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La culture de mort comme axe de gouvernement
Alliance Vita décode l'actualité législative :
"I) Bilan de la première année du gouvernement
Les principales dispositions à connaître sont les suivantes :
- La loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de même sexe, entrainant la possibilité d’adopter.
- La loi du 6 août 2013 autorisant la recherche sur l’embryon humain.
- La loi du 17 décembre 2012 pour le remboursement de l’IVGà 100% et la pilule contraceptive gratuite pour les filles mineures (loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, articles 50 et 52).
- Concernant la fin de vie, la proposition 21 de François Hollande a donné lieu au rapport Sicard le 18 décembre 2012 et à l’avis n° 121 du CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) le 2 juillet 2013 : les deux rapports refusent d’introduire l’euthanasie dans notre législation et ne recommandent pas le suicide assisté, mais restent ambigus sur la question extrêmement sensible de la sédation terminale.
- A noter : plusieurs décisions ministérielles importantes, mais passées largement inaperçues du grand public, pour lancer des programmes d’action contre l’homophobie (31 octobre 2013) et sur l’égalité hommes-femmes (30 novembre 2012), à l’école et dans toutes les sphères de la société. Une convention interministérielle pour la mise en œuvre de ces objectifs au sein du système éducatif, sur la période 2013-2018, a été signée entre six ministères (7 février 2013).
II) Principaux projets en cours
A) Mariage et adoption pour les couples de même sexe :
- Plusieurs recours ont été déposés auprès du Conseil d’Etat cet été pour contester les textes d’application de la loi Taubira. Ont été publiés à ce titre : le décret et l’arrêté ministériel du 24 mai 2013, la circulaire du ministre de la justice du 29 mai 2013 et la circulaire du ministre de l’intérieur du 13 juin 2013. La loi a été validée par le Conseil constitutionnel, dans son avis du 17 mai 2013, mais ce dernier n’a pris en compte que les exigences de la constitution française. Les textes d’application, qui sont établis par l’administration, peuvent par contre être contestés devant le Conseil d’Etat qui est la plus haute juridiction administrative en France. Ce dernier doit examiner la compatibilité de ces textes avec les accords internationaux, qui ont aussi une valeur supérieure à la réglementation française. [...]
- La liberté de conscience des maires reste un enjeu majeur : une pression considérable, politique et médiatique, est exercée sur les maires qui ont osé exprimer publiquement leur refus de célébrer des mariages entre personnes du même sexe. Jusqu’à présent, un adjoint s’est finalement substitué au maire pour accéder à la demande de mariage. Des poursuites judiciaires ne sont pas à exclure pour sanctionner les maires récalcitrants, sur la base de peines qui paraissent disproportionnées par rapport à d’autres infractions (voir Décodeur n°30 du 6 juin 2013).
- Le mariage pour certains couples binationaux fait l’objet d’une controverse attendue entre le lobby LGBT et le gouvernement. La loi Taubira a introduit, contrairement aux règles du droit international, une disposition dérogatoire pour permettre le mariage avec des étrangers. Mais on s’est rendu compte par la suite que les nationaux de 11 pays ne pouvaient pas s’en prévaloir, à cause d’accords bilatéraux qui ont une autorité supérieure à la loi française. Les associations LGBT demandent à l’Etat français de passer outre.
B) Gender à l’école :
- La théorie du Genre n’existe pas, d’après des ministres comme Vincent Peillon ou Najat Vallaud Belkacem… Mais les programmes d’action pour «déconstruire les stéréotypes de genre » se multiplient à tous les niveaux de l’école. Pour connaître le détail par niveau primaire, secondaire et universitaire, voir notre Décodeur n° 31 du 21 juin 2013.
- A titre d’exemple, à partir de cette rentrée 2013 pour les enfants de grande section de maternelle au CM2, le programme « ABCD de l’égalité » va être testé dans les 10 académies suivantes (sur 30) : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen, Toulouse. Ce programme, qui n’est toujours pas rendu public, est en cours d’élaboration et s’inspire des rapports remis précédemment pour éduquer à l’égalité fille-garçon en milieu scolaire.
- La réforme des rythmes scolaires, qui va permettre d’introduire dans l’école des associations militant « contre les discriminations et pour l’égalité », sera aussi suivie avec beaucoup d’attention par les enseignants et les parents.
- Dans le même état d’esprit, la Charte de la laïcité à l’école, élaborée à la demande du ministre de l’Education nationale Vincent Peillon, est en cours d’affichage dans tous les établissements scolaires publics (10 millions d’élèves répartis dans 55 000 établissements) : son article 12 stipule notamment qu’ « aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme ». Même si l’enseignant a pour instruction de contribuer à « déconstruire les stéréotypes de genre » ?
De multiples initiatives, régionales ou nationales, sont en train de se déployer pour attirer la vigilance des parents sur les risques de dérives : voir par exemple la nouvelle association Enseignants pour l’enfance, le plan d’action Vigi-Gender que lance la LMPT, le collectif VIGIE, etc.
C) Recherche sur l’embryon humain :
- La loi du 6 août 2013 introduit un changement très important sur le plan symbolique, mais qui devrait avoir un impact concret limité sur les programmes de recherche réalisés en France (cf lien vers tribune Pr Munich dans Le Monde).
- Maintenant, le débat est porté au niveau européen, via le succès de l’initiative citoyenne Un de nous qui a déjà dépassé le million de signatures en Europe, dont 88 000 en France. La Commission européenne devra donc se positionner sur le sujet, vraisemblablement au 1er semestre 2014.
D) Fin de vie :
- Des états généraux sont prévus à l’automne à l’initiative du CCNE, comme il y en avait eu pour préparer la loi Bioéthique en 2010-2011. Le président du CCNE a précisé récemment que ce débat national prendrait la forme d’une « conférence citoyenne » se déroulant sur quatre week-ends, et que des rencontres seraient également organisées par les espaces éthiques régionaux, d’ici décembre 2013.
- Le gouvernement est loin d’avoir renoncé à ouvrir une brèche sur l’interdit fondamental de tuer. La ministre des affaires sociales Marisol Touraine a par exemple bien précisé (en réponse à la question orale de Jean Leonetti le 3 juillet dernier à l’Assemblée nationale) que l’avis du CCNE n’était qu’un « simple rapport d’étape », que les états généraux doivent tout aborder, y compris sur le suicide assisté, et qu’il y aura bien un projet de loi à l’issue des débats.
E) Projet de loi Famille :
La présentation de ce texte en Conseil des ministres est prévue d’ici la fin de l’année 2013, avec des débats parlementaires annoncés pour début 2014. Un avant-projet de loi avait été élaboré au printemps dernier, mais il va sans doute évoluer. Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) va remettre un rapport en octobre 2013, dans le cadre d’une auto-saisine faisant suite à son refus de débattre de la loi sur le mariage homosexuel, pourtant demandé par plus de 700 000 pétitions. Selon Mme Bertinotti, ministre de la famille, le texte serait centré sur la protection de l’enfance, en particulier les sujets suivants :
- Statut du beau-parent : nombreuses questions autour de la délégation d’autorité parentale dans les familles recomposées, homoparentales, etc.
- Réforme de l’adoption : prise en compte des tensions autour de l’adoption internationale, accompagnement du parcours d’adoption souvent difficile.
- Accès aux origines : pour les enfants nés sous X ou après un don de gamète.
- Médiation : mesures pour répondre aux affaires récentes sur les conflits de garde d’enfants dans les couples divorcés (cf. affaire des pères perchés sur une grue à Nantes en février 2013, suivie de beaucoup d’autres actions spectaculaires).
- La PMA pour les couples de personnes de même sexe n’est pas prévue dans ce projet de loi. Un amendement PS ou Verts reste possible au cours de la discussion parlementaire, comme cela a été le cas dans le débat sur la loi Taubira en décembre 2012.
F) PMA :
- Le CCNE s’était auto-saisi, fin janvier 2013, sur les attentes sociétales concernant la PMA. Il avait entamé la procédure légale pour organiser des états généraux sur ce sujet, qui devaient préparer son avis officiel. Le président de la République en avait pris acte le 28 mars 2013, indiquant même qu’il respecterait l’avis donné par le CCNE. L’ensemble de la consultation devait se terminer avant la fin de l’année 2013. Mais les états généraux sur la PMA ont été repoussés après ceux sur la fin de vie, et ne devraient donc pas avoir lieu avant début 2014.
- Selon le président du CCNE, Jean-Claude Ameisen, quatre questions devraient être abordées au cours de ces Etats généraux :
- Ouverture de la PMA aux couples de femmes.
- Conservation des ovocytes pour les femmes désirant des enfants plus tard.
- Anonymat du don de gamètes, à lever ou non partiellement.
- Prise en charge financière de la PMA par la Sécurité sociale.
III) Autres sujets à suivre
- « Faciliter l’accès à l’IVG » reste une préoccupation constante du gouvernement. Dans le projet de loi relatif à la consommation, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, les notices des tests de grossesse (qui ne seront plus vendus exclusivement en pharmacie) devraient contenir des conseils supplémentaires, notamment sur les possibilités d’avortement. Et par amendement au projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, dont le Sénat commence l’examen cette semaine, il est question de pénaliser les sites internet qui ne sont pas ouvertement pro-IVG, voire d’étendre le délit d’entrave à l’IVG.
- Pour les personnes transsexuelles, la demande de faciliter le changement de sexe à l’état civil par simple déclaration, sans obligation d’intervention chirurgicale. La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) a remis un rapport le 27 juin 2013 préconisant une loi dans ce sens.
- La GPA n’est en principe pas à l’ordre du jour, le président de la République s’étant engagé à ne pas l’introduire durant son quinquennat. Mais la circulaire Taubira du 25 janvier 2013, concernant les certificats de nationalité, facilite la reconnaissance des GPA faites à l’étranger."
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Iniquités fiscales...
La rentrée est le moment douloureux de la découverte des diverses feuilles d’impôts qui encombrent la boîte aux lettres, et cette année n’a pas été très différente des autres selon le rituel fiscal. Ce qui est nouveau, c’est, au-delà du regroupement de plusieurs impôts sur la même feuille au nom de la simplification administrative (ce qui n’est pas une idée stupide, d’ailleurs), l’impression d’un « choc fiscal » mais aussi d’une certaine « exagération » de la République de Bercy qui exaspère jusqu’aux plus conciliants…
Car, en définitive, ce sont les classes moyennes mais aussi les classes populaires et les petits entrepreneurs qui sont les principaux pourvoyeurs de fonds de l’actuelle République : les plus aisés, eux, semblent en partie épargnés, comme le montrent les « aménagements » destinés aux clubs de balle-au-pied pour leur permettre de poursuivre leurs embauches à coups de millions d’euros de joueurs venus, non pour la passion d’une équipe et d’un maillot, mais pour faire « le spectacle » à grands frais et sans payer trop d’impôts à l’Etat qui les accueille ! Sans oublier ces grandes entreprises, parfois françaises (Renault ou Total par exemple, dont l’Etat est pourtant actionnaire…), qui délocalisent une part de leurs activités ou de leur trésorerie pour éviter de remplir leurs devoirs à l’égard du fisc français mais en continuant à verser d’abondants dividendes à quelques gros actionnaires, qu’ils soient hexagonaux ou étrangers… La diatribe du candidat Hollande contre la Finance prédatrice n’était donc qu’un discours destiné à abuser des électeurs français soucieux de remettre l’Argent à sa place qui n’est pas la première, qui ne doit pas être la première si l’on veut faire respecter la nécessaire justice sociale.
Des millions d'économies fiscales pour les clubs, est-ce vraiment juste ?
M. Hollande a menti, et les contribuables en font les frais, y compris les moins aisés… L’un de mes voisins de Saint-Briac me confiait, à titre d’exemple, son propre cas, édifiant et révélateur : ayant commencé à travailler comme ouvrier à 14 ans, touchant une petite retraite et n’ayant jamais payé jusque là l’impôt sur le revenu (car ne gagnant pas assez d’argent pour cela…), voici que, pour ses 80 ans, le fisc lui demande de régler, au titre de cet impôt dont il était jusque là préservé, la somme de 416 euros ! Le cas n’est pas isolé et d’autres exemples de ce genre de situation m’ont été rapportés par quelques collègues du lycée, eux aussi indignés de ces « surprises fiscales » qui, parfois, mettent ces retraités souvent très âgés dans des conditions de précarité difficiles à surmonter. N’oublions pas que ces personnes ne sont pas exemptes d’autres impôts et taxes !
Pression fiscale...
Pendant ce temps-là, l’Etat continue à s’endetter, refusant obstinément de faire les réformes et les économies qui s’imposent, et maintenant une inégalité désormais choquante entre salariés du privé et fonctionnaires, en particulier sur le calcul des retraites…
Bien sûr, la critique est facile, m’objectera-t-on : mais cela n’enlève rien à sa nécessité, au nom de la justice sociale, cette dernière formule étant d’ailleurs étrangement absente désormais du langage gouvernemental… La critique, néanmoins, ne suffit pas, et elle serait même vaine, voire dangereuse, si elle ne s’accompagnait pas de propositions : certaines, ici même, au travers de nombreuses notes, ont déjà été avancées, et il me faudra les reprendre, les compléter, parfois les amender, en tout cas les préciser. Cela constituera une bonne partie de mon travail politique de cette année qui s’annonce politiquement riche…
Propositions fiscales, suggestions économiques, réflexions institutionnelles, etc. dans le cadre d’un royalisme raisonné et constructif…
http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1096:iniquites-fiscales&catid=47:2013&Itemid=58 -
Arnaud Guyot-Jeannin Derrière "la démocratie US", toujours l’impérialisme
Arnaud Guyot-Jeannin est directeur de la collection Vu autrement aux éditions de l’Âge dHomme. Auteur lui-même notamment de trois ouvrages : Aux sources de lerreur libérale, Aux sources de la droite, Aux sources de l’éternel féminin, il collabore à plusieurs revues. Il s’intéresse depuis longtemps au modèle américain et à ses répercussions dans le monde.
L’ACTION FRANÇAISE 2000. Qu’est-ce qui pour vous rend le message atlantiste si attractif pour une partie des élites françaises ?
ARNAUD GUYOT-JEANNIN. Le modèle américain a été profondément intériorisé par une partie des « élites françaises » sans qu’elles s’en rendent comptent obligatoirement. L’Amérique est en nous pourrait leur faire office de slogan. Elles souhaiteraient que la France devienne un gigantesque marché sans racines ni histoire. Fer de lance de l’Occident libéral moderne, les États-Unis exercent une vraie fascination sur les patrons de multinationales, les décideurs économiques, le monde du spectacle, les milieux de la publicité et la jeune génération d’hommes politiques.
On le voit avec « Sarkozy l’Américain » accompagné de ses deux principaux conseillers Pierre Lellouche et Patrick Wasjman qui revendiquent un atlantisme forcené. Le mythe du grand frère libérateur, du rêve consumériste et dun néoconservatisme sûr de lui et dominateur, explique la séduction des nouveaux collabos à l’endroit de l’hyperpuissance.
Un projet messianique
A.F. 2000. L’Amérique se conçoit comme un modèle politique et culturel à destination du monde entier. Pensez-vous que cela conduit nécessairement à la guerre permanente contre les cultures qui refusent de céder aux exigences de Washington ?
A.G.J. La colonisation de l’imaginaire symbolique et de la vie quotidienne des peuples par la diffusion du modèle américain ouvre la voie à l’Amérique-monde. Mais cette américanosphère est laboutissement logique du projet messianique américain à travers la Destinée-Manifeste des origines.
Visant à conquérir la Terre en se prenant pour la « Jérusalem terrestre », les États-Unis véhiculent -dans leur Constitution et dans la philosophie des Pères fondateurs - un puritanisme d’essence protestante où le salut personnel sobtient grâce à la prospérité matérielle. Ce salutisme marchand abrité derrière la religion est propre au Nouveau Monde qui ne comprend pas la Vieille Europe que nous représentons. Ses catégories morales et économiques l’incitent à vouloir convertir tous les peuples du monde aux bienfaits de la démocratie libérale, des droits de l’homme abstraits et du progrès techno-économique continuel. Ils se considèrent comme les dépositaires du Bien universel et croient devoir l’apporter, au besoin l’imposer, aux autres peuples. Plus ils s’étendent géographiquement et gagnent des marchés économiquement, plus ils remplissent leur mission providentielle.
Voilà, à gros traits, la logique intrinsèque du paradigme américaniste. Pas étonnant, dans ces conditions qu’une bande de fondamentalistes illuminés, de criminels de guerre et d’affairistes douteux se retrouvent aujourd’hui aux manettes de commande de l’administration Bush.
On constate depuis la première agression de l’Irak par les États-Unis en 1991 suivis en cela à l’époque par la France et l’Europe que les États-Unis veulent prendre leur revanche sur la défaite mal digérée de la guerre du Vietnam. Ensuite, ils ont mis l’Irak sous embargo après lavoir frappé une première fois - entraînant plus d’un million de morts -, puis une deuxième fois en 2003. Entretemps, ils ont bombardé la Serbie et sont intervenus en Afghanistan. Le 11 septembre 2001, Ben Laden et la nébuleuse islamiste Al Qäida servent toujours de prétextes à exercer le devoir dingérence en soumettant les peuples et les pays concernés à la sujétion, à la destruction et au désordre. La situation en Irak en est la parfaite illustration.
La Syrie de Bachar el-Assad et l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad sont maintenant dans la ligne de mire de Washington tout comme l’Argentine du péroniste Nestor Kirchner, le Venezuela du populiste Hugo Chavez et la Bolivie de l’ethniste Evo Moralès. Quant à la Russie de Vladimir Poutine, elle prend beaucoup de distance avec les États-Unis en privilégiant comme partenaires l’axe Paris-Berlin et Téhéran-Pékin-New-Delhi. Si tous ces États et dautres encore sont stigmatisés et identifiés par la Maison-Blanche comme des États-voyous, c’est parce qu’ils refusent l’alignement sur la politique américaine. Si l’on y ajoute les nombreux peuples hostiles à l’impérialisme américain, on saperçoit que les États-Unis sont impopulaires et très isolés diplomatiquement. La résistance ethno-populaire à l’ordre états-unien va peut-être inciter le Pentagone à parler maintenant des « peuples voyous »…
Le déclin de l’hyperpuissance
A.F. 2000. Les réseaux qui portent l’américanisation de la vie politique et culturelle demeurent toutefois assez faibles. Présenter l’Europe de Bruxelles comme un contre-modèle ne risque-t-il pas de détourner une partie des Français d’un danger plus redoutable encore ?
A.G.J. Je ne suis pas de votre avis. L’invasion culturelle, économique et militaire des États-Unis se combine - fait nouveau - à une chute en qualité de leur modèle de civilisation (sous-produits culinaires et vestimentaires, technique numérisée de plus en plus froide et folle, images réelles et virtuelles représentant la banalisation de l’argent facile, de la violence déchaînée et du sexe formaté) toujours très présent en France par exemple. En revanche, leur crise économique, diplomatique et climatique les affaiblit néanmoins considérablement. Le 11 septembre 2001, la présence désastreuse de l’US Army en Irak et l’ouragan ravageur Katrina sont les trois derniers événements extrêmement délétères pour les États-Unis.
On peut émettre le souhait que le déclin de l’hyperpuissance annonce une prise de conscience identitaire en Europe notamment afin de retrouver le statut de grande puissance libre et indépendante. L’Europe de Bruxelles ne va pas dans ce sens pour l’instant. Elle fait le lit du libéralisme financier, de l’atlantisme otanien et d’un jacobinisme ravalé au rang de mondialisme. Le principal danger réside dans cette dernière approche systémique à l’échelle globale. Pensons notamment au poids que pèse l’Organisation Mondiale du Commerce dans les relations économico- financières...
Mégalomanie
A.F. 2000. Comment faut-il interpréter la vague danti-américanisme populaire qui traverse l’Europe depuis la guerre en Irak ?
A.G.J. L’impérialisme américain se conjugue à une mégalomanie délirante dont les deux tours jumelles détruites le 11 septembre sont le symbole ! Rationalité instrumentale et irrationalité totalitaire définissent bien l’américanité.
Avant-garde de l’hypermodernité, lhémisphère nord-américain étend son messianisme puritain et marchand à l’ensemble du globe. Quant à ses expéditions militaires qui relèvent de la morale et du droit, elles aboutissent à chaque fois à un fiasco. La colonisation américaine des esprits, des modes de vie et des territoires provoquent un rejet instinctif ou rationnel chez les peuples vivants et bien décidés à ne pas mourir. Pour se refaire une virginité, se rendre indispensable et dominer la planète, les États-Unis et Israël aidés de leurs relais d’opinions dans le monde entier attisent la haine dans le monde arabo-musulman afin de provoquer un choc des civilisations. D’où toutes une série de manipulations à prévoir…. Déjà, à propos de laffaire des caricatures de Mahomet publiées le 30 septembre 2005 par le quotidien danois Jyllands-Postden, sait-on que l’un des directeurs, Flemming Rose, est très proche du néo-conservateur Daniel Pipes ? Quant au récent discours d’ordre théologique de BenoîtXVI, pourquoi ne sest-on pas interrogé sur ses propos rapportés en premier lieu par le Pakistan, pays vassal des États-Unis ? Les faucons américains souhaitaient faire réagir violemment les musulmans à l’allocution du Pape et susciter en retour l’islamophobie chez les chrétiens. Opération provisoirement réussie ! J’observe que Benoît XVI a proclamé qu’il regrettait de ne pas avoir été compris et d’avoir ainsi choqué pour ses propos forts orthodoxes et minoratifs, tenus dans un séminaire universitaire. Ce n’est pas un hasard si cette polémique entre chrétienté et islam a éclaté au lendemain de l’affaire israëlo-libanaise où contre toute attente historique une alliance entre chrétiens et musulmans avait été scellée face à l’agression sioniste.
La libération salvatrice
A.F. 2000. Il sagit pour vous de regagner les intelligences et les cœurs des Français. Comment faut-il sy prendre ?
A.G.J. Le rêve américain est fini. Il a été conjugué, puis supplanté par le cauchemar des agressions et de luniformité génocidaire. Nous sommes passés de l’American way of life à l’American way of death. Fortement démonétisé, il peut néanmoins encore séduire à défaut, en agitant la menace islamiste. À cet égard, j’observe que les islamophobes, de tous bords, refont la même erreur qu’à l’époque du défunt danger communiste en identifiant lIslam comme ennemi unique.
En réalité, au risque de me répéter, les États-Unis instrumentalisent un illusoire danger islamiste unifié pour mieux imposer leur hégémonie. Il faut donc en finir avec le matérialisme et l’unilatéralisme américain dans tous les domaines. Une chance inespérée s’offre à nous : connaissant une crise sans précédent, les États-Unis deviennent de plus en plus vulnérables. C’est donc le moment pour que la France, mais aussi l’Europe et les peuples non-alignés du monde entier résistent, fassent entendre leur voix et connaître leurs différences afin d’assumer leur destin et dobtenir la libération salvatrice.
Propos recueillis par Pierre CARVIN LAction Française 2000 du 5 au 18 octobre 2006Lien permanent Catégories : actualité, entretiens et videos, géopolitique, international 0 commentaire -
BHL sur la Syrie : « al-Assad et Poutine ont gagné » –
BHL s’en prend à la dictature de l’opinion publique. Quand le peuple ne veut pas que des massacres et des guerres illégales soient commis en son nom pour défendre les intérêts d’Israël, BHL estime qu’il s’agit là de la dictature de l’opinion public. Il nous rappelle aussi les bienfaits de ses guerres pour Israël en Libye, en Bosnie… pays contaminés par l’uranium appauvri américain. Il se fout vraiment du monde, mais on a l’habitude.
Il va même jusqu’à nous expliquer que Bashar Al-Assad est celui qui soutient les isalmistes, alors que nous savons tous que le président Al-Assad et son allié le Hezb’Allah sont ceux qui protègent les Chrétiens contre les islamistes saoudiens soutenus quant à eux par Israël et l’occident.
Bernard-Henry Lévy, en France comme en Syrie, la dictature de l’opinion publique s’appellent la démocratie.
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Eric Naulleau Le lobby juif sioniste
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Et encore une taxe !
L'info a failli passer à la trappe bien qu'elle va toucher (presque) tout le monde :
"Le dispositif, mis en place en 2008 pour soutenir l'achat de véhicules propres au détriment ce ceux plus polluants, est déficitaire et coûte de plus en plus cher à l'Etat, explique le journal.
Selon lui, le gouvernement entend donc en modifier les paramètres afin d'équilibrer le mécanisme l'an prochain.
D'une part, le malus, qui renchérit le coût d'achat des véhicules les plus polluants, sera durci et son montant maximum devrait passer de 6.000 euros aujourd'hui à 8.000 pour un niveau d'émission de CO2 inférieur au seuil actuel. Ce relèvement devrait rapporter 100 millions d'euros en 2014, estiment Les Echos.
D'autre part, le bonus devrait être raboté et recentré sur les véhicules les plus propres. La réduction, voire la suppression de la prime pour les petits moteurs thermiques semble acquise, poursuit le journal". -
HOLLANDE certifie que son parlement ne ratifiera pas le traité !!!
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Gustave Le Bon, Psychologie des foules
Bien que tout le laisse à penser ; que nous soyons dans une époque charnière ou pas, ou que le système en place tombe en désuétude ou non, une avant-garde se doit, dans le monde moderne, de connaître la psychologie des foules.
On pourrait penser que ce sont les hommes qui font les révolutions, mais en vérité, ce sont les révolutions qui font les hommes ; de même que les grands bouleversements historiques ne se font pas dans un coup d’éclat mais bien plutôt par un long travail de transmission d’idées, de concepts et de ressentis, tel un torrent silencieux érodant la roche de son lit. Quelqu’un a d’ailleurs dit à ce sujet, que pour qu’une transformation s’opère à la plus grande profondeur possible, il faut administrer le remède aux doses les plus faibles, mais inlassablement et sur de longues périodes. C’est dans ce courant là que réside la véritable force et non dans la révolution en elle-même ! Et Le Bon situe tout de suite où se trouve cette force : chez la foule qui a supplanté l’organisation sociale traditionnelle. Quoi que l’on en pense, la foule est dorénavant aux commandes ; et là où elle n’y est pas, elle exerce tyranniquement son pouvoir par l’intermédiaire de l’opinion publique – si ce n’est par les dogmes, Le Bon parle du droit divin de la foule. C’est dire à quel point se révèle être important l’étude de la psychologie des foules. Car il ne faut pas s’y tromper, « les foules n’ont de puissance que pour détruire », leur rôle n’est que de démolir ce qui est vermoulue. Et elles agissent pour ainsi dire aveuglément dans cette voie qui lui est inintelligible tandis que de grands hommes – tel que Napoléon – avaient comme un sens inné à la psychologie des masses afin de les orienter par leur pouvoir de suggestion.
Dans un premier temps, Le Bon décrit le caractère général des foules, la façon dont elles se composent et se déterminent à travers une sorte d’ « âme collective ». Ici la personnalité n’a plus le caractère prépondérant face à l’unité de cette « âme collective », car l’élément inconscient prend le dessus sur la raison. Ce qui n’empêche pas à la foule d’adopter différents caractères comme celui du sentiment de puissance ou de contagion mentale. Ensuite, Le Bon s’intéresse aux sentiments et à la moralité des foules. Je ne rentrerai pas plus avant dans le détail, en revanche, Le Bon traite ici de l’impulsivité, la mobilité et l’irritabilité des foules, de leur suggestibilité et de leur crédulité, de l’exagération et du simplisme de leurs sentiments ainsi que de leur intolérance, leur autoritarisme et leur conservatisme en terminant par leur moralité. En lisant ceci, on comprend que rien n’est plus malléable qu’une foule. En fait, elle ne donne naissance à rien, mais reprend ou pas à son compte l’idée d’un individu ; la foule admet tout en bloc ou rejette tout en bloc, tandis que seul le pouvoir de suggestion permet la propagation d’une idée.
Et il s’avère que pour chaque idée, la foule en fait une image, et que plus l’image sera simple plus elle aura de poids donc de pouvoir de contagion, notamment en devenant un sentiment. « Les sentiments seuls agissent sur les mobiles profonds de nos actes et de nos discours. » Par la suite, les sentiments ne bougent que très peu, car le raisonnement des foules est limité à la généralisation immédiate du cas particulier ; Le Bon donne comme exemple l’ouvrier exploité par un patron qui en conclut que tous les patrons sont des exploiteurs, ceci est un cas typique de raisonnement de foule. On ne peut s’étonner alors que là où le raisonnement n’intervient que très peu, l’imagination devienne profondément impressionnable. L’apparence joue un rôle beaucoup plus important que la réalité, l’image suggestive faisant office de mobile d’action. « Tous les grands faits historiques, la création du bouddhisme, du christianisme, de l’islamisme, la Réforme, la Révolution et de nos jours l’invasion menaçante du socialisme sont les conséquences directes ou lointaines d’impressions fortes produites sur l’imagination des foules. » Tel un sentiment religieux, la foules « met toutes les ressources de son esprit, toutes les soumissions de sa volonté, toutes les ardeurs du fanatisme au service d’une cause ou d’un être devenu le but et le guide des sentiments et des actions. » Le monde moderne tourne autour de l’adoration aveugle de principes politiques tout comme l’Empire romain se maintint non par la force mais par l’admiration religieuse qu’il inspirait. La foule est excessive par nature, soit elle croit et sanctifie, soit elle ne croit pas et tombe dans l’aversion.
Entre autres, elle le fait à travers des facteurs lointains et ancrés permettant l’avènement de facteurs immédiats, tels que les discours des orateurs. Parmi ces facteurs lointains, on retrouve la race, les traditions, le temps, les institutions et l’éducation. Ce n’est que de ces facteurs préparatoires que l’âme des peuples se dote d’une réceptivité spéciale permettant l’éclosion d’une idée. De là, certains mots comme démocratie, liberté, égalité s’érigent en dogme à travers une image qui se modifie très lentement dans le temps. Ou encore l’expérience et la raison peuvent établir une vérité à partir du moment où celle-ci prend en considération les sentiments dont la foule est animée et où celle-là est fortement répétée. Quoi qu’il en soit, le facteur immédiat n’est pas l’apanage des foules mais bien plutôt des meneurs des foules qui savent user de différents moyens de persuasion.
Une fois une vérité admise, la foule se laisse orienter par un ou des meneurs, c’est-à-dire par des hommes d’action prêt à tous les sacrifices. Leur volonté est telle qu’elle subordonne la société. Si de nos jours on ne les voit guère, c’est que les meneurs sont subtils, et ne transmettent leurs déterminations qu’à travers un prisme délayé dans l’illusion de la liberté démocratique. Cependant, que le meneur soit une personnalité comme dans les deux siècles qui nous ont précédés ou bien qu’il s’agisse d’un espèce de triumvirat démocratique, les moyens d’action restent les mêmes : à savoir qu’il s’agit d’utiliser l’affirmation pure et simple – ce dont la publicité use copieusement – et de la répéter constamment afin de l’incruster dans les régions profondes de l’inconscient. Ainsi naissent les prémices de la contagion, de surcroit quand les idées sont affirmées par le prestige, ou considérées comme prestigieuses. En revanche, Le Bon ajoute des limites de variabilité des croyances et des opinions. Pour lui, il existe une vraie charpente des civilisations qui empêche le va-et-vient constant des idées dont seule la révolution permet de détruire ce que la coutume maintient malgré la fin de la croyance. « Le jour précis où une grande croyance se trouve marquée pour mourir est celui où sa valeur commence à être discutée. » Au-delà de ces croyances fixes, Le Bon décrit très bien les opinions mobiles des foules en reprenant le caractère plus superficiel que réel de celles-ci. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les foules changent éternellement d’opinions, et ce en politique comme dans la morale, la littérature, l’art, les modes etc. le tout étant par conséquent d’ordre éphémère. Ce qui est plus que jamais d’actualité…
Pour terminer, Le Bon analyse les différents types de foules ; il fait notamment une classification de celles-ci avec d’un coté les foules hétérogènes rassemblant des individus quelconques et les foules homogènes comprenant les sectes, les castes et les classes. Aussi, c’est comme type que Le Bon analyse quelques variétés des foules hétérogènes, avec entre autres les foules dites criminelles. L’histoire sait à quel point les foules peuvent devenir sporadiquement criminelles, car il y a bien des moments où l’acte même du crime reçoit l’approbation unanime des concitoyens. Ici encore, le raisonnement fait défaut au profit de l’emportement général. Combien la grande terreur a-t-elle guillotiné d’innocents suite à un simple geste, à une simple parole balancée sous le coup de l’émotion ? Beaucoup certainement, mais telle est la nature de ces foules.
Un autre type de foule encore est celui des foules électorales systématiquement charmées par le prestige. Elles aiment également à ce qu’on flatte leurs convoitises et leurs vanités. « Le candidat doit les accabler d’extravagantes flagorneries, ne pas hésiter à leur faire les plus fantastiques promesses. » Et celui-ci doit bien évidement user d’affirmation et de répétition non seulement pour mettre en avant son programme, mais aussi pour démonter celui de ses adversaires. Une fois de plus, le raisonnement n’a pas sa place. Les hommes en foule tendent vers l’égalisation mentale, et cette égalisation ne demande rien d’autre que des affirmations bruyantes car les opinions des foules ne sont jamais raisonnées mais plutôt imposées – avec plus ou moins de subtilité selon l’époque. On est donc en droit de se demander si le suffrage universel se rapproche d’une quelconque perfection de conception ? d’autant plus que l’histoire prouve que toujours les civilisations furent l’œuvre d’une petite minorité d’esprits supérieurs. Mais laissons les forces invisibles de l’âme des peuples répondre à cette question et s’occuper de notre destinée.
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Un œil sur le "hollandisme révolutionnaire"
« Au bout d’un an ou deux, Hollande devra opérer le tournant radical rendu inévitable par l’approfondissement de la crise. Je m’en tiens à ce parallèle inversé : nous sommes encore dans la phase conformiste de l’hollandisme. Et je discerne quand même déjà des aspects positifs, dont certains constituent l’amorce d’une révolution morale et sociale… »
Emmanuel Todd, octobre 2012
Vers la fin de l’aide juridictionnelle pour les plus démunis ?
Christiane Taubira a annoncé la suppression à partir de 2014, du timbre fiscal de 35 euros que chaque Français doit payer s’il souhaite entamer une procédure judiciaire. Les 60 millions d’euros que rapporte celui-ci finançaient l’aide juridictionnelle des plaignants les plus modestes. Le garde des Sceaux a promis que son financement serait assuré encore en 2014, mais s’est bien gardé d’évoquer l’avenir du programme « Accès au droit et à la justice » pour 2015...
Impôts locaux : la révision douloureuses des valeurs locatives
Dans le cadre du "pacte de confiance et de responsabilité" (sic), l’État engage la révision des valeurs locatives des locaux d’habitation.
Pour bien comprendre les conséquences de cette correction, il faut savoir que les impôts locaux des particuliers (taxe d’habitation et taxe foncière) sont calculés en fonction d’une valeur cadastrale établie par les services des Centres des impôts fonciers. La majorité de ces valeurs datent de 1970 (pour le bâti), et de 1960 (pour le non-bâti). Rares sont celles qui ont subi des modifications depuis.
Le bon sens aurait voulu qu’elles soient mises à jour régulièrement (le projet initial prévoyait une réévalution générale tous les 6 ans), ce ne fut pas le cas. Cette longue interruption a facilité la politique délirante des élus locaux, qui ont pu durant des années, augmenter les taux d’imposition calculés sur des valeurs locatives obsolètes.
Les premières estimations suite à une vaste enquête, sous forme de questionnaires envoyés aux propriétaires donnent des résultats spectaculaires en terme d’augmentation.
C’est un chantier immense qui se dresse devant la poignée d’agents du cadastre, résultant des nombreuses suppressions de postes de ces dernières années (à moins évidemment que le pouvoir socialiste n’offre au secteur privé une partie de ce juteux contrat).
L’objectif selon Moscovici, Ministre de l’Économie et des Finances : "rapprocher les bases d’imposition des locaux d’habitation de la réalité du marché".
Il est à prévoir que les collectivités locales seront dans l’obligation de baisser sensiblement les taux d’imposition des taxes d’habitation et des taxes foncières afin d’éviter une saignée fiscale. Mais l’on se doute bien qu’au passage, entre la nouvelle estimation des biens et la baisse des taux, une goinfrerie aura bien lieu sur les dos des Français...
Valls nettoie la démocratie au Kärcher
Sous prétexte de "faire une économie de 27 millions d’euros’’, Manuel Valls envisage de supprimer les envois par la Poste des professions de foi des candidats et des bulletins de vote aux électeurs pour les remplacer par des envois numériques lors des prochaines élections européennes du 15 mai 2014.
Si cette mesure est appliquée, elle brisera le principe d’égalité entre les citoyens, notamment pour les plus âgés, qui n’ont pas tous accès à Internet chez eux.
La prochaine étape sera-t-elle le vote par SMS puis la suppression de ces "coûteuses" élections ?
- UMPS : le mensonge permanent