ean-Paul Naddeo, assisté de Marie-Thérèse Hablot, recevait Dimitri Casali, historien, essayiste, Abdallah Naaman, historien et Gilles Cosson, écrivain. Thème : “L'histoire de la colonisation française”.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
ean-Paul Naddeo, assisté de Marie-Thérèse Hablot, recevait Dimitri Casali, historien, essayiste, Abdallah Naaman, historien et Gilles Cosson, écrivain. Thème : “L'histoire de la colonisation française”.
Pour lutter contre une des conséquences du multiculturalisme et du «vivre-ensemble», que la gauche entend pourtant imposer aux Français, le gouvernement vient de lancer une campagne, en coordination avec la RATP et la SNCF, contre « le harcèlement des femmes » dans les transports publics. Les secrétaires d’État Alain Vidalies (Transports) et Pascale Boistard (Droits des femmes) se sont rendus ce matin Gare saint-Lazare pour la présenter. Mme Boitard était au nombre de ceux qui ont conspué l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli, fameux contempteur de l’Education dite nationale, auteur notamment de la décapante série en librairie de «La Fabrique du crétin». M. Brigehlli a en effet osé critiquer Najat Vallaud-Belkacem dans Le Point. Il a estimé que cette dernière avait mis en avant ses atouts physiques mercredi dernier, lors de la séance des questions au gouvernement, dans le cadre d’une stratégie de communication, dite de l’«écran de fumée ». Il s’agissait pour le ministre de l’Education d’éviter de répondre, autrement que par l’ironie et la moquerie, aux interpellations de fond sur le délitement des programmes, notamment le fait que « l’allemand, comme le latin – et plus globalement tout ce qui ressort de la vraie culture – sera pourtant l’un des grands perdants de la prochaine réforme.» Cette paupérisation de l’enseignement, voilà un vrai sujet de préoccupation, d’inquiétude et d’indignation pour nos compatriotes, n’en déplaisent à ceux qui font du FN l’alpha et l’oméga de leurs angoisses.
A un mois des régionales le quotidien La Croix titre sur «La grande peur du FN»…peur qui n’est pas pour autant majoritaire chez nos compatriotes si l’on en croit les sondages. Selon l’enquête TNS Sofres pour RTL et Le Figaro publiée hier, la victoire du FN dans une ou plusieurs régions «gênerait» moins d’un Français sur deux (48%), mais 35% jugeraient cela «normal» et 17% seraient «indifférents».
« Le parti d’extrême droite n’a jamais été aussi près de se retrouver à la tête d’un exécutif important » à l’heure ou «le FN donné est en tête à l’issue du premier tour dans quatre régions sur treize (Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Nord-Pas-de-Calais-Picardie ; Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées), devant une droite qui a pourtant fait l’union quasiment partout.»
Dans ce contexte, la fébrilité du PS confine à la panique. Invité hier du forum de Radio J, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, a estimé qu’il ne fallait «rien exclure de tout ce qui peut être efficace pour lutter contre le Front national.» Y compris la fusion de liste entre les deux tours des élections régionales pour empêcher une victoire de l’opposition nationale, a-t-il admis implicitement.
Dimanche toujours, Manuel Valls a ressassé lors de son passage au Grand Rendez-vous »Europe 1/iTELE/Le Monde son mot d’ordre obsessionnel: une victoire du FN constituerait un «drame». Si seulement le Premier ministre mettait la même énergie à lutter contre l’insécurité, la voyoucratie, et la délinquance, à Moirans comme ailleurs… Il faudra «tout faire» pour éviter que des régions soient gagnées par le FN, a-t-il martelé avec la même lueur inquiétante dans les yeux. «Nous prendrons nos responsabilités » comme la droite devra le faire, car, «dans ces moments-là, nous devrons être désintéressés. Le plus important, ce sera d’empêcher que l’extrême droite antisémite et raciste ne prenne une région» a éructé le Premier ministre dont l’agitation tremblotante, les propos haineusement délirants, ne sont pas pour le coup propre à rassurer les Français
Dans Libération, l’éditorialiste Alain Auffray s’arrête sur la frousse qui s’empare pareillement de la branche droite de la tenaille antinationale. «A un mois du scrutin, la droite affiche clairement sa priorité : le FN, voilà l’ennemi (…). Quelles que soient, par ailleurs, les victoires enregistrées par son parti (…), un succès de l’extrême droite serait un échec personnel pour Nicolas Sarkozy. N’a-t-il pas justifié son retour en affirmant qu’il était le seul à pouvoir mettre le pays à l’abri de tels scénarios ?».
Or, «dans le nord comme dans le sud, la victoire de LR ne sera pas possible sans le soutien d’une partie de l’électorat de gauche». Un constat bien intégré par Christian Estrosi «avec son discours de samedi », au cours duquel il a lancé un vibrant appel aux électeurs de gauche (…). Fort d’un comité de soutien peuplé de personnalités marquées à gauche ou connues pour leur engagement contre l’extrême droite», le candidat sarkozyste clame «aux électeurs de gauche» que «battre le FN, c’est un devoir national» (sic).
«Dans le discours de Nicolas Sarkozy, chef de LR, le changement de priorité est tout aussi lisible. Samedi, devant le conseil national, il a commencé par expliquer que son parti n’avait «rien de commun avec le FN» (…). En excluant de la campagne régionale son ex-groupie Nadine Morano, défenseure de la race blanche, Sarkozy estime avoir envoyé un message suffisamment clair en direction de l’électorat de gauche ».«De son côté, Manuel Valls a de nouveau affirmé qu’il fallait «tout faire» pour empêcher une victoire du FN. Tout faire ? Y compris, donc, voter Estrosi. Lequel devrait bien admettre, dès lors, qu’il serait l’élu de ce front républicain que la droite croyait avoir enterré ».
C’est surtout la saine réaction du peuple français que les états-majors euromondialistes des partis dominants tentent d’enterrer, note Bruno Gollnisch. Mais cette alliance LRPS plus ou moins avouée, explicite, assumée, a surtout pour résultat de rendre clairement perceptible l’identité de nature entre gauche et droite. En ce sens, M. Sarkozy a raison quand il affirme que son parti n’a rien de commun avec le FN. Dirigeants républicains qui plus largement ne partagent pas non plus grand-chose avec les aspirations du pays réel qui sont aussi celles de leur électorat.
Qui aurait pu penser qu'une simple pièce de monnaie gauloise nous dise autant de choses sur l'histoire de la Gaule ? Qui aurait imaginé qu'une simple très petite médaille attribuée aux habitants de Lutèce pouvait remettre en cause la thèse laborieusement élaborée d'une romanisation précoce ? On peut dire tout ce qu'on voudra, le fait est là : avant la guerre des Gaules, la ville des Parisii était déjà cadastrée, et ceci par les Gaulois eux-mêmes. Pourquoi s'étonner ? Quelques siècles plus tôt, la plaine de la Limagne l'était. Platon le dit dans son Atlantide et l’archéologue Vincent Guichard le confirme sans le vouloir en y mettant au jour des petites bourgades espacées à des distances régulières.
Si César a convoqué le conseil des Gaules à Lutèce, n'est-ce pas parce qu'il s'y trouvait déjà un théâtre aux grandes dimensions ? (1)
Dans le cheval bondissant, le graveur a représenté la Seine, la large courbe de l'île de la cité, et, chose absolument extraordinaire, dans l'encolure du cheval, un chemin d'étoiles qui nous conduit des rives du fleuve à la butte Montmartre (voyez mes précédents articles et la contribution d'Antenor). Or, ce chemin d'étoiles, c'est très exactement la projection sur terre de la constellation de la petite Ourse, alias petit chariot. Ce tracé d'étoiles, les numismates ne l'ont pas vu, mais pour les Gaulois de cette époque, c'était le signe par excellence de la présence divine. En effet, même si l'étoile polaire, brillante entre toutes, n'a pas toujours exactement coincidé avec le nord géographique, c'est bien sur elle que les Anciens voyaient la constellation tourner, et avec elle, toute la sphère céleste. Bref, cette disposition d'étoiles qu'était la petite Ourse, surtout dressée sur la queue, était pour ainsi dire "ciselée" dans leur mémoire et ils ne pouvaient pas ne pas la voir quand ils examinaient la médaille.
Mais alors, pourquoi cinq étoiles dans le quadrilatère de notre constellation ? Il n'y a qu'une explication possible. Étant admis que le dit quadrilatère indique le temple divin sur terre, le graveur a voulu indiquer, par ce curieux crochet, le passage de la terre au ciel en passant par le temple. Faut-il deviner, dans l'arrondi de la médaille, le tracé sinueux de la voie lactée qui conduit au sommet du ciel ?
Cela fait plus de trente ans - une éternité - que j'écris que Bibracte est à situer à Mont-Saint-Vincent et que les fresques du temple voisin de Gourdon datent d'avant la guerre des Gaules. Cela fait plus de trente ans que les inconditionnels de la romanisation ironisent à mon sujet... des inconditionnels qui, dans leur aveuglement romanophile, se refusent à voir dans ces fresques une espérance antique dans la venue d'un messie. Un christ juif faisant l'offrande des prépuces et des clitoris, ce n'est pas romain.
Ce messie qui descend du ciel entre l'ange Gabriel et Marie est juif. Il ne vient pas dans une romanisation qui aurait précédé la guerre des Gaules. Cette idée vient du Proche-Orient. Il descend du ciel, au milieu des étoiles. Il s'agit, bien sûr, d'une vision prophétique. Le prophète voit les constellations bouger dans le ciel. Il faut préciser : dans un ciel tel qu'il le voyait "astrologiquement". Il voit la constellation du lion se rapprocher de celle de la Vierge. La Vierge, c'est Marie ; le lion, c'est Bibracte qui s'est incarné dans l'ange Gabriel ; il est celui qui annonce. Mais voilà que la constellation d'Hercule s'est mise en mouvement. Voilà qu'il descend du ciel... Hercule, l'ancêtre fondateur ! Frappée au nom de Dumnorix, premier des Éduens, une monnaie éduenne dit la même chose.
Ce ciel astrologique, ce ne sont pas les Romains qui l'ont apporté aux Gaulois, ce sont les juifs, ceux qui sont revenus de l'exil de Babylone, les esséniens. Nous avons là, ici, dans la fresque centrale de Gourdon, le ciel des esséniens que les manuscrits de la mer Morte ont oublié de nous transmettre. Nous avons là, ici, dans la fresque centrale de Gourdon, le ciel astrologique que le prophète Ézéchiel a vu dans sa célèbre vision du VI ème siècle avant J.C. Nous avons là, ici, dans la fresque centrale de Gourdon, le ciel astrologique de l'Apocalypse de Jean de l'an 70. La fresque de Gourdon date probablement du Ier siècle avant J.C. Elle était là quand César est intervenu en Gaule. On a dû la lui expliquer. L'a-t-il comprise ? Rien n'est moins sûr. Y a-t-il dans ces fresques un quelque chose qui ferait penser à une romanisation ? Je n'en vois pas. Au IV ème siècle avant J.C., c'était le ciel dans lequel Ézéchiel a vu une forme d'homme. Au IV ème siècle après J.C., c'est un christ du ciel qui se fait voir à Autun, dans le même ciel, dans sa mandorle d'étoiles, le soleil à sa droite, la lune à sa gauche. Sortant de l'oeuf cosmique de l'univers, Il trône royalement assis sur le tribunal de la Jérusalem céleste. Il accueille les morts pour les récompenser ou pour les punir. Seule concession à la romanité, dans le visage du Christ, le sculpteur a mis les traits de César Constance-Chlore, toutefois en les spiritualisant. Rome a peut-être romanisé la Gaule, mais la Gaule a judaïsé l'empereur romain et l'empire.
J'admire nos modernes philosophes qui se posent des questions sur le "qu'est-ce que l'homme ?" Je m'étonne qu'ils ne s'intéressent pas à la réponse que les Anciens ont cherchée dans le ciel des étoiles.
Voilà ce qu'Enoch, présenté comme l'arrière-grand-père de Noé, a vu dans le ciel :
Je vis l'Ancien des jours, dont la tête était comme de la laine blanche (au centre du ciel, dans sa mandorle d'étoiles) et avec lui un autre, qui avait la figure d'un homme (à sa droite, dans notre constellation de la Vierge, l'homme/ange de la fresque de Gourdon). Cette figure était pleine de grâce comme celle d'un des saints anges.
J'interrogeais alors un des anges qui étaient avec moi, et qui m'expliquaient tous les mystères qui se rapportent au Fils de l'homme. Je lui demandais qui il était, d'où il venait, et pourquoi il accompagnait l'Ancien des jours.
Il me répondit en ces mots : ceci est le Fils de l'homme, à qui toute justice se rapporte, avec qui elle habite, et qui tient la clef de tous les trésors cachés ; car le Seigneur des esprits l'a choisi de préférence, et il lui a donné une gloire au-dessus de toutes les créatures. (Livre d'Enoch,XL,VI, 1 et 2, IIIème IVème siècle avant J.C.).
Dans la vision d'Enoch, l'Ancien des jours dont la tête est recouverte de laine blanche, majestueusement, commande comme un roi terrestre aux quatre ou six archanges qui gravitent autour de son trône (les chérubins de l'Ancien Testament). La fresque judéo-druidique de Gourdon nous précise que dans ces quatre archanges, les Anciens ont projeté le monde vivant des airs (dans l'aigle), celui de la terre sauvage (dans le lion), celui des forces domestiques ou d'incarnation (dans le bœuf/taureau), et le monde de l'homme (dans l'homme/ange).
Dans cette vision, l'image de l'homme a pris une place prépondérante auprès de l'Ancien des jours. Mais qu'on ne se trompe pas ! Il s'agit d'une image sublimée de l'homme, pensée par l'homme. Si les anges et les archanges sont des images transposées des phénomènes naturels où des espèces terrestres vivantes, le Fils de l'homme, de même, est la projection de l'homme de la terre dans l'idéal du ciel. En cela, il est bien issu de l'homme, son ben, son fils. Ce que nous n'avons jamais trouvé jusqu'à maintenant dans un ciel égyptien ou babylonien, nous le découvrons dans le ciel d'Enoch : c'est une véritable révolution ; non pas l'aspect d'homme qu'avait le Dieu d'Ezéchiel, mais un Fils d'homme, dans son autonomie et sa différence par rapport à Dieu. Ceci est très important, car contrairement aux ciels bloqués égyptien et babylonien, le ciel d'Enoch s'ouvre sur les perspectives infinies d'une réflexion de l'homme sur l'homme et de l'homme par rapport à Dieu (mon Histoire du Christ, tome 2, chapitre 7).
Ainsi va l'Histoire. Dans l'épitre aux Hébreux, ce Fils de l'homme est assis à la droite de la majesté divine, au plus haut des cieux. Il descendra un moment sur terre pour y "goûter" la mort.
Dans le Coran, c'est l'ange Gabriel qui dictera au Prophète la fin de la Révélation.
Ils ont des yeux pour voir et ne voient pas, des oreilles pour entendre et n'entendent pas.
Renvoi 1. La Rome architecturale n'existe que depuis la conquête des Gaules. La Rome d'avant ne montrait aux voyageurs que des ruelles puantes bordées de maisons branlantes prêtes à s'enflammer tandis que Lutèce leur offrait le spectacle grandiose d'un théâtre en pierres accroché au flanc d'une montagne verdoyante. Telle est ma thèse, à l'opposé de celle des archéologues Matthieu Poux et Vincent Guichard qui ne veulent voir, en Gaule, que des capitales gauloises construites en bois. Voyez mes précédents articles.
Renvoi 2 . Au sujet de l'ange, en haut et à gauche de la fresque, il s'agit bien d'un ange balançant l'encensoir où l'encens répandu est symbolisé par des fleurs. C'est ainsi que j'ai interprété la figure, fort heureusement avant la restauration (la restauration a brouillé l'image). C'est aujourd'hui la constellation de la Vierge. Pour Énoch, c'était l'homme, le fils de l'homme avant qu'il ne s'installe dans la mandorle. Pour l'Évangile, c'est Matthieu. On peut également y voir un ange, la tête en bas, la jambe tendue comme dans le tympan de San Isidoro. Quant au messie qui descend en armes dans la première fresque, il a été effacé et je n'en ai pas de meilleure photo.
Photo fresque de Gourdon : http://vogage-roman-art.blogspot.fr/2011/05/les-fresques-de-gourdon.html  ;
Photo tympan d'Autun : http://www.lyon-visite.info/autun-cathedrale-saint-lazare-art-roman/
E. Mourey, 9 novembre 2015
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-gaulois-dieu-le-ciel-et-les-173651
Envisagé en 2014, reculé en 2015, le référendum sur le retour de la monarchie pourrait avoir lieu finalement en 2016 alors que monarchistes et républicains s’affrontent plus que jamais autour de cette question. Alors qu’il a célébré le 25 octobre dernier ses 94 ans, le Roi Michel Ier de Roumanie, deux fois souverain de son pays (1927-1930 & 1940-1947), peut-il encore remonter sur son trône ?
C’est sous les canons des chars soviétiques de Staline, pointés vers les fenêtres du palais royal et le chantage de son Premier ministre Petru Groza, qui menaçait d’exécuter plus de 200 étudiants fidèles à la couronne, que le Roi Michel Ier doit renoncer au pouvoir le 30 décembre 1947. Commence alors un long exil entre Etats-Unis et Suisse tandis que le régime communiste s’installe progressivement dans le pays. La chute du régime de Nicolaï Ceaucescu (décembre 1989) permet à la démocratie de se ré-installer rapidement et difficilement dans le pays.
Les monarchistes se réorganisent (Parti National Paysan Démocrate-Chrétien (PNTCD) /Partidul Naţional Ţărănesc Creştin Democrat) sous la direction de Corneliu Coposu (1914-1995) et obtiennent 12 députés aux premières élections démocratiques d’avril 1990. On prépare le retour du Roi qui n’a pas été oublié. Les princesses Sophie et Margarita, filles de Michel, ont débarqué à Bucarest en janvier et ont été ovationnées par une population qui a ressorti les photos jaunies d’un souverain à la belle allure. Cette ferveur soudaine en faveur de la monarchie déplaît fortement à l’élite post-communiste, la plupart de ses membres étant issus de l’ancien régime. Le gouvernement d’Ion Iliescu tente de stopper Michel en annulant une première fois ses visas en avril puis en décembre de manière plus musclée. Alors qu’il est acclamé le long de la route qui doit le conduire vers la capitale, le cortège du Roi est cerné par des hommes armés. Il ne devra la vie qu’aux reporters français qui étaient présents ce jour-là. Le soir même, le gouvernement expulse manu militari le roi de son pays. Il lui faudra encore patienter deux ans pour enfin pouvoir revenir légitimement en Roumanie. 500 000 personnes se sont réunies à Bucarest et réclament d’une seule voix le retour de la monarchie, devant le Roi et son épouse Anne de Bourbon-Parme qui agitent leurs mains vers eux. Ce 19 avril 1992, c’est un pays tout entier qui communie avec sa dynastie.
Septembre suivant, nouvelles élections législatives. Un succès. 41 députés et 21 Sénateurs monarchistes entrent au Parlement. Au sein de la Convention Démocratique de Roumanie, les monarchistes sont alors le deuxième groupe d’opposition du pays. 4 ans plus tard, ils ont multiplié leur nombre d’élus au Parlement, obtenu la mairie de Bucarest et sont entrés dans un gouvernement de coalition. Le 21 Février 1997, le Parlement vote enfin la restitution de la citoyenneté roumaine au Roi ainsi que ses propriétés et lui octroie le titre d’Ambassadeur itinérant pour la Roumanie (4 Mars). Le Président Emil Constantinescu, connu pour ses positions monarchistes, parle déjà de préparer un référendum sur le retour de la monarchie. 1 roumain sur 10 est alors favorable à ce projet. Mais la corruption rampante, les dissensions internes au sein de la coalition provoquent la chute du gouvernement pro-monarchiste en 2000.
La Roumanie s’enfonce dans le chaos politique sur fond de constantes rumeurs de restauration de la monarchie. Le Palais Elizabeth devient un véritable contre-pouvoir où la princesse héritière Margarita reçoit ministres des gouvernements roumains successifs, ambassadeurs, diplomates étrangers, distribue médailles et préside différentes cérémonies officielles. Chaque année des milliers de roumains convergent vers le palais royal pour célébrer l’anniversaire du Roi. La République flirte allégrement avec la famille royale. De 2002 à 2008, l’époux de la princesse Margarita, le prince Radu Dadu est nommé représentant spécial du gouvernement de Roumanie. On pense même à lui pour une candidature à l’élection présidentielle de 2009, crédité de 14% d’intentions de vote en dépit de son parcours controversé. Michel en profite pour modifier les lois de successions au trône en 2007, gomme toute trace allemande de son nom de famille (les Hohenzollern-Sigmaringen, qui sont montés sur le trône roumain en 1866, deviennent simplement « De Roumanie ») et nomme en 2010 son petit-fils Nicolas Medforth-Mills prince héritier, alors âgé de 25 ans.
2012 est l’année du second souffle pour le renouveau monarchiste roumain. Le PNTCD, qui s’est scindé en deux mouvements, n’arrive plus à retrouver ses premiers scores politiques, dépassant désormais à peine les 2% des voix. Et c’est l’Alliance nationale pour la restauration de la monarchie (Alianța Națională pentru Restaurarea Monarhie-ANRM), créée en mars 2012, qui va devenir progressivement la voix des monarchistes, notamment parmi les étudiants. D’autant que ceux-ci sont le fer de lance de la contestation anti-gouvernementale. Entre janvier et mars 2012, des portraits du Roi Michel Ier sont placardés dans les universités de Bucarest, le Président Basescu y est conspué et lors de la manifestation du 8 mars, on n’hésite pas à crier dans les rues : " démission, Trăiască Regele ! (Vive le Roi !) ". La république se crispe, ses dirigeants aussi. Lors de son discours au parlement le 25 octobre 2011, Michel avait été largement applaudi par les députés présents mais boudé superbement par Basescu et son Premier ministre ; l’opinion roumaine le désignant comme personnage public le plus populaire dans le pays. Le leader de l’opposition, Crin Antoncescu, se prononcera lui-même pour le retour de la monarchie dans le pays.
Michel de Roumanie devient le personnage incontournable à l’aube des élections générales de novembre 2014 dont toute la classe politique s’empare. Du futur Président National-libéral Klaus Iohannis au Premier ministre social-démocrate Victor Ponta, tous vont inclure la question du référendum pour le retour de la monarchie dans leur programme politique. A peine élu, Klaus Iohannis se précipite pour serrer la main du Roi au Palais Elizabeth.
Avec la récente démission le 3 novembre 2015 du Premier ministre Ponta, accusé de malversations, les monarchistes roumains sont sortis massivement dans la rue. L’Alliance nationale pour la Restauration de la Monarchie, qui a multiplié les manifestations dans le pays ces deux dernières années, a rendu publique une lettre adressée au Président de la république, lui réclamant de changer la constitution rapidement afin de poser la fameuse question qui brûle aujourd’hui les lèvres de tous les politiques roumains. Elue Présidente de la Croix-Rouge, la princesse Margarita déclarait dans une interview : " la monarchie ne divise pas, c'est un symbole d’équilibre, d'unité et de continuité. Nous (la famille royale ndlr) sommes un symbole national, un rôle que nous avons gagné au cours des vingt dernières années" ajoutant que certains lui avaient fait remarquer avec ironie que sa famille jouait aujourd'hui dans la république, le rôle "d'une monarchie fonctionnelle". Tout semble donc prêt, voire acquis, pour la restauration de la monarchie.
Cependant les prochaines élections anticipées de 2016 vont être déterminantes pour les partisans de la monarchie roumaine, malmenés par la décision surprenante du Roi de priver de son titre, en août dernier, le prince Nicolas alors que celui-ci était largement populaire dans toutes les couches de la société civile notamment parmi les jeunes roumains. En effet, le dernier sondage Inscop de décembre 2014 montrait que 21 % des 18- 30 ans interrogés se démarquaient par leur vote en faveur du retour du Roi Michel. Un sondage qui montrait aussi la triste complexité de la politique roumaine. 58% des roumains interrogés se prononçaient en faveur du maintien de la République contre 30 % pour la monarchie tandis que 29% de ces mêmes sondés affirmaient que la Roumanie aurait malgré tout dû opter pour la monarchie dès 1989 contre 21% pour la République. Malgré un regain de popularité (de 26 % en 2011, il est monté à 61% d’opinion favorable en avril 2015), le retour du Roi Michel va d’abord surtout dépendre de la volonté des politiques roumains à faire campagne en ce sens (tant la corruption est un sport national) et des monarchistes à montrer leur capacité à se faire entendre sur le terrain politique au-delà de leurs divisions.
C’est le président du Sénat roumain, Calin Popescu-Tariceanu qui a donné le premier, le ton de cette campagne électorale. Le 7 octobre, il n’a pas hésité à déclarer publiquement, qu'il était temps que « la Roumanie retrouve sa monarchie constitutionnelle » ! Allons-nous bientôt assister au retour d’un souverain sur son trône en Europe ? Aujourd’hui tout est permis de le croire !
Frédéric de Natal
Lu ici :
"Ce Parisien de 42 ans, cadre dans une grande entreprise du secteur privé, raconte qu'il a commencé à se rapprocher du Parti socialiste en 2002, "choqué, comme d'autres Français par la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle." C'est en 2005 qu'il prend sa carte. A l'époque, il milite pour le "non" au référendum sur la constitution européenne. C'est précisément la question du positionnement du PS vis à vis de l'Europe qui le pousse à claquer la porte aujourd'hui. "Pour moi, l'enjeu des années à venir est la question de la souveraineté et de l'indépendance", raconte-t-il pour justifier son divorce avec un "PS devenu totalement fédéraliste". Pour lui, "seule Marine Le Pen a la dimension pour mener ce difficile combat contre la perte d'indépendance de la France". Ce catholique raconte aussi qu'il s'est senti mal à l'aise au moment du débat sur le mariage pour tous. "Au sein du PS, le débat était impossible. On avait le choix entre être pour et être homophobe."
Cet ancien membre de la section du parti socialiste du 20e arrondissement est en position éligible sur la liste parisienne du FN aux régionales.
Durant son récent voyage en Syrie, Maître Damien Viguier fut l’invité de la télévision arabe syrienne. Il n’a pas manqué d’y rappeler le soutien de Laurent Fabius aux terroristes djihadistes du Front al-Nosra.
Tout l’entretien mérite d’être attentivement écouté.
♦ La famille idéale française est-elle désormais composée (ou recomposée) d’un couple blanc/noir engendrant des enfants métis ? C’est ce que l’on pourrait déduire des publicités encombrant les pages de nos magazines, l’espace public et les écrans de télévision — dont Patrick Le Lay, ancien PDG de TF1, disait qu’elle servait à vendre aux annonceurs « du temps de cerveau humain disponible ». Le serpent se mordant ainsi la queue.
C’est dans les années 80 de l’autre siècle que commença l’épidémie, avec les pubs du confectionneur italien Benetton montrant de belles blondes avec des Blacks. Elles avaient à l’époque fait causer, parfois scandalisé, mais en tout cas provoqué l’envol des ventes de tricots (d’ailleurs très quelconques), ce qui était le but recherché. D’où le subit engouement des fabricants de chaussures, de meubles (Ikea) ou de lunettes (Générale d’optique) pour de telles réclames.
Machine à décérébrer
Et puis les institutionnels s’y sont mis. La RATP, la SNCF, les banques — notamment la Banque postale —, les opérateurs de téléphone tel Orange mais aussi les collectivités. Le journal municipal de Bordeaux, ville dont le prince est Alain Juppé, affichait à sa une un couple pie en 2014, et Essonne Info, organe du conseil départemental de ce département, se penche avec compassion sur les couples mixtes, ces amoureux qui seraient toujours mis « au ban public » par les méchants racistes alors que leur éternelle idylle est une pierre (précieuse) jetée dans le jardin des nuisibles.
Rien d’étonnant à ce que le phénomène prenne toujours plus d’ampleur. La publicité est un très important média d’influence comme il ressort du chapitre 15, intitulé « La publicité au service de la diversité », de l’étude sur « Les médias en servitude » éditée par Polémia*. Il y était justement souligné que, depuis le succès des campagnes United Colors of Benetton, les « créatifs », et en particulier ceux de l’agence Publicis de Maurice Lévy, grand prêtre autoproclamé de la « mondialisation heureuse », avaient « reçu ordre de multiplier dans les publicités (pour les parfums, les couches-culottes, les vêtements… ou EDF) les gays ou les «minorités visibles» et de valoriser les dynamiques cadres de couleur afin de les imposer comme modèles — et partenaires idéaux ».
Ce qui fait de la publicité « un rouage de la gigantesque machine à décérébrer et à dénationaliser » avec sa perpétuelle exaltation de la race noire — qui, elle, existe au contraire de la race blanche et qu’elle est même censée faire rêver puisque tout sportif ou mannequin noir est par définition « sublissime » dans les magazines féminins en extase devant le « charismatique » Yannick Noah, marié successivement à trois blondes, ou la « ravissante » ancien ministre Ramatoulata (dite Rama) Yade, épouse de Joseph Zimet, fils d’un chanteur yiddisch et nommé par François Hollande patron de la Mission sur le centenaire de la Grande Guerre.
Une « priorité absolue » pour Sarkozy : le Grand Mélangement
« L’objectif, disait alors devant la future élite du pays celui qui était chef de l’Etat, c’est relever le défi du métissage ; défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Le défi du métissage, la France l’a toujours connu et en relevant le défi du métissage, la France est fidèle à son histoire. D’ailleurs, c’est la consanguinité qui a toujours provoqué la fin des civilisations et des sociétés, jamais le métissage. La France a toujours été, au cours des siècles, métissée. » Et si elle a su produire « un discours universel, c’est parce qu’elle-même, la France, se sent universelle dans la diversité de ses origines ».
Pour qu’elle puisse poursuivre sa mission, martelait le chef de l’Etat, « je veux une mobilisation de tout l’appareil de l’État, de toutes les administrations et de tous les ministères. Et l’État doit être exemplaire et il ne l’est pas […] J’espère que vous avez compris que je m’impliquerai personnellement dans ce chantier qui est pour moi absolument prioritaire et que j’y consacrerai toute mon énergie. »
Comme on aurait aimé qu’en cette année 2008 où la crise commençait à dévaster notre pays, et dans les années qui suivirent, l’Elyséen ait consacré « toute son énergie » à d’autres objectifs sans doute moins médiatiques mais autrement prioritaires ! Mais après tout, lui-même ne se sent pas congénitalement, consubstantiellement français comme en témoigne son aveu de 1999 à Philippe de Villiers (« Tu as de la chance, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid… »). Et sans doute pensait-il en outre s’acheter la bienveillance de l’Intelligentsia et de la Mediaklatura avec cet ahurissant plaidoyer pour une politique volontariste visant à faire de notre pays un Brésil européen. Sans compter qu’enfant typique d’un siècle décadent, il était lui-même esclave de la pub’ — voir son goût pour le bling-bling, le Fouquet’s et les Rolex endiamantées chères aux rappeurs avant que Carla ne l’initie au charme discret (encore qu’exorbitant : entre 40 000 et 150 000 euros) des montres Patek Philippe.
La télé melting-potes ou la nouvelleAmerican way of love
Aux Etats-Unis, la publicité métisseuse est omniprésente et relayée par le cinéma (« Devine qui vient dîner ce soir », avec l’African-American Sydney Poitier), l’opéra (la décision du « MET » de New York d’imposer le baryton Simon Estes comme le « Wotan noir » de la Tétralogie wagnérienne), et surtout par cette autre machine à pétrir la matière humaine qu’est la téléréalité : série diffusée depuis 2007 et très suivie, « l’incroyable [et hélas réelle] famille Kardachian » est un véritable concentré des déviations de notre époque : folles de shopping et dictant la mode, trois des cinq filles, en commençant par la célébrissime Kim — épouse du rappeur Kanie West qui va lui donner un deuxième enfant et dont le contrat vient d’être renouvelé pour 50 millions de dollars par la chaîne E ! —, ont un compagnon noir. Ainsi que la mère, Chris, dont le second mari (blanc), l’ancien champion olympique Bruce Jenner, vient, lui, de changer de sexe à l’âge de 60 ans pour devenir Caitlyn, ce qui lui vaut de figurer en bonne place des « Femmes de l’année » dans le magazineGlamour !
On le voit, tout y est, y compris le plus glauque, et le résultat de ce matraquage peut réjouir tous les zélateurs du métissage: les lois ségrégationnistes qui avaient interdit les mariages interraciaux dans nombre des Etats de l’Union jusqu’en 1967 sont bien oubliées et le nombre de ces unions a fait un bond de 15 points en trente ans comme le signalait, évidemment pour s’en féliciter, Radio France internationale le 6 juin 2010.
Inévitables sur Internet et notamment sur le moteur de recherches Yahoo !, très appréciées des annonceurs, les coucheries black and white de la vomitive famille Kardachian sont diffusées dans le monde entier et notamment chez nous (dès novembre 2008 sur MTV France et MTV Idol1, à partir d’octobre 2011 sur Direct Star et de juillet 2014 sur NRJ 12).
Conjugués à ceux de la publicité, les effets de cette téléréalité délétère, évidemment imitée de ce côté-ci de l’Atlantique (voir « Secret Story » sur TF1 et même « L’Amour est dans le pré » sur M6, qui a réussi à trouver un agriculteur noir et un autre homosexuel en quête d’âme sœur) ont fait leur œuvre. N’oublions pas non plus l’interminable série melting-potes de France3, « Plus belle la vie », qui pourrait basculer sur TF1.
La France interdisant les statistiques ethniques, contrairement aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne, on ignore le nombre des unions interraciales et celui des enfants mulâtres. Tout ce que l’on sait, par un rapport publié en 2006 par le très officiel Secrétariat général du comité interministériel de contrôle de l’immigration, est que les unions mixtes — terme très vague fondé non sur la race mais sur la nationalité et s’appliquant à nombre de cas de figures, y compris ceux d’Africains naturalisés allant chercher femme au pays ou d’un Français épousant une Russe — représentaient alors « 28% des mariages célébrés ou transcrits dans notre état civil ». Mais le spectacle de la rue est édifiant quant à l’augmentation des familles bicolores et les psychologues scolaires sont de plus en plus confrontés au mal-être d’élèves métis et aux problèmes qui en résultent, aussi bien pour l’enfant que pour l’institution. Problèmes assez sérieux pour qu’une association comme MéTIS-EUROPE s’emploie à « regrouper les professionnels et toutes les personnes s’intéressant aux traitements des troubles psychologiques qui se manifestent par des troubles du comportement ».
Une situation angoissante pour l’équilibre de la société et l’avenir de la natio francorum, certes métissée et enrichie mais, jusqu’à une date récente, exclusivement d’éléments celtes, latins et — à dose homéopathique — slaves.
Comme on comprend que les fossoyeurs condamnent avec tant de virulence le sursaut de survie identitaire encore timide, mais réel, qui se fait jour dans notre pays !
Camille Galic, 5/11/2015
Note : http://www.polemia.com/pdf_v2/media-servitudes.pdf
http://www.polemia.com/la-boutique/
http://www.polemia.com/la-publicite-de-la-telerealite-commando-de-choc-de-lidealogie-du-metissage/
Le Haut Conseil de l’ONU pour les réfugiés, le HCR, prévoyait que 700 000 personnes traverseraient illégalement les frontières de l’Europe, en 2015. Elles sont déjà 800 000 selon Frontex.
218 000
C’est le nombre de clandestins qui ont franchi la Méditerranée en octobre. Alors même que les conditions météorologiques étaient défavorables. Ce chiffre est un record qui vient battre le précédent record de 172 000 arrivées en septembre.
600 000
Ce sont les prévisions d’entrées de clandestins en Europe pour les 4 prochains mois, toujours selon l’ONU.
3 millions
C’est le nombre de clandestins à accueillir (sic) d’ici 2017 d’après la Commission européenne. Un chiffre d’autant plus étonnant qu’il y a quinze jours un sommet européen avait affirmé qu’il fallait réguler les entrées.
Quel est le but de ces annonces ?
Le matraquage de l’opinion publique. Lui faire croire que l’invasion migratoire est inéluctable. Pour accélérer le grand remplacement. Car les migrants sont essentiellement des hommes. Et, si rien ne change, avec le regroupement familial, ils feront ensuite venir femmes et enfants et vieux parents.
Quelles sont les réactions des politiques ?
Ils sont aux abonnés absents ! Le patron de Frontex appelle les États européens à « faire usage de manière plus conséquente » de leur droit, prévu par les textes, de placer en rétention « jusqu’à 18 mois » un étranger en situation irrégulière pour « organiser son retour ». Mais cet appel à la raison n’est pas suivi.
Quant aux députés européens « Les Républicains, ils ont voté avec le PS un milliard d’euros de crédits supplémentaires au budget européen pour l’hébergement en Europe des clandestins ».
Et le Front National ?
Il s’est opposé à cette rallonge budgétaire au Parlement européen. Le FN apparaît pour les élections régionales des 7 et 14 décembre comme un vote refuge pour les adversaires de l’immigration invasion.
Ces prises de position sont elles à la hauteur des événements ?
C’est affaire d’appréciation. Pour ma part, je ne le pense pas comme je viens de l’écrire aujourd’hui dans une tribune parue sur Boulevard Voltaire intitulé : Hou, hou, les politiques, on pourrait vous entendre ?
http://fr.novopress.info/194703/linvasion-migratoire-saccelere/