Par rapport à ce que décrit cet article et la vraie question qu’il pose : à savoir si les pays d’accueil vont livrer au recrutement forcé leurs réfugiés ? Cela semble concerner plus précisément ceux dont les gouvernements ne masquent pas leur volonté d’entrer en guerre, comme les pays baltes et la Pologne. Si pour le moment, on considère l’accueil des réfugiés ukrainiens en France, non pas ceux dont une vidéo récemment racontait les agapes à Courchevel ou dans les belles villas de la côte d’Azur (ceux-là risquent d’avoir longtemps un traitement de faveur) mais ceux que je vois à Marseille : personne n’a encore fait le lien entre ces « patriotes et leur volonté de fuir les combats », le maire Payen, qui manifeste un enthousiasme en faveur de l’engagement français, poursuit sa prodigalité, la nôtre avec nos impôts. Après les avoir accueillis dans un navire de croisière, ils sont désormais dans des hôtels et bénéficient d’un traitement de faveur par rapport aux autres migrants, 40 euros par personne et par jour, logés et ayant à leur disposition un centre spécial à Velten où tous les jours un traiteur livre des repas de qualité, et où à l’inverse des SDF dont la ville regorge, ils sont accueillis par un personnel dévolu à leur seul usage. Ce sont pour la plupart des gens jeunes, il y a des enfants, des femmes mais beaucoup d’hommes en âge de faire l’armée et dont la police se plaint comme des individus ingérables. Mais effectivement si la guerre par procuration s’accélère est-ce que l’idée viendra de joindre au matériel létal cette chair à canon pour le moment à l’abri, ce que je ne saurais regretter, seulement qu’ils soient les seuls à être considérés comme des êtres humains alors que s’entassent dans des conditions inhumaines des réfugiés provenant de pays dans lesquels nos armées sont directement impliquées.
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