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  • Manifestation nationaliste en Grèce

    Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce dimanche à Athènes, sous l’égide du parti Aube dorée, pour dénoncer les impérialismes américain et turc, ainsi que l’immigration.
    La plus grande manifestation nationaliste depuis très longtemps dans ce pays.
    Les ignorants qui accusent ce parti d’être antichrétien savoureront les premières images du rassemblement.

    http://www.contre-info.com/

  • non à la grâce du multirécidiviste philippe el Chennawy

    http://petitions.institutpourlajustice.com/el-shennawy/petition.html

  • [DERNIÈRE MINUTE] MARIAGE GAY : LA TRAHISON DE CHRISTIAN JACOB ET DE L’UMP

    Christian Jacob vient de l’avouer sur France Inter à 8 heures 40, ce mardi 5 février 2013, en réponse à une question posée par un auditeur : si la droite revient au pouvoir, elle ne remettra en cause ni le mariage homo ni l’adoption homo. La seule ligne rouge, ce sont la PMA et la GPA... Pour l’instant !

    Pour l’instant, puisque en cas d’adoption du mariage homo, l’Europe, à laquelle l’UMPS nous a soumise, nous imposera le PMA et la GPA !

    Bref, l’UMP est à terme favorable au mariage homo, à l’adoption homo, à la GPA et à la PMA  !...

    ...puisque la ligne fixée par François Fillon est bien la ligne officielle de l’UMP. Celle-ci trahit donc déjà ceux qui lui font confiance sur les questions dites « sociétales ». Comme Rajoy en Espagne.

    Dans ces conditions pourquoi font-ils mine de s’opposer aujourd’hui à une loi qu’ils sont décidés à conserver, AVEC TOUTES SES CONSÉQUENCES, en cas de retour au pouvoir ?

    DÉCIDÉMENT, IL N’Y A RIEN À ATTENDRE DE CE RÉGIME NI DE SON PERSONNEL.

    POUR CEUX QUI S’INTERROGEAIENT SUR LA SINCÉRITÉ DE L’OPPOSITION DES LIBÉRAUX-CONSERVATEURS FRANÇAIS !

    http://www.actionfrancaise.net

  • Olivier Delamarche : « Nous sommes tombés dans un modèle à la japonaise »

    Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 05 février 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur.

    « On injecte de l’argent, ça ne fait pas de croissance mais on continue à s’endetter. Nous serons bientôt dans une joyeuse coalition de pays endettés à 300%. A chaque fois qu’une entreprise annonce ses résultats, elle annonce en même temps un plan de licenciements. »

  • Science et méditation (M. Heidegger)

    Un peu de philo pour une fois. Il faut savoir prendre du recul.

    Les diverses chapelles de la dissidence opposée au système contemporain ont l’habitude d’employer ce terme, « le système », pour décrire ce qu’elles combattent. Curieusement, pourtant, le terme reste indéfini. C’est une chose qu’on voit agir, mais dont l’essence échappe à l’analyse.

    Qu’est-ce que le système ?

    Je propose une réponse, à travers un texte de Martin Heidegger : « Science et méditation ».
    Heidegger définit l’art comme ce qui révèle le beau dans le réel, et la science, au sens contemporain du terme, comme ce qui expose tout ce qui est. A la différence de l’art, la science ne filtre donc pas le réel. Elle vise à l’exposer dans son intégralité. Elle est la théorie du réel.

    Quelle est la loi fondamentale de cette théorie ? Est-ce la volonté de connaissance de l’homme ? Heidegger répond : non, cette définition-là est trop large, elle inclut à la fois la science et la méditation. La science contemporaine est une certaine manière de connaître le réel. Pas toute la connaissance du réel. Quelle est cette certaine manière ? Définissons les concepts : réel et théorie.

    Le réel (Allemand : das Wirkliche) est, dans la science, ce qui emplit le domaine de l’action effective (Allemand : wirken). Cette action effective est une modalité particulière du faire, elle s’en détache comme une opération concrète, ou un type d’opération concrète, peut émaner d’un principe abstrait. Voilà précisément pourquoi notre science n’est plus celle des Grecs : pour eux, la science est connaissance de ce qui est amené du caché vers le non-caché, alors que pour nous, elle est connaissance de l’action qui produit ce déplacement. La rupture a été préparée par la latinité : là où les Grecs pensent le réel comme le déploiement de son entéléchie, les Latins le voient comme l’effet d’une opération. Chez eux, cette opération est encore ce qui fait passer du non-caché vers le caché, mais déjà on s’intéresse moins au caché, on ne prend en compte que l’opération qui conduit au non-caché.

    Ensuite, on oubliera totalement le caché : avec la science contemporaine, ce qui est contemplé (Allemand : betrachten – étymologiquement, racine « traiter, élaborer »), c’est uniquement ce qui a été tiré du caché vers le non-caché. Cela, et cela seul. L’objet est le produit des objets, la cause d’un enchaînement du réel par le réel. L’objectivité de la science contemporaine, en ce sens, est une subjectivité non sue : nous considérons comme objectif ce qui aborde l’objet par mise à distance du sujet, mais nous oublions que la notion même d’objet, telle que nous la comprenons, est déjà le résultat de notre subjectivité.

    La théorie, pour les Grecs, est la contemplation de l’aspect de la chose présente et, par cette contemplation, la connaissance de l’être de cette chose. Pour nous, parce que nous pensons la chose présente comme résultat d’une opération, cette contemplation n’est plus possible à la manière des Grecs. Notre théorie, étant donnée la compréhension que nous avons du réel comme produit d’une opération, ne peut plus percevoir la chose présente comme résultat d’une translation du non-caché vers le caché, comme accomplissement d’une entéléchie : le réel que la science contemporaine théorise est l’enchaînement des opérations par lesquels les choses engendrent les choses, le temps engendre le temps.

    Pour nous, le monde n’a rien à dire qui viendrait du non-caché : il fait du bruit, il ne parle pas. Il est muet. Seul le regard de l’homme sur le monde pose un sens sur l’enchaînement des causes, seul l’enchaînement des causes perçu par le regard humain peut fonder le sens. La négation apparente de toute subjectivité débouche donc, dans la science contemporaine, sur la subjectivité radicale, et totalement non sue : le monde est là pour être connaissable, tout ce qui est réel doit être connaissable, tout ce qui est connaissable est enclos dans le réel – en apparence, le sujet s’est éloigné de lui-même ; en réalité, il a ramené à lui tout objet.

    D’où, conclut Martin Heidegger, la limitation de la science contemporaine. C’est une réussite absolue en ce sens qu’elle est parvenue à cartographier le réel tel qu’elle le définit. Mais elle est parfaitement incapable de se définir elle-même. Elle peut déterminer les causes de tout, sauf d’elle-même. Si le monde est muet, si seul le regard de l’homme pose le sens sur lui, alors qu’est-ce qui donne un sens au regard de l’homme ? Il y a là une question incontournable, et toute la science contemporaine semble l’ignorer, non parce qu’elle l’a contourne (elle ne le peut), mais parce qu’elle en découle sans jamais la formuler – une rivière ne peut remonter à sa source, et la science contemporaine ne peut poser la question de sa propre réalité.

    Par voie de conséquence, la science contemporaine nie la méditation, la contemplation au sens grec : poser la seule question qui vaille, questionner le regard en lui-même. La science contemporaine, fondatrice discrète de toute vision du monde depuis plusieurs siècles, est un programme, voué à se déployer d’abord dans l’ignorance du questionnement sur sa propre nature, et finalement dans l’ignorance du principe d’humanité lui-même – car si l’on ne questionne plus le regard de l’homme, alors où est la conscience, où est l’homme ?

    Je crois que cette pensée d’Heidegger permet de donner la seule définition exacte, complète et approfondie du « système ». Si l’on analyse l’ensemble des forces apparemment contradictoire et partiellement disjointes que la dissidence regroupe sous le terme de « système », et si on cherche à déterminer leur plus petit dénominateur commun, on retombera toujours sur cette idée : la négation de la contemplation comme finalité, et donc, en dernière analyse, la négation de l’homme par le monde qu’il a voulu le prendre en lui, et auquel il s’est finalement réduit – jusqu’à devenir un robot.

    Ce n’est certes pas pour définir ce que nous appelons le « système » qu’Heidegger écrivait. Mais c’est bel et bien ce qu’il a fait.
    http://www.scriptoblog.com

  • Etienne Chouard sur la dette publique et le projet de Constituante (23 février 2012)

  • Marine Le Pen/banksters : « Vous les défendez Monsieur Cohn-Bendit, ça ne m’étonne pas »

  • Serge Ayoub : « Priorité au national et au social »

    Serge Ayoub a une réputation sulfureuse. il tut le célèbre Batskin, leader des skins, il y a 20 ans. Aujourd'hui, il mène une action à la fois politique et culturelle dans ce qu'il est convenu d'appeler la mouvance nationale.
    Le Local, son local qui est un bar associatif, est situé au 92 rue de Javel à Paris XVe (métro Charles Michel ou Boucicaut). Il est ouvert du mardi au samedi de 18h à minuit et le vendredi et le samedi jusqu'à l'aube. Chaque semaine, un conférencier s'exprime, le jeudi soir.
    Rivarol étant soucieux de donner la parole à toutes les composantes sans exclusive du mouvement national en France, il était naturel d'interroger Serge Ayoub même si certains de ses propos et prises de position pourront surprendre.
    Rivarol : Serge Ayoub, on vous connaît, aujourd'hui, d'abord pour votre implication dans une association, le Local. Pourriez-vous nous le présenter ?
    Serge AYOUB : Le Local est un espace ouvert à tous les patriotes où tous les jeudis, depuis trois ans, des conférences sont organisées dans le but de nous ouvrir au monde, d'acquérir, grâce au savoir partagé, des armes pour l'améliorer. Dans ce cadre nous avons invité des professeurs d'universités, de l'Institut, des conseillers à la cour des comptes, des sociologues, des artistes, des généraux, un ancien ministre et des historiens. Si le choix des conférences et des conférenciers peut paraître éclectique, il est en fait délibéré. La culture en générale ouvre l'esprit, aide à la compréhension et à la solution des problèmes et pour être franc, dans une société qui fabrique volontairement ; des abrutis, se tourner vers le savoir est un acte révolutionnaire en soi.
    R. : Quatre ans déjà ! C'est le moment d'un premier bilan, que tirez-vous de toutes ces années au Local ?
    S. A. : Un sentiment de fierté, car j'ai tenu mes engagements. On m'avait dit : « un Local natio à Paris, ça ne tiendra pas ! ».
 C'était il y a plus de quatre ans. 
Il y a évidemment la joie d'être toujours là malgré nos si nombreux ennemis. Extérieurs bien sûr, comme les nervis d'extrême gauche qui voulaient nous faire taire les armes à la main (toujours dans ce souci de liberté d'expression et de démocratie qui les anime je suppose...). La victoire fut obtenue par forfait ! Le combat cessa faute de combattants... Mais aussi ce fut une victoire contre une partie de la Mairie de Paris qui s'ingénia à nous faire fermer. Il est bon de renouer avec la victoire si petite soit-elle ! Il y a le plaisir des conférences, du dialogue intelligent, de cet esprit de salon si français. Et puis il y a toute une somme de petits bonheurs : l'imprévu d'une rencontre, le fait de partager un verre, un bon mot, un éclat de rire avec les visiteurs d'un soir.
    R. : Vous êtes aussi le responsable et le porte-parole du mouvement Troisième Voie que tous avez fondé il y a maintenant un an. Quel en est l'objectif ?
    S. A. : Il est vrai qu'on pourrait se dire : « à quoi bon un énième mouvement ? » Il faut rappeler d'abord que lorsque je suis revenu en politique, ma démarche a d'abord été œcuménique : j'avais conçu le Local comme un espace ouvert à tous, ce qu'il est toujours, et non comme le foyer d'un mouvement ou d'une doctrine spécifique. C'était l'accord entre moi et Egalité et Réconciliation d'Alain Soral, ce que ce dernier avait d'ailleurs accepté. Cette démarche est une franche réussite, puisque voilà quatre ans que le Local est ouvert. J'ai rapidement eu le sentiment qu'il manquait, dans notre petite nébuleuse, une voix franchement neuve, profondément patriotique mais avec une perception sociale des questions qui travaillent le nationalisme. J'ai la conviction que c'est un axe fondamental de notre combat, voire le seul qui puisse donner aux idées nationalistes la chance d'exister de manière audible dans le monde du travail. Or pour moi, être présent électoralement sans être crédible dans les entreprises, c'est nous condamner nous-mêmes à n'être qu'une tribu de râleurs impuissants et irréalistes. Combien de fois dans ma jeunesse et plus tard ai-je entendu « Vos idées ne sont pas mauvaises, mais elles sont inapplicables. » ! Tant que nous délaisserons le monde du travail en tant que militants, nous souffrirons d'un manque de crédibilité devant des Français dont le principal problème est l'évolution de leur niveau de vie, leur capacité à trouver ou à garder leur emploi, à financer l'éducation des enfants, etc. C'est pour ne pas céder ce terrain décisif à nos ennemis que j'ai créé Troisième Voie, car il est temps pour nous aussi de s'intéresser à la France qui se lève tôt.
    R. : Quelle est la stratégie de Troisième Voie pour y parvenir ?
    S. A. : Ma stratégie, c'est d'abord un changement d'état d'esprit ; on a assez des mouvements de replis, de défense de tel ou tel terroir dont tous les Français se moquent, du camp des saints, de la peur, du repli, de cette trouille victimaire, de la décroissance, de la peur de tel ou tel anti-blanc. Il faut concevoir le destin de notre peuple comme un vol de gerfauts. La priorité c'est donc de structurer un mouvement de militants disciplinés et capables, qui ne viennent pas à nous par peur ou désespoir mais comme des combattants. Nous sortons, en France, de décennies d'une tutelle d'extrême droite sur le nationalisme. Cette tutelle est néfaste et tourne aujourd'hui à la pleurnicherie ou à la victimisation. Nous avons donc commencé par faire une révolution au sein du camp patriotique lui-même.
    Une fois que le mouvement est structuré, l'objectif est de percuter la société civile, de bousculer ses habitudes idéologiques, pour casser le cordon sanitaire dressé autour d'elle contre nous. Après, le but est de pénétrer durablement la société civile, s'y implanter, prioritairement dans le monde du travail, parce que c'est là que tout se joue. Là nous toucherons réellement au but. Enfin, une fois tout ce travail accompli, on peut organiser une révolution, par la grève générale soutenable. Pour résumer : il nous faut un effort de guerre, une guerre éclair, une occupation durable du terrain.
    R. : Une stratégie qui rappelle Heinz Gudérian...
    S. A. : Ou Napoléon.
    R. : Quel bilan faites-vous de cette première année de militantisme ?
    S. A. : Pour faire court, nous avons organisé une manifestation, sous la bannière du Front Populaire Solidariste, qui a réuni 800 personnes à Lille le 8 octobre dernier. C'est cette base militante que nous sommes en train de structurer en un mouvement solide et discipliné, ce qui est la base de toute action politique qui veut s'inscrire dans la durée et l'efficacité. Et puis, cette formidable manifestation du 8 mai, où 1300 militants ont défilé pour rendre hommage à Jeanne d'Arc mais aussi pour affirmer leur attachement à l'idée nationale et sociale. De nombreux mouvements, dont la NDP, le GUD et le Renouveau Français marchaient côte à côte... 
Mais avant tout un bilan, c'est des chiffres. 
Pour moi Troisième Voie c'est : un manifeste, une doctrine le solidarisme, un site internet, un site d'information mis à jour quotidiennement, une maison de production vidéo, une maison d'édition, deux livres sortis dont une introduction programmatique (G5G) et la 1ère Inter-Nationale Solidariste, un local à Paris, vingt sections en France, une antenne Troisième Voie au Québec, une présence européenne avec quatre meetings (Anvers, Bruxelles, Madrid et Montréal), un congrès international, une dizaine de conférences à travers la France, la reformation d'un groupe de sécurité solide (JNR) et surtout la fédération de groupes politiques se revendiquant du solidarisme (Nation, Opstaan et la Maison flamande), sous le nom de Front Populaire Solidariste. Cette confédération nous propulse comme la seconde organisation politique après le Front national en nombre de militants et cela en un an. Cette première année a tous les airs d'une campagne menée au pas de charge !
    R. : Quelle est la différence entre votre Troisième Voie et celle de Jean-Gilles Malliarakis ?
    S. A. : L'ancienne Troisième Voie peut se définir en deux mots : esthétisme et culture. Ce furent de bons concepts, de belles idées, et c'est même un bon souvenir.
    R. : Au meeting de Synthèse Nationale, vous avez parlé de rompre avec l'extrême droite. Pourquoi ?
    S. A. : Déjà, se définir d'extrême droite, c'est faire soi-même une concession : quand on se dit de droite ou de gauche c'est qu'on est déjà une partie de la droite et de la gauche. Le socialisme a trahi quand il s'est défini de gauche, le nationalisme a trahi quand il se dit de droite ou d'extrême droite. Je ne suis pas l'extrême d'une droite ou d'une gauche pourrie. C'est pour ça que je veux que le nationalisme s'en émancipe, car nos idées n'ont rien à gagner à cette tutelle obsolète qui nous réduit et nous affaiblit. Le véritable état d'esprit du solidarisme, c'est cet appétit de liberté qui exige d'abord que nous fassions table rase des anciennes habitudes.
    R. : Pourquoi le faire à Synthèse Nationale, qui assume l'étiquette de droite nationale ? N'est-ce pas en contradiction avec votre ligne « Ni droite ni gauche » ?
    S. A. : Troisième Voie et son porte-parole vont partout où on les invite pour diffuser leurs idées. De plus nous sommes à notre place aux côtés de tous ceux qui défendent la nation et notre peuple. Alors pour nous il est évident que nous avons notre place dans cette synthèse nationale. Le terme lui-même est la meilleure réponse à votre question. Si nous voulons sauver notre pays et son peuple il faudra bien rassembler toutes les bonnes volontés. Et le jour où nous serons au pouvoir nous aurons bien besoin de cette synthèse nationale pour gouverner la France et tous les Français au-delà des clivages et des chapelles. Nous sommes donc en harmonie avec notre slogan solidariste qui est « Ni droite, ni gauche ». Je tiens d'ailleurs à remercier ici Roland Hélie pour tout le travail qu'il accomplit pour notre cause au sein de sa revue Synthèse nationale et de son mouvement la NDP (Nouvelle Droite Populaire) qui est un vrai pont entre nos différents courants.
    R. : Vous n'êtes pas de droite, très bien. Êtes-vous un extrémiste ?
    S. A. : Pour le lâche et le tyran la liberté est toujours extrémiste. Je veux renverser un ordre établi dans lequel le peuple dont je fais partie est perdant. Moi, comme tous les Français, nous n'avons strictement rien à gagner au libre-échange, à la globalisation financière, à l'immigration, et à la mise sous tutelle de mon pays par l'UE. Alors pour ceux qui ont intérêt à préserver cet ordre établi, je suis forcément extrémiste.
    R. : Qu'est-ce que le solidarisme ?
    S. A. : Dans le mot solidarisme il y a solidaire et la solidarité est la base de la civilisation. Un peuple, c'est ça, une collectivité dont les individus sont solidaires les uns des autres. C'est le vrai sens du socialisme, et le vrai sens du patriotisme. Ni droite ni gauche, est notre slogan, pour nous il est évident que la gauche et la droite sont les deux faces d'un même libéralisme économique, et d'un même système politique qui n'a pas davantage à voir avec une clique de patriciens dégénérés qu'avec une république.
    R. : Vous vous êtes plusieurs fois revendiqué de la république et vous présentez-vous-même comme "hyperdémocrate" ? N'est-ce pas faire, comme Marine Le Pen, des concessions au système ?
    S. A. : En tant que solidaristes, nous sommes républicains, sans arrière-pensées. Je respecte les lois de la Ve République et cherche à parvenir au pouvoir de manière légale. Quand je dis que je suis républicain, j'exprime un authentique idéal, qui est pour moi de gouverner dans l'intérêt de mon peuple : la respublica, la chose, l'intérêt public. Un solidariste est républicain parce qu'il veut un gouvernement pour le peuple. Il est démocrate, parce qu'il veut un gouvernement par le peuple. Il n'y a que de cette manière que la vertu reviendra en politique. Sans elle, aucun bon gouvernement, monarchique ou républicain... et ce n'est pas moi qui le dit mais Robespierre.
    R. : Vous parlez beaucoup dans vos interventions de réinvestir les syndicats. Quelle est votre analyse sur le monde syndical français ?
    S. A. : Un grand éclat de rire. Vous saviez que l'union des syndicats CGT de la RATP était propriétaire d'un château dans l'Essonne ? Avec des fêtes à 500 000 € ? Voilà où sont ceux qui sont censés représenter les intérêts des travailleurs : de purs "jaunes" (les "jaunes" étaient, à la fin du 19e siècle, les syndicats accusés d'être collabos du patronat) qui profitent de leur situation pour faire cracher la direction au bassinet, sans compter qu'ici l'actionnaire est public, c'est-à-dire le contribuable. Les syndicats sont exactement ce que sont nombre de gouvernants politiques : des petits malins qui profitent de leur situation d'intermédiaires entre le grand capital et les travailleurs. Ce que nous proposons c'est de supprimer les intermédiaires et de parler directement au responsable de notre situation. Mais ça m'étonnerait que le ton soit le même.
    R. : Quelque chose à ajouter ?
    S. A. : Oui, notre aventure continue : nous ouvrons une nouvelle « base autonome » dans un lieu bien connu de beaucoup d'entre nous : l'ancienne librairie Primatice ouvre un espace de contre-culture où seront accessibles des vêtements, des accessoires, de la musique, des revues et des livres qui soutiennent notre combat.
    R. : Dernière question, quel est pour vous le plus beau mot de la langue française ?
    S. A.: Chargez !
    Propos recueillis par Robert SPIELER.
    La boutique Primatice est située au 10 rue Primatice dans le XIIIe arrondissement de Paris. Elle est ouverte du mardi au vendredi de 13h à 19h et le samedi de 11h à 19h.

  • Frédéric Lordon, imposteur.


    Non seulement la révolution ne sera pas télévisée, mais aucun révolutionnaire ne le sera. Dans un pays comme la France, la domination oligarchique du capitalisme-zombie est aujourd’hui trop fragile pour permettre la poursuite de la mascarade connue sous le nom de « liberté d’expression », c’est-à-dire de la « bonne vieille » censure par dosage et brouillage, qui laissait malgré tout, à des heures et dans des contextes peu propices à leur compréhension, d’authentiques dissidents s’exprimer et, par là-même, s’auto-neutraliser comme agents d’ignition d’une potentialité subversive. En période de Vigie-pirate social permanent, ces derniers sont désormais remplacés par des simulacres contrôlables, comme Frédéric Lordon.

    Non content de se dénoncer presque mensuellement par des apparitions télévisées, le contrefeu humain Frédéric Lordon publie. Corvée probablement aussi fastidieuse pour l’auteur Lordon que pour les pigeons qui le lisent, mais hélas nécessaire, dans la mesure où son expertise universitaire (source d’un prestige d’autant plus étrange que ses thuriféraires s’empressent aussitôt de préciser qu’il est la brebis galeuse de sa discipline, l’université (re)devenant ainsi source de crédibilité, mais uniquement à condition de s’en faire détester…) est le principal argument de la « narration » chargée d’expliquer aux michetons affolés la bien soudaine popularité médiatique de cet économiste fatal dénué du moindre parcours politique, militant ou associatif notable. Parmi les produits récents de cette activité justificatrice, on trouve l’essai intitulé Capitalisme, désir et servitude, que je me suis bien gardé de lire, mais dont l’auteur a eu l’imprudence de commenter le contenu sous la forme d’une interview filmée, donc visionnable parallèlement à des activités infiniment plus utiles et agréables que la lecture de Frédéric Lordon, comme l’épluchage de choux de Bruxelles et la confection d’une marinade au yaourt.

    Cette vidéo apporte à mon sens la confirmation en technicolor, un peu longuette, mais dispensant au moins de commander ses (soyons-en sûrs assommants) bouquins, de ce qu’on soupçonnait depuis longtemps : si on laisse parler ce type, c'est tout naturellement parce qu'il n'a rien à dire.

    Et pourtant, en dialoguant pendant 90 minutes face caméra avec une demeurée, Frédéric Lordon, contrairement à ses habitudes, et probablement à sa volonté, gagne pour une fois des titres à une gratitude objective de la dissidence française. Je pense ici avant tout à notre précieuse jeunesse – aux apprentis-penseurs de la dissidence, car la cuistrerie dont il épice l’ouvrage en question – consistant à aller déterrer Spinoza pour nous faire ni vu ni connu une resucée de Gramsci face à la faillite intellectuelle surconstatée du marxisme politique – présente néanmoins l'intérêt paradoxal (dont il a peu de chances d'être conscient, le pauvre) de leur faire gagner du temps dans un nécessaire processus de radicalisation : au lieu de s'égarer une fois de plus dans la complexité spéculaire et contradictoire de l'immense Marx, toujours à mi-chemin de partout (entre réaction et millénarisme, économie et politique, contemplation et action), autant comprendre une bonne fois pour toutes que le ver était dans le fruit le plus précoce : le déterminisme anti-axiologique de Spinoza posait bel et bien le décor pour l'entrée en scène de la main invisible. Monisme du conatus ou adoration du marché : il y a mille formules pour faire allégeance à Satan, dont le nom est légion, et aucune voie de retour.

    Un peu comme pour le port de jeans et de pulls Benetton, ou la fréquentation d'universités françaises, dont ce même pseudo-critique du capitalisme est aussi coutumier : idole cumularde pour révolutions cathodiques, qui seront bel et bien télévisées, puisqu'elles n'auront pas lieu.

    Comme toute apparition publique d’un contre feu humain, la vidéo en question a des vertus cathartiques. Après exhibition presque discrète de la marchandise (cet homme-là, homo ille, qui parle latin comme il respire, condescend à vous parler, à vous, pauvre mortel !), on passe par un moment de quasi-désespoir (« Marx avait raison, mais se trompait ; le mal est vraiment mauvais, mais la solution pire que le mal ; les utopies sont dangereuses », etc.) pour mieux savourer un happy end digne d’un happening FEMEN, au cours duquel ce sex-symbol lauréat des Mines, Apollon dégarni au-dessus du front sous l’effet d’une réflexion torride, mais bronzé au même endroit par les rayons d’un soleil qui l’est – faut-il donc croire – un peu moins, se laisse pour ainsi dire violer par la théâtreuse/journaliste/militante chargée de l’accoucher de la vérité révolutionnaire, laquelle finit, presque à son corps défendant, par gicler en jets bien drus des profondeurs les plus fertiles de sa pensée spinozienne : les affects joyeux pourraient finir par dominer les affects tristes, à condition que tout le monde maintienne son angle alpha optimalement ouvert, en dépit des injonctions immorales du néolibéralisme, culmination de l’indépassable capitalisme, encore plus mauvaise que le fordisme, mais qu’il devrait être possible, pour plus de convivialité, d’aménager ergonomiquement, selon l’adage latin « qui est incapable du moins, peut sûrement le plus ».

    Les populistes et autres conspirationnistes qui s’attendaient à l’entendre comme toujours, le rebelle, manger du banquier, resteront sur la faim éternelle du ressentiment crypto-antisémite : méprisé par sa corporation, l’économiste Lordon n’entre pas au couvent – bien entendu laïc – de la philosophie pour le souiller des haines de ce monde, mais pour y chanter la Jérusalem céleste, telle qu’elle peut, à de rares moments de grâce, s’incarner dans notre réalité peccamineuse, notamment sous la forme d’un théâtre autogéré par Ariane Mnouchkine, où « ce sont même les acteurs qui nettoient les chiottes ».

    Cette configuration discursive (avec viol et orgasme féminins en apothéose), ainsi que la référence à Mnouchkine, ne sont pas innocentes : sous couvert de « spinozisme » (en réalité réduit à un gramscisme qui pourrait, comme méthodologie d'action politique, être de bon aloi – comme l'a bien compris Alain de Benoît), Lordon nous ressort tout rondement l'idéologie du développement, sous prétexte de supériorité (d'ailleurs impossible à étayer en termes spinozistes, son interprétation de la dichotomie des affects « tristes » vs. « joyeux » étant, prenons tout de même le temps de le signaler au passage, un détournement à la limite du jeu de mots…) de la violence symbolique (féminine par excellence) sur la violence concrète – vieux refrain de tous les réformismes, et qui, dans une macrostructure impérialiste, trouve toujours preneur dans les rangs (d’ailleurs dûment féminisés) de ce que Lénine identifiait, en l’an 46 avant Lordon, comme « l'aristocratie ouvrière » métropolitaine. Dans l’ambiance plus virile de la périphérie, pakistanaise, péruvienne ou indonésienne, la question ne se pose pas : hors « omniprésence du fun », c’est-à-dire dans la plupart des pays de la plupart des continents, le capitalisme, c'est encore et toujours « marche ou/et crève ! ».

    Chantre du modèle japonais, véritable laboratoire du capitalisme zombie, l’économiste rebelle agréé France 2 Frédéric Lordon a, comme l’économiste rebelle agréé New York Times, le très nobel Krugman, les plus grandes difficultés du monde à voir l’hyperinflation mondiale créée par ledit capitalisme zombie, et pour cause : obnubilé par l’« omniprésence du fun » dans certaines multinationales canadiennes, Frédéric Lordon n’aperçoit pas les flottilles de B52 chargée de bombes à uranium appauvri braquées comme un pistolet sur la tempe de toutes les économies extractives pour prévenir les mouvements de mauvaise humeur inconsidérés dont les peuples insuffisamment civilisés sont généralement susceptibles quand ils constatent que le papier qu’on les oblige à accepter en échange de leurs énergies fossiles ne suffit pas à acheter le blé que leur vendent les pays importateurs de ces mêmes énergies, émetteurs de ce même papier… Du coup, forcément, il a du mal à prévoir l’évolution exacte du néolibéralisme et, partant, de l’ouverture du fatidique angle alpha ; il est donc condamné à l’expectative, comme Todd à l’attente du hollandisme révolutionnaire et du Messie (« whichever comes forth », comme disent les contrats de viager...).

    Intraitable avec le capitalisme, le « récommuniste » autogéré Frédéric Lordon retrouve, dans sa théorie de la monnaie, tout le mordant qu’avait Marx critiquant Proudhon – et retrouve d’ailleurs, au passage, les mêmes arguments : pourquoi en changer, au bout d’un siècle et demi de bons et loyaux services dans la querelle ritualisée des étatistes/collectivistes critiquant les utopistes/libertariens, qui se solde par des scores toujours variables, mais aussi par le bénéfice mutuel invariant d’un spectacle réussi, permettant à ses protagonistes d'acquérir et d’entretenir l'apparence de véritable opposants, c'est-à-dire d'occulter l'identité profonde des deux démarches dans l'horizon de l'individualisme et de la technique... et s'il restait à quiconque un doute à ce propos, sa description des économies du potlatch le soulève bien vite, puisqu'elle consiste en gros à dire : « du moment qu'on peut y analyser de la violence, c'est qu'elles ne sont pas hors-capitalistes, mais pré-capitalistes », en d'autres termes : « les autres civilisations = la civilisation occidentale + divers opiums du peuple ».
    Prestidigitateur de la vieille école, Frédéric Lordon, tout en hissant bien haut les couleurs de Spinoza (naturellement sympathiques pour ceux, fort nombreux, qui, faute de l’avoir lu, ont la plus grande estime pour Deleuze), s’en tire à la faveur d'un truc typiquement kantien : en déplaçant l'accent de l'éthique (politique) vers la morale (personnelle), de la critique de l'aliénation, dont les post-marxiens (par ex. situationnistes) avaient commencé à tirer des résultats intéressants (sans doute un peu trop intéressants pour la mesquinerie intellectuelle d'un économiste), vers celle de la « violence », qui est au fond un non-concept de la pensée politique : rendre à César ce qui est à César, renoncer à l'utopie d'une humanité sans violence : certes – et… ? ... Théologiquement, ça n'apprend rien au chrétien qu'il ne sache déjà, et surtout rien qui puisse dépendre de l’experte confirmation d'un économiste régulationniste ; politiquement, ça ne dit rien de ce que doit être César, où, quand, et pour qui. L'étudiant Lordon, avant de rendre copie blanche, y griffonne un petit crucifix cryptique avec des extrémités en marteau et faucille, pour se laisser un maximum de chances de gagner la sympathie d'un jury putatif envisagé dans sa moyenne statistique ...

    En résumé : économe de « la plus dure des sciences molles » au point de se résigner à la philosophie, Frédéric Lordon, dissident cathodique, prend un christianisme désacralisé, l'injecte frauduleusement dans une théorie politique qui devient ipso facto pseudo-universelle (le multiple César usurpant l'unicité de Dieu : les Lumières n'ont jamais rien proposé d'autre) et en déduit l'inévitabilité du type d'évolution caractérisant justement une partie du monde chrétien à partir de sa déchristianisation (idéologie du développement), ce qui lui permet ensuite de démontrer que l'utopisme (comprendre : le crime fasciste consistant à rêver d'histoires autres que celle, linéaire, du progrès indéfini) est la source de tous les maux historiques (qui lui « foutent les chocottes », version cool des « heures les plus sombres »), car entaché du péché originel de violence (« forcer l'imaginaire collectif ») – celui-là même dont il reconnaît cependant l'omniprésence tenace dans l'univers capitaliste libéral, nième façon d'affirmer tacitement que Dresde et Hiroshima valent mieux que Katin et Auschwitz, et pour cause : entre un Dresde irakien et un Hiroshima libyen, on conserve, en métropole, cette précieuse « liberté d'expression », signifiant fétichisé dont le seul référent concret est désormais le fait que F. Lordon passe à la télé. Avec, en bonus, le prestige de l'intellectuel, décerné ad nutum par une presstituée analphabète, et le charme du révolutionnaire, garanti par l'incroyable audace de dire (poliment) du mal de ses confrères Minc et Lévy, lesquels, en bout de parcours, sauront se contenter de cette distribution ingrate de bad cops, pendant que le nouveau-nouveau philosophe F. Lordon hérite de leur fond de commerce de la poudre conceptuelle aux yeux du gogo cathodique.

    Raoul Weiss http://www.voxnr.com

  • 6 février 2013

    Il n'y a rien à changer au billet du 6 février 2012. Le IV° Reich avance comme au Sahel le désert, sans murmures ni reproches, sans bruit. Mais un blogue monarchiste ne peut se contenter de recopier un texte d'occasion, il doit témoigner. Témoignons ! L'émeute du 6 février 34 fut un assaut antiparlementaire contre la démocratie de représentation qui avait basculé dans la prévarication, la concussion et tous les synonymes de la corruption. Le "tous-pourris" déjà. Si le 79ème anniversaire ne verra pas l'assaut des colonnades du Palais Bourbon, le 80ème pourrait être moins calme, à voir à quelle vitesse la spirale de la République perfore les réalités d'un déclin maintenant sûr avec les mêmes. Si notre économie a de gros problèmes qui ne sont pas tous politiques, notre Etat réclamé en faillite pour la deuxième fois par un ministre important n'assure plus ses fonctions régaliennes, et le régime qui le commande cache son impéritie derrière des disputes clivantes sur le sexe des anges, le trou des démons, l'élevage des foetus, le recyclage des vieux en biscuits protéinés et la liberté de chacun d'enculer ses chèvres avant de les épouser. Au motif d'un abrutissement décadent, le pays qui se brandit valeur morale illuminant le monde, patrie des droits, empire de la loi (en chinois), argue d'avancées sociétales chez ses voisins pour abolir deux millénaires d'une civilisation construite patiemment sur le droit naturel. Quel progrès !
    La représentation nationale est utilisée aujourd'hui pour parer le coup décisif que serait un référendum populaire sur la question de l'homoparentalité ; et bien que les dispositions projetées convoquent la liberté de conscience, le groupe majoritaire demande la discipline de vote au péril d'investiture. L'apparatchik Le Roux, chef des godillots socialistes, n'y va pas par quatre chemins : Quand on a été élu avec le soutien du Parti socialiste, on respecte les promesses de la campagne présidentielle. Il faut assumer et être cohérent. Que les pouvoirs exécutifs et législatifs soient séparés ne l'impressionne pas ; pas plus que les râleurs de la chiourme. On dit que le suppléant de Benoît Hamon ne votera pas l'homofolie. Un homme.
    En face de quoi, les arguments de l'opposition ne sont pas d'un niveau qui tranche vraiment ; mais on savait déjà, pour avoir suivi la bagarre de cour de récréation entre MM. Fillon et Copé, qu'élever le débat aurait été surhumain. Alors, je suis allé chercher de l'intelligence comme on va à la pêche avec une bouteille à bouidelles. Elle s'appelle Sylviane Agacinski, agrégée de philosophie, intéressée par le rapport des sexes, épouse d'un premier ministre au teint de lavabo qui n'avait pas trop démérité sachant d'où il procédait. L'homoparentalité pour elle, c'est niet. Il faut revenir à un article qu'elle avait donné au Monde le 21 janvier 2007 ; c'est du lourd :

    Sylviane Agacinski

    Déjà homoparentalité et mariage homosexuel c'est du pareil au même, un mot-valise où se nichent plusieurs questions différentes qui toutes s'affrontent à l'éthique de la race humaine. Pour bâtir ce concept il faut lui créer une opposition, d'où la naissance des hétérosexuels auxquels on va rapporter les droits existants. L'institution du mariage n'est pas une construction étrangère à la sexuation et à la génération mais complètement dédiée à la bilatéralité de la création. "En résumé, si l'ordre humain, social et symbolique, donne aux individus une filiation double, mâle et femelle, ce n'est pas en raison des sentiments qui peuvent lier les parents entre eux, des désirs qui les animent ou des plaisirs qu'ils se donnent, c'est en raison de la condition sexuée de l'existence humaine et de l'hétérogénéité de toute génération dont la culture a jusqu'ici voulu garder le modèle".
    Dans le doute permis, je préfère suivre l'avis de Mme Agacinski ou M. Gilles Bernheim que celui d'un type comme Pierre Bergé qui, avec juste un baccalauréat de couturière, loue du ventre comme une chambre de bonne. Il se vante d'en avoir tous les moyens, il devrait monter un gynécée pour homos durs avec les poules en batterie.
    Mais passer le débat de la rue au parlement produit l'effet inverse de celui prévu par le modèle. On s'attendrait à y trouver plus de sagesse et un niveau plus élevé d'arguments. Au lieu de quoi, l'opposition dépose plus de cinq mille amendements de pilonnage qui n'expliquent rien, et la majorité édicte une règle de présence obligatoire pour conserver plus de voix que les autres en hémicycle. Facile, plus de la moitié des députés de l'opposition ne prendront même pas la peine de siéger en séance plénière. Le "grand" débat sociétal tourne à la foire d'empoigne politicienne, CQFD : ce parlement est inutile et cher. Les privilèges parlementaires sont devenus insupportables à l'aune du travail rendu. Quant à "justifier" un projet par le pourcentage de soutien qu'il reçoit de l'Opinion, ce n'est pas exactement le profil de ce blogue qui se méfie de la loi du Nombre. A refaire un six-février, il ne faut pas s'arrêter en chemin. Cette commémoration de l'émeute de la Concorde est le troisième marronnier royaliste (galette, messe, 6-février) et il nous faudra attendre le quatrième pour dire à nouveau quelque chose d'utile (enfin, j'essaie !) : le CMRDS du mois d'août. Puis nous patienterons jusqu'à la galette des rois 2014. Ceci pour suggérer affectueusement qu'à ce rythme, le roi d'au-delà des mers peut faire la planche et dériver jusqu'au Gulf Stream, nous ne sommes pas pressés. Nos chapelles se "battent" courageusement contre des avancées sociétales qui confirment le pourrissement général, mais le peuple, lassé de la logorrhée extravagante d'un pouvoir hystérisé par son renouvellement aux prébendes juteuses, s'est choisi un gouvernement normal qui lui ressemble. Médiocre donc ! Et si d'aventure, l'emploi et un peu d'argent à dépenser se trouvaient sous un caillou, il le laisserait gouverner comme bon lui semble. Ce qu'il fait finalement. Téléphonez-moi si des préfectures brûlent.
    Pour le mouvement royaliste, la participation à ces batailles de société, si elle occupe les militants, ne fait pas propagande des principes monarchistes qui pourraient sauver le pays, noyés que nous sommes dans le Nombre et la tonitruance ambiante. Les réformes de société passeront au parlement puisque le gouvernement a les deux majorités, aussi est-il revenu le temps de s'occuper d'autre chose, de revenir à nos "fondamentaux".
    Par "chance" ces fondamentaux sont attaqués. Il s'agit des pouvoirs régaliens de l'Etat laissés aux ambitieux, aux lobbies, aux circonstances électorales quand ce n'est pas aux étrangers prétendument européens. Passons un pacte avec la nation de restaurer nos pouvoirs régaliens à l'excellence afin de libérer et décentraliser les pouvoirs publics. Quelle belle réputation ce beau pays retrouverait-il avec une police inflexible et formée, une justice démaotisée, juste et sévère, une armée indépendante des soutiens alliés, une diplomatie ramassée sur l'essentiel, une politique monétaire de bon sens, et un chef d'Etat détaché de toute coterie, parti, loge ou ligue, qui promènerait ses gosses au jardin du Luxembourg ! Il ne resterait qu'à le faire savoir ! Vous souvenez-vous du Million du Roi (clic) ?

    http://royalartillerie.blogspot.fr

    AVIS DE MESSE

    L'Action française fera dire une messe
    à l'intention des victimes du 6 février 1934
    en la chapelle de la Crypte de la Madeleine à Paris,
    ce mercredi 6 février 2013 à 18h30
    (entrée latérale)