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LR : la fin est proche ?
judasL’ambiance était électrique, au conseil stratégique de LR, ce mardi matin.Après le vote de la motion de censure qui a échoué à neuf voix près, les Républicains ont perdu le nord. Car la veille, alors qu’Olivier Marleix venait d'expliquer à la tribune que son groupe ne voterait aucune motion, 19 députés de son groupe l'ont contredit, manquant faire tomber le gouvernement d’Élisabeth Borne. -
Leurs inquiétudes pour la démocratie
La motion de censure transpartisane a donc été écartée ce 20 mars. Par une assez courte majorité c'est vrai. Dans le contexte de grèves à répétition, de protestations, de mécontentements lisibles dans les sondages, et surtout du sentiment d'une réforme cosmétique, qui devra être reprise dans 3 ou 5 ans, cela me semble incontestable.
Il s'agissait, pour les technocrates de Bercy de calmer les préoccupations des marchés financiers, sans le concours desquels ils ne pourraient ni boucler le budget, ni payer les pensions. Sur ce dernier point on remarquera par exemple la précision de François Bayrou, qui ne passe pas vraiment pour un opposant radical :
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Les espaces et les lieux du XXe siècle [2/3], avec Florian Louis
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Le projet de loi sur l’immigration reporté : “ce n’est pas le moment d’agiter un nouveau chiffon rouge”
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[EDITO] A-t-on vu plus belle allégorie que ces poubelles ?
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La crise démocratique favorise la banalisation du RN, par Ivan Rioufol
La crise démocratique ébranle l’oligarchie et le prêt-à-penser. Dès à présent, le réflexe pavlovien du « cordon sanitaire », qui tenait à l’écart le RN pourtant rejoint par une partie du peuple, vient de voler en éclats. Pour avoir interdit, jeudi, l’expression d’un vote négatif des députés sur la réforme des retraites en imposant le 49-3, le gouvernement s’est enferré dans un isolement de caste, protégée par des artifices procéduraux vus comme des provocations. Rien ne dit que la motion de censure transpartisane du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), parrainée par le député de la Marne Charles de Courson, trouvera sa majorité (287 députés) cette après-midi à l’Assemblée. Une partie des LR semblait encore réticente, ce lundi matin, à rejoindre ce texte.
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Histoire et hystérie
Consacrons cette chronique à répondre à un commentateur de la précédente, en date du 20 mars. Cet intervenant, sous une identité de fantaisie, se demande si ce texte participe à la défense commune de la démocratie ou s'il l'a mal lu.
Sans doute a-t-il été mal écrit.
Quel est, en effet, le point de vue, antijacobin, où se situe et, par conséquent, d'où parle "l'Insolent" relativement au régime qui, globalement prévaut en Occident ? Considère-t-il pour légitime d'écrire le mot sans guillemets s'agissant de la variante qu'on considère ici pour "orientale", c'est-à-dire pour sa version concrètement despotique dont les plus emblématiques dirigeants revendiquent, sans rougir, l'appellation.
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Émeutes islamistes en Suède : 40 blessés, dont 26 policiers, après de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des émeutiers hurlant “Allah Akbar” (MàJ : La cour d’appel déclare que brûler le Coran est autorisé par la loi)
22/03/2023
L’année dernière, la police a pris sa propre décision de refuser à Rasmus Paludan, combattant de la liberté d’expression et critique de l’islam, un permis de manifestation à Norrköping. La décision a été prise sur la base qu’il y avait probablement des troubles de l’ordre de la part de la partie musulmane parce que Paludan avait l’intention de brûler un exemplaire du Coran. Maintenant, la Cour administrative d’appel a statué que la police avait commis une erreur en refusant l’autorisation.
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Le capitalisme chez les fous : quand le wokisme provoque la faillite
Si Bruno Le Maire annonce beau temps, couvrez-vous, prévoyez un col roulé et n’oubliez pas votre parapluie. C’est qu’une tempête boursière se prépare. « Notre système bancaire est solide », a-t-il proclamé avec l’aplomb d’un Paco Rabanne de la finance positive. Nul besoin de lire dans les entrailles de notre ministre de l’Économie pour savoir que, solide, le système bancaire ne l’est guère. Il n’a pas fallu 48 heures à la Silicon Valley Bank (SVB), 16e institution bancaire américaine, pour voir ses 209 milliards de dollars d’actifs fondre comme neige au soleil. C’est le problème, avec le silicone : c’est mou et aussi inconsistant qu’un discours de Bruno Le Maire. La SVB était pourtant censée être financièrement saine. Rien ne laissait présager un risque de défaillance, sinon son ardeur à s’illustrer dans une bulle spéculative d’un nouveau genre : la bulle du wokisme managérial, à laquelle avait succombé la SVB, avant d’en succomber.