bureaucraties mondialistes furent imposées. Parmi lesquelles un Comité des Finances Permanent, chargé de « mobiliser les moyens financiers » prélevés sur les pays occidentaux. Poussant ses tentacules dans tous les recoins du monde, un véritable pouvoir politique, économique, environnemental, sous le prétexte du mythique réchauffement climatique, ne cesse de se renforcer. Il a un sigle : l'UNFCCC. Une désignation : la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique. Créée lors du Sommet de Rio ses "indispensables" fonctions, ainsi qu'il est précisé dans le rapport diffusé à Durban, s'étendent « aux principes communs, modalités et procédures et ainsi qu'aux fonctions de coordination et de contrôle ». Nulle part n'apparaît dans ce processus la moindre intervention démocratique des peuples. Tous ces gens se cooptent. À partir de 2013/2014 les gouvernements occidentaux seront même tenus de rendre des comptes tous les deux ans à cette super-administration. Tout a été prévu à l'aune du réchauffement climatique anthropique et des mots d'ordre de l'écologie révolutionnaire : la guerre, les traités, la science, les transports maritimes et aériens, une législation mondiale sur les droits à polluer, un Fonds climatique vert, le financement de cette usine à gaz, justement la législation s'appliquant particulièrement aux financiers que sont les contribuables occidentaux, les transferts de technologie de ces pays vers ceux du Tiers-Monde etc.
Rappelons qu'il y en a pour 138 pages. Lesquelles provoquent l'ironie acerbe de Lord Monckton : « La véritable aliénation mentale (qu'est ce rapport) est publiée en tout petits caractères - du 8 ! - à peu près illisible, imprimée sur un papier grossier et recyclé. Jusqu'en son moindre détail, en somme, telle que l'ineptie gauchiste la plus poissarde est capable de le concevoir ».
Certes mais sous cette apparence sordide, c'est tout un monde de haine tyrannique qui enfle.
René BLANC. Rivarol du 6 janvier 2012 -
DURBAN ECHEC ET MAT (archive 2011)
Autour de l'imposture du changement climatique, dû à des causes humaines et à ses prétendus dangers, les réunions se succèdent : Copenhague, Kyoto, Cancun et, tout récemment, Durban en Afrique du sud : l'échec est patent après les négociations entre 194 pays. Un non accord a repoussé en 2015 l'espoir d'un autre accord. En attendant ce fût de belles vacances pour les milliers de participants et, ceci, aux frais des contribuables du monde entier. L'objectif était d'arracher une prolongation du protocole de Kyoto après 2012, afin d'ouvrir la voie à un accord global juridiquement contraignant. Il s'agit depuis le début de ces parlottes internationales de lutter contre le climat en vue de limiter la hausse de la température de la planète ; on pourchasse les émissions de gaz à effet de serre ; le CO2, est promu au statut d'ennemi public numéro un. Accessoirement, il était prévu de dépenser cent milliards d'euros par an pour aider les pays pauvres à s'adapter au climat futur.
En fait, aucun pays n'est vraiment enthousiaste. Les pays émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil sont aujourd'hui très réticents à s'engager dans un accord international et mettent en accusation les pays développés. Les États-Unis ne font pas partie du protocole de Kyoto, puisqu'ils sont les seuls à ne pas l'avoir ratifié : ils veulent seulement s'engager dans un accord global si tous les pays du monde s'y engagent de la même façon, ce qui évidemment est impossible. Le Canada et le Japon, qui sont très liés aux États-Unis, sont influencés par ceux-ci et ne veulent pas s'en différencier. A la clôture de la conférence de Durban, le Canada s'est retiré spectaculairement du protocole de Kyoto.
UNE FAUSSE IDEOLOGIE RESSEMBLANT AU SYSTEME MADOFF
La fausse idéologie du réchauffement climatique est très ressemblante au système Madoff. A la base, il s'agit déjà de deux chimères.
La chimère du réchauffement climatique revient à affirmer qu'il y a effectivement un réchauffement et que ce réchauffement est dû aux activités humaines et non au soleil ou autres manifestations de la nature. Or, cette double affirmation semble contraire aux faits. Des milliers de savants américains ont envoyé une pétition à Obama pour le mettre en garde contre les erreurs ainsi formulées et les conséquences dévastatrices qu'elles pourraient avoir pour l'économie américaine. Vaclav Klaus, président tchèque, qui fut président de l'Europe pendant six mois, est un savant et a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au CO2 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie. En fait les cavaliers du réchauffement veulent, par des discours, lutter contre le soleil : n'est pas Josué qui veut !
Du côté de Madoff, nous sommes aussi en pleine chimère : c'était l'idée folle que l'on pouvait obtenir, par une prétendue bonne gestion, un rendement financier très supérieur à la norme des rendements dans des placements similaires à un moment donné ; et que ce succès pouvait être durable, voire indéfini.
La respectabilité apparente des acteurs intervient aussi dans la comparaison. Un grand nombre de savants fort honorables se sont engagés à lutter contre le réchauffement. Madoff avait pour lui sa célébrité, due à ses hautes fonctions antérieures, et personne ne pouvait imaginer, qu'il se tromperait et tromperait tout le monde jusqu'à ses meilleurs amis.
Nous avons déjà remarqué ailleurs comment et pourquoi, une chimère reposant sur un pur mensonge au départ, peut se consolider au fur et à mesure du temps jusqu'à devenir du béton ; personne, alors, ne se soucie plus d'aller aux sources pour vérifier les fondations ; des Danois s'étaient vantés, lors de la réunion de Copenhague, de prendre des douches très brèves pour sauver la planète (sic) : comme la douche était brève, ils n'avaient pas le temps de réfléchir à l'ineptie de leur propre comportement ! Les idiots utiles ont de l'avenir.
Les deux chimères du réchauffement et de Madoff sont ou furent mondiales et cette extension universelle est favorisée par les moyens de communication ultra rapides que nous connaissons. La mondialisation joue ainsi sa partie dans la consolidation.
Le jeu des intérêts est aussi là. Derrière Madoff se groupaient des intermédiaires naïfs ou à moitié consentants pour avoir le bonheur de profiter de l'aubaine. Les personnes qui tirent avantage de la chimère du prétendu réchauffement sont extrêmement nombreuses. La chimère est, en effet, tellement bien organisée qu'il n’est pas possible de faire une carrière raisonnable et paisible dans un domaine scientifique, quel qu'il soit, si l'on marque du scepticisme vis-à-vis du réchauffement climatique et de ses causes humaines : les éditeurs se dérobent et les postes intéressants vous échappent. Mais, en plus, un grand nombre de firmes importantes se sont engouffrées dans l'occasion. Des sociétés de renom international ont un directeur du « développement durable ». Elles investissent de grandes sommes dans la promotion de leur action dans ce domaine et prétendent faire des produits « durables », personne ne s'avisant de l'absence de signification précise de ce terme dans la langue française. Il serait inimaginable que ces sociétés et leurs collaborateurs se mettent brusquement à semer le doute sur la solidité de l'édifice. La presse est invitée au festin : nous sommes inondés de publicité proposant des produits « durables » ou soi-disant respectueux de l'environnement.
LA CROISSANCE EN PANNE
Pour le réchauffement, la ruine vient évidemment des coûts gigantesques engagés dans la chimère et qui dépassent l'imagination. Il s'ajoute les dégâts occasionnés par l'intervention étatique. Les gouvernements de tous pays, malgré leurs réticences à s'engager, prêtent l'oreille au catastrophisme et manipulent l'économie en conséquence. Ils s'appuient pour cela sur leur prétendu monopole de l'intérêt général, ce qui leur permet de réglementer notre vie dans tous les détails. Les nombreux coups de boutoir assénés à l'économie française par les deux Grenelle de l'environnement sont connus.
La richesse est le seul moyen de s'adapter à toutes les situations et de lutter contre les changements climatiques s'ils existent et là où ils se produisent. La croissance de la richesse ne peut venir que de l'économie libre. L'Europe est en pointe dans l'idéologie du réchauffement et c'est, entre autres, une des explications de la panne de croissance dans tout le continent.
Les forces travaillant à l'extension de la chimère sont considérables. Il existe une Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui est au centre de l'édifice. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est un poids lourd bourré d'argent ; il s'est fait prendre il y a deux ans dans un trafic de données. La France compte un Ambassadeur en charge des négociations sur le changement climatique (sic) ; il serait étonnant qu'il n'ait pas des collègues dans d'autres pays.
Pour ses dévots la chimère est une véritable religion, avec ses dogmes. Dans cet aspect religieux se glisse l'adoration de la « terre-mère » qui est le contraire du culte dû au vrai Dieu. Il conduit les manipulateurs du réchauffement à penser que les hommes sont de trop dans la nature ; leurs prétentieux calculs aboutissent par exemple à chiffrer le CO2 dont les nourrissons seraient responsables (sic).
Réjouissons nous néanmoins car, malgré l'intensité de ces forces, l'échec de Dubal, suite aux conférences qui l'ont précédé, est dans une certaine mesure une victoire de la liberté.
Michel de PONCINS http://libeco.net/ -
Éric Zemmour : Au Mali et en Algérie « On combat des gens financés par nos amis du Qataret de l'Arabie saoudite »
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Deux présidents sur la corde raide (archive 2010)
« Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas », promettait le 6 mai 2007 un président français tout fraîchement élu. Depuis, trahisons (sur l'Afghanistan par exemple d'où devait être retiré notre contingent, si malmené), mensonges et déceptions se sont accumulés au point que, selon un sondage publié le 23 août dans Libération, le chef de l'État obtiendrait 24 % des voix lors de la présidentielle de 2012. À peine plus que le socialiste François Hollande (21 %), le centriste François Bayrou (18 %) et la Verte Eva Joly (16 %), très loin derrière Martine Aubry (31 %) et surtout Dominique Strauss-Kahn (44 %), personnage d'ailleurs aussi ambigu et corrompu que le sortant.
Certes, il ne s'agit là que d'un sondage pour une échéance encore lointaine, mais la chute persistante de la popularité présidentielle a aiguisé les dents des rivaux de l'Élyséen dans le camp majoritaire, et notamment des trois anciens Premiers ministres de Jacques Chirac.
Pour se dépêtrer de la vénéneuse affaire Bettencourt-Woerth (voir EdP d'août-septembre) et affronter le mieux possible début septembre la difficile réforme des retraites - tâche d'autant plus ardue que le combat devait être mené par un Eric Woerth plombé par ses casseroles financières -, Nicolas Sarkozy avait très classiquement décidé de s'agiter sur le terrain sécuritaire. En pillant une nouvelle fois, sans avoir bien sûr l'intention de l'appliquer, le programme du Front national, notamment sur la dénaturalisation des voyous avérés. De plus, comme il eût été incongru à l'approche puis pendant la durée du ramadan de manifester la moindre hostilité aux musulmans, il avait concentré son offensive sur une autre communauté également mal vue, celle des Roms. En oubliant, comme le lui a aussitôt rappelé Bruno Gollnisch, que « c'est lui qui, en promouvant le traité de Lisbonne, a ouvert les frontières à tous les ressortissants venant d'Europe Centrale », si bien que « les millions de Roms originaires de Roumanie, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Slovénie, ont, comme les autres citoyens de ces pays, acquis en vertu de ces traités le droit d'entrer en France sans visa et sans autorisation, tout comme les Belges, les Italiens, etc. Et ce que nous voyons n'est que le début de cette transhumance. »
Transhumance encouragée par toutes les belles âmes pullulant dans les nomenklaturas politique, ecclésiastique ou médiatique. Le 18 août, Alain Juppé assurait ainsi que « parfois le gouvernement dérape » de manière « complètement absurde » en ce qui concerne la sécurité. Prenant le relais le 24 août, Jean-Pierre Raffarin dénonçait la « dérive droitière » du parti présidentiel et pressait le Premier ministre de rappeler â la majorité qu'elle « doit avancer avec son cerveau droit mais aussi son cerveau gauche », Et Dominique de Villepin se distinguait bien sûr dans l'outrance en s'indignant dans Le Monde du même 24 août de la « tache de honte » laissée selon lui sur le drapeau tricolore par la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy, notamment à l'encontre des Roms, de la « faute morale collective commise en notre nom à tous, contre la République et contre la France ». Et l'hagiographe de Napoléon de préciser sans crainte du ridicule le « devoir à remplir pour tous les républicains de France, face à l'hydre qu'un président et ses courtisans voudraient réveiller au fond de chacun de nous... Un devoir de refus. Un devoir de rassemblement (...) pour préparer l'alternative républicaine qui s'impose » (autour de lui, cela va de soi) afin de réagir contre « l'indignité nationale ».
Tout ce qui est exagéré étant insignifiant, on doute que cette diatribe nuise beaucoup au successeur de Chirac auprès de son « cœur de cible » électoral, bien au contraire. Le fait même qu'elle ait pu être prononcée par un encarté de l'UMP témoigne néanmoins de la fragilisation de Sarkozy, qui comptait beaucoup sur le sommet financier qu'il avait convoqué fin août â Brégançon pour se "représidentialiser", Mais l'annonce de la suppression dès cet automne de "niches" fiscales et surtout sociales (aides au logement, à la personne, etc.) à concurrence de 10 milliards d'euros a été ressentie comme une douche froide par beaucoup d'entreprises mais aussi de foyers des classes moyennes, de même que la révision à la baisse de la croissance dont le taux atteindra au mieux 2 % en 2011, un demi-point de moins que ce que faisait miroiter le gouvernement depuis des mois. Si l'on ajoute â cela la disparition de près de 300 000 emplois en 2009, l'activisme des syndicats revigorés par le relèvement de l'âge de la retraite, le marasme s'aggravant dans l'agriculture... et une criminalité en hausse malgré les postures et les déclarations martiales, la reconduction de l'Elyséen n'est nullement acquise.
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Nicolas peut toutefois se consoler en songeant qu'à l'approche des élections de mi-mandat, le 2 novembre, l'horizon est tout aussi sombre pour « son copain » Barack, lui aussi embourbé dans une crise économique dont beaucoup redoutent l'aggravation. En moins d'une semaine, à la mi-août, quatre nouvelles banques régionales ont fait faillite aux États-Unis, y compris la ShoreBank de Chicago, fief du couple Obama et, en raison de la récession et donc de la baisse des rentrées fiscales alors que le chômage en constante augmentation accroît l'ampleur des dépenses publiques, les 50 États fédérés font face â un déficit budgétaire cumulé de près de 120 milliards de dollars malgré un dégraissage sévère de la fonction publique - 250 000 postes supprimés ... et autant de mécontents.
Autre sujet de préoccupation pour celui que les media présentaient en 2008 comme un "messie", les doutes exprimés par un nombre croissant de ses compatriotes sur sa personnalité, son origine raciale et géographique, sa religion réelle, son cursus scolaire et universitaire. Doutes que la Maison-Blanche est incapable de dissiper, faute depuis deux ans maintenant d'avoir produit les documents permettant d'apporter la lumière nécessaire.
Or, l'échéance du 2 novembre est cruciale puisque seront alors renouvelés un tiers du Sénat, la totalité de la Chambre des Représentants et des milliers d'"offices" dont trente postes de gouverneur. Pour reprendre la main, Barack Husseyn Obama a donc misé sur la politique étrangère.
Le 1er septembre, il saluait ainsi « un moment historique » : celui du départ d'Irak, comme il s'y était engagé quand il était candidat, des dernières forces combattantes américaines... dont une bonne partie simplement repliée au Koweït voisin. D'où il leur sera facile de revenir pour renforcer les 50 000 GIs encore stationnés en Irak où, comme l'a reconnu Philip Crawley, porte-parole du département d'État, s'accélère le recrutement des mercenaires ou "contractors" étrangers déjà si nombreux dans un pays qui ressent durement la présence de ces incontrôlables armées privées. Surtout depuis la récente relaxe par la justice américaine de gardes de la firme Blackwater Worldwide, accusés d'avoir abattu 14 civils bagdadis en 2007.
Ce "retrait" après une guerre aussi coûteuse (mille milliards de dollars, près de 5000 GIs et près d'un million d'Irakiens tués) qu'absurde, puisqu'elle n'aura apporté que massacres ethnico-religieux et chaos politique, est donc en trompe-l'œil. Tout comme l'autre gros "coup" diplomatique d'Obama convoquant début septembre Israéliens et Palestiniens à Washington pour y relancer un processus de paix moribond depuis la reprise des implantations juives en Cisjordanie et la meurtrière opération Plomb durci contre Gaza. Offensive dont le généralissime, Yoav Galant, vient justement d'être promu chef d'état-major de Tsahal, au grand scandale des Palestiniens qui y voient â juste titre une nouvelle provocation israélienne, â laquelle a répondu celle de la branche militaire du Hamas (à l'origine financé par Tel Aviv) abattant quatre colons juifs le matin même du sommet de Washington.
Dans ces conditions et même si la Maison-Blanche parle de « grand espoir » - que feint de partager Benyamin Netanyahou -, les négociations sont très mal parties et l'on voit mal le profit que pourra en tirer Obama. Lequel, pour éviter de perdre la majorité au Congrès, compte d'ailleurs avant tout sur l'appui quasiment inconditionnel aux démocrates du syndicat AFL-ClO qu'il a appelé à la mobilisation, et surtout sur les divisions du camp républicain, éclaté depuis la défaite de la candidature McCain-Palin en 2008 et l'émergence du mouvement des "Tea-Parties".
Si l'équipe Obama limite les dégâts le mois prochain, ce sera donc moins en raison de ses réussites que des faiblesses du camp adverse. Un suprême recours sur lequel avait compté Sarkozy pour assurer sa reconduction, d'où ses coups de pouce successifs â Olivier Besancenot, à Daniel Cohn-Bendit... et à Dominique Strauss-Kahn. Dont la popularité (avant tout médiatique) acquise â la direction du FMI lui revient aujourd'hui comme un boomerang.
Camille GALIC. Écrits de Paris octobre 2010