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  • La criminalité, une conséquence de la pauvreté ?...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/

    Nous reproduisons ci-dessous un texte de Laurent Obertone, cueilli sur Atlantico et consacré à l'absence de lien automatique entre criminalité et pauvreté. Laurent Obertone vient de publier La France orange mécanique, aux éditions Ring, une description hallucinante de l'insécurité et de la violence qui règne dans notre pays...

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    Non, la criminalité n'est pas forcément liée à la pauvreté

    La criminalité est-elle liée à la pauvreté, à l’environnement ou au chômage ? La Creuse (96e), le Cantal (89e), et le Lot (71e), présentent les PIB les plus bas de France. Ce sont aussi les trois départements les moins criminels et délinquants. On peut les comparer avec trois départements parmi les plus criminels et délinquants, c’est à dire la Seine-Saint-Denis (15e), les Bouches-du-Rhône (11e) et le Rhône (3e).

    Les départements à forte criminalité que sont le Rhône, l’Essonne, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne, ont des taux de chômage beaucoup plus bas que la Creuse, le Cantal, ou le Lot. Selon l’Apce, 8 000 entreprises se créent par an dans le « 9-3 », qui dispose de pôles économiques gigantesques, et où les investissements de rénovation urbaine sont fréquents et sans équivalent (Anru). Le revenu moyen des ménages y est de 2 186 euros par mois, légèrement supérieur à la moyenne nationale. Saisissante est la comparaison avec la Creuse (1 777 euros par mois). Quant aux bénéficiaires du RSA, ils représentent la même proportion en Seine-Saint-Denis que dans l’Aude, les Ardennes ou encore les Pyrénées-Orientales (Insee, 2010). Au niveau régional, l’Île-de-France, région la plus touchée par la criminalité, présente le troisième taux de chômage le plus bas de France.
    « L’exclusion », ce fut d’abord celle des habitants historiques des grands ensembles. Immigrés portugais, polonais, italiens ou manœuvres français, ce sont eux qui ont fui massivement le nouveau communautarisme qui s’installait dans les banlieues dès les années 60. Contrairement à ce qu’affirment certains sociologues, « l’exclusion » est endogame. Tous les plans de mixité sociale, de logements sociaux, de rénovation urbaine et d’aménagement de la ville n’empêcheront jamais les communautés de se regrouper. C’est humain, et on observe ces phénomènes dans tous les pays du monde, quelles que soient les communautés. L’individu n’existe pas sans son groupe. Il ne s’en éloignera que par la contrainte. Les gens ne sont pas figés ou « parqués » dans un environnement soi-disant responsable de leurs déprédations. Un observateur attentif remarquera qu’autour des banlieues il n’y a pas de miradors et de factionnaires prêts à tirer dans le dos des fuyards.
    Qu’est-ce qui empêche ces habitants de partir, comme l’ont fait des milliers de Français, d’Italiens ou de Portugais tout aussi modestes ? Des barrages de police ? Le coût de l’immobilier ? À Bobigny, le mètre carré est à 3 200 euros. Il est en moyenne de 6 000 euros à Paris, mais à 1 700 euros à Brest, ou encore à 2 300 euros dans une ville dynamique comme Dijon. Un studio en Seine-Saint-Denis est beaucoup plus cher qu’en province. Les aides sociales permettent largement de s’y établir, d’autant que les logements sociaux provinciaux et ruraux sont plus accessibles. L’Insee, dans son enquête nationale logement 2006, nous apprend qu’après Paris, « c’est en Seine-Saint-Denis que les ménages consacrent la part la plus importante de leur revenu (13 %) à se loger », y compris en secteur HLM (12 %). Des chiffres comparables à ceux de la France métropolitaine pour la location classique et pour les hlm (12,8 % dans les deux cas). On ne peutdonc pas dire qu’un loyer excessivement avantageux les retientdans le « 9-3 ». Comment nos sociologues expliquent-ils que les parfois très modestes gens du voyage se déplacent et se sédentarisent où bon leur semble ?
    Peut-être n’est-il pas question pour les communautés concernées de se disperser sur le territoire. Peut-être ne veulent-elles pas partir. La Cour des comptes a montré en 2012 que la fameuse mixité sociale n’existait pas, malgré dix années de dispositifs censés la favoriser. « Il ne suffit pas de modifier le visage des quartiers pour modifier les visages des quartiers, qui restent colorés », expliquait le sociologue Renaud Epstein (Le Point, 18/07/12). L’homme n’est pas mû seulement par l’argent ou l’amour de l’Autre. L’attachement de certaines communautés aux grands ensembles est réel. Les barres d’immeuble sont parfois considérées comme un territoire, le substitut d’une identité perdue, qui n’a jamais su se reconstruire.
    Mais le discours médiatique ne veut pas de cette réalité. Lui n’évoque que l’exclusion pour expliquer, justifier, exorciser le communautarisme, et à travers lui les cahots d’une société devenue hétérogène. Comme les problèmes demeurent, s’aggravent, alors que les discours et les analyses restent les mêmes, les gens commencent à se poser des questions. Et si les experts se trompaient ? Et s’ils avaient renoncé à la vérité ? Et s’ils incitaient tout le monde à y renoncer, sous peine de poursuites ? Pourquoi le feraient-ils ? Peut-être bien pour l’égalité républicaine, « âme de la France » selon François Hollande. Tout le monde est égal. Entendez, tout être humain a les mêmes capacités physiques et intellectuelles, tout un chacun peut s’adapter à tout environnement, devenir champion d’échecs, éboueur ou haltérophile, faire la même chose que n’importe qui, ressembler à n’importe quoi, donc se constituer le même patrimoine, éprouver les mêmes satisfactions, vivre les mêmes aventures que celui que l’on choisira de jalouser. 
    Comme de tels décrets ont la fâcheuse tendance à ne pas se réaliser, les égalitaristes ont décidé de favoriser ceux qui n’y arrivaient pas, par l’éducation, l’accès à la culture, les aides sociales, l’invention de droits spécifiques. Et comme ça ne fonctionnait toujours pas, ils ont eu la brillante idée d’accuser ceux pour qui ça fonctionnait d’être de vils spoliateurs. Bien entendu, toute ressemblance avec des situations ayant existé est purement fortuite. 
    De favoriser les faibles on en vient tout naturellement à pénaliser les forts. Lorsque l’on prétend lutter « contre les inégalités », on lutte contre la réussite, c’est-à-dire contre la propriété, le pouvoir, le possédant, le méritant, le riche, l’héritier. Celui qui n’a pas été exclu ou volé, celui qui a été favorisé par sa roublardise, son état-civil, et sûrement ses atteintes aux droits de l’Homme. En clair, le Français qui rapporte de l’argent à la société, qui peut se targuer de sa réussite, de son patrimoine, de son histoire, de sa civilisation occidentale. Pour rééquilibrer les choses, on a décidé de le grever d’un lourd handicap. On a fait en sorte qu’il devienne, par la magie des médias, un salaud de colonialiste, esclavagiste, un pillard trop riche, trop beauf, trop raciste, machiste, homophobe, exploiteur, stigmatisant, même pas de gauche, voilà la conséquence première de la logique de fraternité appliquée au droit. Ces dernières années, l’égalitarisme, un véritable culte de l’envie, a inondé tous les compartiments de la société. Jamais autant de Français ne se sont haïs eux-mêmes. Jamais autant d’esprits a priori normalement constitués ne se sont persuadés que « tout le monde était bon » à part eux, que c’était incroyable qu’il y ait « encore des guerres et des pauvres au xxie siècle », qu’il était urgent de « faire payer les riches », que la criminalité c’est « l’exclusion parce que l’immigration est une chance pour la France”.
    Laurent Obertone (Atlantico, 20 janvier 2013)
  • Les homosexuels français ne recevront pas d’orphelins russes

    Pavel Alekseevitch Astakhov est docteur en droit et avocat. Il est le délégué du Président de la Fédération de Russie pour les droits de l'enfant depuis 2009. Il a répondu ce jour à Rossiyskaya Gazeta (traduuction de R. Bessonet) :

    "Ces derniers jours, en France, dans les rues et au parlement, on débat de la question du droit des couples de même sexe à adopter des enfants. Si l'on considère que ce pays est à la quatrième place pour le nombre d'adoptions d'orphelins russes, qu'elle sera la position de la Russie dans le cas où la loi sur le mariage homosexuel serait adoptée ?

    Cette position est exprimée dans notre loi fondamentale : la Constitution et dans le code de la Famille. Il y est indiqué expressément que le mariage est l'union d'un homme et d'unefemme. Nous n'avons rien d'autre. Point.

    Les Français eux-mêmes sont contre une telle innovation. J'ai dans ce pays beaucoup de bons amis qui ne sont pas indifférents à ce problème qui est apparu dans leur société. Récemment, ils m'ont dit : en ce moment, en Russie, vous prenez les lois dont nous aurions aussi besoin. Je dis, qu'est-ce que vous avez à l'esprit ? Ils me répondent : l'interdiction de la propagande visant à la promotion de l'homosexualité, par exemple. Ils disent que, par exemple, le ministère de l'éducation de la France a introduit une norme introduisant la propagande en faveur de la promotion des familles homosexuelles au niveau des manuels scolaires, dans lesquelles on explique aux enfants que la famille n'est pas seulement le père et la mère, mais que cela peut être mon père et mon père, ma mère et ma mère …

    http://lesalonbeige.blogs.com

    Dans la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant il est stipulé que : l'enfant a droit à un papa et une maman. Et il ne faut absolument pas changer ce modèle. Soit dit en passant, quand j'étais au Royaume-Uni cet automne, j'ai vu là-bas un journal très intéressant avec un immense portrait d'Elton John avec un bébé dans ses bras. Et un gros titre sur le cliché : «La question la plus difficile et importante à laquelle je dois répondre à mon enfant : « Où est ma maman »? Vous savez, en fait, tout est aussi basé sur des normes communes à toute l'humanité, qui deviennent graduellement le droit international. Prenez la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant. Il y est dit : un enfant a le droit à un papa et une maman. Il n'y a pas de droit absolu des adultes à l'enfant. Mais le droit de l'enfant à avoir une maman et un papa existe. Et on nous propose de changer le modèle de ce monde, de ces relations."

  • Logique nihiliste : Après le mariage et l'adoption homo, maintenant la drogue !

    Salles de shoot/Paris:feu vert de Matignon

    Matignon a donné son feu vert pour tenter l’expérience d’une salle de consommation de drogue à Paris, ont indiqué aujourd’hui à l’AFP les services du Premier ministre, confirmant une information de France Culture.

    C’est la Mildt (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies) qui est chargée de la mise en place de cette expérimentation, avec le ministère de la Santé, a ajouté Matignon, qui n’a pas précisé de calendrier de mise en oeuvre, ni le lieu d’implantation de cette salle dans la capitale.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/

  • La Chine pulvérise les États-Unis sur la scène économique mondiale

    Avez-vous déjà regardé un match de football ou un match de basket où une équipe domine tellement l’autre que dire que c’est une “tuerie” est un euphémisme? Eh bien, c’est ce que fait la Chine aux États-Unis. La Chine a complètement pulvérisé l’Amérique sur la scène économique mondiale.

    Il était une fois une économie chinoise qui était une plaisanterie et l’économie des États-Unis qui était la plus puissante que le monde ait jamais vue. Mais au cours des deux dernières décennies l’économie américaine a décliné et dépéri, alors que l’économie chinoise s’est épanouie et envolée. Aujourd’hui, la Chine produit plus d’acier, plus d’automobiles, plus de bière, plus de coton, plus de charbon et plus de panneaux solaires que nous. La Chine possède le train le plus rapide du monde, l’ordinateur le plus rapide du monde et exporte deux fois plus de produits high-tech que nous le faisons.

    En 2011, le déficit commercial américain avec la Chine était le plus grand déficit commercial qu’une nation ait eu avec une autre nation de toute l’histoire ; aujourd’hui la Chine a maintenant accumulé plus de 3 trillions de dollars en réserves de change. Chaque jour, nous abandonnons plus d’emplois, plus d’entreprises et plus de notre richesse nationale à la Chine. En termes techniques économiques, la Chine “nous a mené derrière le hangar à bois” – dans un recoin de la scène internationale – et nous a battu à plate couture.

    Malheureusement, la plupart des Américains sont tellement accros à l’amusement qu’ils ne réalisent même pas ce qui se passe.

    Si vous ne croyez pas que la Chine est en train de savonner la planche de l’Amérique au nez et à la barbe du reste du monde, continuez votre lecture. À suivre, les 47 signes prouvant que la Chine a complètement pulvérisé  l’Amérique sur la scène économique mondiale…

    N° 1 – En 1998, les États-Unis pesaient 25 % du marché mondial des exportations de haute technologie tandis que la Chine représentait tout juste 10 %. Aujourd’hui, les exportations chinoises de haute technologie sont plus de deux fois plus importantes que celles des États-Unis.

    N° 2 – L’Amérique a perdu plus d’un quart de l’ensemble de ses emplois manufacturiers de haute technologie au cours des dix dernières années.

    N° 3 – L’économie chinoise a connu une croissance 7 fois plus rapide que celle de l’économie américaine au cours de la dernière décennie.

    N° 4 – En 2010, la Chine a produit plus de deux fois plus d’automobiles que les États-Unis.

    N° 5 – En 2010, la Chine a produit 627 millions de tonnes métriques d’acier. Les États-Unis seulement 80 millions de tonnes métriques.

    N° 6 – En 2010, la Chine a produit 7,3 millions de tonnes de coton. Les États-Unis ont produit 3,4 millions de tonnes de coton.

    N° 7 – La Chine a produit 19,8 % de tous les biens consommés dans le monde en 2010. Les États-Unis en produisent 19,4 %.

    N° 8 – Au cours de 2010, nous avons dépensé 365 milliards de dollars en biens et services en provenance de Chine alors qu’ils n’ont dépensé que 92 milliards de dollars dans les nôtres.

    N° 9 – En 1985, le déficit commercial américain avec la Chine était de 6 millions de dollars pour l’année entière. Le déficit commercial américain final avec la Chine pour 2011 sera très proche de 300 milliards de dollars. Ce sera le plus grand déficit commercial qu’une nation ait eu avec une autre nation de toute l’Histoire.

    N° 10 – Le déficit commercial américain avec la Chine est maintenant 28 fois plus important qu’il ne l’était en 1990.

    N° 11 – Depuis que la Chine est entrée à l’OMC en 2001, le déficit commercial américain avec la Chine a augmenté en moyenne de 18 % par an.

    N°  12 – Selon le New York Times, un Jeep Grand Cherokee qui coûte 27 490 $  aux États-Unis, il coûte  environ 85 000 $ en Chine.

    N° 13 – Selon l’Institut économique de la politique, l’Amérique perd un demi-million d’emplois au bénéfice de la Chine chaque année.

    N° 14 – Les États-Unis a perdu un (énorme) 32 pour cent de ses emplois manufacturiers depuis l’an 2000.

    N°  15 – Les États-Unis ont été le premier pays consommateur d’énergie sur le globe pendant environ 100 ans, mais, durant l’été 2010, la Chine a pris la place de numéro un.

    N° 16 – Il y a 15 ans, la Chine, était 14e dans le monde pour les publications d’articles de recherche scientifique. Mais désormais, la Chine devrait dépasser les États-Unis et devenir numéro un en très peu de temps.

    N° 17 – La Chine devrait également bientôt devenir le leader mondial des dépôts de brevet.

    N ° 18 – En 2009, les États-Unis se classent bon dernier des 40 pays examinés par la Fondation des Technologies de l’Information et de l’Innovation quand il s’agit de  «changement» dans le domaine de la «compétitivité globale basée sur l’innovation” au cours des dix années précédentes.

    N ° 19 – Aujourd’hui, la Chine délivre plus de diplômes de doctorat en ingénierie chaque année que les États-Unis.

    N ° 20 – La Chine possède maintenant le superordinateur le plus rapide de la planète.

    N ° 21 – La Chine compte actuellement les trains les plus rapides du monde et le plus vaste réseau au monde de trains à grande vitesse.

    N ° 22 – La construction du nouveau siège de l’Union africaine a été financée par la Chine (200 millions de dollars).

    N ° 23 – Aujourd’hui, la Chine produit près de deux fois plus de bière que les États-Unis.

    N° 24 – 85 % de tous les arbres de Noël artificiels sont fabriqués en Chine.

    N ° 25 – Étonnamment, la Chine consomme désormais 53 % du ciment mondial.

    N ° 26 – Il y a plus de porcs en Chine que dans les 43 nations productrices de porc réunies.

    N ° 27 – La Chine est désormais le premier producteur d’énergie éolienne et solaire sur l’ensemble du globe.

    N ° 28 – En Chine, la production de panneaux solaires était environ 50 fois plus importante en 2010 qu’elle ne l’était en 2005.

    N ° 29 – À l’heure actuelle, la Chine produit plus de trois fois plus de charbon que les Etats-Unis.

    N ° 30 – La Chine contrôle plus de 90 pour cent de l’approvisionnement total mondial en terres rares.

    N ° 31 – La Chine est désormais le fournisseur numéro un des composants essentiels pour le fonctionnement des systèmes de défense américains.

    N ° 32 – Selon l’auteur Clyde Prestowitz, l’exportation chinoise n°1 vers les États-Unis est l’équipement informatique. Selon un article de U.S. News & World Report, au cours de 2010, l’exportation numéro un des États-Unis vers la Chine était “de la ferraille et des déchets“.

    N ° 33 – Les États-Unis ont perdu une moyenne de 50 000 emplois manufacturiers par mois depuis que la Chine a rejoint l’Organisation mondiale du commerce en 2001.

    N° 34 – Retour en l’an 2000, plus de 20 % de tous les emplois en Amérique sont des emplois manufacturiers. Aujourd’hui, seulement 5 % environ.

    N ° 35Entre décembre 2000 et décembre 2010, 38 % des emplois manufacturiers ont été perdus dans l’Ohio, 42 % en Caroline du Nord et 48 % dans le Michigan.

    N ° 36 – La charge moyenne de l’endettement des ménages aux États-Unis est de 136 % du revenu moyen. En Chine, elle est de de 17 %.

    N ° 37Le nouveau World Trade Center va être construit avec du verre importé de Chine.

    N° 38 – Le nouveau mémorial Martin Luther King sur le National Mall a été fabriqué en Chine.

    N° 39 – Un sondage du Washington Post / ABC News, effectué il y a quelque temps, a montré que 61 pour cent des Américains considèrent la Chine comme une menace pour leurs emplois et la sécurité économique.

    N ° 40 – Selon le représentant américain Sutton Betty, une moyenne de 23 sites de production ont été fermés, chaque jour, aux États-Unis en 2010.

    N ° 41 – Dans l’ensemble, plus de 56.000 sites de production aux États-Unis ont fermé leurs portes depuis 2001.

    N ° 42 – Selon le professeur Alan Blinder l’Université de Princeton, 40 millions d’emplois aux États-Unis pourraient être délocalisés hors du pays au cours des deux prochaines décennies.

    N ° 43 – Au cours des dernières décennies, la Chine a été en mesure d’accumuler environ 3 000 milliards de dollars en réserves de devises étrangères, et le gouvernement des États-Unis doit maintenant à la Chine près de 1 500 milliards de dollars.

    N ° 44 – Selon le FMI, la Chine dépassera les États-Unis et deviendra la plus grande économie mondiale en 2016.

    N ° 45 – Selon un éminent économiste, l’économie chinoise crée déjà à peu près autant de pouvoir d’achat que l’économie américaine.

    N ° 46 – Selon l’Université de Stanford,  et le professeur d’économie Lazear Ed, si l’économie américaine et l’économie chinoise continuent de croître au rythme actuel, le citoyen moyen chinois sera plus riche que le citoyen américain moyen en 30 ans seulement.

    N ° 47 – Le Prix Nobel d’économie Robert Fogel W. de l’Université de Chicago prévoit que l’économie chinoise sera trois fois plus forte que l’économie américaine d’ici l’an 2040 si les tendances actuelles se poursuivent.

    Si l’économie mondiale était un jeu, l’Amérique perdrait lamentablement alors que la Chine serait grande gagnante.

    Malheureusement, l’économie mondiale n’est pas un jeu. De vraies entreprises et de vrais emplois  sont touchés tous les jours.

    Barack Obama continue de parler sur la façon dont “l’économie s’améliore”, mais la réalité est que nous ne sommes jamais revenus au niveau  où nous étions avant la crise financière de 2008.

    Le graphique suivant (qui a été extrait ce jour d’un site Web de la Fed) indique la durée moyenne du chômage aux États-Unis. Est-ce à cela que ressemble une reprise économique selon vous ? ….

    L’administration Obama nous dit que le taux de chômage officiel n’est que de 8,5 %, mais c’est une plaisanterie. Même le Congressional Budget Office admet que le taux de chômage officiel devrait effectivement se situer aux alentours de 10 pour cent.

    Mais le véritable problème est le nombre de chômeurs de longue durée que nous avons dans l’Amérique d’aujourd’hui.

    Selon Hamilton, environ 53 pour cent des travailleurs sans emploi dans l’État de Floride, au cours de 2011, sont sans emploi depuis plus de six mois.

    Cependant Barack Obama semble absolument stupéfait qu’il y ait encore autant de chômeurs là-bas malgré sa «reprise économique». Il suffit de vérifier la conversation suivante qui a eu lieu entre M. Obama et une femme dont le mari est concerné par ce problème, au cours d’une récente apparition de B. Obama sur Google + ….

    “Puis-je vous demander quel genre d’ingénieur est votre mari?”, a déclaré M. Obama à la femme de l’ingénieur au chômage.
    “Il est ingénieur en semi-conducteurs» a-t-elle répondu.
    “Cela m’intéresse – et je pense ce que j’ai dit –  et si votre mari pouvait m’envoyer son CV, j’essayerais de trouver exactement ce qui se passe là parce que les retours que nous obtenons est que quelqu’un dans ce type de domaine – la  haute technologie – ce genre d’ingénieur, devrait être en mesure de trouver quelque chose tout de suite. “

    Obama ne se rend pas compte que ce n’est pas si simple à “trouver quelque chose tout de suite” dans cette économie.

    Nous avons expédié les emplois high-tech à l’étranger à un rythme effréné. Les emplois ne sont tout simplement plus là.

    En Europe, le chômage est encore pire. Il suffit de consulter ce tableau qui montre ce qui s’est passé au niveau du chômage des jeunes en Europe récemment.

    Aux États-Unis et en Europe, une grande déconnexion a eu lieu. Tout simplement parce que les grandes sociétés aux États-Unis et en Europe se portent bien, cela ne signifie pas qu’ils vont offrir de bons emplois pour les travailleurs aux Etats-Unis et en Europe.

    Ces temps-ci, il est trop facile pour les grandes entreprises de délocaliser les emplois vers des endroits comme la Chine, où il est parfaitement légal de payer un salaire d’esclave aux travailleurs.

    Donc, à moins que quelque chose change, cela signifie qu’à partir de maintenant, il y aura des problèmes chroniques de chômage structurel aux États-Unis.

    Cela signifie également que le nombre d’Américains qui dépendent du gouvernement va continuer à augmenter.

    Et malheureusement, il y a des signes montrant que l’économie est sur le point de connaître un autre ralentissement. La confiance des consommateurs aux États-Unis est en baisse une fois de plus. Le Baltic Dry Index, qui est souvent utilisé comme une mesure de la santé de l’économie mondiale, a chuté de plus de 60 pour cent depuis Octobre.

    Peut-être le plus important de tout, l’Europe se dirige vers une récession et plusieurs pays européens connaissent déjà des conditions similaires à la dépression.

    Compte tenu du fait que la moitié de tout le commerce mondial implique l’Europe d’une certaine manière, ce n’est pas une bonne chose pour nous.

    Donc, si vous avez un emploi en ce moment,  gardez-le précieusement. Les emplois sont des denrées rares à l’heure actuelle, et ils vont devenir encore plus rares dans les années à venir.

    The Economic Collapse Blog via Les Crises

    http://fortune.fdesouche.com

  • Chrétiens: le massacre continue

     En 2012, toutes les cinq minutes, un chrétien a trouvé la mort pour sa Foi. C’est le bilan abominable de l’Observatoire de la liberté religieuse, organisme créé par le ministère italien des Affaires étrangères. À sa tête, le sociologue et chercheur turinois Massimo Introvigne alerte l’attention publique sur les persécutions dont sont victimes les chrétiens : « C’est devenu aujourd’hui la première urgence mondiale en matière de violence et de discrimination religieuse. Il n’existe aucune autre foi qui soit autant combattue. »

    L’Afrique demeure le principal théâtre des violences interconfessionnelles. La palme revient au Nigéria, qui a vu son groupuscule islamiste Boko Haram perpétrer de véritables pogroms contre les fidèles chrétiens. En janvier, ils étaient 120 à périr sous les coups des soldats barbares qui ne cachent même plus leur volonté d’éradiquer le christianisme au sud du pays : « Nous avons attaqué simplement parce que c’est une église », déclarait Abul Qaqa, le porte-parole du mouvement. Dans l’indifférence la plus totale, les médias avaient alors évoqué un conflit social. Huit mois plus tard, les mêmes hommes armés s’en étaient pris à des étudiants chrétiens, allant jusqu’à les égorger à la machette, officiellement en raison d’une élection étudiante qui aurait tourné au vinaigre.
    Aussi, il faut croire que les printemps arabes, consacrés à tort comme des croisades pour la liberté, n’ont fait qu’enfanter un désir de revanche contre l’Occident judéo-chrétien. En Égypte, les coptes sont tués au nom d’un Coran accepté par certains comme uniquement guerrier. Des jours sombres sont à venir pour nos amis chrétiens.
    Il est de bon ton de dénoncer l’islamophobie et de taire le reste, par un souci pusillanime de ne pas stigmatiser les musulmans français. Lorsque 85 % des tombes profanées sont chrétiennes, il est préférable de noyer le poisson en s’émouvant avec un serrement de cœur des 15 % restantes. Car la culpabilité post colonialiste n’admet pas que nous soyons plaintifs et qu’il serait bien farfelu de vouloir remettre l’église au milieu du village.
    L’année dernière, 105 000 chrétiens sont allés picorer leur croyance par la racine quand ils sont 200 millions à être toujours persécutés. La messe est dite. Fermer les yeux sur une telle épuration religieuse est un opprobre pour les 2,3 milliards de partisans du Christ dont je ne fais pas partie.
    À l’heure où l’on nous répète sur tous les tons, sur tous les fronts, que le chrétien doit être cloué au pilori pour son conservatisme aigu, il faut croire que servir la noble cause de la défense de sa Foi est devenu un danger, sinon un crime.
    Baudouin de Saxel pour BoulevardVoltaire
  • « Ils étaient blancs et esclaves, ils étaient juifs et négriers. » (2/2)

    [En exclusivité pour Contre-info. Première partie ici.] Par Laurent Glauzy.

    Au XVIIsiècle, les troupes de Cromwell ont conquis l’Irlande et pris Drogheda le 11 septembre 1649. Dix mille habitants ont été massacrés. Plus de cent mille hommes, femmes et enfants ont été déportés. Leur crime : être de confession catholique. Une infime minorité survivra aux douze semaines que nécessite la traversée de l’Atlantique. En septembre 1655, Cromwell exige que mille cinq cent jeunes Irlandais de douze à quatorze ans soient envoyés en Jamaïque et dans les Antilles anglaises pour compenser la mortalité des esclaves blancs. Ce plan est adopté par le Conseil d’Etat. Malheureusement, les enfants ne sont pas les seules victimes de ces déportations. Selon The Curse of Cromwell : A History of the Ironside Conquest of Ireland, les prêtres irlandais sont systématiquement déportés en Amérique avec des vieillards de plus de quatre-vingts ans. Le 25 mars 1659, la mise en esclavage de prisonniers politiques blancs est débattue au parlement anglais. Sa pratique s’intensifie après le 16 avril 1746, quand les fantassins du Scottish Highland, Français et Irlandais combattant de l’armée jacobite, perdent la bataille de Culloden. Ils sont déportés à la Barbade à partir des ports de Londres, Plymouth, Southampton, Douvres, Aberdeen. En Angleterre, les protestants les plus démunis sont également victimes de Cromwell qui en février 1656 a ordonné de déporter mille deux cent Anglaises. Deux mille autres les rejoindront le mois suivant. La même année Cromwell fait déporter en Jamaïque tous les Ecossais sans habitation.

    Le rôle actif et déterminant de Cromwell dans l’esclavage va de pair avec son appartenance à la franc-maçonnerie primitive, celle qui commence avant Anderson et Desaguliers. Niée par les historiens officiels, cette origine de la franc-maçonnerie n’est jamais relatée. A juste titre, nous pouvons soupçonner la franc-maçonnerie d’être une organisation criminelle, instigatrice de l’esclavage du XVIIsiècle qui fut un véritable holocauste. Et comment ne pas voir en Cromwell un ennemi acharné du catholicisme quand on sait qu’à sa seule exception, il décréta la liberté de tous les cultes. La tolérance maçonnique pour toutes les religions va toujours de pair avec la haine de la seule véritable ! Est-ce un hasard si Cromwell, financé par les juifs, permet leur retour en Angleterre, d’où ils furent chassés en 1290 par Edouard Ier ?

    Demandons-nous alors si la franc-maçonnerie fut la seule à maîtriser les tenants et les aboutissants de ce commerce ?
    Le Ku Klux Klan, groupe particulièrement raciste, anticatholique et violent envers les esclaves noirs, est fondé par Albert Pike, général de l’armée confédérée, ainsi que par les dirigeants maçons de haut grade du Sud. Jean Kotska (ancien maçon converti au catholicisme) le présente de manière approfondie au XIXsiècle dans Lucifer démasqué comme un franc-maçon du 33degré, le grand commandeur du rite écossais ancien et accepté, l’auteur de Morals and Dogma (la bible maçonnique), le rénovateur du culte luciférien des temps modernes (Palladisme). Parmi ses dirigeants, le KKK recense beaucoup de juifs. Dans Jewish Participants in the Civil War, Harry Simonhoff cite notamment le Dr Simon Baruch, chirurgien et capitaine dans l’armée confédérée, qui en secret fréquente le KKK. Tous ces points démontrent que l’esclavage ou sa soi-disant abolition a toujours suivi la logique d’intérêts plus pragmatiques et plus convaincants que la fable opportuniste des droits de l’homme, véritable machine à abrutir les peuples. Sont-ce les raisons pour lesquelles, comme l’écrit Emmanuel Ratier dans Mystères et secrets du B’naï B’rith, le KKK ne fait pas l’objet dans les années 1920 des critiques de l’Anti-Defamation League ou du B’naï B’rith ?

    L’excellente brochure Le peuple juif tout entier est-il coupable de traite d’esclaves ? éditée par VHO (Vision Historique Objective) mentionne qu’en 1492, l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique marque le début de l’esclavage sur le Nouveau Continent. Sur la Santamaria, cinq juifs baptisés l’accompagnent. Ce sont Luis de Torres, Marco Bernai, Alonso de la Calle et Gabriel Sanchez. Ce dernier, soutenu par les autres juifs, convainc Christophe Colomb de capturer cinq cents Indiens et de les vendre comme esclaves à Séville. Isabelle la Catholique punit ces agissements. Chassé d’Espagne et du Portugal en 1492 et 1497, le peuple juif s’établit aux Pays-Bas, où est fondée la Compagnie hollandaise des Indes occidentales. En 1654, Jacob Barimson est le premier juif à émigrer de Hollande vers la New Amsterdam (plus tard New York). Il sera bientôt rejoint par ses semblables. Le commerce des esclaves avec les autochtones commence ainsi. Newport devient un des centres principaux du trafic d’esclaves. On l’appelle le Newport juif. Jusqu’alors, l’esclavage était strictement interdit dans le Nord des Etats-Unis. Les juifs interviennent pour changer cet Etat de fait. A Philadelphie, ce rôle incombera à Sandiford Lay, Woolman, Solomon et Benezet. Il n’est donc pas étonnant que derrière la version officielle de l’esclavage se trouve une grande majorité de juifs. C’est ce que démontre Farrakhan. L’île de La Barbade, découverte par un Anglais en 1605, est habitée vingt ans après par des Juifs devenus propriétaires des plantations de canne à sucre. Le rabbin Haham Lopez possède aussi deux esclaves. Un autre passage explique qu’en 1830, parmi les 36 % des 625 000 familles des Etats du Sud (des Etats-Unis) ayant des esclaves, 75 % sont juives. Dans la région des Caraïbes, les Juifs sont les plus grands commerçants maritimes. Ils possèdent les entrepôts avec du matériel d’équipement et de réparation. A cette époque, les commerçants de Curaçao disent qu’une très grande part de la navigation est détenue par les juifs. Le chapitre Jewish Owned Slave Ships (Bateaux de transport d’esclaves appartenant à des juifs) en fournit une liste exhaustive.

    Les plus importants noms liés à cet holocauste sont Moses Cohen Mordecai et Abraham Qradis. La famille Qradis possède vingt-six bateaux servant à la déportation d’esclaves africains vers les Caraïbes. En 1800, la famille Jessurin détient une centaine de bateaux sillonnant à cet effet toutes les mers et tous les océans. Les esclaves capturés et transportés par la compagnie de David et Jacob Senior ont l’immense plaisir de voyager à bord du De Vrijheid (La Liberté, en néerlandais). Quant aux bénéfices, signalons que le voilier La Fortuna atteint l’Amérique avec 217 Noirs. Achetés 4 300 dollars, ils sont vendus 41 438 dollars. Ceci n’est pas sans rappeler l’origine de la fortune de Mendès-France, président du Conseil en 1945-1955. Un des plus gros marchands d’esclaves avec les Antilles est un certain Mendès, qui se fait appeler Mendès-France pour se différencier de la branche portugaise de sa tribu. Cet ancêtre du calamiteux salopard qui trahit la France au profit des communistes du Viet-Minh en 1954, est au centre d’un procès retentissant sous Louis XVI. Séfarade de Bordeaux (où les Juifs portugais sont établis de longue date), Isaac Mendès-France s’était installé aux Antilles. Il revient en France en 1775 avec, dans ses bagages, deux esclaves congolais : le nègre Gabriel Pampy, 24 ans, et la négresse Amynte Julienne, 18 ans. A peine a-t-il mis pied à terre que des braves gens emmènent ses deux nègres et leur apprennent que le Code Noir qui régit l’esclavage à la Colonie n’a pas cours sur la terre de France et que, par édit royal, tout esclave posant un pied sur le sol du royaume est ipso facto affranchi. Mendès, frustré de ces beaux sujets sur lesquels il compte pour son élevage, intente à la Couronne un procès - par lequel il entend récupérer sa « propriété » - qui durera des années. Finalement Mendès perd la cause et une partie de sa fortune.

    En outre, certains propriétaires tombent amoureux de leurs esclaves. C’est le cas de Jacob Monsanto, le fils d’Isaac Rodrigues Monsanto, établi à La Nouvelle-Orléans et qui épouse Maimi William. De cette union naît une fille, Sophia (aujourd’hui, Monsanto est l’une des quatre principales multinationales de l’’agrochimie génétique travaillant sur la recherche des OGM). La réalité n’est pas toujours aussi idyllique. Les viols sont si fréquents qu’un historien juif, A. Hilfman, dans Further Notes on the Jews in Surinam, écrit qu’en 1791 le Surinam compte 834 Juifs portugais, 477 Juifs allemands et une centaine de Juifs mulâtres. Dans Jews and Negro Slavery, Korn mentionne pour la même période à La Nouvelle-Orléans, que Daniel Warburg, ancêtre du banquier de Staline et Hitler, a deux enfants mulâtres, Eugène et Daniel, nés du viol d’une Cubaine noire, Marie-Rosé. C’est la raison pour laquelle le pirate Jean Laffite, écumeur de mer aux Caraïbes, transporte des Sénégalaises, particulièrement appréciées pour la prostitution. Leur prix est très élevé.

    Aujourd’hui, l’enseignement de l’esclavage est totalement détourné de sa réalité. Le responsable communiste anglais Israël Cohen semble en donner la raison. Dans un fascicule intitulé Un programme racial pour le XXsiècle, il déclare : « Nous devons réaliser que l’arme la plus dévastatrice que possède notre Parti (communiste) est la tension raciale. En matraquant l’inconscient collectif des races de couleur avec l’affirmation que pendant des siècles elles ont été opprimées par les Blancs… Les termes colonialisme et impérialisme doivent figurer en bonne place dans notre propagande… Tandis que nous enflammerons la minorité noire en la dressant contre les Blancs, nous nous efforçons d’opposer les races entre elles. Nous voulons instiller dans chaque Blanc un complexe de culpabilité lié à cette exploitation des Noirs… Ce qui mettra en marche un processus par lequel l’Amérique sera gagnée à notre cause ».

    Le système de l’esclavage n’est toujours pas aboli, ni dans les faits, ni dans ses origines, ni dans son organisation secrète. La prostitution, par exemple, constitue plus que jamais un fléau qui ronge nos sociétés.

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com
    Article tiré de Atlas de géopolitique révisée, tome I

  • Brigid : grande déesse celtique et sainte irlandaise

    Astrid Bässler, spécialiste des médecines holistes à Berlin, médecin en Allemagne et en Nouvelle-Zélande, où elle a créé la fondation "Crystal Bridge", institution qui soigne les patients en les induisant à pratiquer un travail artistique. Elle s'est ensuite consacrée aux problèmes de l'eurythmie. Elle a composé récemment un petit bréviaire en l'honneur de Brigid, la déesse principale du panthéon celtique. Cet ouvrage contient, outre des poèmes (en allemand, en anglais et en gaélique) et de magnifiques illustrations dues à la plume et au ciseau de Rory McDougall, plusieurs textes définissant le rôle et les attributions de Brigid.
    Dans «Brigid», d'Astrid Bässler elle-même, on lit : « Brigid est une figure qui revient sans cesse dans le monde celtique du Nord-Ouest, à des périodes différentes, sous des aspects différents ». À l'ère pré-chrétienne, nous rencontrons Brigid comme inspiratrice du processus de création. Par ses chants, elle suscite la puissance créatrice des dieux masculins, comme Angus, incarnation de l'éternelle jeunesse, Ogma, personnification de la magnificence de l'astre solaire, Gobniu, le forgeron magique… Elle offre à la Terre en voie de création son manteau bleu, qui deviendra le sol nourricier de tous les êtres vivants, animaux et végétaux, ainsi que l'enveloppe protectrice dont on entourera tous les malades et nécessiteux. Le manteau bleu de la déesse symbolise dès lors la force vitale omni-compénétrante. La Sainte-Brigitte (455-525 ?) du christianisme irlandais est une fille de chef, qui devient l'abbesse de Kildare, monastère mixte, où œuvrent hommes et femmes, véritable centre culturel, où l'on recopie des manuscrits, où l'on installe une école de forgerons et d'orfèvres, flanquée d'un hôpital. La qualité d'abbesse de Brigitte lui confère le rang d'évêque dans une église irlandaise qui ne se soucie guère des dogmes (machistes), imposés ailleurs par Rome. Faisant fi de la chronologie officielle qui fait naître la grande abbesse de Kildare en 455, la légende veut que Brigitte se soit trouvée à Bethléem, au moment de la naissance du Christ, l'a vu, enfant dans sa crèche, et l'a enveloppé de son manteau bleu. Légende indéracinable en Irlande qui montre l'antériorité de la religiosité brigittine et brigittine-christique par rapport à l'appareil romain-constantinien. Cette légende refuse donc le "rupturisme" chrétien, qui entend éradiquer les cultes païens ancestraux, dans l'aire celtique ou ailleurs. Astrid Bässler rappelle également que la fête de la Sainte-Brigitte correspond au début du printemps traditionnel celtique, l'Imbolc, le 1 février.
    Isabelle Wyatt, dans un autre texte explicatif sur les avatars de la déesse celtique, repère ses traces dans d'autres régions d'Europe : la ville de Brigantia en Espagne doit son nom à Brigid ; de même, la tribu celtique des Brigantes du Yorkshire en Angleterre ; le Lac de Constance ("Bodensee" en allemand) s'appelait en latin "Lacus Brigantius", près duquel on trouve la ville de Bregenz ("Brigantinum" en latin). Dans l'Est de l'hexagone, on trouve maintes inscriptions votives à "Brigindo", nom de la déesse dans l'Est de la Gaule.
    Isabelle Wyatt rappelle que Brigid (ou Brigan, Brig ou, en Irlande, Bridghe) est la déesse du "dan", terme signifiant le savoir mais aussi la vitalité en tous domaines, englobant le visible et le caché. Comme dans nombre de processions de l'ère chrétienne, où elle est remplacée par une vierge Marie, on promène, au début du printemps, son effigie dans les champs, juchée sur un chariot ; elle est représentée sous les traits d'une jeune femme tenant en ses bras un enfant. On offre du lait sur son autel. Elle protège le bétail (surtout bovin). Elle est la mère du "Logos" celtique, l'Ogma irlandais ou l'Ogmios gaulois, dieu de la langue, de la littérature et de l'éloquence. Elle est une femme qui guérit et, à ce titre, elle est la protectrice des poètes et des écrivains (dont le statut reste très élevé en Irlande), car la poésie comme l'art de guérir sont des émanations des forces vitales que recèle le monde en abondance. Les rêves, les destinées, les prophéties relèvent également de la déesse, justement parce qu'ils indiquent un domaine où confluent et se mêlent passé et avenir. Brigid est fille du Soleil, car c'est du Soleil que le monde reçoit son être. Autre symbole lié à Brigid : le cygne blanc, essence de l'homme, dans sa pureté prénatale.
    Nous trouvons dans l'anthologie d'Astrid Bässler ces phrases du grand poète irlandais William Butler Yeats : « Derrière toute l'histoire irlandaise, nous trouvons une grande tapisserie murale, que même le christianisme doit accepter, pour s'y retrouver. Quand on observe ses plis sombres, on ne peut pas dire où commence le christianisme et où finit le druidisme ».
    Enfin, Hans Gsänger, dans une contribution assez longue, nous rappelle un texte ancien, l'Hymne de Broccan, où Brigid, symbole de la terre mère fécondée par le Soleil, est présentée comme la véritable mère du Christ, posant dès lors l'équation entre Brigid et Marie/Myriam, inacceptable pour le christianisme dogmatique, car tous les cultes mariaux seraient ramenés à leur matrice païenne, avec Brigid comme mère cosmique et le Christ comme avatar d'Ogmios.
    H. Gsänger nous rappelle aussi les écrits de Giraldus Cambrensis (= Gerald of Wales) (1145-1223?). Cet ecclésiastique anglo-gallois avait d'abord participé aux croisades anti-irlandaises du Roi Henri II, puis avait rompu avec la hiérarchie de l'église anglaise, pour devenir un écrivain indépendant, au style puissant et humoristique. Prolixe pour son temps, il rédigea également quelques ouvrages historiographiques et topographiques sur l'Irlande et le Pays de Galles (Topographia et expugnatio hibernica, Descriptio Kambriae, Itinerarium). Il y décrit les mœurs et les gens, y retranscrit des bribes significatives de sagas et de contes, avec d'importantes allusions à la fusion du culte de Brigid et des cultes mariaux, qui ne sont souvent rien d'autre que leur transposition christianisée. Notamment, Gerald rappelle que Sainte-Brigitte, l'abbesse de Kildare, entretient et garde un feu sans cendres, avec l'aide de 19 nonnes. On parlait à l'époque de "la flamme sans cendres des Gaëls". Ce feu de l'abbesse Brigitte sera perpétué par ses successeurs jusqu'en 1220, où, à l'instigation des inquisiteurs anglo-romains, le représentant du roi d'Angleterre, Henri de Loundres, le fait éteindre d'autorité.
    Gerald nous apprend également que Sainte-Brigitte est la patronne des étudiants (leg druidique?), la mac-léighinn, ce qui la lie directement à la déesse Brigid, protectrice des poètes et des écrivains.
    Le 1 février, jour de l'Imbolc celtique et de la Sainte-Brigitte, celle-ci, rapporte la légende, convie la "famille céleste". Les femmes irlandaises ont encore l'habitude de faire des "Brigid-crosses" à cette date ; ces croix sont confectionnées à l'aide de paille et placées au centre d'un carré, également tressé avec de la paille, jeu de formes qui donne la roue cosmique ou swastika. Ce rituel traditionnel relève, ajoute Gsänger, des "mystères irlandais", dont les racines sont païennes mais qui ont survécu longtemps en Irlande, après la christianisation. Que signifie le nombre 19, nombre des nonnes qui accompagnent Sainte-Brigitte dans l'entretien du "feu sans cendres"? Brigitte comme moteur cosmique est de fait accompagnée de 12 + 7 assistantes. Le nombre 12 fait référence aux douze signes zodiacaux, c'est-à-dire aux douze configurations des étoiles fixes, tandis que le nombre 7 correspond aux sept planètes du système solaire connues à l'époque. Le mystère irlandais de Sainte-Brigitte est donc la christianisation superficielle d'une cosmologie païenne immémoriale. Brigid/Brigitte harmonise donc les astres immobiles et les astres mouvants, elle est la gardienne de l'ordre cosmique. Dans la tradition irlandaise, les figures marquantes sont toujours accompagnées de 12 assistants ou disciples, mettant l'accent sur l'immuabilité cosmique : Columcille arrive à Iona (l'île sacrée des Hébrides) avec 12 "frères"; Colomban arrive en Europe centrale avec 12 "moines". Saint-Finnian de Clonard commence sa carrière, accompagné de 12 "apôtres". Le même principe vaut pour les traditions guerrières, comme nous le montre les récits des Chevaliers de la Table Ronde (Artus, Graal). L'iconographie irlandaise représente Brigid au centre de la Trinité, oblitérant ainsi le récit chrétien, plus récent, et affirmant, discrètement, la préséance du culte de Brigid (et d'Ogmios) sur le message strictement chrétien.
    Il existe également un rapport intime entre le culte immémorial de Brigid et le symbole du Chaudron de Dagda, réceptacle des forces constitutives de l'éther qui "forgent" le corps. Les forces qui arrivent dans un corps, en voie de constitution, en gestation, et qui ne servent pas directement à le "forger" physiquement et charnellement, virevoltent, libres et ludiques, dans l'âme de la personne et lui communiquent ses qualités artistiques et poétiques. Ce qui explique la triple fonction de Brigid, comme protectrice des "forgerons", des médecins (chargés de maintenir actives les forces vitales dans les corps des hommes) et des poètes.
    Dernière indication que nous livre Gsänger : il nous rappelle l'œuvre du poète écossais William Sharp (1855-1905), qui publiait sous le pseudonyme féminin de Fiona Macleod. Sharp/Macleod évoque les récits relatifs à Brigid/Bride dans From the Hills of Dreams (1896), ouvrage qui sera publié en allemand en 1922, sous le titre de Das Reich der Träume, dans la célèbre maison d'édition d'Eugen Diederichs, défenseur d'une religiosité alternative, enracinée, libertaire et vitaliste, qui imprégnera profondément le mouvement de jeunesse allemand, le Wandervogel.
    Bref, une anthologie qui permet de redécouvrir, derrière une figure mythologique féminine, la religion cosmique indo-européenne (puisque Brigid fait partie des dieux de la lumière du jour, les Tuatha De Danaan), qui ne s'est pas interrompue brutalement par la christianisation, mais s'est perpétuée intacte pendant plusieurs siècles, jusqu'à la conquête anglaise de l'Irlande, conquête ordonnée par Rome. Cette conquête a conduit à l'extinction du feu sacré de Kildare, donc au rejet de l'ordre cosmique immuable des douze configurations zodiacales et du jeu mouvant des sept planètes.
    (article paru sous le pseudonyme de "Detlev BAUMANN" dans la revue "Antaios").
    Astrid BÄSSLER, Brigid. Keltische Göttin und Heilige, Ogham Verlag/Verlag am Goetheanum, Freiburg/Br., 1999, ISBN 3-7235-1063-9.

    http://robertsteuckers.blogspot.fr/

  • Aurore nationale ? Il serait temps !

    Les présidents se suivent, les formules toutes faites aussi. Pour son premier discours devant  le parlement européen hier, François Hollande  a affiché un euromondialisme  en béton martelant son souhait  de « faire resurgir l’envie d’Europe », car  « ce qui nous menace aujourd’hui n’est plus la défiance des marchés, mais c’est celle des peuples. L’intérêt national est en train de prendre le pas sur l’intérêt européen ». Intérêt européen qui serait certainement plus fédérateur s’il n’était pas justement perçu, a contrario,  comme le faux nez d’un  totalitarisme du marché,  ouvert  à tous les mauvais vents de la mondialisation, et qui ne défend en rien les Etats et les peuples de l’Union. Le  chef de l’Etat  a également dénoncé comme Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avant lui «  l’euro fort »  qui plomberait nos exportations  et partant notre économie… M. Hollande omet  de préciser que le déficit de notre balance commerciale – plus de 66 milliards d’euros - est aussi la conséquence de tares structurelles propres à la société française, qui pénalisent notre économie et auxquelles les gouvernements successifs n’ont jamais su ou voulu  s’attaquer. En effet, la plupart de nos échanges commerciaux se  font avec nos voisins  européens qui eux aussi ont adopté l’euro… Cela n’empêche pas l’Allemagne, forte de  ses grands groupes et  de son  formidable tissu de PME, de jouir d’une balance commerciale fortement  excédentaire – plus de 200 milliards d’euros,  devant la Chine – tandis que des pays comme l’Italie ou la Belgique ont également  un solde positif, notamment dans  leurs échanges avec la France. Mais il est  tellement facile et tentant de refiler l’ardoise de ses lâchetés, de ses erreurs, de ses insuffisances, à une Europe bruxelloise à laquelle on abandonne toujours plus avant les décisions engageant  notre avenir .

     Dans ces conditions,  il revient  plus que jamais au FN de défendre une autre politique et de parler un langage de vérité aux Français. Il importe aussi que le Mouvement national gagne en crédibilité et sache engager une stratégie encore plus efficace pour convaincre les Français du bien fondé de son programme.  Selon le baromètre annuel de TNS-Sofres pour France Info/Le Monde/Canal+,   renouant avec le poucentage  « record »  de 1991,  32% de Français se disent « tout à fait » (6%) ou « assez » (26%) d’accord avec les idées du Front National et de Marine Le Pen , (63% sont en désaccord). Passant pour la première fois sous la barre des 50% seuls 47% des sondés (39% chez les  sympathisants de l’UMP) estiment que   le FN  « représente un danger pour la démocratie »  (-6 points). De même, 35% des sondés -40% des sympathisants  UMP — jugent désormais que le FN « est un parti qui a la capacité de participer à un gouvernement », en hausse de 10 points sur deux ans. Autre signe  de cette normalisation ( ?),  27% des personnes interrogées souhaitent des alliances locales, « au cas par cas », entre l’UMP et le FN, aux municipales de mars 2014 (37% chez les sympathisants UMP) et 25% sont favorables à un « accord national » FN-UMP  (37% des sympathisants UMP) à ces élections.

     Emmanuel Rivière, directeur du département Opinion chez TNS-Sofres, affirme que l’image du FN s’est améliorée sous l’impulsion de Marine , mais que la « banalisation » n’est pas pour autant  acquise  puisque , 63% des sondés n’ont « jamais voté » et « n’envisagent pas de voter FN à l’avenir », tandis que   81% des personnes interrogées  n’adhèrent pas aux « solutions » préconisées par  Mouvement national,  même si  35% d’entre eux adhèrent aux  « constats ».

     Il est à noter que c’est au sein  de la jeunesse que le FN séduit le plus,   mais aussi   les différences très sensibles d’appréciation entre les grandes idées défendues par le FN. Ainsi  le rétablissement de la peine de mort poursuit son recul et n’est souhaité que par  32% des  sondés, tout comme l’idée de supprimer l’euro et de revenir au franc, à 29%. 24% (en progression  de deux points) estiment qu’ « en matière d’emploi », « on doit donner la priorité à un Français sur un immigré en situation régulière » .

     C’est sur les questions  touchant à l’identité française au sens large que le niveau d’adhésion est de loin le plus élevé : 54% (+3 points) trouvent qu’ « on accorde trop de droits à l’islam et aux musulmans en France » -71% chez les sympathisants UMP –  54% (+3 points) jugent qu’ « il y a trop d’immigrés en France » – 74% chez les sympathisants UMP. Il se vérifie encore que c’est pour son combat en faveur de la  défense des « valeurs »  de notre civilisation que le FN est le plus plébiscité. Conséquence certainement  de l’offensive du lobby LGBT en faveur  du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels,     72% des personnes interrogées (+9 points ) sont d’accord  avec  l’idée selon laquelle « on ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France. »

     Lors d’une rencontre régionale  samedi de l’Azione Catolica en Italie, et commentant l’adoption par l’Assemblée nationale française de l’article de loi qui ouvre le mariage aux couples de même sexe, le cardinal Angelo Bagnasco a déclaré que  « nous sommes au bord du gouffre ». « L’Europe a oublié ses propres racines chrétiennes, les racines de sa propre culture et de la civilisation elle-même. En cherchant à éliminer systématiquement la religion de son propre horizon elle croit conquérir de nouvelles libertés, une autonomie inconnue à ce jour. (Mais) les pays européens qui ont validé ces lois dévoyées sur la vie, sur la famille, sur la liberté, sont en train d’apporter la preuve qu’ils n’ont pas accédé, au bout du compte, à une civilisation plus humaine ou solidaire, mais au contraire toujours plus individualiste et plus régressive. » « La famille, fondée sur l’union d’un homme et d’une femme liés par un pacte d’amour à travers le mariage et ouverts à la vie, est la cellule fondatrice de la société car c’est là qu’est assuré l’avenir des générations, et que l’on trouve la première cellule d’exercice de l’éducation et de la formation de la personne. »

     Un constat qui est partagé par beaucoup,  et ce rappel de l’importance de la famille, pilier de nos sociétés, et sur le délitement de laquelle prospère bien des drames,   n’est pas pour déplaire aux Français, croyants ou non constate Bruno Gollnisch. Tout juste peut on regretter avec Dominique Venner  que  « l’Église n’a jamais engagé son influence toujours grande dans le rejet de l’immigration de peuplement extra-européenne ». « Enjeu pour l’avenir autrement plus grave et lourd de conséquences estime M. Venner  que les lubies et revendications de la petite minorité homosexuelle ?  Sur la question de l’immigration, contrairement à celle du mariage, l’Église n’a rien à objecter. Bien au contraire, elle prêche le devoir d’accueil de l’Autre. Un  Autre , fut-il musulman, qui présente l’avantage de se référer à l’interprétation biblique de la transcendance (l’au-delà) face à l’immanence implicite d’une société européenne largement déchristianisée. »

    Si l’explication  mériterait d’être nuancée, il est en tout cas évident qu’il ne faudra pas compter sur les partis de droite dits libéraux  pour revenir sur les mauvaises lois édictées par la gauche . Ainsi, si  le  parti populaire espagnol revenu au pouvoir après la défaite du parti du Premier ministre  Zapatero,  dont la majorité parlementaire  avait légalisé le mariage gay en 2005, n’a pas aboli  cette loi,  le retour au  pouvoir de l’UMP  se solderait par la même inertie. Jamais la droite  libérale ne revient sur les réformes dites  « sociétales » après les avoir combattues de manière  aussi  théâtrale que véhémente,  comme nous le constatons   avec les actuels  débats à l’Assemblée.

     Ce qui est vrai pour ce projet de loi en faveur du mariage et  de l’adoption pour tous, le sera aussi demain le droit de vote des immigrés pour peu que  celui soit promulgué dans notre pays. C’est aussi la raison pour laquelle notre pays  a  besoin d’un FN fort et puissant, un vœu partagé par un nombre croissant de Français comme le poruve le sondage cité plus haut.

     Ancien responsable de SOS racisme et actuel député PS de l’Essonne,  Malek Boutih a déclaré mardi sur RMC que l’arrivée au pouvoir  de la droite nationale populaire et sociale  n’était plus dans le domaine du fantasme : « Je vois les idées du Front National pénétrer toutes les couches de la population, y compris dans les banlieues, dans les cités. Aucune catégorie sociale ou culturelle n’est à l’abri des idées de l’extrême droite (sic) ». «On est dans nos débats techniques, nos débats juridiques, nos débats sur le mariage pour tous, mais moi je vois les queues devant les caisses d’allocations familiales, les personnes qui couchent dans la rue… ». « Toutes les conditions sont en train de se réunir pour que (le FN, ndlr)  prenne le pouvoir en France » affirme M. Boutih.  Il serait temps !

    http://www.gollnisch.com

  • Le mensonge Hô Chi Minh

    L'oncle HÔ, mort en septembre 1969, aurait eu cent ans en mal. L'Unesco commémorera cet anniversaire. Pour célébrer la contribution d'Hô Chi Minh à "l'indépendance de son pays, à la lutte des peuples pour la paix, au retour de la démocratie et de la liberté au Vietnam, au Cambodge et au Laos, à la lutte contre les impérialismes. Enfin, à la promotion des arts et de la culture".

    Exit la conquête brutale du Cambodge, la colonisation du Laos, les massacres des ethnies montagnardes, l'Intolérance religieuse, les camps de concentration, les déportations de populations, les tortures, la ruine économique du Vietnam transformé en une gigantesque caserne, les boat people et les sept millions de morts de quarante années de guerre inutile.

    C'est un stalinien convaincu que l'Unesco s'apprête à glorifier. Mao, Staline, Pol Pot, Ceausescu peuvent...

    Il y a quinze ans, tombaient les régimes non-communistes de l'ancienne Indochine. Coup sur coup, le Cambodge, le Viêtnam, le Laos. A quelques semaines d'intervalle, le rideau de bambou s'abattait sur les trois pays que l'intervention américaine n'avait pu empêcher de basculer.

    Première date catastrophe: le 17 avril 1975. Démoralisée, trahie par les Etats-Unis, l'armée républicaine du maréchal Lon Nol remet ses armes aux « petits frères de la forêt», les Khmers rouges. Les premiers témoignages sur les atrocités commises depuis plusieurs mois dans les régions tombées sous le contrôle des maquisards, la trentaine de journalistes jamais ressortis de leurs zones, n'ont pas suffi à convaincre les Cambodgiens de l'horreur à venir et de l'importance de résister. Seules quelques unités d'élite se battent jusqu'aux dernières cartouches autour de l'aéroport de Potchen-tong, autour des brasseries indochinoises, et sur la route numéro 1. Pourtant, en ce matin du 17, les guérilléros qui encerclent Phnom Penh ne sont qu'une poignée. Au bas mot cinq fois moins nombreux que les forces gouvernementales. Mais les militaires ont décidé de croire à la réconciliation nationale, et aux fadaises martelées jour après jour dans les médias internationaux.

    La presse de gauche, il faut le rappeler, a joué son rôle désinformateur à merveille. Dans son édition. qui paraît le lendemain de la prise de la capitale cambodgienne

    Le Monde titre: « Phnom Penh, c'est la fête ».

    La fête durera quatre ans. Et coûtera au pays entre deux et trois millions de morts, victimes de l'utopie meurtrière du régime Pol Pot qu'avaient appelé de leurs vœux tant de journalistes et d'autorités morales. Rien qu'en France: Lacouture, Todd, Ponchaud, Pic, Bertolino ...

    Ironie du sort, il faudra attendre, dans les années 1980, la sortie d'un film de fiction: La déchirure, pour que l'Occident prenne enfin conscience de la face cachée de « la révolution de la forêt». Les mêmes, Lacouture, Ponchaud, Todd, Pic ... reprendront du service, pour dénoncer, cette fois-ci, les « trahisons » de leurs anciens amis. « Après avoir fait tuer les gens pour vivre, on peut toujours en sucer les os pour survivre», dit un proverbe khmer ...

    Moins de deux semaines après l'entrée des Khmers rouges dans la capitale cambodgienne, le régime du président vietnamien Nguyen Van Thieu s'écroule à son tour.

    Les appels au secours lancés par les Sud-Vietnamiens ne reçoivent aucun écho. L'aide militaire américaine de la dernière chance attendue par Thieu n'arrivera pas. Les 720 millions de dollars que réclame au Congrès le président Ford ne seront jamais débloqués. Les sénateurs refusent même les 250 millions que le président leur demande au titre de l'aide humanitaire.

    « Le Viêtnam, c'est mort» déclarera le Démocrate Henry Jackson. Très vite rallié à l'opinion dominante de son Congrès, Gerald Ford, s'exprimant sur la chute prochaine du Sud-Viêtnam, dira sans rougir: « Cela ne changera pas la face du monde. Et cela n'empêchera pas les USA de conserver leur leadership ».

    A 12 heures 15, le 30 avril, Bui Duc Mai, pilote du char 879 de la 203ème brigade blindée nord-vietnamienne, défonse les grilles du palais de l'Indépendance. Lorsque la nouvelle parvient au Congrès, les Démocrates applaudissent.

    Jackson expliquera plus tard, à peine embarrassé: " Nous applaudissions seulement la fin de la guerre ".

    Henry Kissinger, l'un des rares à ne pas se réjouir du drame qui se noue au Viêtnam, écrit au secrétaire du prix Nobel de la paix pour lui annoncer son intention de rendre le prix et l'argent obtenus au lendemain de la signature des accords de Paris en 1973. La presse le tourne en dérision.

    Au Laos, même si la prise de pouvoir par les communistes est en apparence moins brutale qu'au Cambodge et au Vietnam, elle est très vite suivie par une répression implacable. Conduite méthodiquement Fin novembre 1975, après l'installation du pathet lao à Vientiane, les premiers trains de fonctionnaires fidèles au prince Souvanna Phouma partent pour les camps de rééducation politique installés par les commissaires viêtnamiens. Des centaines de personnes y seront assassinées, enterrées vivantes par les « can bô » de Hanoï.

    A l'origine de ce triple désastre, la volonté d'un homme : Hô Chi Minh. Et l'aveuglement d'un peuple, celui des Etats-Unis. Hô Chi Minh avait-il les moyens de gagner sa guerre? « Non », répondent les experts. «Non, s'il n'avait été aidé par ses propres ennemis, les Américains».

    « Hanoi Hilton »

    Gagnée sur le terrain, la guerre a été perdue dans la rue, sur les campus, et au Congrès américains. C'était l'époque des belles consciences. Jane Fonda, la plus célèbre d'entre toutes, défile à New York dans les manifestations de soutien aux « camarades vietcongs». D'autres militants « pour la paix», acteurs, écrivains, s'envolent pour faire avouer leurs crimes aux prisonniers américains détenus à Hanoi.

    La critique Susan Sontag, coqueluche de la presse américaine, n'hésite pas à écrire: «Le Viêtnam est une société éthique, démocratisée par la guerre. Les Nord-Viêtnamiens ne savent pas haïr. Nos prisonniers sont mieux traités que la population du pays ». Libérés du « Hanoi Hilton », la tristement célèbre prison communiste, ces mêmes prisonniers qui avaient survécu à la détention, mettront des années à faire connaître les souffrances qu'ils avaient vécues. Les autorités morales veillaient...

    Personne ne fut inquiété. Personne ne fut poursuivi pour trahison. Jimmy Carter devait même féliciter plus tard les Fonda, Sontag and co de « s'être battus pour la paix » ... Pas étonnant que l'oncle Hô ait lui-même déclaré: « Mes meilleurs alliés dans cette guerre sont les Américains ».

    « Nous applaudissions la fin de la guerre », avait dit Jackson. Qui pouvait réellement croire que l'entrée des forces de Hanoi au Sud-Viêtnam allait installer la paix dans l'ancienne Indochine?

    1975 est bien au contraire le début d'un nouveau conflit, la troisième guerre d'Indochine.

    Dès le mois de mai, les bo-doïs attaquent au Laos les forces non-communistes de Vang Pao. Elles mettent sur pied un plan d' éradication systématique de la minorité Mhong, jugée hostile. Les montagnards sont éliminés à l'arme chimique. Des dizaines de milliers de morts en quelques mois. Mais « les morts ont tort », répétait souvent le général Patton. Un calembour qui ne contredirait pas la célèbre pensée d'Hô Chi Minh: « Rien n'est plus précieux que l'indépendance et la liberté».

    Les adeptes de l'oncle Hô feront bientôt emprisonner au Sud, dans ce pays de 19 millions d'habitants, plus d'un million de personnes, militaires, universitaires, techniciens, poètes, journalistes, médecins ... 65 000 seront exécutées, et plusieurs dizaines de milliers d'autres envoyées à la mort dans les opérations de déminage ou de défrichage des forêts insalubres.

    A ce jour, environ deux millions de boat people ont fui le Viêtnam. Selon les témoignages des rescapés, on sait désormais qu'un fuyard sur deux est resté au fond de la mer de Chine.

    Hô Chi Minh prétendait rendre son pays « dix fois plus grand et plus beau ».

    Les 40 années de guerre et de politique impérialistes ont ruiné l'économie viêtnamienne. A l'instar du grand frère soviétique, Hanoi a cherché dès le début à imposer une planification centralisée et rigide. Aucun des objectifs des divers plans quinquennaux. n'a été atteint. Le PIB a régressé chaque année. Il devait augmenter de 13 %. Même mésaventure pour l'agriculture qui devait croître de 10 % par an. L'industrie qui tourne au ralenti s'effondre, elle aussi. A partir de 1983, l'aggravation de la fiscalité a ruiné nombre de petites entreprises qui étaient parvenues à se maintenir après le tournant de 1975. Presque neuf millions de personnes sont aujourd'hui au chômage: plus d'un quart de la population active!

    Le Viêtnam est en faillite.

    L'invasion du Cambodge en 1979 a entraîné l'annulation d'un programme d'assistance de la Chine d'environ 900 millions de dollars, ainsi que celle d'une aide occidentale de 180 millions de dollars. Et surtout, le boycott du FMI.

    Cinquante mille soldats viêtnamiens, en majorité sudistes, sont morts dans cette troisième guerre d'Indochine. Plus de trois cent mille Khmers ont été tués au cours de ces dix années de conflit, mais Hô Chi Minh sera quand même célébré.

    L'Histoire n'a retenu de cette épreuve que l'horreur du colonialisme français, la perversion de la bouteille de coca-cola et du billet vert, et la sauvagerie du massacre de Mi Lay. Olivier Todd ne se trompait pas (enfin) lorsqu'il écrivait dans son livre Cruel avril que « le Viêtnam méritait une histoire révisionniste » ...

    L'assassinat de plus de 60 % des prisonniers de guerre dans les camps viêtminhs, les charniers de Hué en 1968, les killing fields, les boat people, les minorités ethniques gazées, les déportations, l'absence de libertés les plus élémentaires, la répression politique (annoncée le mois dernier par le gouvernement viêtnamien lui-même!) méritaient bien un coup de chapeau de l'Unesco qui, dans cette guerre, a toujours soutenu les bouchers contre les héros.

    Arnaud Buclet Le Choc du Mois - N° 29 - Mai 1990