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  • Les Iforas sous le feu français

    N'en déplaise aux "spécialistes militaires" des plateaux télévisés qui pensaient manger sur la guerre du Mali jusqu'à la rentrée, la bataille des Iforas est une affaire de semaines. On pouvait l'estimer plus longue dès lors que nous aurions constitué des bataillons noirs de la CEDEAO pour monter à Kidal, mais du moment que nous engageons le fer avec les freux dans la foulée, sans attendre personne (mais avec les appuis techniques et logistiques de nos alliés de l'OTAN) et sans perdre de temps à la caisse à sable multilingue, il est possible de boucler l'affaire avant Pâques, quand le steak terroriste aura été suffisamment attendri pour que les Touaregs ralliés à la bonne cause puissent le bouffer ; car il ne fait aucun doute aujourd'hui qu'ils se sont retournés avant que leur situation ne se dégrade définitivement. Il faut dire que traverser un bombardement de mortier de 60 n'est pas grand chose comparé à la bombe guidée laser qui vient d'exploser le technical Toyota du copain à cent mètres de soi. La grande tache noire sur le sable a de quoi démotiver le chamelier le plus vaillant. On ne fournit pas la pelle et la balayette car il n'y a rien à balayer.
    Se cacher ? Les promontoires rocheux, cavernes et grottes deviennent autant de pièges à missiles, car ces saloperies travaillent aussi à l'horizontale. Alors, tant que nous n'entendrons pas parler d'une réplique DCA des groupes cibles, nous considérerons qu'ils sont proches du paradis. A relever quand même que le pays est magnifique et que mourir là ou dans un bidonville à la con au bord d'un égout, y a pas photo !


    La carte (coloniale) nous montre que le massif des Iforas est partagé entre le Mali et l'Algérie (Tassili). Les massifs de repli sont loin et gardés. Au nord-est c'est l'Ahaggar derrière Tamanrasset, patrouillé en tous sens par les Algériens, au sud-est et plus loin après la vallée de l'Azaouak, frontière naturelle Mali-Niger, est le massif de l'Aïr, pays des Touaregs nigériens qui ont fait définitivement la paix avec Niamey et défendront leur territoire et la république contre les freux. L'Algérie a fermé sa frontière, au grand dam de toute la région de Tam qui ne vit que du tourisme, et s'il n'est pas aisé de verrouiller le tracé qui traverse l'Adrar commun, le plateau au nord est propice à la surveillance aérienne. Kidal et Tessalit reprises, le terrain utile à battre n'est pas grand comme la moitié de la France (les "spécialistes" ça ose tout). La zone d'effort est un triangle équilatéral de ±200 kilomètres dont un sommet est sur Kidal (voir la carte CIA en cliquant ici).
    La configuration des lieux a rappelé à certains les montagnes afghanes de Tora-Bora où les milices d'al-Qaïda s'étaient réfugiées sous la pression américaine. On sait que les chefs d'al-Qaïda y avaient été signalés, mais nonobstant le fait qu'ils avaient enduré de lourdes pertes sous les bombardements massifs de l'US Air Force, une partie avait pu rejoindre les FATAs du Pakistan qui les avaient bien accueillis. Dans le cas qui nous occupe, l'accueil est moins probable, même la Libye est décidée à leur faire un sort.
    Bémol: l'Algérie est quand même la mâchoire de l'étau dans lequel on va broyer les malfaisants, et on peut espérer que l'humiliation qu'elle a subie à In Amenas va améliorer sa professionnalisation. Sans cela, on risque de voir le cancer métastaser au nord, mais il deviendra alors son propre problème, ce qui est quelque part renvoyer l'ascenseur.
    Quand l'écume de la guerre aura disparu, restera le problème de fond au Mali. Voici une synthèse du Pacte national de 1991 sensé mettre fin à l'insurrection touarègue d'alors. Il avait demandé beaucoup de travail, en pure perte, les autorités de Bamako s'étant carrément parjurées. Sinon c'était parfait, sauf que les mondes soudanien et arabo-berbère ne sont pas miscibles. On peut confédérer les communautés comme y est arrivé le Niger sous la houlette d'un président intelligent, mais pas les émulsionner. Sans penser au découpage géographique qui n'est pas viable, il faudrait réfléchir à sectoriser la société. D'autres pays y sont parvenus. Un cas de laboratoire : Singapour.

    LE PACTE NATIONAL DE 1991

    Le Pacte national a été signé le 11 avril 1992 à Bamako entre le gouvernement et le bureau de coordination des mouvements et fronts unifiés de 1’Azaouad à la suite de négociations menées à Alger sous la médiation de l’Algérie. Outre le ministre algérien des Affaires étrangères, deux personnalités ont joué un rôle important dans ces négociations : M. Ahmed Baba Miské, mauritanien, directeur des PMA à l’Unesco (pays les moins avancés), et M. Edgar Pisani, président de l’Institut du monde arabe de Paris et ancien chargé de mission à l’Elysée.
    Le Pacte national est un long document de 86 articles qui détermine les modalités du cessez-le-feu et organise un statut particulier pour le Nord du Mali. Après le cessez-le-feu, il sera procédé à l’intégration (sur une base individuelle, volontaire et selon les critères de compétence) de combattants de l’Azaouad dans les différents corps en uniforme de l’État. Des unités spéciales des forces armées (mises sur pied pour une année) et un corps de sécurité intérieure seront chargés du maintien de l’ordre. Sont prévus également un allègement substantiel des forces armées dans le Nord et le rapatriement des personnes déplacées. Une commission de cessez-le-feu, présidée par le médiateur algérien sera chargée de veiller à l’exécution de l’accord. En outre une commission indépendante d’enquête composée de représentants des deux parties et d’experts étrangers aura une mission d’investigation sur les événements et devra évaluer les dommages et réparations dus aux victimes.
    Le statut particulier du Nord qui s’appliquera aux 6°, 9°, 7° et 8°régions (Tombouctou, Gao et Kidal), établit ainsi la liste des collectivités locales : régions, communes, arrondissements et cercles. Chacune de ces collectivités est dotée d’une Assemblée élue et d’un Exécutif. Un représentant de l’Etat siégera auprès de chaque région.
    En outre est instituée une Assemblée inter-régionale, dotée d’un secrétariat permanent.
    Ces Assemblées sont compétentes pour :
    - organiser la vie communautaire urbaine et rurale ;
    - définir et promouvoir les programmes de développement économique, social ;
    - assurer le maintien de l’ordre ;
    - participer à la sécurité de la région et de la nation ;
    - organiser les échanges et actions de complémentarité entre les collectivités du Nord et le reste du pays.
    En outre un Fonds de développement et un Fonds d’indemnisation sont créés, et un programme de développement du Nord du Mali sera arrêté pour les 10 ans à venir. (crédit E. Bernus, Politique africaine)

    La Légion étrangère à Mopti le 25 janvier (ECPAD)

    http://royalartillerie.blogspot.fr

  • CGT, Hollande, Montebourg : les assassins de Goodyear !

    Pour tuer le site de Goodyear, d’Amiens-Nord, que sa direction va fermer, ils se sont mis à plusieurs. Un meurtre collectif. Ou plutôt un assassinat prémédité.

    Il n’est pas utile d’établir une hiérarchie parmi les assassins. Commençons simplement par le plus bruyant et, hélas, le plus audible : la CGT. L’organisation syndicale hurle, proteste, promet grèves et vengeances. C’est dans sa nature, comme il est dans celle du scorpion de piquer pour donner la mort. La CGT, c’est la garde napoléonienne à Waterloo. Enfin pas tout à fait. La CGT, certes, ne se rend pas, mais elle ne meurt pas. Elle est increvable. Et elle se battra jusqu’à la mort du dernier ouvrier licencié.

    Les micros imbéciles se tendent vers les cégétistes ravis de faire la roue avec les mâles accents de la lutte finale. Aucun des porteurs de micro n’a fait l’effort de parcourir quelques centaines de mètres pour aller sur l’autre site de Goodyear, celui d’Amiens-Sud. Quel intérêt en effet ?

    Là-bas, pas de licenciements, pas de fermeture. L’usine tourne à plein régime. Ses ouvriers ont accepté de signer un accord de flexibilité avec la direction. Accord obstinément refusé par la CGT du site d’Amiens-Nord.

    D’autres assassins maintenant. Parfaitement identifiés sans que des portraits-robots soient nécessaires : François Hollande et Arnaud Montebourg. En 2011 (campagne électorale oblige), ils sont venus sur le site d’Amiens-Nord. Histoire de montrer que le PS n’avait pas oublié ses fondamentaux et que son amour de la classe ouvrière était intact.

    Évoquant les licenciements boursiers, Hollande a dit aux ouvriers : « L’État peut fixer des règles. » Ils l’ont cru. Hollande est aujourd’hui président, Montebourg est ministre. « Qu’ils reviennent s’ils osent ! » a lancé, écœuré, un des ouvriers de Goodyear.

    Bien sûr, ce n’est pas Hollande qui, stricto sensu, a assassiné Goodyear. Il a tué bien plus : l’honnêteté, l’espoir, la confiance dans la parole donnée. Et maintenant, il leur dit quoi aux salariés de Goodyear ? Comme Marie-Antoinette : « Ils veulent du pain ? Qu’on leur donne de la brioche ! » Mais à sa façon : « Ils veulent du travail ? Qu’on leur donne du mariage pour tous, de la PMA et de la PGA ! » Ça, ça ne remplit pas le ventre des ouvriers. Ni les autres ventres d’ailleurs.

    Benoît Rayski dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info

  • Immigration : Personne ne pourra dire «Je ne savais pas !»

    Elle pleure SA France perdue :
    "Dis Papy, pourquoi t'as laissé faire ça ?"
    Il y a des calculs qui devraient faire réfléchir.
    - En 1968 la population française était de 49.700.000 habitants. Les musulmans en France étaient 610.000 soit 1,23% de la population.
    - En 1988 la population française était de 56.000.000 habitants. Les musulmans en France étaient 2.000.000 soit 3,6% de la population.
    - En 2009 la population française était de 67.000.000 habitants. Les musulmans en France étaient 8.000.000 soit 11,94% de la population ! (chiffres officiels, mais nous les savons tous en réalité bien plus important)
    Puisque tous les 20 ans la population musulmane est multipliée par 3.5, si cette progression n’est pas stoppée et même inversée, il est probable qu'en 2030 la population française sera de 70.000.000 d'habitants. Et que les musulmans en France seront 28.000.000 soit... 40 % de la population française.
    Donc, à ce rythme de vagues migratoires, dans 17 ans seulement, près d'un habitant sur deux serait musulman. Consternant pour un pays qui n'a aucune tradition musulmane, pas plus qu’il ne comptait de population arabe en 1930 ? Alors à quoi ressemblera la France dans bientôt 20 ans, puisque l'Islam est une religion conquérante qui refuse toute cohabitation avec d'autres religions ?
    - Des églises seront-elles incendiées comme on peut le voir dans certaines parties du monde ?... ça commence !
    - Verrons-nous des formations politiques de type HAMAS ou HEZBOLLAH s'implanter en France ?... ça commence !
    - La laïcité de l'État sera-t-elle remise en question ?... ça commence !
    - L'égalité des droits homme-femme existera-elle toujours, puisqu'elle n'existe pas dans les pays musulmans et qu'elle est déjà remise en cause aujourd'hui même en France dans les banlieues ?... ça commence !
    - La viande halal sera-t-elle obligatoire, avec toutes les souffrances que cela représente pour les animaux, égorgés vivants ?... ça commence !
    Une chose est absolument certaine : à ce train-là, la France de 2030 ne ressemblera pas à la France de 2010... CE NE SERA DÉJÀ PLUS LA FRANCE !

    MIEUX QUE STOPPER CETTE IMMIGRATION,
    IL FAUT L’INVERSER AU PLUS VITE !
    Regardez seulement autour de vous...
    Écoutez les propos de certaines personnes (hommes, femmes et enfants) dans les rues, les transports en commun...
    Regardez et écoutez attentivement les bulletins d'informations (Télévisions et Radios)...
    Lisez la Presse, les pages "faits divers" et les autres...
    Maintenant, réfléchissez sereinement en ayant pleinement conscience de ce que sera alors la vie de nos enfants, de nos petits-enfants... quand nous ne serons plus là !
    Et si vous pensez que c'est utile, alors transférez cet article à un maximum de personnes autour de vous.
    Plus tard, personne ne pourra dire : « Je ne savais pas !... »


    http://www.francepresseinfos.com/

  • PLUS DE 800 MILITANTS NATIONALISTES DANS LES RUES DE PARIS POUR DIRE NON AU MONDIALISME ET A L’IMPERIALISME

    DR-Patrick-Gofman-300x197.pngTrès belle réussite pour la manifestation nationaliste unitaire, organisée à l’initiative de 3e Voie, qui s’est déroulée samedi après-midi dans le Quartier Latin. Plus de 800 personnes ont ainsi défilé sans incident du Carrefour Odéon jusqu’à la Place du Panthéon. Impécablement encadrée par le Service d’ordre des JNR (Jeunesses nationalistes révolutionnaires), cette manifestation avait reçu le soutien des associations nationalistes syriennes, des indépendantistes québécois, des militants wallons du mouvement Nation, ainsi que d’autres organisations européennes.

    Nous reviendrons très prochainement sur cet événement considérable pour le mouvement nationaliste dans son ensemble. Félicitons-nous de la réussite et de l’entente harmonieuse qui s’est instaurée pendant l’organisation de ce rassemblement entre la Nouvelle Droite Populaire, Synthèse nationale, le GUD et 3e Voie.

    Voici l’intervention de Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale et membre du Bureau de la NDP, prononcée face au Panthéon avant la dispersion de la manifestation :
    Amis et camarades nationaux et nationalistes,

    Dimanche 13 janvier dernier, c’est plus de 1 million de Français qui ont manifesté à Paris leur opposition à la loi Taubira qui prétend instaurer un « mariage pour tous ». Nous ne pouvons que nous réjouir du succès de cette manifestation.

    Mais ces manifestants savent-ils qu’au-delà de cette parodie de mariage la principale menace qui pèse sur la conception traditionnelle de la famille à laquelle ils sont attachés est la politique mondialiste voulue par l’hyper-classe apatride qui prétend diriger le monde et dont Hollande et Taubira ne sont en réalité que les petits domestiques serviles.

    Pour réaliser leur projet funeste de transformer la Terre en un vaste espace économique uniformisé dans lequel les identités, nationales, ethniques et sexuelles seraient broyées, les mondialistes s’acharnent à détruire tous les repères qui font la spécificité de chaque peuple. Notre conception européenne de la famille est donc, à leurs yeux, l’une des premières cibles à abattre. L’humanoïde idéal pour ces nouveaux maîtres du monde devra être un consommateur métissé, déculturé, déraciné et asexué. La promotion de la fumeuse théorie dite du « gender » allant dans ce sens.

    Cependant les prétentions mortifères des mondialistes se heurtent de plus en plus aux réactions populaires. Partout dans le monde les peuples prennent conscience que leur existence est menacée. La gigantesque manifestation du 13 janvier peut être considérée comme l’un des premiers symptômes de ce réveil salvateur dans notre pays. Mais il faut aller plus loin.

    Les Français n’ont plus rien à attendre des partis politiques de la pseudo droite ou de la gauche dogmatique qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. Ils sont tous imprégnés par l’idéologie mondialiste. Ils portent tous une accablante part de responsabilité dans le désastre actuel.

    Voilà pourquoi la Nouvelle Droite Populaire et Synthèse nationale ont répondus avec enthousiasme à l’appel à cette manifestation contre le mondialisme et l’impérialisme organisée, à l’initiative du mouvement 3e voie.

    La NDP et Synthèse nationale se félicitent aussi de la participation à nos côtés de délégations de peuples en lutte pour sauver leur identité tels que nos frères québécois et wallons ou encore les Serbes et bien sûr les Syriens qui sont actuellement en première ligne face à une convergence d’intérêts entre les mondialistes et les islamistes.

    Depuis des décennies on cherche à nous faire avaler, au nom de l’ultra-libéralisme, que l’avenir de l’humanité passe par la globalisation de l’économie et par la destruction des différences qui, jusqu’à présent, faisaient la richesse de la planète…

    L’hyper-classe apatride qui a progressivement prit le pouvoir, au dépend de la souveraineté des peuples et des nations, veut créer un monde uniformisé dans lequel les humains ne seraient plus que des consommateurs dociles privés de toutes références identitaires. Cela pour le plus grand profit des multinationales et des financiers tels la Goldman & Sachs et autres riverains de Wall street…

    Partout où le mondialisme triomphe, partout les peuples subissent !

    Toute la classe politique française porte une accablante part de responsabilité dans cette situation. Ils ont tous contribué, d’une manière ou d’une autre, au bradage de notre indépendance nationale, de notre économie industrielle et à l’anéantissement de notre civilisation européenne…

    IL FAUT QUE CELA CHANGE !

    A la domination mondiale de l’hyper-classe cosmopolite, nous opposons le réveil des peuples et des nations. Nous ne voulons plus que notre avenir soit dirigé par ceux qui ont conduit nos compatriotes à se retrouver de plus en plus nombreux au seuil de la misère.

    La France et l’Europe sont fières de leur Histoire et de leur Civilisation. Elles en ont assez de la repentance permanente imposée par les pseudo-pouvoirs successifs et de l’humiliation qui en découle.

    De plus, dès les années 70, au nom du profit immédiat, le patronat sans scrupule, soutenu par les syndicats marxistes à la recherche alors d’une « clientèle » qu’ils imaginaient facile à manipuler, nous a imposé sur notre sol une immigration incontrôlée qui engendre l’islamisation progressive de notre société.

    Face au grand brassage des peuples, face à la destruction des nations, face aux prétentions criminelles des mondialistes nous répondons simplement en reprenant l’expression si chère à notre camarade Pierre Vial : UNE TERRE, UN PEUPLE !

    Nous voulons une France française, dans une Europe européenne…

    Nous voulons instaurer un Ordre nouveau, nationaliste, populaire, solidariste et identitaire, seul capable de redonner au peuple français et aux peuples d’Europe leur liberté, leur prospérité et leur dignité.

    Voilà pourquoi nous appelons au réveil des identités et à la constitution d’un vaste front nationaliste et populaire antimondialiste capable d’incarner l’opposition réelle de nos peuples à la volonté hégémonique de l’hyper-classe apatride !

    Voilà pourquoi, dès maintenant nous devons nous mobiliser en vue de la préparation et de la réussite de la grande manifestation nationaliste du dimanche 12 mai prochain, jour de Ste Jeanne d’Arc, à Paris pour leur montrer de la manière la plus massive et la plus resplendissante qui soit que le peuple français et les peuples d’Europe sont à nouveau debout.

    http://fr.altermedia.info/

  • [Vidéo] Taubira s'attaque maintenant au nom de famille pour plaire aux LGBT ! Ça suffit !

    On marche sur la tête ! Avec l’adoption du mariage homo, ce sont désormais les "couples" homo, stériles par définition, qui vont imposer leur loi en matière de transmission du patronyme ! Voilà où on en arrive avec la filiation fiction. Et un nouveau mensonge de Taubira sur le caractère indolore du projet de loi pour les couples hétérosexuels (excusez le pléonasme) !

    Transmission du patronyme : ce que la loi sur le mariage pour tous changerait

    Le député UMP Hervé Mariton, fer de lance de l’opposition au mariage pour tous, est revenu, lundi 4 février, sur l’une des dispositions de la loi concernant le nom patronymique des enfants. Cette disposition, inscrite dans l’article 2 du projet, concerne la dévolution du nom de famille : en cas de désaccord ou d’absence de choix des parents, les noms de chacun d’eux, accolés dans l’ordre alphabétique, seront donnés à l’enfant, alors qu’actuellement c’est le nom du père qui est attribué.

    Pour M. Mariton, il s’agit d’une "révolution" qui "avance masquée". "Là où aujourd’hui un enfant s’appelle Durand, il s’appellera demain Durand-Martin, sauf si les parents demandent explicitement qu’il s’appelle Durand", a-t-il expliqué, précisant que cet accolement automatique des deux noms des parents concernera tous les couples, homosexuels comme hétérosexuels. [...]

    La suite sur Le Monde

    Lire également : Attention, les noms de famille de nos enfants vont changer !

    http://www.actionfrancaise.net

  • L'élaboration historique des techniques de la subversion, par Roger MUCCHIELLI (1976)

    I — LES PAMPHLETS POLITIQUES

    Depuis qu'il y a des hommes et qui pensent (comme disait La Bruyère), l'idée de réduire l'adversaire à merci en organisant autour de lui le mépris ou en décourageant les gens de combattre pour son service est venue spontanément à beaucoup d'esprits et a inspiré beaucoup d'entreprises. De façon tout à fait empirique, des génies malveillants ou poussés par la foi en leur propre cause, ont perfectionné très tôt et érigé en système le commérage, le racontar, la calomnie, (et autres perfides exploitations des petits faits de la vie quotidienne contre le voisin) qui, eux, ont dû se développer dans l'espèce humaine en même temps que le langage.
    Sur le plan militaire, on eut, dès les temps les plus reculés, l'idée d'envoyer sur le territoire de l'adversaire des individus capables de bien s'intégrer à la population, et chargés, en dehors de la mission d'espionnage, de répandre quelques informations démoralisantes ou quelques calomnies sur les chefs locaux. Cela faisait partie de ce qui s'appelait « les ruses de guerre », lesquelles comprenaient aussi — et surtout — les stratagèmes sur le champ de bataille.
    L'avènement des empires et les buts de conquête territoriale à grande échelle permirent quelques perfectionnements de la méthode de pourrissement des États à conquérir. Selon Mégret, Philippe de Macédoine, le père d'Alexandre le Grand, mérite de rester dans l'Histoire pour la qualité de sa tactique psychologique au service de son ambition de conquête de la Grèce antique. Son premier geste fut de soudoyer discrètement des groupes politiques qui, en Grèce, étaient par principe contre la guerre ; les « pacifistes » athéniens, groupés autour de Eubule, proclamaient que le temps des aventures était passé et que la Cité devait se consacrer aux seules œuvres de paix. Ces honnêtes intentions faisaient l'affaire de Philippe, et ses agents « noyautèrent » le parti des pacifistes. Par ailleurs, le roi de Macédoine entreprit de renforcer et d'accélérer cette action en organisant la démoralisation du peuple athénien : rumeurs, campagnes de calomnies contre les chefs qui voulaient résister à l'influence macédonienne, corruption des petits chefs, pénétration de tous les partis politiques par ses agents, complétèrent la propagande des pacifistes subventionnés, et submergèrent l'opinion publique. « Ébranlement, désintégration, dissolution », tels furent les effets progressifs de son action psychologique sur l'État athénien. On sait que Philippe y ajouta la séduction des intellectuels de l'époque en mettant au concours parmi eux le poste de précepteur de son fils Alexandre. Parmi les Athéniens, Démosthène comprit ces manœuvres. Son intelligence de la situation, aiguisée par son patriotisme et son idéal de liberté, nous valut les célèbres discours contre, Philippe, connus sous le nom de Philippiques et d'Olynthiennes (351-349 av. J. C.).
    En termes modernes, on peut dire qu'il tenta d'opposer une contre-subversion à l'entreprise subversive de Philippe. Dans ces discours, Démosthène dévoile les intentions réelles de Philippe et analyse sa tactique psychologique. Puis il secoue l'inertie des Athéniens et vilipende ceux qui, séduits, ont l'intention de « collaborer » avec le Macédonien. Il attaque de ses sarcasmes les généraux, les magistrats, les patriciens, et, dans certains passages, ses discours ont le ton de la propagande d'agitation et de mobilisation.
    Ainsi, quatre siècles avant J. C., un homme courageux et lucide essayait de lutter contre l'impérialisme dévorant et rusé d'un voisin dangereux. Il est intéressant de noter que, en 1938, juste avant Munich, à l'heure où Hitler misait sur le pacifisme et la décomposition des républiques pour réaliser sans coup férir l'invasion de la Tchécoslovaquie, une revue anti-hitlérienne de Paris put faire, sans qu'on s'en aperçoive, un montage des Philippiques de Démosthène qui paraissaient, sous cet habillage, de la plus dramatique actualité.
    Les Discours de Cicéron contre Marc-Antoine, que l'on compara aux Philippiques, ont aussi leur place dans un survol historique des modèles de subversion. Le célèbre orateur romain décida, vers 44 av. J. C., de « démolir » Marc-Antoine, général brutal et débauché qui, après l'assassinat de César, avait pris le pouvoir à Rome. Cicéron essaya de soulever l'indignation populaire et dévoila les traîtrises, les sacrilèges et les turpitudes de Marc-Antoine. Il est probable que si Antoine fut déclaré « ennemi public » par Octave quelques années plus tard, ce fut par l'effet des discours de Cicéron (le 13e discours présente Antoine comme « ennemi de la patrie »). La fin de l'orateur fut tragique comme on le sait, puisqu'Antoine, revenu au pouvoir par alliance avec Octave et Lépide, obtint la tête (1) de son accusateur. Il est vrai, ceci pour consoler les bonnes âmes, que la fin d'Antoine ne fut pas moins atroce quelques années plus tard.
    Cicéron avait développé là un genre nouveau : le pamphlet (2) politique, dont le but est de déconsidérer le pouvoir et de le faire s'éc rouler par la seule puissance du Verbe agissant sur l'opinion.
    Ne citons que pour mémoire la fameuse Apocoloquintose du divin Claude de Sénèque (qui circula anonyme vers 54 ou 55 ap. J. C. à l'occasion de la mort de l'empereur Claude) qui est plutôt une satire bouffonne et macabre contre l'empereur défunt. Dans la ligne du pamphlet authentiquement subversif, d'autres maîtres du genre nous ont légué des chefs-d’œuvre. Il serait hors de propos d'en faire ici la généalogie.
    Signalons au passage Luther dans ses écrits plus séditieux que subversifs, ceux qui appellent à l'insurrection contre l'oppression romaine, contre « les véritables Turcs qui sucent la moelle de la généreuse Allemagne », spécialement les écrits de 1520 : Appel à la nation allemande, La captivité babylonienne de l'Église, La liberté chrétienne, et le pamphlet A la noblesse allemande dans lequel il ressuscite, pour les utiliser, les vieilles aspirations gibelines dans le but de s'attirer la sympathie des princes indépendants, et lance l'appel général à la révolte contre les catholiques et la papauté. « Et pourquoi ne nous laverions-nous pas les mains dans leur sang ? » avait-il déjà répondu à Prieras. On connaît le résultat de la Révolte : un tiers de l'Allemagne ravagé, plus de mille couvents ou châteaux rasés, plus de 100.000 morts,... après quoi Luther repart.
    Mais c'est au XVIIIe siècle que le pamphlet devient une arme de guerre purement psychologique. Dans l'ouvrage Karl Marx et sa doctrine, traduit en français en 1937, Lénine conseillait aux jeunes militants de retrouver l'esprit subversif des grands encyclopédistes français : « Les écrits ardents, vifs, ingénieux, spirituels, des vieux athées du XVIIIe siècle qui attaquaient ouvertement la prêtraille régnante, s'avèrent bien souvent mille fois plus aptes à tirer les gens de leur sommeil religieux que les fastidieuses et arides redites du marxisme. »
    La « propagande philosophique » du XVIIIe siècle, alimentée matériellement par les imprimeries hollandaises qui organisent la contrebande des libelles, est une vaste campagne subversive contre les bases de la société politique et religieuse en place. Selon D. Mornet, les Encyclopédistes ont, par leurs écrits, préparé la Révolution française. Ils ont d'ailleurs décrit eux-mêmes leur tactique : d'Alembert a parlé de « sortes de demi-attaques, espèce de guerre sourde, qui sont les plus sages lorsqu'on habite les vastes contrées où l'erreur domine »; Naigeon et Condorcet ont expliqué comment « des articles détournés permettent de fouler aux pieds les préjugés religieux » : « Les erreurs respectées sont exposées avec des preuves faibles ou ébranlées par le seul voisinage des vérités qui en sapent les fondements. » Après avoir exposé le problème avec une apparente bonne foi, il y a « les symboles transparents, les parenthèses, les insinuations, les ironies, et enfin les embuscades ». On croirait lire d'avance la tactique de certains journaux français d'aujourd'hui et de certaines émissions de télévision.
    Joseph de Maistre, l'émigré, a considéré la « philosophie » et les « philosophes » du XVIIIe siècle (nous dirions aujourd'hui les intellectuels « engagés ») comme « une puissance essentiellement désorganisatrice » et, théoricien réactionnaire de la Restauration, il a rêvé d'un ange exterminateur qui écraserait tous les disciples des Encyclopédistes.
    C'est sans conteste Voltaire qui est, au XVIIIe siècle, le champion du pamphlet subversif. Le ton général, comme le dit G. Lanson, est l'irrespect. Rien n'échappe ni ne résiste à l'irrespect, ni la royauté avec sa majesté, ni l'Église avec sa sainteté. La duchesse de Choiseul qui s'en irrite écrit : « L'emploi de l'esprit aux dépens de l'ordre public est une des plus grandes scélératesses parce que, de sa nature, elle est la plus impunissable ou la plus impunie. » Lefèvre de Beauvray, en 1770, dans son Dictionnaire social et patriotique, à l'article « Liberté », blâme aussi « cet esprit d'indépendance et de liberté qui mène à la subversion de tout ordre social. »
    D. Mornet caractérise ainsi la guerre psychologique menée par Voltaire : « La bataille a donc été en grande partie une bataille cachée... A l'abri de l'anonymat, il multiplie les attaques; il y a plus de 200 de ces petits ouvrages, opuscules, feuilles volantes. Il y pousse à fond. L'ironie voltairienne se fait âpre, brutale, insolente. L'influence fut immense... Voltaire saisit les vices du système sans jamais construire une certitude. » Le travail fut tout entier de destruction.
    Le résultat fut rapide, Dès les années 1758-1763 en France, dit Mornet, « le pouvoir royal hésite à décider la répression. Les évêques l'y poussent, car ils constatent que dès qu'on laisse faire, l'audace des attaquants s'accroît. Mais quant à revenir à la rigueur des lois, on ne tarda pas à reconnaître qu'il n'y fallait pas songer : les directives ne trouvaient plus de fonctionnaires résignés et dociles. Un vent d'indiscipline soufflait sur les bureaux de l'Administration, qui faisait craquer l'édifice entier... Les affaires Calas et Sirven avaient soulevé l'indignation. Des intendants, des gouverneurs,... à Grenoble, Poitiers, Bordeaux, Montauban, en Languedoc, etc., adjurent le ministre de permettre l'apaisement. Le Parlement de Toulouse lui-même (3) fait si bien amende honorable que, dès 1766, ses excès de tolérance inquiètent l'autorité royale... La police, les autorités, ont contre elles de plus en plus toutes sortes de complaisances et de complicités soutenues par l'opinion toute entière. Des plus grands aux plus petits, on donne d'une main ce que l'on retire de l'autre... Malgré les saisies et les perquisitions de la Prévôté,... on vend les livres prohibés sous les galeries du château de Versailles; on les vend sous les yeux de Leurs Majestés avec la complicité même des Grands, du prince de Lambesc par exemple, qui s'oppose bruyamment aux recherches de la police... La police, sans cesse tiraillée entre des ordres sévères et des prières de fermer les yeux, n'agit plus qu'avec incohérence, se discrédite et se démoralise ».
    La mode est aux propos séditieux; il est de bon ton de fronder les actes du gouvernement, « de se déclarer partisan et protecteur du peuple, dont on proclame et provoque l'émancipation. La jeune noblesse, la première envahie par la contagion de l'esprit philosophique, se montrait disposée à faire bon marché du préjugé de la naissance et de ses autres privilèges ». L'agitation gagne l'enseignement : les écoles sont touchées par l'irréligion : les maîtres, du moins certains, favorisent cette agitation. Mornet ajoute « Il est impossible de savoir dans quelle mesure les hardiesses de pensée des élèves sont le reflet de la pensée des professeurs. Il est fort probable que, le plus souvent, les élèves ne les consultaient pas pour lire Le système de la nature (4) ou se moquer des sermons de l'abbé Faucher. La curiosité, la discussion, le scepticisme venaient de partout et pas seulement des bergers chargés de conduire le troupeau. Mais il est pourtant certain que beaucoup de maîtres pensaient comme les élèves, ne faisaient rien pour les retenir, et même parfois les conduisaient délibérément sur les terres de la philosophie », c'est-à-dire de la nouvelle idéologie subversive.
    La mode lancée avec tant d'audace et d'esprit par Voltaire et les Encyclopédistes, se répand comme une épidémie. Les escarmouches usent les autorités, et les frondeurs sont prompts à s'emparer des affaires judiciaires qu'ils transforment en scandales. Sur le modèle des procès de Calas, Sirven, Montbailly pour la condamnation d'innocents, du procès Goëzman pour la vénalité des juges, des douzaines et des douzaines d'« affaires » sont montées en épingle, donnant lieu à des libelles, pamphlets, mémoires pleins d'éloquence et d'insolence. Tout est bon pour attaquer le pouvoir, et la violence des grossièretés vise le roi, la reine, et « les principes du gouvernement ». Les circonstances les plus imprécises sont exploitées, le chantage est devenu une arme publique; les titres des gazettes sont édifiants : La gazette noire, L'espion des boulevards, L'observateur, etc. Tous sont « étrangement déchaînés » comme disait Bayle.
    Puisque nous survolons la lignée des pamphlétaires subversifs, n'omettons pas de nommer, au XIXe siècle, Paul-Louis Courier qui codifia un certain nombre de procédés. Dans Le pamphlet des pamphlets (1824), dernier opuscule avant sa mort mystérieuse, Courier revendique, pour le genre qu'il perfectionna, les droits les plus étendus dans la littérature. Il déclare que le pamphlet a remplacé dorénavant les anciens discours sur la place publique contre les lois et décrets du pouvoir établi. Il s'agit, écrit-il, de prendre le sujet du pamphlet dans un menu fait de la vie quotidienne, souvent même un commérage de la vie locale, puis, en considérant intentionnellement ce fait divers comme hautement significatif, il faut s'élever insensiblement jusqu'aux considérations politiques d'ordre général. Naturellement, à l'arrière-plan de cette transformation tendancieuse d'un fait divers en « affaire scandaleuse », il faut maintenir en permanence trois principes de base : premièrement paraître de bonne foi, ne pas laisser apercevoir le procédé, deuxièmement parler au nom du bon sens, « chose du monde la mieux partagée », de façon à être lu et approuvé par la masse des lecteurs, troisièmement en appeler toujours à la justice et à la liberté, de façon à provoquer l'indignation du bon public contre l'autorité, ses ministres et ses fonctionnaires.
    Là encore le parallèle avec certains journaux actuels est frappant.
    Appliquant lui-même avec génie les procédés qu'il a formulés, Paul-Louis Courier écrit de très nombreux pamphlets, surtout entre 1820 et 1824, contre la cour et contre le pouvoir, qui s'appuie essentiellement sur la police. Le but est de déconsidérer devant l'opinion le système politique en place (en l'occurence la Restauration). En 1821, il utilise même son procès en cour d'assises (qui lui valut deux mois de prison et 200 Francs d'amende pour un précédent pamphlet contre une souscription ordonnée par le ministre de l'Intérieur) pour transformer son banc d'accusé en tribune (procédé que nous retrouverons dans les temps actuels), puis pour écrire un nouveau pamphlet Procès de Paul- Louis Courier.
    Les procédés de Voltaire et de Courier allaient trouver avec l'avènement de la presse à grand tirage et des moyens de communication de masse une portée et une efficacité multipliées et restent un des moyens de la subversion moderne; nous aurons à en reparler. Mais d'autres dimensions se développent par ailleurs : par la voie de la propagande politique et par la voie des méthodes de guerre.

    II — LES PROPAGANDES
    Sur un autre axe, en effet, les techniques de la propagande politique croissent et se diversifient. La chose n'a pas attendu son nom pour exister (5). On retrouve les principes de la propagande de recrutement et d'expansion dans le prosélytisme de toutes les sectes religieuses et de toutes les écoles philosophiques dès qu'il y en eut. L'orateur politique haranguant le peuple sur l'Agora de l'antique Grèce, tout comme aujourd'hui le tribun en période électorale..., le moine illuminé prêchant la Croisade, tout comme aujourd'hui le dictateur arabe appelant à la guerre sainte..., le missionnaire qui fonde école et hôpital pour créer un foyer de conversion, tout comme aujourd'hui le délégué à la propagande qui fonde un centre culturel ou un foyer des jeunes... cherchent à induire des opinions et des conduites par des méthodes diverses de pression au changement, de persuasion et de conversion des esprits.
    Le maniement du sophisme (ou art du raisonnement logiquement faux mais ayant toutes les apparences de la raison), la connaissance des besoins, passions et croyances du groupe d'auditeurs pour utiliser et canaliser les motivations, l'utilisation de la peur et de l'angoisse, l'exploitation des valeurs humaines universelles habilement associées à la cause que l'on défend..., sont des procédés employés depuis toujours.
    La propagande de recrutement et d'expansion se double tout naturellement d'une propagande d'endoctrinement ou d'intégration pour « mettre au moule » (selon la belle expression moderne de Mao Tsé-toung) les groupes conquis, unifier les opinions, créer une parfaite conformité d'attitudes et d'action. Intuitivement et empiriquement presque tous les procédés modernes ont été mis en œuvre dès que les détenteurs du pouvoir voulurent façonner les esprits dans une uniformisation idéologique : c'est ainsi que la chasse aux opposants et la récompense des « bons esprits » ont fait partie des plus anciennes traditions de l'autorité politique, de même que la censure des informations non officielles associée à la large diffusion des informations et des « explications » conformes à l'idéologie régnante, l'organisation d'un « environnement suggestif », la célébration collective de la foi officielle (cortèges, manifestations collectives, chœurs, hymnes), le remplacement des groupes naturels par des groupes d'exaltation idéologique, la création de signes, insignes, symboles, rites collectifs, récitation du credo, etc., et enfin la mainmise sur l'éducation dans le but d'endoctriner dès l'âge le plus tendre.
    Tous les États autoritaires et toutes les religions ont employé d'instinct ces méthodes.
    Mais c'est surtout une troisième forme de propagande, développée dans les temps modernes : la propagande d'agitation, qui apportera à la subversion de nouvelles occasions de progrès. La propagande d'agitation est historiquement liée à l'idée de la révolution comme soulèvement populaire contre le pouvoir oppressif, idée qui entraîne le désir d'attiser et de canaliser les mécontentements, de transformer ces mécontentements en indignation et en colère, sentiments qui débouchent rapidement sur l'agressivité pour peu qu'on sache désigner les responsables de la situation intolérable, les « grands frustrants », les fauteurs de misère, de souffrance, d'injustice et de spoliation.
    Certes, les appels au tyrannicide ne sont pas rares dans l'histoire des idées politiques (6), mais d'une part leur écho se limitait à la catégorie peu nombreuse des gens sachant lire, et d'autre part il fallait attendre l'émergence d'une théorie nouvelle de la souveraineté attribuant celle-ci au peuple, ce qui n'advint historiquement de manière vraiment systématique qu'avec les philosophies politiques du XVIe siècle. L'imprimerie et l'utilisation de la langue nationale allaient, dans ce même XVIe siècle, donner à la propagande d'agitation un essor nouveau. Nous avons vu ci-dessus, par exemple, comment, chez Luther, la rédaction des pamphlets politiques allait de pair avec la construction d'un système révolutionnaire et avec l'action de propagande d'agitation qui aboutit à la guerre des paysans et à la révolte des nobles contre l'Église romaine.
    La propagande d'agitation suppose l'existence d'un « parti », avec son chef et une doctrine, et également les techniques d'exploitation des mécontentements que nous avons esquissées ci-dessus. Elle est liée, nous l'avons dit, une certaine idée de la révolution. C'est cet ensemble qui prend corps à la veille de la Révolution française ; par rapport à cet ensemble (un parti, un chef ou des chefs, une doctrine. une conception de la révolution, des techniques d'agitation pour mobiliser les masses), la subversion apparaît comme une pré-propagande ou une sub-propagande si l'on convient d'appeler ainsi l'action préparatoire ou concomitante destinée uniquement à déconsidérer le pouvoir et à détacher de lui ceux qui auraient eu l'intention de le défendre en cas de péril.
    Cette fonction auxiliaire de la subversion par rapport au grand complexe : idéologie — soulèvement populaire — agitation politique, caractérise ce que j'appellerais la conception archaïque de l'agitation et de la révolution. Il en fut ainsi sous la Révolution française, il en fut encore ainsi au moment de la grande Révolution russe.
    Nous verrons que cette conception caractérise aussi l'action subversive dans la guerre, où, là encore et pendant longtemps, la subversion fut utilisée comme auxiliaire des armes classiques.
    Dans la grisaille de cette conception, une lueur cependant annonce la conception moderne : l'idée de Babeuf entre 1793 et 1797 (date de sa mort sur l'échafaud). Quoi que l'on ait dit de lui, il ne fut pas un agitateur au sens où il s'agit d'ameuter et de mobiliser les masses, et les préparer à l'endoctrinement. Il eut au contraire l'idée, très moderne, du coup d'État perpétré en sidérant d'avance l'opinion publique. L'action subversive, pour lui, consistait d'une part à faire mépriser les tenants du pouvoir, accusés de traîtrise et de toutes les infamies (Babeuf disposait de son journal Le tribun du peuple), d'autre part à frapper l'opinion en « créant l'épouvante », selon la formule de son adjoint Buonarotti. Dans ce climat psychologique, fait de détachement de l'opinion à l'égard des autorités et de terreur muette, la prise du pouvoir devait se faire techniquement, et c'était là le but du complot proprement dit. La conception léniniste est, en comparaison, un retour à l'idée de l'agitation comme auxiliaire de la propagande d'expansion, et donc de la subversion comme pré-propagande ou sub-propagande (7).
    Par contre, les méthodes de Hitler avant la prise du pouvoir représentent le premier système cohérent de subversion méthodique, au service d'une conception volontariste de la révolution (ce qui est radicalement différent de la conception marxiste et léniniste). Et ce n'est pas par hasard que la théorie et la pratique de la subversion se développent justement dans le cadre d'une conception volontariste de la révolution (8).
    Tchakhotine, témoin oculaire et informé de cette période, écrit : « Que faisait donc Hitler ? Par des discours enflammés, dégagés de toute entrave, il attirait sur lui l'attention; il attaquait violemment le gouvernement républicain, le critiquait, l'injuriait, et proférait des menaces inouïes : les têtes vont tomber, la nuit des longs couteaux (9), le document de Boxheim,... telles étaient les menaces de la propagande nazie qui avaient et qui devaient avoir une énorme influence sur les masses; cela pour deux raisons : en premier lieu ces masses... prêtaient volontiers l'oreille à toutes les critiques; en second lieu le fait que cette propagande se faisait impunément éveillait la conviction que les pouvoirs répressifs et les moyens de défense de l'Etat étaient entièrement paralysés, et qu'on ne pouvait plus rien espérer de ce côté-là. »
    Il s'agissait donc, pour Hitler, d'obtenir simultanément deux résultats psychologiques : d'une part se faire connaître et se présenter comme le champion d'un ordre nouveau, d'autre part déconsidérer le gouvernement légitime, le discréditer par la « démonstration » de son indignité autant que par celle de son impuissance.
    La tactique est simple :
    - primo se présenter comme le champion d'une cause juste ;
    - secundo, attaquer violemment, critiquer, injurier, menacer le gouvernement et ses représentants collectivement ou individuellement, ce qui répand la certitude de la pourriture du gouvernement et le disqualifie comme gouvernement ;
    - tertio, démontrer que les violences précédentes se font impunément, ce qui répand la conviction de l'impuissance de l'État.
    Utiliser à fond la moindre occasion politique ou le moindre fait divers, sauter sur les erreurs de l'adversaire, transformer tout en scandale public avec le langage de l'indignation et de la vertu outragée... étaient des procédés repris des pamphlétaires mais érigés en système électoral par la grâce des moyens de communication de masse et par la connaissance intuitive des ressorts des foules. Après la prise du pouvoir, dans l'indifférence générale envers l'État républicain qui s'écroule, la propagande subversive se mue brutalement en propagande d'intégration à l'intérieur des frontières, avec le génie de la propagande que fut Goebbels, et la subversion est mise au service des projets militaires, c'est-à-dire qu'elle est utilisée pour pourrir les États convoités.
    Nous sommes ainsi renvoyés à une autre ligne de développement de la subversion, qui elle aussi a son histoire : la guerre psychologique.
    III — LA GUERRE PSYCHOLOGIQUE
    La guerre psychologique, notion qui englobe celle de guerre subversive, est, aux débuts de sa conceptualisation, considérée comme auxiliaire de la guerre traditionnelle.
    C'est toujours à von Clausewitz que l'on doit remonter pour trouver la première théorie de cette nouvelle forme de guerre. Général prussien, contemporain des guerres de la Révolution française et de l'Empire, l'auteur du traité De la guerre, paru en 1833, tire la leçon de ce qu'il a vu à son époque et formule les conclusions qui s'imposent lorsqu'on a observé, comme lui, les phénomènes militaires de cette période (10) :
    — La guerre est d'essence politique et non pas seulement militaire, c'est-à-dire qu'il est absurde de la confier à des militaires apolitiques et à des soldats de métier; elle est une volonté politique mettant en œuvre les moyens militaires, et les peuples impliqués dans le conflit jouent dans celui-ci un rôle spécifique.
    — Il faut en conséquence lier l'armée au milieu social dont elle émane ; l'environnement psychosocial des soldats-militants a une importance capitale. Une armée porteuse de l'espérance et de l'enthousiasme populaires aura un moral au plus haut degré. Ce moral sera au plus bas si elle est entourée de la méfiance, du mépris et de la déconsidération publique.
    — La guerre doit être totale, c'est-à-dire que la propagande, l'action sur les populations. la contagion idéologique, y jouent leur rôle. Les armes psychologiques sont supérieures à l'armement militaire.
    Selon Clausewitz, l'ère des mercenaires est close; les guerres de l'avenir seront des guerres populaires et nationales où les soldats seront politiquement formés et politiquement encadrés. L'action psychologique devenait ainsi essentielle à l'art de la guerre : action psychologique de renforcement du moral des nationaux, action subversive de démoralisation sur la population à conquérir.
    L'entrée dans les faits se fit attendre, non pas tant à cause de la classique résistance aux théories nouvelles (surtout chez les militaires), mais parce que manquait la science psychologique et psychosociale seule capable de fournir les moyens pratiques.
    L'introduction de l'action psychologique comme appoint dans la guerre traditionnelle commença avant la Première Guerre mondiale par l'inauguration, à l'École de guerre de Paris, d'un cours sur la psychologie des foules, d'après l'œuvre de Gustave Le Bon (11).
    Pendant la Première Guerre mondiale, le recours à l'action psychologique et à la subversion ne fut pas négligé. Avant même la création tardive du ministère de la Propagande de guerre, que devait diriger lord Northcliffe en février 1918 (12), quelques actions psychologiques avaient été mises sur pied : gramophones installés entre les tranchées, dans le no man's land, diffusant des allocutions en allemand pour inviter à la reddition, ou des chansons populaires de leurs pays à l'intention des troupes tchèques et hongroises de l'armée ennemie.
    On jeta des milliers de tracts, par avions et ballons, pour faire connaître la situation militaire réelle et susciter chez l'ennemi la certitude que la guerre était perdue.
    Cette propagande ne fut pas vaine, puisque Hindenburg, dans ses Mémoires, admet que de telles actions ont intensifié au plus haut degré la démoralisation de la force allemande, mais c'était une propagande blanche (c'est-à-dire que les sources étaient ouvertement anglaises) (13) appliquant des principes de fair-play très britanniques (pas de mensonge, pas d'équivoque, des chiffres et des preuves).
    On conviendra qu'il s'agissait bien d'une action psychologique, mais on doit aussi constater d'une part la liaison avec les moyens traditionnels de la guerre, d'autre part la naïveté des méthodes de la propagande de ralliement ou de désertion, fondée sur « une savante combinaison du raisonnement et de la menace » ; ce n'était pas de la subversion.
    Nettement améliorée sur le plan technique fut la subversion organisée par les spécialistes hitlériens entre 1933 et 1939 (infiltration d'agents subversifs recrutant des bonnes âmes par persuation au nom des intérêts supérieurs de la patrie, s'insinuant tôt dans les groupes au point d'en paraî­tre de vieux participants ou des porte-parole autorisés) et pendant la « drôle de guerre » de 1939 à mai 1940. « Pendant cette période, dit Mégret, la radio allemande avait mis au point un procédé d'intoxication par indiscrétions savamment dosées pour insinuer peu à peu chez les auditeurs français le complexe de la trahison et accréditer la réputation d'infaillibilité de l'adversaire. Sur la ligne de front, l'usage des haut-parleurs servit à entrete­nir l'irréalité de la guerre et à souligner l'absurdité d'un conflit sans fondement et sans action. » Sur le front intérieur, Radio-Stuttgart renforçait aussi la certitude démora­lisante des scélératesses des gouvernants, de la connais­sance par l'ennemi de tous les faits et gestes des Français, et de l'inanité de tout combat pour une cause perdue d'avance. Les buts de l'action psychologique nazie sur les territoires à conquérir sont faciles à reconstituer aujourd'hui : miner la capacité de résistance de l'adver­saire, saboter les décisions gouvernementales grâce à une infiltration méthodique dans les rouages administratifs, uti­liser à leur insu les intellectuels toujours enclins à se poser des cas de conscience et à nourrir des scrupules, répandre la peur de la trahison dans le public et dans les corps de troupe. « Cinq années de guerre psychologique sans relâ­che, cinq semaines de guerre conventionnelle ensuite » conclut Mégret. Goebbels avait assimilé et largement dépassé les thèses du colonel Blau dans Propa­ganda als Waffe (la propagande comme arme de guerre) publié en 1935. Il avait étudié en détail le point psychologique essentiel de l'activité subversive, à savoir les conditions de crédibilité des personnages travaillant pour lui en France, et les conditions de crédibilité des informations tendancieuses.
    Sur ce dernier point, cependant, Sefton Delmer, le créateur de la radio noire, fut au moins aussi fort que Goebbels. Son entreprise surclassa les opérations en cours déjà imaginées par les Anglais ou les Américains, et il inventa, grâce à son génie. de très nombreux procédés aujourd'hui codifiés.
    Certes, l'objectif général de la subversion dans la guerre psychologique stratégique était assez bien défini : il devait être l'incitation de la population ennemie (ou de l'une de ses fractions) à agir contre son propre gouvernement, mais les moyens restaient étrangement rétrogrades et archaïques : 32 millions de tracts, le parachutage de laissez passer pour être accueillis par les Alliés, les exhortations directes à la révolte..., le montage sonore d'une révolte d'une ville de Rhénanie contre Hitler et les SS..., le défunt (14) prenant la parole au micro... telles étaient les idées de l'OSS (15). En dehors de ces émissions de propagande blanche ou grise, il y avait aussi le bon vieux truc du « comité de l'Allemagne libre ». Les Russes avaient aussi le leur. On faisait parler à la radio les responsables de ce qu'on appellerait aujourd'hui le « Front de libération nationale », et cette propagande (qui n'est plus ni noire, ni blanche, ni grise) est elle-même subversive selon des lois propres dont nous reparlerons.
    Sefton Delmer voulut instituer quelque chose de tout à fait nouveau. « La BBC, écrit-il faisait des causeries contenant des informations et un journal parlé bien écrit et clair, à destination des auditeurs allemands, en langue allemande naturellement. Au cours de ces causeries et du journal parlé, on multipliait les discussions de l'idéologie nazie, on contestait les informations qu'ils donnaient, on affirmait par contre les valeurs des alliés ». L'analyse des émissions de la BBC faite par l'auteur entre octobre et décembre 1941 lui montra que les orientations principales étaient : l'exhortation humanitaire et idéologique, la discussion des thèses nazies, l'encouragement à une opposition active à l'intérieur de l'Allemagne. Ces aspects de la propagande blanche lui apparurent comme « des conversations d'émigrés », sans aucun impact réel.
    Exposant son plan aux autorités, il écrit : « Je crois que nous devons expérimenter un nouveau type de radio noire sur les Allemands..., une radio qui saperait Hitler non en s'opposant à lui, mais en faisant semblant, au contraire, d'être tout à fait d'accord avec lui et avec sa guerre... Avec une plate-forme d'hyperpatriotisme, notre radio réussirait à faire avaler toutes sortes de rumeurs sous le couvert de clichés nationalistes et patriotiques... Parlons aux Allemands de leur Führer et de leur patrie et ainsi de suite, et en même temps injectons-leur dans l'esprit des nouvelles qui les fassent si possible réagir de façon préjudiciable à la bonne conduite de la guerre par Hitler... Autre nouveauté : les émissions ne doivent pas donner l'impression qu'elles s'adressent au public... Je voulais faire croire aux auditeurs qu'ils surprenaient des émissions qui ne leur étaient pas destinées (16). En tournant les boutons de leur appareil, ils se trouvaient soudain mêlés à des signaux d'une organisation clandestine... Ces voix diffuseraient un tas d'informations confidentielles de la part d'un fidèle et loyal partisan de Hitler, méprisant la canaille qui gouver­nait la patrie au nom du Führer... »
    Nous verrons à l'occasion de la revue des techniques de la subversion, le détail des trouvailles intuitives de Delmer, qui sont devenues des techniques scientifiquement justifiées et qui sont utilisées aujourd'hui encore par la subversion mondiale. Disons seulement ici que l'efficacité de la propa­gande noire (17) de Delmer fut telle qu'il se trouva dans l'obligation, après la fin de la guerre, d'écrire son livre pour lutter contre les clichés qu'il avait lui-même inventés et in­jectés. La croyance générale, par exemple, qu'il y avait eu dans l'armée allemande une opposition interne active à Hitler était le résultat d'une rumeur implantée au début par la radio noire. C'est en entendant ses propres bobards affirmés comme des vérités au procès de Nuremberg, que Delmer se décida à publier son récit.
    La postérité de l'opération radio noire de Delmer n'est pas à chercher dans les très nombreuses radios clandesti­nes qui fonctionnent aujourd'hui de par le monde (18) car elles n'utilisent guère ses procédés et font, en fait, de la pro­pagande blanche. Même les émissions-pirates (19), dont nous verrrons le rôle spécifique dans la subversion, n'utili­sent pas la propagande noire. Aujourd'hui, les techniques de Delmer, perfectionnées par le développement même de la psychologie sociale et des recherches sur la formation des opinions (20) sont utilisées à l'intérieur des États libéraux occidentaux par les agents subversifs qui se sont infiltrés dans la presse et les radios de ces États.
    Ce qui importe ici, à l'occasion de l'histoire de la subi version dans la guerre, c'est de souligner que, jusqu'au cours de la Seconde Guerre mondiale, la subversion a été utilisée comme auxiliaire de la guerre classique, celle qui se déroule et se conclut sur le terrain et par les armes.
    Un changement radical semble s'être opéré depuis une vingtaine d'années : une nouvelle conception de la guerre étrangère estompe peu à peu la conception traditionnelle, et dans cette nouvelle forme de guerre, la subversion est devenue l'arme principale. En effet, la stratégie de la guerre totale d'aujourd'hui exclut le recours à l'intervention étrangère armée : au lieu d'engager des troupes sur les frontières de la nation à conquérir, on suscitera, à l'intérieur de ce État, et par l'action d'agents subversifs entraînés, un processus de pourrissement de l'autorité pendant que de petits groupes de partisans, présentés comme « émanant du peuple même » et constitués « spontanément », engageront un nouveau type de lutte sur place avec l'intention affichée de commencer une « guerre révolutionnaire de libération » et avec, en fait, l'intention d'accélérer le processus de pour­rissement de l'État dans le pays visé, puis de prendre le pouvoir.
    La conception classique faisait de la subversion et de la guerre psychologique une machine de guerre parmi les autres pendant le temps des hostilités, et elles s'arrêtaient à leur fin. Les États d'aujourd'hui, coincés par cette dis­tinction archaïque, n'ont pas compris que la guerre psychologique fait éclater la distinction classique entre guerre et paix. C'est une guerre non-conventionnelle, étrangère aux normes du droit international et des lois connues de la guerre, c'est une guerre totale qui déconcerte les juristes et qui poursuit ses objectifs à l'abri de leur code. Comme le dit Mégret : « La distinction classique entre la paix et la guerre sera, dès lors, mise en échec par la guerre psychologique (...), affranchie des barrières des temps, des lieux et des conventions, force immatérielle et, de ce fait, insaisissable, susceptible de toutes les incarnations et de toutes les métamorphoses. »
    Le but de la guerre reste le même : expansion territoriale et occupation d'un autre pays ou installation, dans ce pays, d'un gouvernement allié ou soumis,... mais les moyens ont changé.
    Héritière de von Clausewitz et de Hitler, mise au point par Mao Tsé-toung, la guerre moderne est psychologique d'abord, et le rapport avec les armes classiques est inversé. Aujourd'hui, c'est le combat sur le terrain (la guérilla) qui est devenu l'auxiliaire de la subversion.

    Roger MUCHIELLI (1976http://www.theatrum-belli.com

    NOTES :
    (1) Au sens propre, puisqu'Antoine exposa la tête de Cicéron sur la Tribune aux harangues.
    (2) On sait que ce mot anglais vient lui-même du français paume-feuillet, petite feuille de papier que l'on peut tenir dans la main. Lucien et Ménippe avaient déjà illustre le genre dans la Grèce antique.
    (3) C'est-à-dire le tribunal qui avait jugé l'affaire et condamné au supplice, en mars 1762, le père Calas, accusé d'avoir assassiné son fils de 30 ans (qui en fait s'était suicidé pour d'autres raisons) pour l'empêcher de se convertir au catholicisme.
    (4) Il s'agit du livre a ntireligieux de l'encyclopédiste d'Holbach.
    (5) Le mot même de propagande vient du vocabulaire religieux : De propaganda fide (De la propagation de la Foi), congrégation fondée en 1597 par le pape Clément VII et organisée effectivement comme action par le pape Grégoire XV en 1622.
    (6) Cf. R. Mucchielli, in Histoire de la philosophie et des sciences humaines (Bordas éd.): l'histoire des idées politiques.
    (7) Cf. R. Mucchielli, Psychologie de la publicité et de la propagande, op. cit. ch. 1 et 5, les propagandes.
    (8) Ce point sera clairement démontré ci-dessous ; cf pp. 67 et suiv.
    (9) Cette expression, qui est devenue tristement célèbre par la suite, était au début une des images des campagnes de propagande subversive de Hitler.
    (10) Dès 1791, l'idéologie s'allie aux armes dans la conduite de la guerre, note Domenach (op. cit. p. 17) : « La propagande devient l'auxiliaire de la stratégie. Il s'agit de créer chez soi l'enthousiasme et la cohésion, chez l'ennemi le désordre et la peur. En abolissant toujours davantage la distinction du « front » et de « l'arrière », la guerre totale offre pour champ d'action à la propagande non seulement les armées, mais les populations civiles... puisqu'on arrive à soulever ces populations et à faire surgir sur les arrières de l'ennemi de nouveaux types de combattants, hommes, femmes, enfants : espions, saboteurs, partisans. »
    Par un décret de 1792, « la Convention déclare, au nom de la Nation française, qu'elle apportera secours et fraternité à tous les peuples qui voudront recouvrer leur liberté ». En 1793, en Alsace, une association se forme, sous la dénomination de « Propagande » pour répandre les idées révolutionnaires. Les « commissaires aux armées » furent également chargés de la double mission de propagande : surveillance politique des armées, et organisation de la guerre de propagande.
    (11) Citons pour mémoire l'opuscule que fit paraître en 1927 chez Payot le maréchal Foch (Essai de psychologie militaire) et qui reste cantonné aux conditions du moral et de la démoralisation du soldat des deux camps. Kurt Hesse qui, en 1922, publie en Allemagne Feldherr Psychologos (le Seigneur Psychologos) analyse les conditions psychologiques de la défaite allemande et, admirateur de von Clausewitz, appelle de ses vœux un « Sauveur », qui rendra la foi patriotique et le moral à une armée populaire nouvelle, en rendant à l'Allemagne sa grandeur éternelle.
    (12) W. Steed, Seton-Watson et le célèbre H. G. Wells organisèrent le travail sous la direction lointaine de lord Northcliffe.
    (13) Ainsi le bulletin qui, au cours de la Seconde Guerre mondiale, commençait par « Ici Londres »... à l'intention des auditeurs continentaux. La propagande blanche n'a d'impact que sur ses amis et les hésitants.
    (14) Il s'agissait de H. Becker jouant le rôle du colonel Beck tué de la propre main d'Hitler le 20 juillet 1944 après l'échec du putsch des militaires.
    (15) Office of Strategic Services (américain).
    (16) On sait, depuis, par les expériences de laboratoire de psychologie sociale, que la crédibilité d'une information est accrue lorsque l'auditeur croit qu'elle ne lui est pas destinée et qu'il surprend des confidences entre tiers.
    (17) On appelle donc propagande « noire » celle qui cherche à tromper l'adversaire sur l'origine ou l'appartenance de l'action de propagande (exemple : la station de Soldatensender Calais de Sefton Delmer commençait par « Ici Radio Calais. Armée allemande. Émettant sur 360 m, relayée sur ondes courtes par Radio Atlantik. Nous transmettons de la musique et des bulletins d'informations destinés à nos camarades de la Wehrmacht dans les secteurs Ouest et Nord... »). La propagande « grise » se contente d'interposer un voile d'indétermination, c'est-à-dire qu'on ne sait pas quelles sont l'origine et l'appartenance de l'action de propagande.
    On conçoit que la création de la propagande « noire » soit le résultat de l'analyse psychosociale des conditions de crédibilité des informations. On a remarqué, des que l'on eut étudié du point de vue psychologique l'influence sur les opinions, que la propagande blanche n'était pas crédible dans la mesure où les auditeurs, prévenus, mobilisaient des défenses  contre les informations ou ne s'exposaient pas à leur influence. La propagande « noire » a pour support psychosocial l'étude des conditions dans lesquelles les défenses précédentes n'existent pas.
    (18) On a dressé en 1970 une liste provisoire de 16 émetteurs clandestins sur ondes courtes et moyennes diffusant vers l'Europe et le Moyen- Orient : 3 de ces émetteurs sont situés hors du continent européen : « La voix de la résistance basque n émettant en basque et en espagnol, est située en Argentine, « Radio Portugal libre » est installé en Algérie, « La voix de la Serbie libre » n'a pu être localisée; sa boite aux lettres est à Chicago. 7 émetteurs sont en Irlande, dont 5 appartiennent à l’I.R.A. (Armée républicaine irlandaise) et 2 aux catholiques de l'Irlande du Nord. « Radio Espagne libre » fonctionne depuis 1938 et est quelque part en Tchécoslovaquie ou en Russie méridionale. « Russie libre », antisoviétique, émet à partir de camions circulant en Europe occidentale et a une boite aux lettres à Rotterdam. « Bizin radio », émetteur du Parti communiste turc, est en Allemagne de l'Est, l'émetteur du Parti communiste grec est en Bulgarie. « Radio Tyrol libre » vise les Tyroliens du Sud, séparatistes contre l'Italie. L'émetteur du Parti communiste iranien (émettant en arabe, en kurde, en iranien, en azerbaïdjanais) est en Allemagne de l'Est. Radio Tirana, en Albanie, a un rôle clandestin dans la mesure où sont diffusées sur ses ondes les instructions des responsables chinois aux groupes maoïstes d'Europe occidentale.
    (19) On appelle « émission-pirate », une émission radio ou télévisée se mêlant par surprise à une émission radio ou télévisée officielle, et « occupant » un court instant la longueur d'onde du poste officiel grâce à une surpuissance. Sefton Delmer prit ainsi pendant des heures le relais de Radio Cologne sans que l’on s’en aperçût mais le contenu de l’émission était aussi de la propagande noire.
    (20) Cf. R. Mucchielli, Opinions et changement d'opinion, E.S.F., 1970.

  • PMA-GPA : L’affaire dans l’affaire

     

    PMA-GPA : L’affaire dans l’affaire
    Le loi sur le « mariage pour tous » n’est pas encore votée, à peine les débats à l’Assemblée nationale ont-ils commencé, que la polémique qu’elle a suscité ne semble plus intéresser qu’une poignée d’opposants et guère plus de partisans.

    Pour tous, l’affaire semble entendue… « Dans le sac » ou « Dans l’c… », selon affinités. Les messieurs qui aiment les messieurs et les dames qui aiment les dames pourront convoler en justes noces devant Madame ou Monsieur le Maire. Du moins, pour celles ou ceux de ces élu(e)s qui le voudront bien. Sinon, ce sera leurs adjoints respectifs qui seront à la manœuvre… Et si personne ne veut s’y coller, la loi sera enfreint, mais en France, quelle importance ? Entre les milliers de lois votées dont on attend ad vitam aeternam les décrets d’application et les lois qui sont quotidiennement violées, un peu ou beaucoup, les scandales à venir des Premiers élus communaux réfractaires n’empêcheront certes pas la « société unisexe pour tous » de tourner…

    Non, le « Mariage pour tous » dont les débats vont sans doute s’éterniser quelques mois dans l’indifférence de plus en plus générale, est incontestablement une « affaire pliée »…

    La nouvelle affaire qui défraie la chronique, désormais, est celle de la PMA (procréation médicalement assistée) et de la GPA (gestation pour autrui)… À l’origine, l’une et l’autre devaient être votées dans la foulée du « Mariage pour tous », mais la levée de boucliers fut telle – un million de personnes dans la rue en janvier dernier, tout de même ! – que le gouvernement socialiste a jugé plus prudent de dissocier « l’affaire » de « l’affaire ».

    Chaque chose en son temps : la bague au doigt pour commencer, le « droit à l’enfant pour tous » pour après. Un peu comme pour le Pacte civil de solidarité (PACS), voté la dernière année du siècle dernier : pour le faire digérer, tout le monde jura, la main droite sur le cœur et l’autre où l’on pense, qu’il ne serait jamais question de mariage. Pensez donc ! Juré, craché, foi de politiciens !

    Jamais avant que la loi ne soit votée, en tout cas ! À peine celle-ci obtenue, le mot d’ordre fut lancé à gorge déployée : « Et maintenant, le mariage ! »

    Une douzaine d’année plus tard, on y est !

    La nouveauté, c’est le changement. Le fameux changement qu’un candidat élu nous a tant promis durant sa campagne présidentielle. Aujourd’hui, plus le temps de la « jouer fine »…

    Les plus virulents partisans de la PMA et de la GPA ne cachent même pas leur impatience… À quoi bon ! C’est l’époque qui veut ça ! On veut tout, tout de suite ! Pourquoi attendre ? Pourquoi épargner les susceptibilités de la France rétrograde qui n’a rien compris – le comprendra-t-elle un jour, d’ailleurs ? – au sens de l’Histoire des thuriféraires des droits-de-l’homme-moderne ?

    Quoique le terme « droits-de-l’homme » fleure de façon terriblement nauséabonde le totalitarisme machiste. Vivement que les « droits-de-l’unisexe » soient imposés ! Cela ne tardera plus guère, heureusement car aux âmes bien rouées, la cause n'a plus le temps d'attendre le nombre des années.
    Philippe Randa http://www.voxnr.com
  • VOTE DES ÉTRANGERS L'autre alibi du mondialisme

    L'accession des étrangers non européens au droit de vote aux élections locales bouleverserait les rapports entre nationalité, citoyenneté et souveraineté. Aperçu des enjeux juridiques du débat.
    Au-delà du serpent de mer qu'elle constitue, la question du droit de vote des étrangers non européens aux élections locales françaises n'en revêt pas moins un intérêt certain, notamment pour les problèmes concrets qu'elle pose au regard des principes de nationalité, de citoyenneté et, pourquoi pas, de souveraineté, voire d'identité. Cette question connaît même un regain d'intérêt à chaque échéance présidentielle, celle à venir ne faisant pas exception, le candidat du PS ayant même promis de la régler définitivement en accordant ledit droit de vote à tous les étrangers réguliers vivant sur notre sol (tandis que son principal adversaire, le président sortant, s'y oppose symétriquement, alors qu'il y fut favorable en d'autres temps).
    Principe et exceptions
    Mais par-delà les antagonismes de façade, eu égard au tropisme xénophile de nos élites qui, en première comme en dernière instance, pratiquent depuis plus de trente ans la préférence étrangère, une constante demeure, d'ordre politique et juridique celle-là, qui est la conditionnalité juridique des étrangers. Celle-ci s'étend de leur entrée à leur sortie éventuelle, en passant par leur séjour plus ou moins durable sur le territoire national. Ainsi, les droits revendiqués par les étrangers et leurs défenseurs se heurtent aux prérogatives de l'État, dont la théorie classique objecte les arguments de souveraineté que sont la nationalité et la citoyenneté. En France, le principe est bien celui de l'ouverture des étrangers aux fonctions publiques dont fait évidemment partie la fonction "politique" (droit d'élire et d'être élu). Mais on remarque aussi que les exceptions peuvent neutraliser le principe. Ainsi, l'exception de souveraineté reste, en France, symboliquement forte pour empêcher actuellement toute accession des étrangers au droit de suffrage.
    Que dit le droit ?
    Il existe à la fois une souveraineté dans l'État et une souveraineté de l'État, l'une comme l'autre étant en réalité indissociables car participant de la liberté de l'État de se donner ses propres lois. Partant, la liberté de l'État de fixer ses propres règles d'accueil et d'hospitalité des étrangers est une expression naturelle de sa souveraineté. L'article 3 de la constitution du 4 octobre 1958 dispose, par exemple, que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. [...] Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques. » Et l'article L. 2 du Code électoral de reprendre en écho cet impératif constitutionnel : « Sont électeurs les Françaises et Français âgés de dix-huit ans accomplis, jouissant de leurs droits civils et politiques et n'étant dans aucun cas d'incapacité prévu par la loi. »
    Le triptyque "souveraineté-nationalité-citoyenneté" présenté nécessairement dans cet ordre, car chacun des éléments est la conséquence du précédent, s'applique d'autant plus aux élections locales que le Conseil constitutionnel n'a pas hésité à les qualifier d'« élections politiques », dans la mesure où elles servent « à désigner des électeurs qui à leur tour désignent les sénateurs, qui sont eux-mêmes des représentants car ils expriment la souveraineté nationale. En conséquence, seuls les nationaux français [peuvent] participer à la désignation des conseils municipaux. » Certes, le juge constitutionnel peut revenir sur ce qu'il a dit, le retournement de veste étant devenu sa principale spécialité depuis 2004. Il n'empêche, qu'en saine logique, l'exception de souveraineté subordonne donc le droit de vote à la possession de la nationalité française, celle-ci conditionnant l'accès à la citoyenneté.
    Le cas particulier des étrangers européens
    Une exception à cette exception de souveraineté réside, cependant, au sein de l'article 88-3 de la constitution de 1958 qui ouvre ainsi, « sous réserve de réciprocité [...], le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales [...] aux seuls citoyens de l'Union résidant en France », à la condition qu'ils ne puissent « exercer les fonctions de maire ou d'adjoint ni participer à la désignation des électeurs sénatoriaux et à l'élection des sénateurs ». Néanmoins, cette citoyenneté européenne sans nationalité n'est pas absolue. D'abord, elle reste subordonnée à la réciprocité, ensuite elle est contingente au traité sur l'Union européenne dans la mesure où si ce traité venait à n'être plus appliqué, la citoyenneté cesserait d'être octroyée.
    Dès lors, sauf à pratiquer la double pensée orwellienne et à inverser le sens des mots, la citoyenneté, quel que soit son mode d'acquisition (par naissance ou par naturalisation), suppose le préalable de la souveraineté, laquelle fait office d'instance refoulante de l'extranéité. Et le principe de souveraineté étant lui-même un principe constitutionnel, l'exclusion des étrangers du droit de suffrage est également, ipso jure, de nature constitutionnelle. On peut certes changer la Constitution, mais on ne peut modifier la souveraineté, sauf à l'aliéner totalement. Mais dans ce cas, nous ne pouvons plus parler d'État et les étrangers, les naturalisés et les natifs sont interchangeables et indifférenciés. Le patronat et l'UMPS poussent évidemment à cette indifférenciation dans une visée mercantile pour le plus grand profit de leur funeste idéologie mondialiste.
    Aristide Leucate L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 1er au 14 mars 2012

  • L’Occident n’accorde aucune importance aux Chrétiens de Syrie

    L'évêque chaldéen d'Alep, Mgr Antoine Audo, dénonce l'attitude de la communauté internationale vis-à-vis de la communauté chrétienne de Syrie. Il accuse les puissances occidentales d’être plus préoccupées par leurs intérêts économiques que par la présence chrétienne au Moyen-Orient.
    En Syrie, les chrétiens représentent 10% de la population du pays. Une minorité dont le sort n’a « aucune importance » aux yeux de l’Occident, a accusé l’évêque chaldéen d’Alep, Mgr Antoine Audo, qui est aussi le président de Caritas Syrie.
    Au début de la crise syrienne, des voix au sein de la hiérarchie chrétienne de Syrie ont défendu le régime de Bachar el-Assad. Mais l'évêque chaldéen d'Alep assure que les chrétiens ne sont pas la cible particulière des enlèvements ou des exécutions sommaires. Il dénonce par contre l’angoisse et la paupérisation à l’œuvre dans l’ensemble de la société syrienne.
    « Cet appel vient de quelqu’un qui exprime très bien la complexité de la situation, qui ne désigne pas un adversaire particulier, et qui dénonce les violences dans les deux camps, l’extrême souffrance du peuple syrien. C’est l’appel d’un homme pacifique », juge Jean-Claude Petit, président du réseau « Chrétiens de Méditerranée ».
    Monseigneur Antoine Audo n’en dénonce toutefois pas moins avec force la position de l’Occident vis-à-vis des chrétiens du Moyen-Orient. « L’Occident ne donne aucune importance à ces communautés chrétiennes. […] La priorité de l'Occident est la puissance économique, la société de consommation. Il ne voit pas l'importance historique de notre présence », a-t-il ainsi déclaré.