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Ni pardon, ni oubli
Jérémie avait 22 ans, l’âge de tous les espoirs et de tous les rêves. D'après les premiers éléments de l'enquête, il aurait payé du prix de sa vie le fait d’avoir eu le malheur de croiser un prétendu déséquilibré, Ali Hamadou, connu des services de police, c'est-à-dire ayant déjà un casier judiciaire bien fourni pour de véritables actes crapuleux, pas pour avoir roulé à 92 km/h sur une route nationale, participé aux Veilleurs ou fait de l’affichage sauvage.
Chaque fois qu’un jeune Français meurt sous les coups d’un voyou « déjà connu des services de police », notre sang se glace, car n’importe qui pourrait être à la place de Jérémie et n’importe quelle famille pourrait avoir à vivre la perte d’un enfant. La liste de ces français innocents ne fait que s’allonger chaque jour un peu plus. Et les chiffres de vente de « La France Orange Mécanique » ou les scores d’audience de Fdesouche démontrent que de plus en plus de Français en sont bien conscients.
Chaque fois qu’un jeune français est tué par un délinquant, les politiques appellent à « la retenue », à « refuser les amalgames » et à « se méfier des discours populistes ». La même « retenue », le même « refus des amalgames » et la même « méfiance des discours populistes » qu’après la mort accidentelle de Clément Méric ? Lorsque toute la putasserie politico-médiatique s’est étalée dans les rues de Paris, à l'Assemblée Nationale, sur nos écrans de télé et les unes de nos journaux?
Chaque fois qu’un jeune français meurt dans de telles conditions, c’est la France qu’on assassine un peu plus. Jérémie devrait être le mort de trop. Le mort de trop à Marseille, ville « la plus malhonnête de France » d’après Lucien Rebatet et qui ne se bonifie pas avec le temps, le mort de trop de tous ces français, honnêtes, qui n’aspirent qu’à pouvoir se rendre chez une amie sans risquer de trouver la mort aux abords de ses gares toujours mal fréquentées.
La mémoire de Jérémie doit vivre, comme celle des autres victimes de la « violence ordinaire », pour se souvenir qu’en France, on trouve des excuses aux criminels, on fait une minute de silence pour un militant de la gauche radicale à l’Assemblée Nationale, on moleste des mères de familles catholiques, on gaze des gosses, on vient chercher de pseudo-terroristes chez eux à 6h30 du mat’ sans preuve, on met des pays étrangers à feu et à sang pour des contrats pétroliers et qu'on ne fait rien contre le grand remplacement, la destruction de notre économie et toutes les formes d’insécurités qui en découlent.
Pour le peuple français aussi, c’est ni pardon, ni oubli.
Le Cercle Non Conforme
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/08/14/ni-pardon-ni-oubli-5140240.html
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Allemagne : Le marché du travail s’américanise
C’est un phénomène qui se confirme d’année en année : l’américanisation du marché allemand du travail. En d’autres termes, en outre-Rhin, près de 2,66 millions de personnes cumulent deux emplois afin de pouvoir boucler leurs fins de mois. Ce chiffre a augmenté de 2,3 % en un an, selon les données de l’Agence fédérale de l’emploi (BA) obtenues par la députée d’extrême gauche Sabine Zimmermann et publiées dans le quotidien Freie Presse.
Par Frédéric Therin
Près de 9,1 % de la population active dans “l’économie la plus puissante de la zone euro” travaillent ainsi pour deux employeurs différents contre 4,3 % il y a tout juste dix ans.
Ces chiffres montrent à quel point la situation des employés les moins rémunérés s’est dégradée en république fédérale lors de la dernière décennie. L’Institut allemand de recherche économique (DIW) a ainsi calculé que le salaire moyen outre-Rhin avait chuté de 4,2 % depuis 2003. Une chute à laquelle échappent les plus riches : une personne gagnant l’équivalent de 1 290 euros en l’an 2000 a ainsi perdu 242 euros de revenu mensuel dix ans plus tard, alors qu’un cadre touchant 5 368 euros a dans le même temps perçu une… augmentation de 113 euros. En 1998, la moitié la plus pauvre de la population possédait 4 % de l’ensemble des richesses détenues dans le pays contre à peine 1 % aujourd’hui.
“Mini-job” et emplois assistés
Cette dégringolade est bien plus rapide que celle enregistrée dans le reste de l’Union européenne. L’Allemagne est ainsi devenue le second pays en Europe – derrière la Lituanie – qui compte la proportion la plus importante de travailleurs pauvres.
Près de 25 % de la population active, soit environ 7 millions de personnes, gagnent moins des deux tiers du salaire moyen national qui atteint 9,54 euros bruts de l’heure, selon l’Institut de recherche sur le marché du travail et les professions de Nuremberg (IAB).
Dans des pays comme la Belgique, le Danemark ou la Finlande, cette proportion d’employés sous-payés ne dépasse pas 10 %. Cette étude rappelle aussi les énormes différences de revenus versés dans les différents pays de l’UE. Ainsi, au Danemark, le salaire horaire moyen s’élève à 15,80 euros alors qu’il ne dépasse pas 1,08 euro en Bulgarie.
La paupérisation des employés allemands s’explique en grande partie par la libéralisation du marché du travail entamée par le chancelier social-démocrate (SPD) Gerhard Schröder.
Depuis la mise en place des lois Hartz IV, près de 5 millions de personnes tentent aujourd’hui de survivre avec un “mini-job” payé 450 euros par mois ou un emploi assisté rémunéré 1 euro de l’heure.
Ces emplois, censés remettre le pied à l’étrier des chômeurs de longue durée, plongent en fait le plus souvent leurs “bénéficiaires” dans une précarité salariée de longue durée.
Sur les 6,1 millions de personnes qui touchent les subventions liées à Hartz IV, près de 2 millions deviennent en conséquence “presque totalement dépendantes des aides sociales versées par le gouvernement “, condamne la confédération syndicale DGB. Le “modèle allemand” ne manque pas de failles…
http://fortune.fdesouche.com/316649-en-allemagne-le-marche-du-travail-samericanise#more-316649
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Act Up pris au piège de la provocation
Des Hommen ont versé hier soir du faux sang et collé des affiches sur un bâtiment hébergeant les locaux d'Act Up, en réplique à l'action similaire de l'association visant la Fondation Jérôme-Lejeune. Intitulés des affiches : "Act Up pornophile", "Act Up handiphobe", "Act Up s'attaque toujours aux plus faibles". Dans un communiqué, les Hommen expliquent :
"Aujourd'hui, les extrémistes lâches d'Act Up s'en prennent aux enfants handicapés. Désormais, les Hommen ne laisseront plus les handiphobes d'Act Up agir impunément".
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Mariage gay : lettre ouverte d’Alain Dubrulle à François Hollande
Alain Dubrulle, Principal honoraire du Collège Gambetta à Cahors, opposé à la dénaturation du mariage a écrit une « Lettre ouverte » à François Hollande. Le bon sens près de chez nous. La voici dans son intégralité.Il y a cinquante-trois ans et demi, lorsque mon épouse et moi-même nous sommes mariés, nous avons souscrit aux termes d’un contrat parfaitement clair, qui ne laissait place à aucune ambiguïté, et qui était prévu pour durer jusqu’à la fin de nos jours. Aussi, aujourd’hui – six enfants, dix-neuf petits enfants et quatre arrière-petits-enfants plus tard – sommes-nous surpris d’apprendre que, sans nous consulter, les termes du contrat ont été complètement modifiés, et ses objectifs totalement dénaturés. Nous avons donc décidé, mon épouse et moi-même, d’un commun accord, d’entamer une procédure de divorce, le mariage civil ayant perdu pour nous toute signification. Notre mariage religieux, qui conserve, lui, tout son sens pour l’éternité, suffira à assurer notre bonheur et celui de notre famille.En tant qu’ancien membre de l’enseignement public, professeur de philosophie, puis pendant trente ans chef d’établissement, commandeur des Palmes Académiques, je suis personnellement très attaché aux principes de la laïcité – la vraie -, et je déplore que par votre projet du « mariage pour tous » un coup fatal soit porté à l’une des institutions les plus représentatives de notre code civil, laïque et républicain. Le mariage civil perdant, par cette tromperie, beaucoup de sa valeur, c’est le mariage religieux qui sera revalorisé aux yeux de nombreux citoyens. Sans doute est-ce d’ailleurs pour cette raison que vos partisans se sont opposés à la suppression de l’obligation du mariage civil avant tout mariage religieux : laisser le choix serait peut-être trop dangereux !On peut comprendre, Monsieur le Président, que vos échecs personnels en ce domaine vous conduisent à attacher peu d’importance et de considération au mariage. Mais en arriver à modifier le code civil contre l’avis d’une majorité des citoyens et à imposer au pays, comme première dame de France, une concubine ou une maîtresse – on ne sait pas trop quel terme choisir – n’est pas, pour moi, le fait d’un Président normal.N’espérant pas vous avoir convaincu, mais la conscience libérée d’un grand poids, le respect n’interdisant pas, mais supposant au contraire la franchise, j’ai l’honneur de vous prier, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir agréer l’expression de mon plus profond respect.¢ -
La sénatrice Rossignol fait connaissance avec le pays réel
Robert Albarèdes, ancien maire PCF, écrit à la sénatrice PS Laurence Rossignol (ancienne de la LCR), qui a été agressée :
"Vous avez, le 14 juillet dernier, subi une agression que vous relatez dans Le Courrier picard.
À 14 heures, devant un distributeur, à Compiègne, un homme vous a volé, en pleine rue et devant témoins, l’argent que vous veniez de retirer. Vous l’avez vainement poursuivi, et vous avez déclaré en déplorant le fait que personne ne vous ait aidée : « Le premier problème de l’insécurité, c’est la lâcheté collective. » Non, madame…
Le premier problème de l’insécurité, c’est votre politique d’immigration massive légale et illégale depuis trente ans, et la “libre passoire” instaurée, avec votre aval, par les accords de Schengen.
Le deuxième, c’est le laxisme politique et judiciaire de votre parti fusionné UMPS envers les voyous.
Le troisième, c’est votre ministre de l’Intérieur, petit matamore et pantin articulé qui gesticule et ânonne autant qu’il est inefficace (il ne faut pas froisser votre nouvel électorat d’origine maghrébine et de confession musulmane).
Le quatrième, c’est votre ministre supposée de la Justice dont le laxisme n’a d’égal que l’ignorance historique et la haine de notre pays…
Le cinquième, c’est que dans cette propension à protéger les voyous, si je m’attaque à l’un d’eux pour défendre une victime et que par malchance, je lui occasionne de graves blessures, « votre justice » me conduira en garde à vue et en prison où l’on me dénichera, à moi, simple citoyen, une place que l’on ne trouve pas aux vrais voyous.
Chère madame Rossignol, vous venez donc de goûter, à l’instar de millions de Français agressés (et souvent avec des conséquences bien plus graves que celles que vous avez subies), aux joies du « vivre ensemble » que vous prônez depuis des décennies et à celles de l’insécurité que votre politique promeut en cajolant tous ceux qui prennent notre pays pour une poubelle."
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Le Colonel François de La Rocque : du Héros à la Victoire
« Ils méprisaient les partis et ne voulaient plus s’en souvenir. Ils avaient fondé entre eux l’union des classes, des religions, des origines dans une volonté commune de sauver le pays ».
Service Public, 1934.
Né en 1885, le lieutenant-colonel François de La Rocque combat lors de la Première Guerre mondiale. Grièvement blessé en 1916 et rapatrié en France à cette occasion, il repart néanmoins volontairement au front dans les tranchées de la Somme où il y commande un bataillon. Par la suite démissionnaire de l’armée, il rejoint dès 1929 le Mouvement Croix-de-Feu – sorte d’amicale d’anciens décorés de la croix de guerre – dont il devient le Président en 1931, qu’il politise avec une orientation patriotique et nationaliste. Critiquant tant « les capitalistes prolétaires » que « les rouges exportateurs de capitaux », il y développe une vision de la France se situant résolument par-delà droite et gauche. S’y joindront les Briscards, combattants non décorés, ainsi que les Volontaires Nationaux, génération plus jeune n’ayant pas fait la guerre mais profondément patriote et désireuse d’œuvrer pour le redressement de la France.
Dans un contexte de dérives au sommet de l’Etat, de crise économique et de concussion – notamment l’affaire Stavisky, La Rocque opte pour un délaissement des luttes partisanes propres aux partis politiques. Adoptant avec ses Croix-de-Feu une démarche de « non-parti », loin de l’opinion publique et de la flatterie clientéliste, des promesses démagogiques et des programmes miraculeux, il fait acte de présence quotidienne sur le terrain, dans chaque secteur constitutif de la société française, démarche pragmatique pour lui indissociable d’une compréhension efficiente des problèmes sociaux. Cohérent dans sa démarche, républicain et légaliste loyal, il refuse d’entrer de force au Palais-Bourbon lors de la manifestation du 6 février 1934 à laquelle participe notamment l’Action française.
La même année, l’association des Croix-de-Feu prenant de l’ampleur, La Rocque publie Service Public, ouvrage dans lequel il expose sa vision de la concorde nationale et où, se refusant à céder à la démagogie électoraliste qu’il dénonce, n’expose pas de programme mais jette les bases d’un plan d’action. Ce dernier comprend quelques principes : « relèvement et continuation de la France, unité politique, géographique, spirituelle, traditionnelle », s’appuyant sur ce qu’il nomme une « Mystique française », faite de volontarisme et d’abnégation, où tous les Français feraient corps en oeuvrant au bien national, le Service Public, par « une sorte de réflexe éminent venu du fond de l’âme française ». S’inscrivant en faux face à la théorie marxiste de la lutte des classes, La Rocque prône l’union de celles-ci, leur complémentarité nécessaire dans le bon fonctionnement de la France. L’exemple en est donné au sein des Croix-de-Feu, où âges, classes et sexes s’y confondent pour concourir à l’effort national.
« Rien ne passionne un cœur de Croix-de-Feu plus que le progrès social »
Précurseur sur certains sujets (droit de vote des femmes), soucieux d’adoucir le quotidien (extension des loisirs populaires), c’est toutefois dans sa volonté de transformer le monde du travail que le Colonel se distingue le plus. Partisan d’un rapprochement patronat / salariés, La Rocque dispose l’impératif de création d’une profession organisée, divisée en corporations – par régions selon les catégories de production et réunissant les travailleurs par branches. Par sa vision sociale de l’entreprise (« Les chefs sans cœur et sans générosité sont les agents de la subversion »), il reste favorable à la tradition française des syndicats, toutefois dépolitisés pour réellement servir le travailleur; professionnels et régionaux, leur base serait l’entreprise. Le salaire – avec un minimum obligatoire – serait calculé sur des indices locaux (nature des métiers, régularité du travail), et l’intéressement salarial une condition impérieuse du fonctionnement de l’entreprise, outre le droit de regard de l’ouvrier sur la gestion de celle-ci : « Il serait stupide et inhumain que le travailleur, resté fidèle à son entreprise, ne soit intéressé à sa prospérité autant qu’il est menacé de chômage par ses revers ». Toujours dans un souci de progrès social, le travailleur doit avoir des congés payés, une hygiène correcte doit lui être assurée sur son lieu de travail – à une époque encore majoritairement industrielle –, et une assurance financière mise en place pour veuve et orphelin en cas de décès du chef de famille.
Lucide sur les manœuvres patronales, il appelle à la revalorisation des métiers manuels, et constate que l’appel à la main d’œuvre étrangère, présenté comme nécessaire, fait en réalité pression sur les bas-salaires aux dépens de l’ouvrier Français. Enraciné mais universaliste, La Rocque critique les conséquences de cette immigration sur le plan économique et social pour les Français, mais aussi pour les étrangers, « déracinés sur le sol métropolitain ». Ni xénophobe ni raciste, La Rocque expose que « la qualité, la dévotion françaises seules importent, à condition qu’elles soient sincères, éprouvées, confirmées ». Seuls sont ici critiqués les afflux massifs et incontrôlés d’immigrés – en préconisant l’expulsion de ceux sans contrat de travail – et « l’excessive facilité des naturalisations sans période suffisante d’épreuve », qui fabriquerait des Français de papier et non de cœur, risquant de porter atteinte à la concorde nationale.
Après la dissolution des Croix-de-Feu par le Front Populaire en 1936, La Rocque fonde le Parti Social Français (PSF), plus grand parti de masse Français avec plus d’un million d’adhérents; mais la guerre interrompt son action politique. Prônant un loyalisme passif à Pétain par légalisme, il refuse cependant la collaboration. Fondateur du Réseau Klan, réseau de résistance intérieure spécialisé dans le renseignement, le Colonel est arrêté par la Gestapo et déporté en 1943. De retour en mai 1945, il est placé en internement administratif par le gouvernement jusqu’en décembre de la même année. Il ne pourra donc pas prendre part aux affaires politiques, ni participer à l’œuvre du CNR. Par la suite assigné à résidence, il décède le 28 avril 1946. Il est décoré à titre posthume en 1961 de la médaille des déportés et reçoit la carte de la résistance qui lui avait été refusée de son vivant.
Après avoir été pour beaucoup une incarnation de l’héroïsme, La Rocque devient celle de la victoire politique lorsqu’un général résistant, de racines maurassiennes mais de cœur Croix-de-Feu, entreprend en 1958 de copier avec réussite sa doctrine pour redresser le pays. Fait fort peu commenté, et pour cause, le Général de Gaulle a en effet mené une politique digne du PSF, sans son fondateur évidemment mais s’inspirant de lui pour la Constitution de la Vème République, allant jusqu’à appliquer en parti les préceptes du Colonel - préceptes grâce auxquels, sans doute, la France connaît pendant les « Trente Glorieuses » une prospérité remarquable, même pour l’époque, et le peuple expérimente une amélioration substantielle de son quotidien. Une évolution positive qui s’interrompt, comme par hasard, peu après l’irruption du libéralisme libertaire appelé gauchisme, en 68…
Plus qu’un héros de tous les combats et qu’un incorruptible légaliste, La Rocque transmet au travers de De Gaulle le vrai visage du nationalisme au pouvoir : l’incarnation du peuple, le souci de son bien, l’intégrité morale – et la démocratie plébiscitaire, le Général ayant par deux fois rendu le pouvoir après s’y être engagé, les deux fois laissant la France debout. La Rocque reste ainsi aujourd’hui plus que jamais le symbole vivant de la démocratie réelle, de la démocratie directe que nous, nationalistes, défendons, face à la démocratie détournée des puissants et de la finance – une « démocratie » détournée qui concoure à l’exploitation des Français et à la destruction de notre Nation.
Enfin, d’un point de vue métapolitique, La Rocque correspond à la figure du héros européen, celui dont l’œuvre survit à la mort et qui connaît sa victoire, sa véritable vie, dans la postérité.
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Quand ces dames les ministres écrivent, par ALCESTE
Certaines lectures font rire, quand bien même on devrait en pleurer : « On voit donc que l'U.E. occupe une place centrale dans les échangismes internationaux »... « En 1792 la France a déclaré la guerre à plusieurs pays pour leur apporter la paix »... « Le langage corporel devient un outil de survie quand il s'agit de la reproduction de l'espèce »...Des "ministres" qui feraient
mieux de... se taireBourdes de la presse écrite ? Non, extraits de copies de candidats au baccalauréat 2013, qualifié de « cru exceptionnel » par les medias. Pour la quantité des reçus, assurément.Pour la qualité, mieux vaut s’en référer à Alain Finkielkraut, qui dénonçait récemment sur un grand écran « la mascarade du baccalauréat ». Mais son propos n'est que rappel indigné d'avertissements antérieurs : « La civilisation demande à la langue... le scrupule, la précision, la nuance et la courtoisie. C'est très exactement la raison pour laquelle l'apprentissage de la langue passait jusqu'à une date récente, par l'apprentissage des grands textes » (Le Monde, juin 2008).Il n'est pas le seul: Gilles de Robien s'était fait des ennemis des idéologues en recommandant pour la rentrée 2006 des mesures de bon sens, mais honnies par les inspecteurs de l'E.N., sérail de gauche. Directives supprimées par Xavier Darcos, ministre nommé en 2007, renouant ainsi avec la calamiteuse réforme Haby de 1975, dont voici un produit, relevé par « Valeurs Actuelles » du 8 aout.« Soutien total à Fréderic Haziza dont les attaques ont des relents abjects d’avant-guerre » (tweet d'Aurélie Filipetti, le contre-sens surpasse les fautes de frappe).Mais, dernière et consternante minute, autre contre-sens, de la « garde » des Sceaux dans sa réplique à M.Valls : « Ce document comporte des propositions de réforme du droit de la peine, domaine qui ressort d'aucune façon aux compétences du Ministre de l'Intérieur ».Conseillons lui la lecture du Littré : :ressortir(se conjugue comme finir) : être du ressort d'une juridiction. Exemples: ces affaires ressortissent au juge de paix ; l'affaire a ressorti à ce tribunal.Cela donne la mesure du déclin de notre langue, véhicule du savoir prostitué en verbiage de téléréalité, qui entraîne celui de notre culture toute entière, puisque ces exemples de confusion intellectuelle ou lexicale, historique ou chronologique, les ont écrits ceux qui occuperont des emplois, ou des fonctions, par défaut ? Ou pire, qui les occupent déjà.Peut-on imaginer les fautes qu'ils pourront commettre, ou faire commettre, quand ils devront donner des ordres à des gens peu alphabétisés, si eux-mêmes sont illettrés ?À quoi ressemblera notre pays dans cette carence généralisée ? De quelle capacité de réaction, ou de simple résistance disposeront le petit nombre de titulaires de diplômes non dévalués qui tenteront d'assurer l’ordre, ou un minimum d'ordre ?Il est vrai que ceux qu'on désigne aujourd'hui par « élite » ne réunissent que peu des qualités correspondant au mot... Car « élire », ce n'est pas tomber juste, désormais ce serait plutôt donner sa voix à qui vous ressemble...Nos boites de réception débordent de messages de correspondants effarés, ou effrayés par ce que certains désignent par « le grand remplacement », l'asséchement de nos racines, l'amenuisement du savoir vivre et du savoir-faire français, au sens noble du terme.Dans leur quête éperdue de remèdes, ils confondent le mal et sa cause. Notre identité fut perdue quand nous avons, pendant les trente glorieuses, déposé au profit de divertissements faciles l’effort et la rigueur nécessaires à l'enrichissement de notre esprit par « la substantique moelle » chère à François Rabelais. Quand nous avons accepté -qui ne dit mot consent- la dictature de la bien-pensance et de la prétendue modernité, dans l'euphorie de la prospérité.Oui, il y a « grand remplacement », de tout , de tous et partout.Lorsque Cassandre vit approcher le cheval que les Grecs offraient aux Troyens, elle fut prise d'effroi et tenta de s'y opposer ; mais Apollon, qui lui avait donné le don de prophétie, lui avait aussi retiré le pouvoir de persuasion, et l'ennemi fut dans la place.Notre cheval de Troie a depuis longtemps ouvert ses flancs.Comment affrontez-vous ceux qui en sortent, armes à la main ? -
Fils de la mémoire - Vae Victis (rock celtique)
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« Démonie de l’économie »
Ainsi donc sommes nous en août, mois privilégié pour les vacances, y compris pour les parlementaires et ministres, comme s’il pouvait y avoir motif à repos les concernant, puisque le travail vital pour la France et la civilisation, n’a bien entendu pas été effectué. La dernière information en date concerne la prohibition du voile islamique au sein des facultés qui bien entendu fait sourire ou haïr selon les tempéraments. Il me semble, et je crois que je suis loin d’être le seul, que le dernier contrôle policier à ce sujet s’est effectué à Trappes avec les conséquences que l’on sait. On peut toujours légiférer sur le sujet, interdisant ce voile dans l’enseignement supérieur, que la loi s’avérerait donc dans son application, immédiatement dans les faits, caduque. Nous pouvons donc en déduire que dans certains domaines désormais, ce n’est plus l’Etat qui fait la loi.
Bien sur, Cher lecteur, cela, nous le savons depuis très longtemps et c’est là probablement un des motifs majeurs expliquant notre engagement. Alors que beaucoup de Français continuent naïvement à croire que l’Etat est resté souverain, nous ne sommes nous, pas dupes. Pour autant, tant que les Français ne souscriront pas à l’idée hegelienne de la « prière rationnelle » à effectuer tous les jours – la lecture des journaux et la quête d’information – ils seront les victimes des différents gouvernements successifs. Le savoir dont nous disposons vous et moi Cher lecteur, n’est nullement tombé du ciel durant une nuit providentielle; il est le fruit de milliers d’heures de dur labeur nous permettant par la suite de comprendre le monde contemporain. Si je suis l’un des premiers à défendre l’idée d’Etat, ne serait-ce que parce que celui-ci est, surtout durant ces dernières années, particulièrement menacé par Bruxelles, je ne pense pas que nous devons tout attendre de lui : chacun est acteur dans l’histoire et doit par conséquent prendre ses responsabilités.
Croire pour autant que l’Etat, ou plus exactement l’hyperstructure pour employer une terminologie de type communiste, soit absent, est faux. L’Etat se désengage là où il l’entend mais aussi se fait très oppressif dès qu’il le veut. Ainsi en est-il par exemple de la dissolution récente de deux groupuscules même si je considère qu’il ne s’agit là que d’un écran de fumée. En matière d’économie par exemple, la pesanteur se fait de plus en plus lourde. A titre d’exemple et afin d’imager, la nouvelle baisse du livret d’épargne, placement de prédilection de ceux qui ne sont pas riches, est emblématique de la clef de voûte de l’actuel système.
Le reste, à commencer par l’interdiction du voile à l’université, ne sert qu’à masquer une mise au pas d’ordre économique.
« Démonie de l’économie » (Le Baron)Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFZyFAVkEAmDCLRwKe.shtml