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  • Donald Trump nomme un pro-vie comme Secrétaire d'Etat

    6a00d83451619c69e201b8d2e23271970c-200wi.jpgLe président Trump a annoncé ce matin que Rex Tillerson a été limogé de son poste de Secrétaire d'Etat des Etats-Unis et sera remplacé par Mike Pompeo. Membre du Parti républicain, il a été élu à la Chambre des représentants des États-Unis de 2011 à 2017 pour le Kansas et était directeur de la Central Intelligence Agency (CIA) depuis 2017. Sa nomination doit encore être approuvée par le Sénat.

    Protestant presbytérien, il enseigne à l’école du dimanche de sa paroisse du Kansas et il est membre du conseil diaconal de son église. Les associations pro-vie se réjouissent de sa nomination. Il déclarait récemment

    "Je suis et serai toujours pro-vie et je défendrai la vie de la conception à la mort naturelle. Je continuerai à m'opposer à tout financement des contribuables pour l'avortement."

    Il a coparrainé la loi qui prévoyait l'interdiction du financement fédéral à tout groupe pratiquant des avortements. Pompeo a coparrainé un projet de loi qui aurait inclus l'enfant à naître dans les protections du 14e amendement. Il a voté pour interdire l'information sur l'avortement dans les centres de santé scolaires. Il a voté pour interdire le financement fédéral pour Planned Parenthood et voté pour défrayer le Fonds des Nations Unies pour la population.

    Sur la question de la famille, Pompeo a toujours soutenu le mariage et s'est opposé au programme LGBT. Il a soutenu la loi sur la défense du mariage et a été attaqué par l'establishment LGBT.

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/donald-trump-nomme-un-pro-vie-comme-secr%C3%A9taire-detat.html

     

  • INGÉRENCES AMÉRICAINES DANS LES ÉLECTIONS DES AUTRES PAYS : C’EST POUR TON BIEN, MON ENFANT…

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    L’ancien patron de la CIA, James Woolsey, est récemment parti d’un éclat de rire à la télévision lorsque la journaliste Laura Ingraham lui a demandé si les États-Unis « s’ingéraient dans les élections des autres pays ».

    « C’est pour le bien, la bonne cause, la démocratie » a-t-il dit… Puis Laura Ingraham (qui a séjourné en URSS) de lui demander si on ne se trompait pas d’ennemi : « Quand j’entends « Russie, Russie, Russie », moi je crie « Chine, Chine, Chine! » . Elle est donc un agent russe…

    Les États-Unis et l’URSS/Russie sont intervenus 117 fois dans des élections étrangères entre 1946 et 2000,
    (source : When the Great Power Gets a Vote: The Effects of Great Power Electoral Interventions on Election Results – International Studies Quarterly – par Dov H. Levin, Juin 2016).
    Dans cette période 81 ingérences électorales furent américaines (coups d’Etat exclus).
    Voici quelques exemples tirés des 81 ingérences américaines répertoriées (source KQED News) :

    – Le livre bleu argentin de 1946, ou l’ancêtre du dossier Steele sur Trump : publication peu avant l’élection d’un document de 130 pages accusant Juan Perón, le candidat populiste en tête, de préparer l’instauration du 4e Reich en Amérique du Sud. Mais Perón gagne massivement.
    Le tungstène japonais : transfert « discret » par la CIA du précieux métal saisi dans les caches de l’armée impériale, vente du stock au Pentagone pour 10 millions de $, et utilisation des fonds « discrets » pour initier un financement à long terme des conservateurs japonais (au pouvoir pendant 20 ans).
    Le référendum vietnamien : organisation en 1955 pour décider qui de l’ex empereur Bao Dai et de Ngo Dinh Diem sera du leader du Vietnam du sud. Investissement sur Diem. Sur 400 000 électeurs inscrits, Diem obtient … 600 000 voix. Diem continue d’être soutenu jusqu’à son renversement en 1963 après avoir rué dans les brancards.
    Le cas Salvador Allende (Chili), ou le « précédent Trump ». Des efforts considérables furent déployés pour empêcher une élection d’Allende au début des années 60. La CIA investit 2,6 millions de $ (50% du coût de la campagne) sur son champion, Eduardo Frei qui est élu en 1964. En 1970 la CIA tente de répliquer l’opération, mais Allende gagne. Suit une tentative de coup d’Etat qui échoue. Allende ne tient cependant pas les fils d’un pouvoir qu’il ne peut consolider face aux ingérences constantes (ce qui ressemble beaucoup à la fragilité actuelle de Trump face au coup d’État larvé du « Deep State »). Allende est assassiné en 1973. Suivent 17 années de Pinochet.
    Les élections yougoslaves de 2000, ou le « précédent Poutine » : les américains choisissent avant l’élection Vojislav Kostunica contre Slobodan Milosevic (le Poutine de l’époque). Le Congrès consacre 40 millions de $ (de l’époque), ce que le Washington Post décrit comme « un effort extraordinaire pour déposer un chef d’État étranger ». Avec succès: Kostunica gagne, les révélations sur les crimes de guerre se multiplient, Milosevic est traduit devant la Cour de la Haye où il meurt… avant d’avoir été aujourd’hui exonéré.

    Poutine a survécu à l’élection de 2012 et celle de 2018. Mais le film continue…
    Car la Russie est devenue l’objet des attentions de la CIA. Les américains avaient aidé Eltsine, puis furent fort dépourvus par la relance du pays par Poutine. Conclusion : il faut le changer. L’effort perdure depuis 2012. Prochaine étape : le sabotage de la coupe du monde…

    http://www.bvoltaire.fr/ingerences-americaines-elections-autres-pays-cest-bien-enfant/

  • La présidence autrichienne de l’UE veut fermer les frontières, par Olivier Bault

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    DXMbZWaWsAARjGf.jpgL’Autriche prendra la présidence du Conseil de l’UE en juillet après les six mois de présidence bulgare. Le chancelier Sebastian Kurz, qui préside la coalition ÖVP-FPÖ, a annoncé vendredi en conférence de presse les priorités de la présidence autrichienne. Parmi ces priorités, il y aura la lutte contre l’immigration illégale. Kurz souhaite que l’on cesse de parler de relocalisation des demandeurs d’asile à l’intérieur de l’UE et que l’on empêche l’arrivée de nouvelles vagues d’immigrants ! Pour cela, Kurz a indiqué qu’il ne suffisait pas de protéger les frontières mais qu’il fallait renvoyer les immigrants illégaux en Afrique après leur sauvetage en mer, et non pas chercher à les relocaliser vers des pays qui n’en veulent pas.

    Une option pourrait être d’étendre le mandat de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, mais cela dépendra des négociations entre pays européens, y compris lors du sommet sur l’immigration et la sécurité prévu pour le 20 septembre.

    Parmi les autres priorités de la présidence autrichienne, il y a aussi l’adhésion à l’UE des pays des Balkans occidentaux, et notamment de la Serbie et du Monténégro.

    Ces priorités de la présidence autrichienne de l’UE confirment le rapprochement de l’Autriche avec le Groupe de Visegrád (V4). Un rapprochement amorcé sous le gouvernement précédent avec la fermeture, début 2016, de la route des Balkans aux immigrants clandestins par un effort coordonné de l’Autriche et du V4. Mais depuis la formation d’un gouvernement de coalition des droites sous la houlette de Sebastian Kurz, ce rapprochement s’est accentué, et quand le jeune chancelier autrichien a reçu le Hongrois Viktor Orbán fin janvier, les deux hommes étaient sur la même ligne en ce qui concerne la gestion de l’immigration. L’élargissement de l’UE vers les Balkans occidentaux est aussi un sujet important pour les capitales du V4.

    Il faut donc s’attendre à des tensions entre la présidence autrichienne du Conseil de l’UE et la Commission européenne favorable à la politique des frontières ouvertes. Le commissaire grec aux affaires intérieures Dimitris Avramópoulos est intervenu lundi devant le Conseil de l’UE pour mettre en garde le futur gouvernement italien contre un changement de politique en matière d’immigration. « Nous comptons beaucoup sur la contribution italienne et sur le soutien de l’Italie à notre stratégie commune en matière d’immigration », a-t-il indiqué, avant de vanter la politique migratoire du gouvernement Gentiloni, alors que la route de la Méditerranée centrale, passant par l’Italie, semble justement retrouver une certaine popularité chez les candidats à l’émigration illégale vers l’Europe (5 247 arrivées en janvier-février, contre 2 653 en Grèce et 2 306 en Espagne).

    Le 6 mars 2017, le même Avramópoulos déclarait à Genève que « les Vingt-Sept auront besoin à l’avenir de six millions d’immigrés ». En décembre 2017, il se fendait d’un article sur le site Politico pour expliquer que les immigrants arrivés illégalement en Europe étaient là pour rester et que nous devions nous y adapter.

    La présidence autrichienne de l’UE nous promet donc une intensification du conflit dans l’UE entre les partisans du grand remplacement et les patriotes. Dans un entretien à la télévision hongroise mis en ligne sur le profil Facebook du Visegrád Post, le président du Parlement hongrois a expliqué à ce propos : « Nous avons en face de nous des idiots. »

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 14 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • LE NOMADISME CITÉ PAR MARINE LE PEN COMPARÉ AU RACISME

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    J’ai écouté, ce lundi matin, « L’Heure des pros », consacrée au nouveau nom du Front national. Autour de Pascal Praud, six invités dont Jean Messiha, membre du Bureau national du Front national, qui a dû faire face aux arguments éminemment orientés de ces hommes qui se considèrent hors parti, donc sans opinion politique, mais dont nous savons tous qu’ils sont liés de près à la gauche ou au macronisme. Maurice Szafran, Clément Viktorovitch, Jacques Séguéla, Béligh Nabli et – hors jeu – Élisabeth Lévy.

    Le « spécialiste en rhétorique », Clément Viktorovitch, pensant renvoyer dans ses filets l’invité FN du plateau, a sorti une phrase du long discours de Marine Le Pen lors du congrès du Front national, dimanche à Lille, dans laquelle elle a évoqué le problème principal d’Emmanuel Macron. Celui d’errer, de butiner tout en étant un immigrationniste irréductible. Selon Marine Le Pen, Macron, c’est le prototype d’un nomadisme forcené : « Le nomadisme remet en cause l’idée même de devoir, de fidélité, de respect de la parole donnée… Le nomadisme, c’est l’inverse de nos valeurs de civilisation. »

    Alors là, le jeune Clément Viktorovitch, habitué du plateau de Pascal Praud, prend la France à témoin. Il monte sur son grand cheval blanc pour prouver combien Marine Le Pen reste toujours l’éternelle raciste ! « J’ai choisi cet extrait car il m’a glacé les sangs. » Pauvre chou ! Et de poursuivre, le regard inquisiteur sous ses lunettes de minet barbu – et çà vaut la peine de le citer in extenso : « On a là, stricto sensu, l’expression d’un cliché raciste qui est attaché aux populations errantes, les Roms aujourd’hui, les Juifs hier. Pour moi ce n’est pas du tout un hasard. On voit Marine Le Pen reprendre à son compte un implicite nauséabond et qui est cohérent avec tous les clichés que charrie le pire de la fachosphère autour d’Emmanuel Macron, un nomade mondialiste associé aux puissances de l’argent, et notamment celles de Rothschild, le grand banquier d’affaires sous influence de l’argent juif. »

    Effrayante traduction d’une phrase qui ne voulait dire que ce qu’elle signifiait selon le dictionnaire Le Robert : « Tendance à l’instabilité d’habitat et aux déplacements par nécessité de se procurer des moyens de subsistance. »

    Pascal Praud lui a, d’ailleurs, contesté cette interprétation : « Je n’ai pas entendu ce que vous nous dites. » 

    Mais, lui répond Clément Viktorovitch, « c’est le principe même de l’implicisme ». Et vlan, fermez le ban !

    Je note à son intention personnelle que ce mot « implicisme » n’existe pas dans notre belle langue française. Une invention, sans doute, du novlangue de cette jeune génération de gens sortis de brillantes études politiques.

    Si Marine Le Pen lui a glacé les sangs, j’avoue que sa prestation à l’émission très recommandable de Pascal Praud sur C8 m’a passablement agacé. Il a dû fouiller loin dans ses documents pour trouver du racisme dans ce nomadisme. Et je ne sais pas ce qui lui a pris d’aller chercher de l’antisémitisme en citant Macron et Rothschild dans une démonstration qui le ridiculisait. Jean Messiha, né en Égypte, n’a pas pu s’empêcher de lui répondre qu’il était fort sympathique de nous faire ainsi partager ses obsessions !

    Je note que, depuis dimanche 16 h 15, fin du long discours de Marine Le Pen, c’est une avalanche de désinformation sur l’ensemble de nos chaînes, désinformation due aux interprétations effectivement les plus obsessionnelles de nos « chers confrères en écriture ».

    http://www.bvoltaire.fr/nomadisme-cite-marine-pen-compare-racisme/

  • L'alliance à droite sur un projet commun se fera selon JF. Poisson

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’union des droites, cauchemar de la Macronie, par Ivan Rioufol

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    Les exemples de l’Autriche et de l’Italie le démontrent : les droites unies font gagner des élections. En France, la Macronie a tout intérêt à rendre cette union inatteignable, si elle veut conserver sa position centrale actuellement dominante. Un feu nourri a accueilli la décision de Marine le Pen, dimanche au congrès de Lille, de débaptiser le Front national pour en faire le Rassemblement national. Les vieilles ficelles de la diabolisation vont à nouveau être tirées pour faire passer l’idée que de FN nouvelle formule resterait en fait un parti d’extrême droite. En réalité, ce qui fut vrai avec Jean-Marie le Pen dans son attrait pour la violence et le coup de force ne l’est plus avec sa fille, même si des abrutis et des racistes peuvent encore se manifester ici et là. Si l’Aube Dorée, en Grèce, ou le Jobbik, en Hongrie, méritent la qualification d’extrême droite, le mouvement populiste dans lequel s’inscrit le FN se réclame d’abord de la démocratie et de sa préservation.

    C’est au nom de la démocratie et que ces mouvements souverainistes européens demandent une meilleure écoute des citoyens oubliés et alertent sur le totalitarisme que représente la nouvelle idéologie islamiste. Steve Bannon, l’ancien conseiller de Donald Trump, invité surprise du congrès, n’a pas eu tort de rappeler, samedi : “L’Histoire est de notre côté”. Des médias ont publié une photo de Bannon tendant le bras à la manière du “Heil” hitlérien, alors qu’il saluait l’assistance…

    Observer le gouvernement lancer des réformes comme à Gravelotte, dans une fuite en avant brouillonne et illisible, fait comprendre la vulnérabilité de la stratégie d’Emmanuel Macron. S’il s’arrête de pédaler, il tombe. Or ce risque se profile tant ce bougisme persiste à faire l’impasse sur les grandes questions sociétales qui réveillent les peuples, partout en Europe et aux Etats-Unis. La Macronie va évidemment persister à brasser du vent et à redoubler ses accusations contre le FN, présenté comme un repoussoir. L’union des droites est son cauchemar. En revanche, les Républicains ne peuvent poursuivre cette même tactique absurde. Rien de distingue vraiment les discours de Laurent Wauquiez de ceux de Marine Le Pen sur l’immigration de masse ou le communautarisme. L’économie est un sujet qui se prête à des compromis.

    A l’évidence, des passerelles idéologiques existent. Thierry Mariani, député LR, a raison de constater qu’il y a des “points communs” entre les deux formations. Son idée d’un “rapprochement” n’a rien de saugrenue : elle ne fait que reprendre, mais avec plus de quarante ans de retard, la stratégie gagnante de François Mitterrand quand il fit l’Union des gauches entre le PS et le très stalinien PCF. La vague conservatrice, que Macron prétend pouvoir contenir, est prête à passer outre les lignes rouges. L’opinion ne craint plus d’être caricaturée. Encore faudrait-il que les droites aient enfin l’intelligence de s’apercevoir qu’elles visent le même objectif.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 12 mars 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/209945/lunion-des-droites-cauchemar-de-la-macronie-par-ivan-rioufol/