PARIS (NOVOpress) - A l’instant, on apprend que des manifestants veulent forcer les barrages de police et de gendarmerie pour accéder coûte que coûte aux Champs-Elysées pour autant interdits aux partisans de la Manif pour tous.
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Irak, l’ombre de la guerre
Anne Nivat, grand reporter de guerre indépendante, nous plonge au cœur de la société irakienne. Auteur de nombreux livres sur la question, elle est retournée en Irak cette fois avec une caméra pour retrouver certains de ses amis. Pendant dix ans, elle avait appris à les connaître en partageant leur quotidien, même au plus fort de la guerre. Toujours seule, sans autre protection que celle des familles qui l’accueillaient, Anne Nivat est restée volontairement discrète, par respect pour ses hôtes et pour ne pas devenir une cible.
Une mère, un pharmacien, un prêtre, un ancien amiral déchu de l’armée de Saddam Hussein, osent pudiquement témoigner. Dix ans après l’entrée en guerre des Américains, un an et demi après le départ des derniers soldats étrangers, on se rend compte que la guerre en Irak n’est pas vraiment terminée.
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Accablant ! Quand Sophie Coignard dénonce, sur France info "L'oligarchie des incapables"....
Pas "tous pourris", mais le Système, lui, est pourri jusqu'au trognon.....
Réveillle-toi, Saint-Just, toi qui a cru que tu allais régénérer la France "sur un monceau de cadavres", et regarde ta créature, deux siècles après : elle est tout simplement le contraire de régénérée : elle est, tout simplement, pourrie.....
Nous sommes sur France info, ce jeudi 5 janvier : Sophie Coignard dénonce "L'oligarchie des incapables" (qu'elle a écrit avec Romain Gubert), c'est-à-dire le Système, notre Système.....
(Attention : patientez une minute vingt et supportez le Bulletin météo qui, pour une raison qui nous échappe, nous est imposé au début de cette vidéo...)
Sophie Coignard : « L’oligarchie des incapables » par FranceInfoAlbin Michel, 300 pages, 20 euros
Ils monopolisent les postes les plus importants, cumulent les privilèges et font de l'argent leur principale passion.
Ils se servent de l'Etat pour aider leurs amis, fabriquent des lois sur mesure pour leur bon plaisir et laissent le pays aux mains de bandes rivales.
Patrons, hauts fonctionnaires, élus ou experts, ces oligarques nous gouvernent avec un mélange d'incompétence et de lâcheté.Sophie Coignard, co-auteur de L'Omertà française, dont les enquêtes font trembler le monde politique, et Romain Gubert, journaliste au Point, nous révèlent vingt ans de compromissions et d'affaires cachées qui ont permis à une caste de maintenir son règne malgré ses échecs répétés. En toute impunité.
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Yahia GOUASMI: France, Angleterre, Syrie et terrorisme
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Intégrisme économique : La grande illusion
Une tentative de remise en cause du modèle idéologique dominant de croissance.
Mauvaise nouvelle : le Père Noël n’existe pas. Et puisqu’on en est aux vérités qui fâchent : la croissance ne repartira pas. A l’origine de cette annonce à contre-courant des promesses officielles : Olivier Berruyer. Un spécialiste des chiffres et des risques, actuaire de son état – autrement dit expert en risque financier – créateur d’un blog économique, les-crises.fr – totalisant 200 000 visiteurs mensuels et auteur de deux livres sur les crises et leurs origines qui, il y a quelques années, entreprend une vaste démarche de recherche sur la base d’un désir impérieux. “Comprendre ce qui s’était passé” – en 2008 et avant cela, en 1971 et en 1929.
Rapidement, il en retire une certitude : les mécanismes menant aux crises économiques tout comme ceux permettant leur résolution ne tiennent ni du hasard, ni du miracle. Uniquement d’une accumulation de faits. Ceux-là mêmes qu’il a passé près de deux ans à amasser dans les bases de données économiques mondiales – celle de la BCE, de la Fed, de la Banque mondiale… – avant de les réunir dans ce qu’il appelle “une photographie d’ensemble”.
…“Les décideurs envisagent systématiquement les questions économiques selon un angle mathématique, explique-t-il. Avec la conviction qu’elles sont régies par des vérités absolues.” Résultat : les modèles économiques reposent sur des hypothèses de base erronées, parmi lesquelles celles voulant que les marchés soient efficients, que leurs acteurs disposent tous des mêmes informations, soient intègres…
Une vaste démonstration qui présente le double avantage de la simplicité – des centaines de graphiques donnant littéralement à voir les différents facteurs de la crise – et de la mise en perspective. Car pour Olivier Berruyer, pas question de cantonner l’investigation au seul champ économique. C’est l’ensemble des facteurs – démographiques, politiques, sociétaux, historiques même – ayant contribué à l’émergence du phénomène qui l’intéresse. Ceux qui, regroupés dans un “même espace d’analyse”, offrent une vision globale de la réalité ; hors positions de principe et “hypothèses de base” erronées.
Tâtonnement pragmatique
Un travail pour lequel, selon lui, un économiste pur et dur n’est pas nécessairement le plus qualifié.
“Un économiste est un type brillant qui se passionne pour les équilibres parfaits, résume-t-il. Quelqu’un doté d’une vision étroite et pointue. Or pour comprendre la crise, il faut l’appréhender sans religion attitrée. Il faut du recul. Un angle de vue aussi large que possible.”
Tout l’opposé, en clair, de l’approche de dirigeants politiques comme de leurs experts économiques qui, selon lui, restent prisonniers de schémas figés et surtout, dangereusement dépassés.
“Les décideurs envisagent systématiquement les questions économiques selon un angle mathématique, explique-t-il. Avec la conviction qu’elles sont régies par des vérités absolues.” Résultat : les modèles économiques reposent sur des hypothèses de base erronées, parmi lesquelles celles voulant que les marchés soient efficients, que leurs acteurs disposent tous des mêmes informations, soient intègres…
“En réalité l’économie est l’interaction d’une multitude de facteurs dont certains, comme la confiance et tout ce qui a trait à l’humain, ne sont pas rationnels”, souligne-t-il. C’est pour capter cette multiplicité d’influences qu’Olivier Berruyer décide il y a quelques années de “travailler autrement”. Sans hypothèse de base mais “en tâtonnant de façon pragmatique”.
Autrement dit, en explorant toutes les pistes, de la dégradation de la dette publique à l’augmentation des inégalités en passant par l’évolution de la participation électorale, du PIB, ou encore de la population mondiale. Une démarche de chercheur, rigoureuse et exhaustive, menée dans un objectif : comprendre ce qui fait la croissance et surtout son ralentissement amorcé au lendemain des Trente Glorieuses et poursuivi depuis au rythme moyen d’un point par décennie.
L’idéologie de la croissance
A l’origine de ce mouvement inéluctable, une série d’orientations stratégiques malheureuses. Mises en évidence par l’accumulation et la mise en perspective de données chiffrées, elles consisteraient, selon lui en une succession de choix politiques – en faveur de la finance, de la dérégulation, du court terme…, qui, privilégiés dans le but de relancer la croissance, auraient fini par lui porter atteinte en “contaminant l’économie réelle”.
“Voilà des décennies que les politiques fondent leurs décisions sur une conviction : celle selon laquelle la croissance reviendra, ce qui n’est évidemment pas le cas étant donné qu’on est désormais dans une économie de services”, résume celui qui voit dans l’acharnement des gouvernements à prétendre le contraire une démarche relevant moins de la science économique que de l’idéologie politique. Idéologie qui, selon lui, explique nombre de nos difficultés actuelles, à commencer par l’augmentation des déficits budgétaires et d’explosion de la dette. Car au lieu de s’interroger sur la façon de “faire tourner l’économie sans croissance”, regrette-t-il, on a préféré parier, dès le milieu des années 80, sur l’avènement d’une économie financière.
Apte à relancer la croissance à court terme, certes, mais pas à la pérenniser, bien au contraire. “Pendant dix ans il est vrai que la finance a créé de l’activité et des profits disproportionnés, reconnaît-il ; mais ceux-ci n’ont eux-mêmes créé aucune richesse et pendant ce temps-là l’économie réelle survivait par endettement.” Preuve de la fracture : en 2007, le poids des opérations spéculatives menées chaque jour sur la planète atteint 3210 milliards de dollars alors que celui des exportations ne dépasse pas 64 milliards.
L’illusion de la relance
Pour Olivier Berruyer, cette disproportion explique beaucoup : le poids de la finance – écrasant – sur le politique, la disparition de visées collectives comme de toute approche à long terme… Des dérives qui, rappelle-t-il, existaient déjà en 1929 : “Le politique le sait et pourtant, il n’a rien fait pour réguler la finance. Pour rétablir les équilibres.” Une aberration qui, selon lui, s’explique une fois encore par un choix idéologique. Celui consistant à vouloir “relancer la croissance par la finance” et pour cela, à parier sur un modèle dérégulé. “Or le passé l’a prouvé : maintenir les équilibres exige un cadre normatif, assène-t-il. On ne peut obtenir de croissance à long terme dans un système dérégulé.”
Une réalité rendue illisible par ce qu’Olivier Berruyer appelle “l’intégrisme économique et politique” de l’époque. Celui qui interdit de “penser hors croissance et persiste dans cette hypothèse de base erronée selon laquelle la relance est pour bientôt”. Un mirage qui a déjà mené à l’effondrement de 2008 et provoquera inéluctablement d’autres séismes, il en est convaincu. “Pour l’heure le système de dette publique maintient les équilibres de façon artificielle et permet à l’illusion d’une relance prochaine de perdurer, explique-t-il.
Mais le fait est qu’après l’explosion de la croissance qui a caractérisé les Trente Glorieuses et l’explosion de la dette qui a caractérisé les trente années suivantes, il devient impératif d’inventer autre chose car désormais nous ne pouvons plus miser sur aucun de ces ressorts.” Reste à penser un autre modèle économique ; sans croissance ni dette. Autrement dit, à renoncer au “confort du toujours plus”. Chiche ?
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Sitting Bull, le patriote
Tout le monde a entendu parler de cette ordure de Custer (lieutenant-colonel Armstrong Custer), ce que le Nouveau Monde a produit de meilleur en matière d’arrivisme, d’infatuation, de poudre aux yeux et de lâcheté. Custer tirait gloire de massacrer les villages cheyennes, ne distinguant pas, par souci de justice sans doute, femmes, enfants et braves, lesquels n’avaient guère les armes suffisantes pour faire face à la technologie yankee.
Cela n’empêcha pas ce « héros » d’être écrasé, à Little Bighorn, à la date bénite du 24 juin 1876, par les Sioux conduits par leurs chefs Gall et Crazy Horse.
Tout patriote devrait célébrer cet évènement digne de mémoire.
Sitting Bull (v. 1834-1890), l’un des chefs sioux, n’était pas présent à cette victoire, qui s’avéra vaine tellement le destin historique était contraire aux peuples indiens.
Sitting Bull s’appelait, de son vrai nom, Tatanka Yotaka. En 1867, il s’opposa à l’annexion par le gouvernement U.S., des terres de son peuple. Après la bataille de Little Bighorn, il dut s’enfuir au Canada, poursuivi par la haine de ses ennemis.
Etant revenu aux Etats-Unis, l’industrie du spectacle tenta de le récupérer en le faisant participer au Wild West show du viandard Buffalo Bill. Sa déchéance parut s’achever, avec ce qui restait de son peuple, dans une réserve, à Wounded Knee, dans le Dakota du sud. Mais un sursaut d’orgueil transforma sa fin en martyre glorieux. Wovoka, un prophète de la tribu des Paiutes, avait enseigné à ses frères une religion qui annonçait, par la pratique de la danse de l’Esprit, le retour aux terres natales, la résurrection des ancêtres, la fin de la colonisation. Les autorités, après avoir assassiné le 15 décembre 1890 Sitting Bull, soupçonné d’être l’inspirateur de ces aspirations subversives, massacrèrent 200 Indiens désarmés.
Presque un siècle plus tard, le 27 février 1973, des membres de l’American Indian Movement s’emparèrent de Wounded Knee. Deux Indiens furent tués. Après un siège de soixante jours, les représentants du mouvement furent reçus à la Maison Blanche. On leur jura que le Congrès écouterait leurs doléances.
Aucune démarche ne fut entreprise pour donner suite à cette promesse.
Voilà des extraits de discours tenus par Sitting Bull, magnifiques textes qui n’ont pas vieilli, et qui sont en mesure d’inspirer tous les êtres attachés à leur terre :
« Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l’étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour !
Chaque graine s’éveille et de même chaque animal prend vie. C’est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence ; c’est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu’à nous d’habiter cette terre.
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite, faible quand nos pères l’on rencontrée pour la première fois, mais aujourd’hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l’idée de cultiver le sol et l’amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leurs propres usages et se barricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte. »
Claude Bourrinet http://www.voxnr.com
(Discours prononcé en 1875)
« Quel traité le blanc a-t-il respecté que l’homme rouge ait rompu ? Aucun.
Quel traité l’homme blanc a-t-il jamais passé avec nous et respecté? Aucun.
Quand j’étais enfant, les Sioux étaient maîtres du monde ; le soleil se levait et se couchait sur leur terre ; ils menaient dix mille hommes au combat.
Où sont aujourd’hui les guerriers ?
Qui les a massacrés ?
Où sont nos terres ?
Qui les possède ?
Quel homme blanc peut-il dire que je lui ai jamais volé sa terre ou le moindre sou ? Pourtant ils disent que je suis un voleur.
Quelle femme blanche, même isolée, ai-je jamais capturée ou insultée ? Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien.
Quel homme blanc m’a jamais vu saoul ?
Qui est jamais venu à moi affamé et reparti le ventre vide ?
Qui m’a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ?
Quelle loi ai-je violée?
Ai-je tort d’aimer ma propre loi ?
Est-ce mal pour moi parce que j’ai la peau rouge ?
Parce que je suis un Sioux ?
Parce que je suis né là où mon père a vécu ?
Parce que je suis prêt à mourir pour mon peuple et mon pays ? »
« Je tiens à ce que tous sachent que je n’ai pas l’intention de vendre une seule parcelle de nos terres ; je ne veux pas non plus que les Blancs coupent nos arbres le long des rivières ; je tiens beaucoup aux chênes dont les fruits me plaisent tout spécialement. J’aime à observer les glands parce qu’ils endurent les tempêtes hivernales et la chaleur de l’été, et - comme nous-mêmes - semblent s’épanouir par elles. » -
Cette semaine un vrai festival judiciaire pour l’UMPS
PARIS (NOVOpress/Bulletin de Réinformation) – Le 25 février dernier, Jérôme Cahuzac, Ministre délégué au Budget, déclarait sur iTélé : « (…) la stabilité fiscale impose de trouver six milliards d’euros. On les trouvera dans les poches des uns et des autres, de tout le monde (…) ». Cahuzac qui entendait ainsi, sans état d’âme, faire les poches des Français de toute condition, est depuis mercredi sous le coup d’une information judiciaire du Parquet de Paris pour “blanchiment de fraude fiscale”. Alors qu’il envisageait très sereinement de demander toujours plus d’efforts à nos compatriotes qui croulent déjà sous les impôts et les taxes, c’est au contraire la larme à l’œil qu’il a démissionné.
Parallèlement à cette affaire, qui devrait inciter de nombreux Français à participer à la manifestation monstre de demain dimanche sur l’avenue de la Grande Armée, les révélations de notre confrère Minute sur la lourde condamnation passée pour trafic de drogues, d’André Loncle, l’actuel chef du service audiovisuel de la présidence de la République, jettent un nouveau pavé dans les “affaires” socialistes. Le président Hollande avait fait la promesse solennelle: « Je n’aurai pas autour de moi à l’Elysée des personnes jugées et condamnées. » !
Côté UMP, le tableau n’est guère plus reluisant…
Christine Lagarde est en effet dans le collimateur des juges de la cour de justice de la république (CJR), l’instance habilitée à juger les ministres pour des actes dans l’exercice de leurs fonctions. Des policiers se sont rendus mercredi chez la patronne du FMI afin d’y mener une perquisition dans le cadre de l’enquête sur le rôle de l’ex-ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy dans l’arbitrage litigieux sur la vente d’Adidas qui a permis au multirécidiviste Bernard Tapie d’empocher 400 millions d’euros. Le volet ministériel de l’enquête, ouvert en août 2011 par la CJR pour “complicité de faux et de détournement de fonds publics”, vise nommément Mme Lagarde
Et l’ex-président de la République vient d’être mis en examen avant-hier dans l’affaire Bettancourt…
C’est dans la plus grande discrétion que M. Sarkozy a été interrogé avant-hier au palais de justice de Bordeaux par le juge Jean-Michel Gentil dans le cadre du dossier sur les abus de faiblesse dont aurait été victime Mme Bettencourt depuis septembre 2006. Après une confrontation de plusieurs heures, le juge Gentil a décidé la mise en examen de l’ex-président. Avec les affaires pendantes de l’attentat de Karachi et du financement occulte de la campagne d’Edouard Balladur en 1995, l’avenir de Nicolas Sarkozy pourrait passer par la case prison…
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Pierre Jovanovic 08 Mars 2013 - Le monde marche sur la dette.
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Le temps des fossoyeurs
Serions-nous paranoïaques ? Notre imagination nous jouerait-elle des tours ? Notre psychologie conspirationniste fausserait-elle notre regard ? Efforçons-nous de regarder objectivement les faits.
En moins d’un an de pouvoir, le gouvernement semble s’être attelé aux gros dossiers prioritaires en ce temps de crise, qu’on en juge, dans la continuité du mandat précédent : Politique de crispation sur l’euro et toutes les formes d’assujettissement à Bruxelles Politique courageuse d’alignement qui ne voit d’autre solution que l’austérité pour payer un endettement qui continue à se creuser.
Augmentation des délocalisations et autres fermetures d’usines pour respecter les règles choisies dans le cadre de la zone euro, de libre concurrence et de loi des marchés. Abandon du combat pour la langue française au sein de l’UE, mais aussi dans la sphère scientifique nationale et jusque dans notre université.
Repentance généralisée, cette façon commode de battre notre couple sur la poitrine de nos ancêtres.
Politique d’immigration inchangée avec augmentation de la violence contre les personnes et tensions accrue entre islamistes et le reste de la population.
Politique résolument antifamiliale avec le projet de loi sur le mariage homosexuel. Politique du pire en matière de bioéthique avec l’autorisation d’instrumentaliser les fœtus vivants au nom de la science.
Mépris du peuple dans ses différentes expressions les plus massives, pétitions, manifestations. Velléité de casser l’appareil militaire par une loi de programmation qui nous ramènerait à la puissance du Bénélux.
Bravo ! Pas mal le président normal ! En moins d’une année, il aura réussi à transformer le pays en champs de ruines. Il aura fait incontestablement et en un temps record objectivement mieux que son prédécesseur.
Car non seulement la crise continue à produire ses effets délétères : relance zéro, chômage, pauvreté, récession…Mais le système judiciaire et policier resserre son étau, non pas sur les vrais délinquants de notre société « orange mécanique », mais sur les dangereux hommes libres, ceux qui ne pensent pas comme il convient. La petite tournée de François Hollande, pour rehausser son image - au plus bas - en Bourgogne, est significative à ce sujet. Tout le monde a vu ce « buzz » sur internet : de trop zélés policiers se sont jetés sur un socialiste déçu qui interpellait le président, illustrant bien où se situe la vigilance répressive dans ce pays. Le pauvre homme lui demandait ce qu’étaient devenues ses promesses, c’était trop, il fut emmené sans ménagement.
Encore et toujours convaincue qu’elle est porteuse de la lumière (Lucifer) de la civilisation éclairée, la nouvelle bourgeoisie de gauche, empêtrée dans son idéologie candide jusqu’à la perversion, veille avec une bonne conscience intacte, mais non dépourvue d’une haine jubilatoire, à traquer partout la bête immonde qu’elle voit dans tous ses opposants. Cela nous rappelle les propos du grand Jean-Paul Sartre, cet humaniste éclairé lui aussi, qui déclarait dans les années soixante : « Tout anti-communiste est un fasciste ».
Finalement, rien de nouveau sous le soleil, le même mécanisme de l’idéologie totalitaire est en route, sauf que là, elle est au pouvoir et a décidé d’en finir avec la France.
La laisserons-nous faire ? L’esprit sectaire qui préside aujourd’hui aux destinées de ce pays ne nous laisse plus beaucoup de choix en dehors de l’insurrection !
« Et l’on entend déjà la révolte qui gronde »...*
Olivier Perceval - Secrétaire général de l’Action française http://www.actionfrancaise.net
*Chanson bien connue au CMRDS : le chant des canuts.
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Islam. Robert Ménard : «Il faut chaque fois négocier, s’adapter et finalement céder. Et si on arrêtait de tout accepter ?»
Robert Ménard appelle à ne plus faire de concessions face aux revendications communautaires musulmanes.
Jusqu’où ira-t-on ? Que faudra-t-il faire pour amadouer les plus intransigeants des musulmans ? À quelles concessions, à quelles entorses, à quelles reculades serons-nous contraints pour satisfaire à l’idéologie du «vivre-ensemble» ?
À la lecture d’une enquête dans Le Monde sur «la pratique religieuse au travail», je découvre, oui je l’avoue, je découvre le poids des pressions et l’ampleur des abandons.
Sur la multiplication des absences les jours de fête religieuse, sur les exigences en matière de cantine (pas de porc dans les plats de viande, pas de vin dans les sauces), sur les lieux de prière, sur le port du voile… il faut chaque fois négocier, s’adapter et finalement céder. […]
Qu’on ne nous réponde pas qu’il s’agit d’une «minorité» au sein des fameuses «minorités visibles». Pas du tout : selon l’Observatoire Sociovision 2010, 61 % des musulmans – puisqu’il s’agit bien d’eux et non des bouddhistes ou autres catholiques de l’Opus Dei – s’estiment «frustrés» et demandent davantage de «reconnaissance» et «d’affirmation de la religion»
Et si on disait non, niet, pas question ? Et si on cessait d’avoir peur de passer pour des racistes ?
Finissant ce petit papier, j’allais écrire que, bien sûr, je n’avais rien contre tel ou tel, qu’il ne s’agissait pas de pointer du doigt les uns ou les autres. Histoire de payer mon dû, mes gages à la doxa médiatique, bref de montrer patte blanche et aussi d’assurer mes arrières. Je ne le ferai pas. Ce serait, d’une certaine façon, capituler à mon tour. Et cela, je le refuse. Tout simplement.