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  • Le retour de la droite en Europe ?

    Le retour de la droite en Europe ?

    La vieille fausse-droite orléaniste française n’en finit pas de mourir en courant derrière la gauche. Pendant ce temps, nous avons vu comment Trump d’un côtéPoutine de l’autre tentent, non sans mal, de redonner à leur pays des bases saines. Le mouvement ne se limite aux deux géants. Philippe Carhon a publié hier le discours de Marion Maréchal tenu lors d’un colloque sur le conservatisme, intitulé « Dieu, honneur, patrie, le président Ronald Reagan, le pape Jean-Paul II, la liberté des nations », organisée par la Fondation américaine Edmund Burke, en collaboration avec divers « think tanks » conservateurs dont Nazione Futura, proche de la Ligue. Viktor Orban, le premier ministre hongrois, était à l’ouverture. Matteo Salvini était également prévu comme participant (mais il a renoncé), avec le président du groupe ECR au PE Ryszard Legutko, le président de Vox Santiago Abascal, Rod Dreher, Yoram Hazony (auteur de La vertu du nationalisme, récemment paru en italien), etc.

    Yves Daoual nous apprend que le PPE a échoué à éjecter les députés européens hongrois du Fidesz, le parti de Viktor Orbán, suspendu depuis près d’un an. Le nouveau président du PPE, le Polonais libéral-libertaire Donald Tusk, souhaitait cette expulsion, sur le modèle du “front républicain” à la française. Mais le PPE a perdu beaucoup de plumes aux dernières élections, et le parti du Premier ministre de la petite Hongrie est l’un de ceux qui ont le plus de députés (13, contre 8 pour Les Républicains, par exemple). Il n’y a donc pas eu de majorité pour exclure le Fidesz. Lequel reste donc suspendu pendant un an supplémentaire.

    Cette actualité est à rapprocher des nombreuses alliances locales de personnalités de droite, qui ne se reconnaissent pas dans les oukazes parisiens, en vue des élections municipales.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-retour-de-la-droite-en-europe/

  • Royalistes : Formation et militantisme : Bordeaux, GAR, La Rochelle, Limoges...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/02/04/formation-et-militantisme-gar-6209204.html

  • Wuhan, passé & présent

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    La construction éclair d’un hôpital à Wuhan

    Bruno Gollnisch cliquez ici

    Jusqu’ici peu de Français avaient entendu parler de Wu-Han, l’ancienne Han- Kéou, maintenant connue de tous, à cause de l’épidémie de coronavirus dont elle est l’épicentre.

    Elle est au cœur de la Chine profonde. Tirez une ligne du nord au sud : de la Mandchourie à Canton, et une autre d’est en ouest : du Tibet À l’océan Pacifique, Wu-Han est à l’intersection, sur les rives de l’immense Yang-Tsé-Kiang.

    Langues multiples.

    J’ai connu Wu-Han il y a environ 35 ans, dans des conditions curieuses. Fraîchement nommé professeur à l’université de Lyon pour y créer la chaire de japonais, j’étais auparavant maître de conférences à la faculté de droit de Metz. Mes collègues linguistes s’étaient dit que, comme juriste, j’étais sans doute capable de lire un arrêté ministériel, et m’avaient fait l’honneur de me demander d’être l’assesseur, c’est-à-dire l’adjoint du doyen de la faculté. Ce dernier, professeur de russe, avait démissionné peu de temps après pour raisons de santé, et j’avais dans la foulée été élu pour lui succéder. Je dirigeais donc une faculté où l’on enseignait plus de 25 langues étrangères à de nombreux étudiants. Les gros bataillons étaient bien sûr à l’époque pour l’anglais, l’espagnol, l’allemand, etc., mais les autres langues: latines, slaves, l’arabe, l’hébreu, le chinois, le japonais, y étaient aussi pratiquées.

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  • Emmanuel Macron : les illusions passent, les gaffes demeurent …

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    On en avait déjà ri à l’époque. Aujourd’hui on ne peut réécouter le pontifiant et sentencieux Le Gendre sans être saisi d’un élan de pitié. En décembre 2018, il reconnaissait que le macronisme avait commis une erreur : « avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques… » C’était le temps où les Français étaient encore pour certains fascinés par le brillant jeune homme. Depuis, ils ont perçu l’aspect théâtral du personnage et sifflent ses prestations. Philosophe et banquier, amateur de littérature et de citations… Petit à petit, les artifices ont été déjoués.

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  • Comment les multinationales échappent à l’impôt

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    Chaque année, les pratiques d’optimisation fiscale des multinationales feraient perdre des milliards d’euros à certains États, particulièrement les revenus mondiaux de l’impôt sur les sociétés, selon l’OCDE.

    En effet, ces grandes entreprises ont mis au point des montages financiers assez complexes, multipliant des filiales et leurs lieux de domiciliation dans le but de payer le moins d’impôts possible. Bien évidemment, ces méthodes sont souvent parfaitement légales, car mises au point dans les bureaux des meilleurs cabinets d’avocats fiscalistes dans certains pays.

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  • Quid du financement des retraites ?

    Présent – Il fallait sans doute une réforme des retraites, mais le projet est à l’image d’Emmanuel Macron lui-même, brouillon et approximatif, complexe, bâti à la hâte, et de nature à lui rester collé jusqu’à la fin de son mandat, comme le sparadrap du capitaine Haddock. Bien qu’ayant laissé la main à son Premier ministre, il paye d’avoir concentré entre ses mains, plus encore que ses prédécesseurs, tout le pouvoir exécutif.

    Ce lundi 3 février, le projet passait devant le Parlement, et l’on sait que le Conseil d’Etat a rendu public un avis dénonçant notamment le « manque de précision » des textes examinés. La plus haute juridiction administrative constatait que « les projections financières ainsi transmises restent lacunaires… » Arrêtons-nous donc à la question financière.

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  • Discours de Marion Maréchal au colloque du “Conservatisme national : Dieu – Honneur -Patrie”

    Discours de Marion Maréchal au colloque du “Conservatisme national : Dieu – Honneur -Patrie”

    Voici l’intégralité du discours prononcé en anglais par Marion Maréchal au colloque qui se tient à Rome sur le thème du “Conservatisme national” avec notamment la présence du Premier ministre hongrois Viktor Orban, de l’ancien candidat à la présidentielle américaine Newt Gingrich ou encore de la présidente de Fratelli d’Italia Giorgia Meloni (via Boulevard Voltaire). Il faut noter la double référence à Ronald Reagan et au Saint Pape Jean-Paul II sur l’affiche de l’évènement en dessous de la devise : Dieu – Honneur – Patrie :

    Je tiens à remercier Yoram Hazony de nous avoir réunis aujourd’hui sous la bannière du conservatisme national.

    Notre grande idée est que le conservatisme n’est pas une norme, ce n’est pas une doctrine fixe. Que c’est avant tout une disposition d’esprit. C’est pourquoi il existe tant d’expressions nationales du conservatisme. Le génie de chaque peuple a traduit à sa manière le besoin universel de conservation de la société. La particularité des mouvements conservateurs présents aujourd’hui est qu’ils ne veulent pas simplement ralentir la marche du progressisme. Ce n’est pas seulement un « oui mais ». Ils proposent une voie radicalement différente. Nous avons de beaux exemples de ces différentes voies nationales ici aujourd’hui et dans le monde: le conservatisme national de Donald Trump, l’illibéralisme de Victor Orban, le souverainisme de Boris Johnson, le catholicisme national polonais, le libéral-conservativisme autrichien et tchèque.

    Pourquoi nous sommes tous conservateurs :

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  • Le spectre de la défaite agite LREM avant les municipales

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    Sans doute connaîtrons-nous une phase d’agitation médiatique plus active, mais force est de reconnaître qu’à six semaines du scrutin, on entend peu parler des élections municipales. Ce silence est-il un phénomène normal, habituel ?

    Cet acte touche 45 millions d’électeurs et 35.000 communes. Il est l’enjeu du premier niveau de démocratie de la nation. Il s’agira de choisir environ 600.000 conseillers municipaux et d’assurer un maillage du tissu de la représentation nationale qui, par exemple, fera, à terme, la composition du Sénat.

    Alors, pourquoi ce désintérêt apparent des médias et des appareils, ce mutisme étrange ?

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  • Entretien avec Marine Le Pen : “L’Union européenne fonce dans le mur”

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    Marine Le Pen faisait sa rentrée européenne mardi à Bruxelles. Présente au Parlement, la présidente du Rassemblement National s’est confiée à Euronews. Brexit, accords commerciaux internationaux, elle passe en revue les sujets brûlants de ce début d’année.

    Voici un extrait de cet entretien.

    Christophe Garach, Euronews :

    “Bonjour Marine Le Pen. Vous êtes ici à Bruxelles. C’est votre première sortie officielle depuis que vous avez annoncé que vous étiez candidate à l’élection présidentielle en France en 2022. Alors pourquoi être revenue au cœur de la machine européenne ? Pour célébrer le Brexit ?”

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  • Front commun de la droite en Allemagne : Un président de région est élu avec les voix de l’AfD

    Front commun de la droite en Allemagne : Un président de région est élu avec les voix de l’AfD

    La presse parle d’un tremblement de terre. La France a connu cette expérience en 1998 avec l’élection de plusieurs présidents de région grâce aux voix des élus du FN. Jacques Chirac s’y était opposé personnellement.

    Pour la première fois depuis l’après-guerre en Allemagne, le président d’un Land, la Thuringe, a été élu mercredi 5 février grâce aux voix de l’extrême droite, faisant tomber un tabou politique dans le pays.

    Le candidat du Parti libéral-démocrate (FDP), Thomas Kemmerich, a été élu à la surprise générale par l’assemblée régionale de cet Etat de l’est de l’Allemagne à une infime majorité. Il a bénéficié des voix de tous les élus du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD), et de celles de la plupart des membres de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti de la chancelière Angela Merkel. Il a devancé d’une voix le ministre-président sortant de Thuringe, Bodo Ramelow, membre du parti de gauche radicale Die Linke, qui était, lui, soutenu par les sociaux-démocrates et les Verts (…) Avec cette élection, la digue a de facto rompu : CDU et FDP se retrouvent alliés à l’extrême droite dans un Etat régional allemand (…)

    Le leader du parti en Thuringe est Björn Höcke, chef de file de l’aile dure au sein du parti d’extrême droite (…) M. Höcke s’est félicité du « nouveau départ politique en Thuringe », espérant qu’il s’agisse d’un signal qui sera « remarqué » dans tout le pays. Jörg Meuthen, un des dirigeants nationaux de l’AfD, a lui salué l’émergence d’un front commun de droite en Allemagne en soulignant le lien étroit existant à ses yeux entre la CDU, le FDP et son parti. La surprise en Thuringe est aussi le résultat de récentes élections régionales sans vainqueur clair sur place et marquées par une poussée de l’AfD.

    Et en France, c’est pour quand ?

    https://www.lesalonbeige.fr/front-commun-de-la-droite-en-allemagne-un-president-de-region-est-elu-avec-les-voix-de-lafd/