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Entre 500 et 600 personnes étaient rassemblées le 20 octobre pour une réunion publique houleuse dans la salle polyvalente de Saint Bauzille de Putois (Hérault) concernant l’arrivée prochaine de 87 migrants issus de la Jungle de Calais.
Le Préfet de l’Hérault, Pierre Pouëssel, plein de morgue, a essayé de convaincre les habitants du bien fondé de cette implantation obtenue au forceps. Ses arguments techniques avancés par ce dernier n’ont recueilli que des concerts de protestation d’une population très remontée.
Conséquence immédiate, vendredi matin, le maire de Saint Beauzille a annoncé qu’il démissionnait de ses fonctions.
L’historien François Huguenin raconte dans son dernier livre quinze grandes figures catholiques de France (« Les grandes figures catholiques de France »).
De Clovis à de Gaulle, le catholicisme constitue la matrice profonde de la France : Saint Louis mourant de la peste à Tunis lors de la huitième croisade ; Jeanne d’Arc, la fille du peuple faisant sacrer Charles VII à Reims ; Richelieu, cardinal et ministre tenant tête à l’Europe et aux grands ; Louis XVI, martyr de la Révolution qui pardonna à ses bourreaux sur l’échafaud… Qu’ils soient monarques, saints, religieux ou laïcs, tous incarnent une part du roman national. ( (Présentation de l’éditeur)
Pourquoi ce livre ?
Je suis persuadé que ce sont les hommes – et les femmes – qui font l’Histoire ! Beaucoup plus que les systèmes institutionnels et les contextes socio-économiques. J’ai donc voulu leur consacrer ce voyage dans notre histoire et, pour chaque personnalité choisie, brosser un portrait qui, sans prétendre sonder les reins et les cœurs, essaie de comprendre au mieux l’homme et son tempérament. Et puis nous sommes dans une société qui s’est coupée de son histoire ; or cette histoire est consubstantielle au catholicisme.
Ces quinze personnages que j’ai choisis illustrent cette profonde imbrication. Tous ne sont pas exemplaires, dans leur vie privée notamment, mais nul ne peut dire qu’ils n’étaient pas catholiques.
Quinze, c’est peu ! Quel a été le critère de votre choix ?
Cette sélection volontairement resserrée a, je crois, beaucoup de force. Aucun personnage n’est contestable. Ce sont des gens qui ont fait la France, et dont le catholicisme et la foi sont avérés, qui incarnent quelque chose de fondamental dans l’histoire de notre pays, soit dans son ébauche, avec Clovis, soit dans son déclin, avec Louis XVI. Avec un personnage très à part : sainte Thérèse de Lisieux. Elle n’a rien fait et elle a fait beaucoup. C’est la force de la prière… [...]
Vous parlez de Louis XIV et non de Louis XIII, qui a consacré la France à la Vierge Marie…
Louis XIV est l’homme de l’apogée français. Je ne sous-estime pas la foi de Louis XIII, ni la beauté de la consécration de la France à Notre-Dame. Mais je consacre déjà un chapitre à Richelieu, qui est une extraordinaire figure catholique. Louis XIV me paraît fondamental sur plusieurs points. Beaucoup de lecteurs vont découvrir en lisant ce chapitre que ce roi avait une foi très profonde. [...]
Richelieu, auquel vous consacrez un chapitre, n’a-t-il pas cédé à la raison d’État, au sens machiavélique du mot ?
Il n’a pas fait grand-chose contre la morale. On peut certes dire qu’il a géré sa fortune de façon avisée, mais à l’époque, c’était considéré comme normal, la frontière entre vie privée et vie publique n’étant pas ce qu’elle est aujourd’hui.
À propos de sa dureté, dans l’affaire des duels, par exemple, Louis XIII est plus dur que lui. Je ne vois pas de machiavélisme chez lui. On a confondu chez lui une volonté de fer, au prix de sa santé, et sa cruauté, et son côté calculateur. Certes, il calculait, mais au service de la France. Il n’est jamais cynique, et il est très humain, il est sensible, il pleure. Et c’est un prêtre, comme l’a montré Arnaud Teyssier dans sa biographie de façon très novatrice. Il a une conception sacerdotale de la politique, il se sacrifie pour la France et pour le roi. C’est un des plus grands génies de notre histoire.
http://www.fdesouche.com/770777-livre-les-grandes-figures-catholiques-de-france
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Ils partirent plusieurs centaines de la place du Trocadéro pour arriver plus d’un millier devant les grilles de l’Elysée.
Les policiers se sont encore une fois rassemblés jeudi soir pour exprimer leur ras-le-bol. « Descendre dans la rue ? Ça nous travaillait depuis un certain temps », me glisse une policière affectée à Nanterre. « Cazeneuve et Falcone [ndlr : directeur de la police nationale] sont complètement déconnectés de la réalité, je les invite à aller sur le terrain. Ils ne se rendent pas compte, la guerre civile, on est en plein dedans ! »
Les collègues rassemblés ont d’autres projets pour leurs supérieurs hiérarchiques. Ils réclament purement et simplement leurs démissions. En direction de la place de l’Etoile, le cortège enchaîne les slogans : « Falcone t’es foutu, la police est dans la rue. » Et les policiers d’entonner La Marseillaise sous les fenêtres des gens saluant le cortège. « Les citoyens avec nous », ont-ils appelé plusieurs fois. Certains sont venus leur apporter leur soutien, arborant une pancarte : « Gazé en 2013, mais pas rancunier », en référence aux répressions policières post-Manifs pour tous. A noter également le soutien de nombreux chauffeurs de taxi, organisant des navettes pour raccompagner gratuitement les policiers chez eux.
Arrivé en bas des Champs-Elysées et après négociation avec le commissaire faisant l’intermédiaire entre les manifestants et le gouvernement, le cortège s’est dispersé dans le calme après avoir obtenu la promesse d’une rencontre d’une délégation au ministère de l’Intérieur. « Mais ce ne sera pas les syndicats, prévient un des organisateurs, ils sont tous corrompus. » A suivre…
Louis Lorphelin
Article paru dans Présent daté du 22 octobre 2016
http://fr.novopress.info/201184/police-la-contestation-enfle/#more-201184
De François Teutsch sur Boulevard Voltaire :
"On peut ne pas partager toutes les idées de Jean-Frédéric Poisson. Après tout, c’est l’expression de divergences politiques qui fait la richesse d’un débat et nous sommes assez heureux, en France, de pouvoir confronter nos opinions sans tomber dans l’anathème systématique. Chacun est libre de penser ce qu’il souhaite. Mais l’homme ne peut pas laisser indifférent, au-delà d’un phénomène de mode qui ne semble pas le perturber.
Poisson possède une qualité extrêmement rare pour un politicien : il a les idées claires. L’écouter est un plaisir pour cette seule raison. Même lorsqu’on pense qu’il a tort sur tel ou tel point, il exprime ses arguments de telle manière qu’on souhaite immédiatement en débattre avec lui. Le ton est calme et ferme, la parole est précise, les mots choisis avec soin, et le propos, qui évite toute attaque personnelle, porte la marque de la raison. Sans doute son doctorat en philosophie l’a-t-il prédisposé à l’argumentation, ce qui prouve, au passage, l’utilité de cette discipline un peu délaissée. Sans doute, aussi, son soudain succès trouve-t-il ici son explication.
Le 19 octobre, invité sur le plateau de Zemmour et Naulleau, il a essuyé une attaque en règle du second à propos de ses convictions religieuses qui animeraient, selon le journaliste, ses engagements aux côtés des défenseurs de la famille. À la différence d’une Christine Boutin, il a su replacer le débat sur le terrain de la raison, affirmant avec pertinence que ses positions à propos de la loi Taubira – puisque c’était le sujet – procédaient avant tout d’une vision universelle de l’homme.
Et, sur la délicate question du soutien à apporter au vainqueur de la primaire, sur laquelle Zemmour l’a épinglé, il s’est contenté d’une réponse qui lui fait honneur, bien qu’elle mette mal à l’aise nombre de ses soutiens : il a donné sa parole et ne la reniera pas. Quitte à soutenir Juppé, ce qui fait grincer quelques dents, et sans doute les siennes.
Mais c’est sur la question du Front national que son propos est intéressant : déclinant avec concision ses cinq principales divergences avec le parti de Marine Le Pen, il tient une ligne simple : en désaccord sur certaines questions, il ne le rejette pas d’un geste méprisant, mais au contraire entend débattre avec lui. Rappelant que nombres de questions posées par le FN sont au cœur des problèmes actuels, il refuse la stigmatisation imbécile dans laquelle la quasi-totalité de la droite libérale a enfermé la droite nationale. Et à la question qui tue, celle de son vote au deuxième tour de la présidentielle, il a clairement rappelé qu’il n’avait jamais voté socialiste, sans exclure a priori de donner sa voix à Marine Le Pen. Rien que pour cela, Poisson est un homme d’avenir.
Présent au Rendez-vous de Béziers en mai dernier, tenant un discours audible et posé lors de cette campagne des primaires, Jean-Frédéric Poisson ne sera sans doute pas qualifié pour le second tour. Il serait paradoxal, sur le plan des idées, qu’il apporte un soutien actif à un Alain Juppé. Mais il prépare le terrain pour l’après-2017. Si, comme c’est probable, Marine Le Pen est battue au second tour par une vaste coalition de la bien-pensance et du mondialisme financier, un Poisson sera aux premières loges pour être un des animateurs de la recomposition de la droite française de conviction.
Au prix de concessions réciproques, sans aucun doute. Mais c‘est le propre de toute action politique."
Et c'est d'ailleurs sans doute pour cette raison que certains envisagent dès maintenant son exclusion de la primaire...
Pierre Lellouche, député de Paris, préside la mission d’information sur l’extraterritorialité du droit américain, mission créée en mars 2016 par les commissions des affaires étrangères et des finances de l’Assemblée nationale.
Le rapport de cette mission a été présenté le 5 octobre dernier à ces deux commissions.
Pierre Lellouche donne quelques exemples de cette instrumentalisation du droit au seul profit des intérêts des États-Unis et, évidemment, aux dépens des nôtres.
Cécile Edel, présidente de Choisir la vie et Virgnie Mercier étaient dimanche 16 octobre sur Radio Courtoisie dans l'émission de Thierry Delcour pour évoquer les actions de Choisir la Vie ainsi que le délit d'entrave numérique ainsi qu'une rétrospective des lois portant atteinte à l'enfant à naître.
Pour ceux qui ne le savaient pas, la France est championne d'avortements et de consommation d'antidépresseurs... Mais il n'y a pas de traumatisme post-avortement...
L'émission peut être réécoutée ici (à partir de la 20e minute).