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  • Apocalypse en Grande-Bretagne : tous les chômeurs auront bientôt disparu

    Encore un effet du Brexit ? Le taux de chômage du Royaume-Uni a atteint son plus bas niveau en se maintenant à 4,3% de la population active, à la fin du mois de juillet. Sur la période de mai à juillet, le pays comptait ainsi 1,46 million de chômeurs. Cela représente 75.000 personnes de moins que la période précédente et 175.000 de moins en un an. C'est le niveau le plus bas depuis 1975. Hasard ? Le Royaume-Uni avait intégré la CEE en 1973.

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • "Oui, on va encore parler d'avortement"

    Une youtubeuse féministe de Madmoizelle et une "journaliste" de LCI décryptent les méthodes des Survivants. Laisser ses adversaires parler à votre place n'est pas toujours désavantageux. C'est ce que ces analystes n'ont sans doute pas encore compris :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/09/oui-on-va-encore-parler-davortement.html#comments

  • Comme un air de guerre

    Georges Feltin-Tracol

    1683596657.jpgFondées et animées par Slobodan Despot, auteur des brillants romans Le Miel(2014) et Le Rayon bleu(2017), les éditions Xenia ont un auteur fétiche, Éric Werner. Naguère publié par L’Âge d’Homme, ce philosophe suisse poursuit son examen méticuleux du monde hyper-moderne. Son nouvel essai, Un air de guerre (coll. « Franchises », 2016, 93 p., 12 €), s’attarde sur les derniers attentats islamistes survenus en France, en Belgique et ailleurs en Europe.

    En fidèle lecteur de Carl Schmitt, Éric Werner désigne sans fausse pudeur l’ennemi. Mais il ne s’en contente pas. Dans sa ligne de mire se trouvent aussi l’État et ses organismes sécuritaires. En effet, les institutions occidentales sont les principaux bénéficiaires des campagnes terroristes. Loin d’être remises en question par les victimes survivantes et leurs proches, elles regagnent à peu de frais une fragile légitimité, ce qui explique en partie l’échec électoral des forces populistes sur le Vieux Continent.

    Cette légitimité ténue favorise « l’interpénétration croissante des structures militaires et policières, écrit-il, interpénétration due à plusieurs facteurs, mais en particulier à l’effacement progressif de la distinction intérieur – extérieur (p. 68) ». Désormais, « les forces spéciales ressemblent aux unités antiterroristes de la police (RAID, GIGN). C’est le même concept, mais en plus grand (p. 69) ».

    Éric Werner aurait pu aussi se pencher sur la valorisation du terme « sécurité » aux dépens des mots « défense », « police » et « maintien de l’ordre public ». Les militaires intègrent des « forces de sécurité », d’où la propension croissante de certains terroristes à les attaquer au cours de leurs patrouilles. Un air de guerre ne traite pas que de ce sujet. L’ouvrage insiste aussi sur la surveillance généralisée de l’ensemble des habitants par les services de l’État. Au nom d’une soi-disant « guerre contre le terrorisme », des restrictions toujours plus nombreuses (limitation des achats en liquide, fichage des voyageurs, billets de train nominatifs…) s’imposent à une population anesthésiée par un formidable bourrage de crâne médiatique.

    Dans cette unanimité pesante et factice, Un air de guerred’Éric Werner représente vraiment un souffle d’air frais, un vent de liberté venu des Alpes helvétiques.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 43, diffusée sur Radio-Libertés, le 8 septembre 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • En Allemagne, la violence des immigrants s’affiche encore une fois

     

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    Dans le centre de Berlin, au cours du week-end dans le cadre de deux bagarres de masse, 16 clandestins ont été arrêtés. Le journaliste allemand ajoute que la baston impliquait probablement des bandes d’Afghans et de Syriens, armés de couteaux et de gaz lacrymogènes. La rixe aurait fait au moins six blessés dont un homme poignardé dans le dos.

    Toujours en Allemagne, en marge d’une fête foraine à Hirschaid, la soirée s’est terminée par une rixe opposants « migrants » et visiteurs de la fête foraine. A cette occasion, plusieurs clandestins syriens et irakiens ont agressé sexuellement trois mineures dont la plus jeune avait 13 ans. Trois agresseurs ont pu être arrêtés, mais plusieurs se sont échappés et sont encore recherchés. 

  • La raison d’être de LR? La raison d’être de l’Europe bruxelloise?

    Le discours de Marine, actant sa rentrée politique à Brachay le 9 septembre, fut particulièrement pugnace, éclairé par les grands principes de notre famille politique, enraciné dans les valeurs de l’opposition nationale. Toutes choses à comparer avec la grande pauvreté, dans le fond comme dans la forme, de celui prononcé le 3 septembre au mont Mezenc par Laurent Wauquiez, candidat archi favori (sans concurrents réels) à la présidence de LR. Une allocution construite  autour du thème central d’une droite qui serait désormais fière d’elle-même, refuserait de se coucher devant les oukases de la gauche bien-pensante, bref d’une droite qui serait de retour. Normalien, énarque, agrégé d’histoire, et de surcroît paraît-il coaché par le maurrasssien Patrick Buisson, M. Wauquiez n’y a pourtant pas fait montre d’un grand talent et n’était pas animé par un grand souffle transgressif , à l’image des maigres exemples cités par lui de la culture française:  Bergson et sa philosophie française,  Proust si intimement français…quelle audace! Quel robinet d’eau tiède surtout pour séduire un public cocufié depuis trente ans par les promesses des hérauts d’une droite droite dans ses bottes…

    Laurent  Wauquiez ne cache pas sa volonté de récupérer l’électorat frontiste sans lequel il a bien compris que la droite libérale ne peut gagner. Il a redit le 3 septembre son inimitié radicale vis-à-vis du FN, qualifié « d’ impasse pour les électeurs qui se tournent vers lui», Marine étant « le visage de la haine, de l’incompétence, de l’agressivité », phrase toute droit sortie du registre mélenchonien.  Bruno Gollnisch  l’évoquait  depuis le Parlement européen la semaine dernière, M Wauquiez ne veut pas d’alliance avec le FN? Cela tombe bien nous ne sommes pas demandeurs !

    Une attaque contre l’opposition nationale que le président du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes exprime pour complaire aux puissances médiatiques et aux lobbies qu’il estime nécessaire de se concilier dans sa marche vers 2022. Mais avec qui et pour faire quoi? Car son positionnement droite des valeurs et identitaire est assez largement minoritaire au sein des instances dirigeantes  de LR. Hiérarques républicains qui sont souvent beaucoup plus proches de la vision du monde d’un Macron, d’un Attali, d’un Juppé, d’un Chirac, d’un Sarkozy… ces deux derniers (calamiteux) présidents de droite figurant d’ailleurs en bonne place dans l’actuel panthéon personnel de Laurent Wauquiez;  il a certes encore le temps d’en changer, ce ne serait pas la première fois.

    Rappelons au passage aux dirigeants de ce parti miné par ses contradictions internes (toute maison divisée contre elle-même périra, Marc 3:24),  cette observation de Patrick Buisson dans La Cause du Peuple: « tant que la droite continuera à adhérer à ce présupposé du libéralisme qui fait de la société une collection d’individus n’obéissant qu’aux lois mécaniques de la rationalité et de la poursuite de leur seul intérêt, tant qu’elle ne renouera pas, dans une fidélité inventive à ses racines, avec l’idée qu’une société ne peut reposer exclusivement sur le contrat, c’est-à-dire sur le calcul, mais sur l’adhésion à un projet qui fait d’elle une communauté, rien ne pourra la repositionner au service du bien commun et lui valoir un retour de confiance du peuple, rien ne lui rendra sa raison d’être au regard de l’histoire. »

    Au regard de histoire,  quelle est pareillement la raison d’être de l’Europe bruxelloise? Elle qui refuse de défendre l’ identité des peuples européens et qui encourage même par son laxisme et la nocivité de son extrémisme droit-de-l’hommiste, la poursuite de la  submersion migratoire, conséquence directe de l’idéologie mondialisteUne tragédie  de nouveau dénoncée avec force par Marine le 9 septembre…et bien évidemment par le Secrétaire général du FN , Nicolas Bay, dont nous saluons ici l’élection lundi  à la co-présidence (avec le néerlandais du PVV Marcel de Graaf   du groupe ENL  au Parlement européen.

    Le 26 juillet la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), dont l’avocat général est le Français Yves Bot (proche de Nicolas Sarkozy), a même dénié le droit des Etats européens à ne pas vouloir ouvrir leurs frontières aux immigrés clandestins, baptisés migrants pour la bonne cause. Fut ainsi  rejetée le recours déposé par la Hongrie et la Slovaquie ( avec le soutien de la Pologne), afin de ne pas appliquer le plan de répartition-installation obligatoire des immigrés illégaux au sein de l’Union européenne. Les gouvernements des pays précités estimaient notamment ( à juste titre) que nous nous trouvions là devant un déni de démocratie puisque cette procédure était enclenchée  sans consultation des parlements nationaux,  sans débat public, sans obligation pour le Conseil européen,  qui rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 pays de l’UE,  de prendre cette décision à l’unanimité.

    Pour autant, la résistance des peuples s’accroît au fur et à mesure que les mesures de coercition, les menaces bruxelloises  se font plus dures, plus précises.  Euractiv rapportait le 8 septembre qu’ « après de vaines mises en gardes, Bruxelles s’est résignée à lancer des procédures d’infraction contre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, pour leur refus obstiné d’accueillir des (immigrés clandestins) depuis l’Italie et la Grèce. La Slovaquie avait réagi jeudi en disant respecter l’avis de la CJUE mais en réaffirmant que sa position ne varierait pas.»

    Est rapportée la décision du Premier ministre Viktor Orban, fort du soutien d’une très large majorité des Hongrois, de refuser cette immigration imposée: « Nous devons prendre note de cette décision parce que nous ne pouvons pas saper les fondations de l’UE – et le respect du droit est une fondation de l’UE – mais dans le même temps l’arrêt de la cour n’est pas une raison pour changer notre politique qui refuse les migrants. »

    « (M. Orban) a également estimé que lier, comme l’a fait le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la question de l’immigration et celle du financement de la cohésion européenne contrevenait aux règles communautaires et était « immoral ».
    Mais quelle morale anime le lobby euromondialiste? Au nombre des « caractères agissants »  de la « psyché européenne »,  de l’homme européen  déterminant « la précellence de l’Europe »Paul Valéry citait « l’avidité active, la curiosité ardente et désintéressée, un heureux mélange de l’imagination et de la rigueur logique, un certain scepticisme non pessimiste, un mysticisme non résigné » … Qualités qui font singulièrement défaut aux maîtres bruxellois qui conduisent l’Europe (la vraie) tout droit vers le chaos;  qualités en outre dont nous ne sommes pas non plus certains qu’elles soient également très partagées  chez les populations que nous sommes sommés d’accueillir.

    https://gollnisch.com/2017/09/13/raison-detre-de-lr-raison-detre-de-leurope-bruxelloise/

  • Au-delà de la réforme du code du travail, pour une contestation sociale fondatrice.

    Ainsi, la contestation sociale de l'ère Macron commencerait ce mardi 12 septembre, au gré des 4.000 manifestations prévues contre la nouvelle loi Travail (en fait, une réforme du code du travail) portée par Mme Pénicaud, et, selon leur importance et leur capacité de nuisance à l'égard du gouvernement, elles ouvriraient le bal d'une incertitude qui pourrait bien déstabiliser, sinon le régime, du moins le président de la République, plus cité (et hué) dans les slogans que son premier ministre, moins exposé et, surtout, moins audible. Mais est-ce la loi elle-même qui jette les manifestants dans la rue, ou une inquiétude sourde des classes ouvrières et tertiaires devant un lendemain qui semble se présenter comme le triomphe du libéralisme européen et la montée du « précariat », de cette situation qui fait des travailleurs de simples fétus de paille ballottés au fil du vent ou, plutôt, du Marché dit « libre et sans entraves » ?

    A bien y regarder, cette nouvelle loi Travail n'est rien d'autre que la suite (certains diraient la pente...) logique de la loi Travail de 2016, appelée aussi « loi El Khomri », qui avait soulevé une vague contestataire, forte mais bien vaine et stérile, faute d'une stratégie et d'une vision sociale claire et prospective des syndicats et des opposants. Aujourd'hui, elle semble pourtant moins contestée, à défaut d'être moins contestable, ce dont il est légitime de discuter : la méthode employée par l'actuel pouvoir a évité une part des erreurs du précédent quinquennat, particulièrement maladroit et malhonnête sur ses principes comme sur ses projets, faisant souvent passer des vessies pour des lanternes, au risque de discréditer toute parole politique près des électeurs et particulièrement de ceux qui étaient censés être les siens. Durant l'été, le gouvernement a travaillé, proposé et discuté avec les partenaires sociaux sans se les mettre à dos, mais en position de force et avec la ferme intention de ne pas être amené sur un terrain qu'il ne possédait pas : cette stratégie s'est avérée plutôt efficace, et elle a désarmé certaines oppositions syndicales qui ne pouvaient plus arguer du « mépris » de leur interlocuteur. Habile, le gouvernement a aussi profité d'une certaine lassitude d'un monde ouvrier de plus en plus désabusé qui se retrouve, aux yeux des médias et des observateurs, sans autres représentants politiques que les mouvements qualifiés de « populistes », qu'ils soient « insoumis » ou « frontistes », ces derniers semblant avoir déserté le terrain social pour en laisser l'exclusivité à M. Mélenchon...

    Dans la rue, il risque bien de n'y avoir que peu d'ouvriers et beaucoup plus de fonctionnaires : cette représentation biaisée du monde du Travail n'est pas une bonne nouvelle car l'opinion publique risque bien de se laisser abuser, ne croyant voir en cette manifestation qu'une « confiscation » de la cause ouvrière par des militants professionnels et donnant ainsi raison à un gouvernement trop content d'avoir de tels adversaires, faciles à décrédibiliser. Les autres démonstrations, celles du 21 (à nouveau sous l'égide de la CGT) et du 23 septembre (derrière La France Insoumise), risquent aussi d'accréditer l'idée que le seul choix serait entre MM. Macron et Mélenchon, ce qui constitue, en somme, une impasse politique, l'un servant de faire-valoir à l'autre (et réciproquement), sans grand bénéfice pour les travailleurs, producteurs ou fonctionnaires, et occultant ainsi les vrais débats et les vrais enjeux de la réforme, les uns comme les autres dépassant pourtant la simple question du code du travail, devenu un symbole plus qu'autre chose...

    Et pourtant, la question sociale mérite, encore et toujours, d'être posée ! Mais sa résolution, qui n'est jamais définitive, ne peut être le fait de M. Macron ni de M. Mélenchon, et, en République française, elle paraît bien insoluble comme l'ont montré les deux siècles qui nous séparent de la date maudite de 1791, véritable acte de naissance de la condition prolétarienne en France et acte de décès, dans le même temps, de toute protection sociale d'envergure du monde des producteurs et des travailleurs, manuels comme intellectuels. Bien sûr, l'on nous rétorquera que le décret d'Allarde et la loi Le Chapelier de cette année de la Révolution française n'ont plus cours mais leur esprit, lui, demeure et semble même triompher avec les temps contemporains et les principes développés par cette « libéralisation capitaliste » qui n'est rien d'autre que la prise du pouvoir par ce que d'aucuns pourraient nommer, un peu rapidement et sans nuance (mais pas sans un vaste fond de vérité) « la Bourgeoisie », celle-là même dont Charles Maurras, ici bien inspiré, expliquait qu'elle « ne comprend pas la question ouvrière, et cela, faute de la voir ».

    Car les inquiétudes du monde du Travail sont bien réelles et, trop souvent, bien fondées : la mondialisation, si elle semble désormais en déclin (ce qui reste néanmoins à confirmer), joue plutôt contre les travailleurs français et contre les entreprises « de proximité », au risque d'aggraver le précariat et de fragiliser un peu plus le tissu social du pays, déjà bien détricoté au profit des grandes métropoles, ce processus renouant avec la logique terrible de « Paris et le désert français » évoqué jadis par Jean-François Gravier dans un livre homonyme célèbre paru en 1947. La loi du libre Marché est trop souvent celle du plus fort, et elle profite à cette oligarchie économique et financière qui raisonne selon cette effroyable logique franklinienne selon laquelle « le temps c'est de l'argent », formule terrible qui sacralise l'argent au détriment de cette humanité raisonnable qui nous conseille d'être attentif aux autres avant que de vouloir s'enrichir à leurs dépens, et à celui d'un monde désormais saturé de pollutions et d'objets jetables... 

    L'on ne protégera pas le monde des travailleurs sans protéger le Travail comme une valeur plus importante et plus humaine que l'argent : l'exemple des SCOP dans lesquelles le directeur gagne moins du double du salaire des ouvriers de celles-ci, loin des folies (dignes d'un Don Salluste !) de certains grands patrons mercenaires, n'est pas à négliger, s'il n'est pas le seul à appliquer, comme le soulignent aussi les partisans d'un corporatisme rénové et adapté à notre temps. Mais, pour remettre de la mesure dans l'économie et préserver au mieux les intérêts des travailleurs, sans démagogie ni déni des réalités économiques et budgétaires, encore faut-il un État politique digne de ce nom qui n'oublie pas que son premier rôle social est de protéger ceux qui, de naissance ou d'adoption, sont ses administrés et, plus encore, ses citoyens. Et, puisque la République se confond trop avec l'oligarchie qui la dirige ou la manipule, il faudra bien poser la question institutionnelle de la magistrature suprême de l’État susceptible de pouvoir, par statut et par devoir, incarner la justice sociale : au regard de l'histoire de notre pays, il semble bien que ce soit la Monarchie qui réponde le mieux aux exigences à la fois politiques et sociales d'un monde du Travail aujourd'hui déboussolé et divisé...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1449:au-dela-de-la-reforme-du-code-du-travail-pour-une-contestation-sociale-fondatrice&catid=51:2017&Itemid=62

  • Victoire de l'alliance entre la droite et les populistes en Norvège

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Au début de l’année on donnait comme acquise la victoire de la gauche aux législatives norvégiennes. Les travaillistes étaient crédités de 36% des voix. Les élections ont eu lieu hier. Les travaillistes ont obtenu 27,4% des voix, leur deuxième plus mauvais score depuis 1924.

    L’alliance des conservateurs (25,1%) et des « populistes » (le parti du progrès, 15,3%) garde donc le pouvoir. Pour faire en sorte que la Norvège reste un pays florissant, en dehors de l’Union européenne, et en dehors de la tsunamigration (grâce aux « populistes »). Et les Verts sont en dessous des 5%, ce qui permet de continuer tranquillement l’exploitation du pétrole. La Norvège a le fonds souverain (abondé par les revenus du pétrole et les gains des placements) le plus important du monde. On disait qu’il allait peut-être dépasser le montant historique de mille milliards de dollars à la fin de cette année. Il a atteint les mille milliards de dollars ce mardi. Au premier semestre il a connu un rendement record de 6,5%, soit un gain de 499 millions de couronnes (63,7 millions de dollars). Le gouvernement puise un peu dans le fonds pour assurer le bien-être général. Il a toutefois abaissé de 4 à 3% le plafond autorisé. Mais 3% de 1000 milliards, ça fait quand même 30 milliards…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html