Ivan Rioufol : « Macron entrave notre liberté d’expression à tous ». Extrait tiré de l’émission « L’Heure des Pros » du 31 janvier 2020.
- Page 54
-
-
Sortie le 1er mars prochain du n°18 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et à la résistance monarchiste en 1940
Issu d’une vieille famille de la noblesse provençale de tradition catholique et légitimiste, sensible aux idées et aux actions du catholicisme social d’Albert de Mun, descendant des généraux vendéens d’Autichamp et Suzannet et filleul du commandant Driant (le gendre du général Boulanger), le capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves peut être rattaché à la droite nationale, monarchiste, catholique et sociale.
Dans le chaos de 1940, à l’heure où « l’occupation (força) les hommes à choisir explicitement leur allégeance » (Pierre Nora), cet officier de valeur, comme bien d’autres, fit son choix. Au nom des valeurs de sa famille, de sa foi chrétienne, de l’honneur, de la patrie…, il choisit de continuer la lutte sous le drapeau français, dans les rangs gaullistes. Mais sans pour autant retirer son respect au Maréchal Philippe Pétain ni vouer aux gémonies ceux qui firent au même moment un autre choix que le sien... Ambiguïtés d’une époque…
Dans ce nouveau numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme, Didier Lecerf, historien de formation et militant de la cause nationale, nous invite à partir à la découverte de ce Français exemplaire, de ce patriote ardent, premier agent de la France libre fusillé par les Allemands, en août 1941. Il nous convie aussi à découvrir le milieu et l’époque qui ont contribué à sa formation intellectuelle et morale ainsi que les exemples qui l’ont inspiré.Cahier d'Histoire du nationalisme n°18, Honoré d'Estienne d'Orves, 1940 : des monarchistes dans la Résistance, Didier Lecerf, 200 pages, 20 euros (+ 5 euros de port).
Sortie le 1er mars 2020
Commandez-le dès maintenant : cliquez ici
-
Christine Tasin condamnée à 4 mois de prison avec sursis pour avoir dénoncé le terrorisme islamique
Communiqué de Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque.
La 10e chambre correctionnelle de Paris vient de rendre son verdict. Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine, qui lutte depuis de longues années contre l’islamisation de notre pays, vient donc d’être condamnée à quatre mois de prison avec sursis, pour apologie du terrorisme.
La plainte émanait du CCIF, association proche des Frères musulmans, qui se livre à un véritable djihad judiciaire, en France, pour interdire toute critique de l’islam, comme si notre pays, qui a longtemps symbolisé l’insolence, l’irrévérence et la parole libre, devait se soumettre aux lois de la charia. Cette officine a ainsi, entre autres, déposé plainte contre Georges Bensoussan, Eric Zemmour, Pascal Bruckner, Céline Pina et même Natacha Polony !
-
RETRAITES : LA RÉFORME DÉZINGUÉE PAR LE CONSEIL D'ÉTAT
-
La loi de bioéthique adoptée par le Sénat… grâce aux voix LR
Lire “La PMA pour toutes adoptée”. C’est à nouveau l’histoire d’une droite qui a honte d’être de droite et qui trahit ses électeurs. Même remaniée par une majorité de “droite”, cette loi ouvre la PMA pour les couples de femmes homosexuelles. Les plus naïfs ou ceux qui s’obstinent à ne pas ouvrir les yeux vous diront que Bruno Retailleau a voté contre. Et alors ? Il est président du groupe LR qui, par ses 25 voix pour et ses 19 abstentions, permet à la loi de bioéthique d’être adoptée par 153 voix pour et 143 vois contre (le détail nominatif ici). C’est une fois de plus l’effet cliquet : la droite est incapable de s’opposer aux dérives morales des lois sociétales dites de “progrès”.
Le Sénat dominé par l’opposition de droite a adopté de justesse mardi en première lecture, grâce aux voix de gauche, le projet de loi bioéthique qui ouvre la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de femmes. Le texte, largement remanié par le Sénat, va maintenant repartir en deuxième lecture à l’Assemblée nationale.
Dans un hémicycle quasiment plein, le projet de loi a été voté par 153 voix pour (très grande majorité des groupes PS, LREM, RDSE à majorité radicale et CRCE à majorité communiste). La majorité sénatoriale de droite a très largement voté contre (97 des 144 LR, 26 des 51 centristes, 7 des 13 Indépendants). 45 sénateurs se sont abstenus.
Le PC”F” se réjouit, le lobby LGBT aussi :
-
Sur la voie d’une république islamo-accommodante ?
Tout récemment dans ces colonnes, Thomas Bertin posait cette question : sommes-nous en dictature ? La collusion d’événements, récents et moins récents, nous incite à se hasarder à pousser le raisonnement plus loin. Ne serait-il pas également autorisé d’évoquer une autre inquiétante évolution ? L’affaire Mila, avec la sortie effarante de Nicole Belloubet sur la liberté de conscience, n’est-elle pas un indice d’une conversion de la République laïque en une République islamisante, ou tout du moins islamo-accommodante. D’abord, quelques faits et symptômes révélateurs, avant d’évoquer cette douloureuse hypothèse diagnostique.
-
Pour la première fois, un pays a quitté l’Union européenne
« Ce soir à 23 heures, après 30 ans de résistance, le grand peuple du Royaume-Uni aura enfin réalisé le Brexit », titrait le Sun vendredi, à quelques heures seulement d’un événement historique : vendredi à minuit heure française, l’Union européenne perdait un de ses grands pays.
C’était la première fois qu’un Etat quittait l’UE. Nigel Farage pouvait se réjouir la veille sur les ondes de la radio LBC où il tient un programme de discussion politique journalier : le but pour lequel il s’est tant battu est atteint, au moins sur le plan formel puisque les futures relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni restent à négocier pendant les onze prochains mois. -
Islamisme : les ennemis à l’intérieur de l’Etat – Journal du mardi 4 février 2020
Islamisme : les ennemis à l’intérieur de l’Etat
4 mois après l’attentat à la préfecture de Police de Paris perpétré par un des fonctionnaires, un militaire de 19 ans a attaqué une gendarmerie en Moselle. Une affaire qui rappelle que la question de la radicalisation touche largement les services de l’Etat… un Etat visiblement incapable de se défendre.
Réforme des retraites : la CFTC, un autre son de cloche
Alors que le débat sur la réforme des retraites a vu s’opposer des sensibilités politiques parfois caricaturales avec la CGT communiste d’un côté et la CFDT pro-gouvernementale de l’autre, la CFTC, elle, fait entendre un discours chrétiens à contre-courant.
Primaires démocrates : fiasco dans l’Iowa
Alors que les primaires démocrates ont débuté lundi soir dans l’Iowa, le premier rendez-vous pour désigner l’adversaire de Donald Trump a tourné au fiasco. A cause d’une défaillance, le parti s’est retrouvé dans l’incapacité de publier les résultats officiels. Une aubaine pour le président étasunien.
L’actualité en bref
-
Du bon usage de la critique des religions, par Gérard Leclerc
« En France, on a le droit de critiquer les religions, il n’y a pas de délit de blasphème. » On peut dire que ce genre d’affirmation court en boucle en ce moment dans tous les médias et les réseaux sociaux. C’est suite à l’affaire Mila, du nom d’une jeune fille de 16 ans qui s’est permis d’exprimer des propos peu aimables – c’est le moins que l’on puisse dire – à l’égard de l’islam. Cela lui a valu des menaces de mort et même l’impossibilité d’accéder à son lycée, sa sécurité étant en cause.
Ce genre d’incident est déjà caractéristique d’un certain climat moral, mais il s’est trouvé amplifié à la suite d’une déclaration de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, qui, tout en condamnant les menaces de mort, a néanmoins pris position contre la jeune fille coupable, à son avis, d’insulte à la religion. La ministre est revenue par la suite sur ses propos qui avaient provoqué un véritable charivari. Comment pouvait-on s’opposer à la liberté de critique des religions ? N’était-ce pas revenir à l’ancienne législation contre le blasphème ?
-
Marion Maréchal : “Je suis catholique et cela influence bien sûr ma façon de penser politiquement”
A l’occasion de l’ouverture d’une branche espagnole de l’ISSEP, Marion Maréchal a accordé une interview au journal El Mundo. Voici une traduction libre d’une partie de cet interview :
Êtes-vous surpris du succès de Vox, devenue troisième force politique d’Espagne?
Je suis impressionnée par la force avec laquelle vos idées ont pénétré la société espagnole. Il est vrai que l’Espagne était restée en dehors de la montée des partis conservateurs dans le reste de l’Europe. Mais c’est la tendance. Vox contribuera à préserver l’Espagne de tout ce dont nous souffrons déjà en France en raison du problème de l’immigration – 18% des enfants nés ont un nom arabe – qui nous a transformés en une société brisée, violente et islamisée. Un rapport [de la DGSI] qui vient de sortir révèle qu’il y a 150 quartiers en France qui sont déjà contrôlés par les islamistes. En Espagne, cela peut arriver dans 15 ans (…) Les élites ne comprennent pas ce qui se passe, elles sont ancrées dans un modèle passé (…)