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anti-national - Page 1201

  • BCE : l'austérité pour les peuples

    En trois mois, la banque centrale européenne pilotée par Mario Draghi, ancien vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe, a octroyé aux banques plus de 1000 milliards d'euros.
    Alors que les dirigeants européens ne parlent que de rigueur, le 29 février la Banque centrale européenne (BCE) a procédé pour la seconde fois en trois mois à des Opération de refinancement à long terme sur trois ans (LTRO). Un montant de 529,5 milliards d'euros sera distribué à 800 banques dont certaines étaient menacées d'une rétrogradation de leur note par l'agence financière internationale Fitch Ratings. Ainsi, Lloyds Banking Group, partiellement nationalisé par Londres en 2009, a emprunté 13,5 milliards d'euros. Une somme que la banque n'aurait pas pu amasser en se finançant sur les marchés. Cette injection monétaire est d'autant plus honteuse que les banques engrangent des gains considérables en empruntant à 1 % à la BCE et en prêtant aux États à 2, à 4 ou à 6%.
    Le 22 décembre, la BCE avait déjà octroyé un prêt de 489 milliards d'euros à 523 banques. Le montant total de ses largesses dépasse donc 1000 milliards d'euros, soit l'équivalent de 25 à 33 % du total du crédit interbancaire en Europe, estimé à 3 000 milliards d'euros. Aux États-Unis, la FED (banque centrale) a mis deux ans pour injecter 1000 milliards de dollars (soit 750 milliards d'euros) ; la BCE a fait plus en trois mois.
    La stabilité n'est pas garantie
    Ces décisions suscitant des inquiétudes en Allemagne, notamment au sein de la Bundesbank, Wolfgang Schäuble, ministre fédéral des Finances, insiste sur le bien fondé de l'action menée et affirme qu'elle ne crée pas de risques inflationnistes. Il explique que l'action de la BCE est comparable à la politique d'assouplissement monétaire de la FED, dont les résultats commencent à se faire sentir aux États-Unis : le même procédé serait aussi efficace en Europe. Mais ce coup de fouet de 1000 milliards d'euros pourrait s'avérer vain car l'économie européenne est en continuelle récession. Et les grandes entreprises disposant de leurs propres trésors de guerre rechignent à investir en cette période de conjoncture molle. De son côté, l'agence Fitch doute que la deuxième LTRO débouche sur une forte relance du crédit aux entreprises « étant donné l'absence de toute demande notable en Europe ». Et Standard & Poor's, autre agence de notation, estime que l'action de la BCE ne résout pas la question de la fragilité du système bancaire européen. Les investisseurs savent pertinemment que cette injection de 1000 milliards d'euros n'est qu'un moyen de retarder l'effondrement de l'euro : la dette publique de l'Italie est de 1800 milliards d'euros, celle de la France avoisine 1700 milliards. Si les problèmes s'amplifient, la banque centrale n'aura pas assez de ressources pour les affronter. La stabilité n'est donc pas garantie.
    Les banques prêtent de moins en moins a l'économie réelle
    Le comportement de la BCE montre l'intrication entre les Etats de la zone euro et les banques, arrosées à un coût quasi nul et sans condition. A contrario, les États sont aidés par le Fonds monétaire international ou la BCE, sous réserve d'adopter des mesures d'austérité. Les grandes gagnantes sont donc les banques, qui prêtent pourtant de moins en moins à l'économie réelle, comme l'atteste le rapport de la BCE de janvier 2012. Il est à craindre qu'à l'avenir, elles ne deviennent « accros » au crédit facile distillé par la banque centrale européenne, qui n'est astreinte à aucun contrôle démocratique.
    Les instituts financiers, quant à eux, se serviront de leurs emprunts pour spéculer sur les obligations aux taux attractifs dans les pays du sud de l'Europe, menacés par le spectre de la banqueroute. Aux dépens des peuples.
    Laurent Glauzy monde&vie du 24 mars 2012

  • Moralement incorrect ! par Le Crieur du Cœur

    Vous savez le savez bien, vous toutes lectrices et vous tous, lecteurs, que tout mensonge est fondamentalement incorrect. Vous savez donc aussi – et vous devriez le faire savoir à tous les échos, que nulle politique, nulle doctrine, ne peut prétendre à être définitivement le plus exacte, la plus exhaustive, et surtout pas à titre définitif ; car les sociétés des auto-proclamés « humains » évoluent en permanence, dans tous les domaines.
    Prétendre à tout instant qu’une idée, qu’une doctrine, puisse être « politiquement correcte », c’est tout simplement un énorme et inqualifiable mensonge, dans le meilleur des cas une abracadabrante utopie !!! Et surtout, et ce dans tous les cas, une prétention moralement incorrecte : c’est évident, même si les f-auteurs de ce pernicieux slogan font semblant de l’ignorer…
    Un des précurseurs du mensonge politique systématique, qui certainement avait lu et assimilé Machiavel, fut Goebbels, de sinistre mémoire. Mais sur le plan technique de la propagande, il en fut un remarquable utilisateur, notion qu’il a résumée en un percutant aphorisme : « Plus un mensonge est gros, plus il a de chances d’être cru !!! » Il est évident que, depuis, l’application pratique de cette formula a fait de très nombreux émules…
    Il me paraît impossible de vous en dresser, ici et maintenant, un liste, car de nos jours, politiquement très actuels, au moment où l’on tente de nous faire voir  la vie en rose, regorgent de ce genre d’aberrations, pour la plupart très politiques mais encore plus certainement incorrect du point de vue moral. Je vais donc tenter d’en sélectionner pour vous les plus lourds, les plus ignobles, les plus révoltants (j’allais écrire les plus  répugnants !).
    Le plus grave de tous, c’est certainement celui qui prétend que l’on pourra dire à un enfant, sans le perturber pour toute sa vie : « Tu vois, eh bien, ton père, c’est ta mère !! » ou alors « Ta mère, c’est ton père !! » Et cette maladie de l’être, sans même aller jusqu’à se demander comment dans ce cas appeler un oncle ou une tante, ne pourra qu’embrouiller toute la vie de l’enfant, qui se demandera comment imaginer un pénis ou un vagin… à moins que le but de ces psychologies malsaines soit, subrepticement, d’en faire des homos à leur tour…
    Mais cette mascarade repose sur une aberration plus profonde et plus grave ; celle d’oublier que le droit aux droits n’est pas automatique, n’est pas une donnée fondamentale de la vie en société, mais est fondé sur une déviation de la notion de liberté : car la liberté n’est pas la licence ! Sinon, il n’y aurait plus aucune vie sociétale possible !!! Qu’une personne revendique le droit d’avoir des relations intimes avec une personne du même sexe, cela les regarde (quoique, dans certaines religions, cela puisse coûter la mort !!!). Et invoquer à tout va  une liberté de conscience (même pour des inconscients…), c’est ouvrir les vannes au flot des déviants en tous genre : pourquoi pas sous ce prétexte, donner la liberté à tout contagieux de refuser la quarantaine, et d’inventer un drapeau pour manifester dans les rues ??? Un passant avec qui j’ai échangé quelques mots le mois dernier, m’a dit, l’air sérieux : « Je partage 98% de mes chromosomes avec ma guenon ouistiti, et je l’aime ; on ne devrait pas me refuser le droit de l’épouser !!! »
    Un tout autre genre de « slogantation » consiste, sous le couvert d’un pacifisme bêlant (la liberté de déformer la réalité), en cette idiotie pratiquement serinée par les présumés journalistes dès qu’il est question d’un équipement militaire : aveuglement, stupidement voire presque criminellement, à  insister sur le prix d’une fusée anti-missile, sans le comparer au prix des dégâts que pourrait causer ce missile s’il parvenait à toucher son but au lieu d’être détruit avant son impact !!!
    Je ne reviendrai pas non plus sur le mensonge par mélange linguistique, qui a consisté depuis des années, à confondre volontairement les notions de race avec celles de religion, de nationalité et de culture !!!  Mais je tiens à appeler votre attention sur un autre moyen de vous faire gober des calembredaines : c’est celui qu’emploient les prestidigitateurs mais aussi les politiciens de tout bord, pour distraire votre attention des mots qu’ils prononcent en faisant de grands gestes avec leurs bras, comme si leurs paroles avaient besoin d’une explication gestuelle – ou qu’ils pensent, au fond de ce qui leur sert de conscience, que leur public est trop bête pour comprendre les mots…

    Moi, lorsque je crie, je n’ai nul besoin de gesticuler : et je ne suis que, sans vous mentir et sans vous emberlificoter, Le Crieur du Cœur.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Irak : Ces mercenaire francais, gardiens du pétrole

  • Réforme bancaire: des lobbys très investis

    Les banquiers français ont fait feu de tout bois pour empêcher une mise en cause de leur modèle économique. Les dispositions arrêtées par le gouvernement devraient leur donner satisfaction. C’est une régulation a minima des activités spéculatives qui se profile.

    Il est 15 h 43, au Bourget, en ce dimanche 22 janvier 2012. Devant un parterre conquis, François Hollande attaque le passage clef de son discours : “Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage[...], il ne sera pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance.” Cet adversaire “a pris le contrôle de nos vies“, “emprise devenue un empire“, qu’il faut remettre au service de l’économie réelle. Un tournant, dans une bataille électorale qui mènera finalement le candidat socialiste à la victoire. 7 h 48, le lendemain : le téléphone de Karine Berger, économiste proche du candidat, identifiée comme partisane d’une ligne dure concernant la finance, se met à sonner. Au bout du fil, un représentant de la Fédération bancaire française (FBF), qui désire la rencontrer. La future députée des Hautes-Alpes est loin d’être la seule personne contactée dans l’entourage du candidat.

    Ce n’est que le début de presque un an de lobbying intense auprès de la gauche, puis du pouvoir, pour édulcorer la proposition socialiste de séparer, au sein des banques françaises, les activités spéculatives des activités “utiles à l’économie. Une contre-offensive couronnée de succès : l’ambition du projet de loi élaboré à Bercy, qui doit être présenté le 19 décembre, en Conseil des ministres, est bien moindre que celle de ses équivalents britannique, américain, ou même du rapport Liikanen, rédigé à la demande de la Commission européenne.

    “Après le 6 mai, les hiérarques du parti ont convaincu le président de la nécessité d’attendre pour légiférer”

    Le lobbying des banques françaises s’est en fait enclenché dès la fin de la primaire socialiste, à l’automne 2011. Le 29 novembre, les patrons de trois grandes banques françaises, Baudouin Prot (BNP Paribas), Frédéric Oudéa (Société générale) et François Pérol (BPCE), ont convié une bonne dizaine de parlementaires socialistes à leur table pour débattre de la crise européenne. Au menu : un discours martial contre le “complot anglo-saxon“, et l’”isolationnisme allemand“. “Nous avons été interloqués par la violence des propos tenus“, témoigne l’un d’eux. L’objectif est double : séduire par le biais d’un discours nettement plus à gauche qu’à l’accoutumée ; convaincre que les institutions financières françaises sont les victimes d’attaques venues de l’étranger. Et, surtout, que leur modèle économique, qui repose sur une complémentarité entre activités de dépôt (crédit aux particuliers, entreprises…), et de marché, est en revanche irréprochable. Forcément irréprochable…

    Cette ligne de conduite demeurera tout au long de cette lutte d’influences. Pour parvenir à imposer sa vérité, le lobby bancaire dispose d’un puissant arsenal. La FBF, bien sûr, son bras armé, dont la présidence est assurée à tour de rôle par les patrons de grandes banques. En coulisse, Pierre de Lauzun, directeur général délégué, dresse les plans et peaufine les argumentaires. Chaque établissement dispose également de “relais” plus ou moins officiels, qui ont généralement accompli un parcours au sein de l’appareil d’Etat – beaucoup sont inspecteurs des Finances, souvent passés par la direction du Trésor. La plus belle prise est Xavier Musca, ex-directeur du Trésor et secrétaire général de l’Elysée, recruté l’été dernier par le Crédit agricole en tant que directeur général délégué.

    A la Société générale, c’est Gilles Briatta qui officie : avant d’arriver dans la banque, en novembre 2011, cet ancien conseiller technique de Michel Barnier était le conseiller Europe de François Fillon à Matignon. Côté BNP Paribas, l’offre est démultipliée entre le directeur général délégué, François Villeroy de Galhau (ancien directeur du cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy), Baudouin Prot, président du groupe, et Jean-Laurent Bonnafé, son directeur général. Mais le véritable stratège en chef demeure Michel Pébereau : en première ligne pour concevoir le plan de sauvetage bancaire de 2008, l’homme a officiellement quitté la présidence de BNP Paribas le 1er décembre 2011. Mais il continue d’officier en coulisse.

    C’est cette armada qui est montée, depuis un an, à l’assaut du pouvoir. Durant la campagne, Jérôme Cahuzac, alors patron de la commission des Finances de l’Assemblée, rencontre la plupart des patrons de banque. Michel Sapin, chargé du projet, et Laurent Fabius s’entretiennent également avec les patrons de BNP Paribas et les dirigeants de la FBF. Pierre Moscovici, alors directeur de campagne, rencontre de son côté Frédéric Oudéa. “Dans l’après-6 mai, les hiérarques du parti ont rapidement convaincu le président de la nécessité d’attendre l’automne pour légiférer plus à froid“, témoigne un proche du pouvoir socialiste.

    Une consultation opaque

    A Bercy, une consultation est lancée par le biais du Conseil de régulation financière et du risque systémique (Corefris) – organisme créé à la fin de 2010, rapidement rebaptisé “commission Pébereau” par ses détracteurs. Il est en effet constitué, outre du ministre des Finances et des autorités de régulation et de supervision (gouverneur de la Banque de France, président de l’Autorité des marchés financiers [AMF], notamment), de trois membres “indépendants“, parmi lesquels Jean-François Lepetit, administrateur de BNP Paribas, et Jacques de Larosière, conseiller pendant plus de dix ans du président de BNP, un certain Michel Pébereau… Or ce conseil est voué, avec la réforme bancaire, à voir ses prérogatives s’étendre.

    Dans les faits, les consultations sont cependant surtout menées par le Trésor – son directeur est Ramon Fernandez, nommé en février 2009, sous Nicolas Sarkozy, à la place de Musca – véritable maître d’oeuvre du projet. “La consultation a impliqué des représentants d’entreprises non financières, des syndicats, des organisations de consommateurs“, indique-t-on à Bercy. Mais la demande de L’Express d’une liste exhaustive des personnes consultées est restée sans suite.

    Une oreille attentive auprès de Jean-Marc Ayrault

    Alors que les réflexions s’étaient faites dans la transparence dans le cadre du rapport Liikanen, on a le sentiment, cette fois, que tout se décide en catimini, dans l’entre-soi“, dénonce Aline Fares, membre de Finance Watch, association vouée à faire contrepoids au lobby bancaire. Des experts proches de Thomas Philippon, l’économiste du cabinet de “Mosco”, sont certes entendus, comme Augustin Landier, David Thesmar, Jean Tirole ou encore Hélène Rey. Mais l’avis de Laurence Scialom, professeur d’économie à l’Université Paris-Ouest et auteur d’un rapport du think tank Terra Nova plaidant en faveur d’une séparation des activités bancaires, n’a pas intéressé Bercy. Ce n’est qu’une fois la charpente du projet bien établie, à l’automne 2012, qu’elle a été reçue au ministère des Finances, pour une explication de texte. Une opération déminage, en somme…

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  • Quand la Patrie est trahie par la république – par Jean Raspail

    J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité.
    D’autant plus qu’en 1973, en publiant « Le Camp des saints », j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.
    TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORT
    La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.
    Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.
    LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS
    Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération.
    Cela ne leur sera pas facile.
    Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d’une communauté de la pérennité française.
    Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
    Cela ne plaira pas.
    Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés.
    Et ensuite ?
    Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.
    Ce processus est déjà amorcé.
    LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »
    Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista » (lire «De la Reconquête Française» - de Marc Noé) sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus.
    Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné.
    Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr.
    Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé.
    Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.
    LES RENÉGATS DE LA FRANCE
    Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot « renégat », mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.
    Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure.
    Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »
    Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)

    Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : « Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Des syndicats soutiennent l’impérialisme !

     La CGT, la FSU et Solidaires ont fait le 5 décembre dernier une déclaration commune sur la Syrie depuis le siège de la CGT à Montreuil. Ces syndicats s’alignent sur les intérêts de l’Empire, de l’Union européenne, contre le peuple syrien. Voyons ce texte.

    « Les organisations syndicales françaises CGT, FSU et Solidaires condamnent avec force la guerre menée par le régime Assad contre le peuple syrien. »

    Les signataires se contentent de reprendre la doxa ordinaire des médias dominants : ils prétendent y croire dur comme fer ! Puisque c’est ce que disent la télé, les journaux et les magazines, c’est sûr que c’est vrai ! Ces médias sont entre les mains sanglantes du capital ? Où est le problème ? Leurs mensonges antérieurs font-ils douter nos vaillants syndicalistes ? Pas du tout ! Pourtant, ils ont relayé l’info selon laquelle Kadhafi avait bombardé la population de Benghazi faisant soi-disant 6.000 morts dont on n’a jamais retrouvé la trace. Ils ont fait des démonstrations montrant que Saddam Hussein avait des armes de « destruction massive » qui n’ont jamais existé. Que ces médias se fassent les porte-parole de la propagande étasunienne, le pays du mensonge, ne les troublent pas le moins du monde ! Bouche bée devant les puissants, ils gobent les mouches ! Où sont donc leurs sentiments de classe ?

    Elles dénoncent ce régime sanguinaire qui a causé depuis vingt-et-un mois plus de 40.000 morts, contraint plus de 440.000 Syriens à se réfugier dans les pays limitrophes et qui a enfoncé le pays dans une logique de guerre.

    Les chiffres cités sont, sans nuances, ceux que donne l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme. C’est la source essentielle de la presse du capital. Obscure officine basée à Londres, comment peut-on croire à ces décomptes morbides dont le but est l’intoxication ?

    Elles appellent la communauté internationale à redoubler d’efforts et de détermination pour que soient enfin respectés les droits humains et que cesse cette barbarie.

    Cette « communauté internationale » est une communauté de voyous, vassale de l’Empire étasunien, dont le but est de faire la guerre aux peuples du monde pour les maintenir en suggestion par le fer et le feu et s’approprier leurs matières premières. Ces drôles de syndicalistes n’ont donc pas encore compris que les guerres en Afghanistan, en Irak, en Libye, et maintenant en Syrie, n’ont que ces seuls buts ? N’ont-ils pas encore compris que la « démocratie » et « les droits de l’homme » ne sont que des oripeaux sanglants qu’on nous agite sous le nez pour masquer les agressions les plus sordides ? Quelle démocratie en Libye où règne le chaos ?

    Face à cette tragédie, les Syriens ont besoin d’une aide humanitaire internationale. Les trois organisations françaises demandent aux gouvernements et aux instances internationales de mettre en œuvre des plans d’actions afin d’aider les populations de façon directe, sans intervention militaire étrangère et hors de tout contrôle de l’actuel régime syrien et de ses alliés.

    De quels Syriens nous parle-t-on ? De ces groupuscules d’opposants au gouvernement syrien, lourdement financés par l’impérialisme ? Ou de ces salafistes, combattants sanguinaires, armés et dirigés en sous-main par cette « communauté internationale » dont nos syndicalistes sont si friands ? Ou du soi-disant gouvernement que prétend reconnaître François Hollande au mépris de toutes les règles diplomatiques ? On comprend bien qu’ils veulent la destitution du président Bachar El Assad, mais que signifie des « plans d’actions » pour une aide « directe » « sans intervention militaire étrangère » ? N’est-ce pas là le comble de l’hypocrisie ? On prétend ne pas vouloir d’armée étrangère, mais on appelle à envoyer des hordes de mercenaires armés, financés et entraînés par la France, le Qatar, l’Empire et leurs complices. Et, révélation intéressante, la déclaration commune condamne dans le même élan, les « alliés » du gouvernement syrien. Savent-ils qui sont ces alliés ? La Russie, la Chine, l’Iran, le Venezuela, Cuba pour les plus connus. Donc, entre ces pays qui combattent l’impérialisme d’une part, et les USA, l’UE, et leurs vassaux d’autre part, nos syndicalistes ont choisi leur camp ! Ils ont choisit le camp de l’ennemi de classe !

    Les syndicats français réaffirment leur solidarité avec le peuple syrien qui aspire à un régime démocratique, au respect des droits et des libertés publiques.

    Au lieu de ces déclarations qui se veulent lyriques mais qui se révèlent pitoyables, il serait plus raisonnable de considérer que, comme tous les peuples du monde, les Syriens aspirent à ce qu’on leur foute la paix, au sens propre du mot. Chaque peuple doit pouvoir choisir, sans interventions étrangères, ses propres institutions et la façon de les gérer.

    Ils saluent son courage et demandent que les responsables de crime contre l’humanité commis en Syrie répondent de leurs actes devant la justice internationale.
    Ah, la « justice internationale » ! Elle est dans les mains poisseuses étasuniennes, elle est une justice coloniale. S’il existait une justice internationale, Israël ne pourrait pas coloniser la Palestine, tuer ses habitants, détruire les maisons et construire un régime d’apartheid. S’il existait une justice internationale, les généraux étasuniens seraient en prison, Guantanamo serait fermé, et les porteurs de mensonges trembleraient !

    Ils se déclarent déterminés à agir pour une meilleure information sur la situation en Syrie et solidaires des Syriens en lutte contre la dictature et pour la démocratie.

    L’affaire est claire, pour les signataires, informer sur la Syrie, c’est passer en boucle la propagande impériale. La seule solidarité dont ils font preuve, c’est de ce coté-là qu’il faut la chercher !

    Ils s’engagent enfin à soutenir les mouvements syndicaux indépendants qui émergent en Syrie.

    Peut-être est-ce là le nœud de cette prise de position réactionnaire : la CGT a quitté la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) pour adhérer à la Confédération Internationale des Syndicats, européiste et portée au renoncement des intérêts ouvriers. Les syndicats syriens sont organisés au sein de la Confédération Syndicale Syrienne qui est toujours membre de la FSM ! À son dernier congrès, la FSM a apporté son soutien au gouvernement syrien face à l’agression étrangère.

    D.R.

    Résistance http://www.resistance-politique.fr/article-des-syndicats-sou...

    URL de cet article 18660
    http://www.legrandsoir.info/des-syndicats-soutiennent-l-imperialisme.html
  • Allemagne : Merkel de la volte-face à la fuite en avant (archive 2010)

    Il serait faux de croire que la chancelière Merkel a annoncé l'échec du multiculturalisme allemand par conviction et avec gaieté de cœur. Angela Merkel a toujours été un serviteur zélé de l'idéologie dominante des vainqueurs de la guerre et de l'antiracisme le plus totalitaire. Son changement de cap a été imposé par des éléments objectifs et une crainte capitale, celle de voir éclater sur l'immigration sa coalition de droite CDU-CSU. Il ne faut donc pas se réjouir trop vite même si cet aveu d'échec est un événement considérable. En effet, en contrepartie, elle paraît proposer une sorte d' "intégration" par l'acceptation de la langue et de la culture germanique, exactement le processus d'intégration qui, lui, a totalement échoué en France.

    LE POIDS DE L'ISLAM
    Elle ne prend bien sûr pas position contre l'immigration et l'islam bien au contraire puisqu'elle affirme dans le même temps que l'islam fait partie de l'Allemagne, elle dénonce simplement-le multiculturalisme. Dénoncer l'échec du culturalisme pour intégrer l'islam, le remède est certes pire que le mal. C'est une fuite en avant des collaborateurs de l'immigration. Le président de la République, Christian Wulff, qui s'est rendu à Ankara a conforté sa récente prise de position sur l'Islam qui « fait partie de l'Allemagne ». Il a invité les Allemands à plus de respect et de solidarité envers les étrangers. Il a estimé le mardi 19 octobre en Turquie que les immigrés turcs exerçaient une bonne influence sur la société allemande tout en appelant les nouveaux migrants à « s'intégrer de façon responsable ». Le président turc, Abdullah Gül, qui a rencontré Wulff mardi, l'a remercié de son soutien apporté aux musulmans d'Allemagne. M. Wulff, le premier président allemand à se rendre en Turquie depuis dix ans, a affirmé que les musulmans jouissaient de la liberté religieuse dans son pays et a demandé aux pays musulmans de faire de même.
    « Nous souhaitons que les chrétiens aient, dans les pays musulmans, les mêmes droits de vivre leur foi au grand jour, de former leur clergé et de construire des églises », a-t-il déclaré dans un discours devant le parlement turc. « La liberté religieuse fait partie de notre conception de l'Europe comme communauté des valeurs », a-t-il ajouté à l'adresse de la Turquie qui est candidate à l'Union européenne. Les minorités religieuses de Turquie, pays presque exclusivement musulman, notamment les Arméniens et les orthodoxes grecs, se plaignent de restrictions concernant l'éducation religieuse et leurs droits de propriété.

    Un missionnaire allemand a été assassiné en 2007 en Turquie et le chef de l'Église catholique turque, Mgr Luigi Padovese, a lui aussi été tué en juin à Iskenderun (sud-est) dans des circonstances obscures. Lors d'une conférence de presse avec son homologue turc Abdullah Gül, M. Wulff a aussi rappelé les liens entre les deux peuples. Sans aller trop loin car effectivement cela pourrait rappeler de fâcheux souvenirs à certains démocrates. Ces propos anatoliens n'auront pas fait faiblir l'impact négatif de ses propos allemands. Moins de quarante-huit heures après ses déclarations, son propre camp d'origine a dénoncé ses propos. Thème des critiques : l'Allemagne est un pays aux racines "judéochrétiennes", pas musulmanes. À partir de ce constat, la droite et l'opinion sont divisées. Car combattre l'islam pour mieux défendre le judaïsme n'est évidemment pas acceptable.

    Le débat en Allemagne si longtemps occulté occupe le devant de la scène. Après le Royaume-Uni et les Pays-Bas, voilà qu'Angela Merkel enterre à son tour le multiculturalisme, grand responsable à son avis de la litanie de difficultés rencontrées sur le front de l'intégration des immigrants en général et des musulmans en particulier. Devant les membres de son parti, les chrétiens-démocrates (CDU), elle a employé des mots plus durs que ceux dont ont usé ses homologues des pays cités. Selon la chancelière, le multiculturalisme a « totalement échoué ».
    On peut se demander ce qui a poussé la chancelière à cet aveu d'échec qui ne sera pas sans conséquence. Au départ du processus il y a une affaire dont nous avons déjà parlé : l'affaire Sarrazin. Thilo Sarrazin, un membre du SPD, publie un livre qui défend l'idée que l'Allemagne court à sa perte à cause de la submersion migratoire et de ses conséquences démographiques et économiques. Dans son livre L'Allemagne se détruit, Thilo Sarrazin écrit que les musulmans minent la société allemande, refusent de s'intégrer et vivent aux crochets de l'État. Sous la pression, ce responsable social-démocrate a dû démissionner de la Bundesbank mais continue de bénéficier d'un large soutien dans les sondages. Il y a eu ensuite les résultats de plusieurs élections montrant une poussée d'un populisme islamophobe en Europe - en Suède et à Vienne pour les votes les plus récents. Enfin est survenu un sondage tremblement de terre qui confirme le soutien d'une majorité de l'opinion aux thèses de Sarrazin.

    UN PAYS ENFIN DÉCOMPLEXÉ SUR L'IMMIGRATION
    Pas moins de 35 % des Allemands jugent que le pays est envahi par les immigrants. Le tiers d'entre eux estiment que compte tenu de l'augmentation du chômage, il faudrait expulser ces étrangers qui en fait sont ici pour profiter du filet social. Près de 60 % souhaitent une restriction des rituels religieux musulmans. Alors qu'Angela Merkel a, depuis longtemps, mis l'accent sur l'intégration des immigrés, ses déclarations sonnent comme un aveu d'échec mais aussi comme la volonté de donner des gages à une base électorale et aux députés conservateurs qui jugent sa politique trop centriste et, vu sa faible popularité, pourraient être tentés de lui trouver un successeur avant même la fin de son mandat, prévue à l'automne 2013.

    Alors que s'est ouverte à Berlin une exposition résolument anti-nazi comme toujours, sur « Hitler et les Allemands », une étude montre qu'environ 12 % des personnes interrogées pensent qu'il vaudrait mieux qu'un « Führer dirige l'Allemagne d'une main ferme pour le bien de tous ». Il faut oser revendiquer cette opinion dans un sondage, on peut penser que cet avis est donc bien plus largement partagé encore. Une Allemagne enfin décomplexée sur le racisme grâce à l'immigration islamiste, cela pourrait en effet changer beaucoup de choses en Europe.
    Herman TRAPIER Rivarol du 5 novembre 2010

  • Le collectif en Marche pour la vie appelle à manifester le 13/01 pour le retrait du projet de loi

     

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    “En dépit de l’extraordinaire mobilisation des 17 et 18 novembre et 8 et 9 décembre derniers contre le projet de loi tendant à instituer le mariage entre personnes du même sexe et leur ouvrant un droit à l’adoption, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault semble déterminé à poursuivre dans la remise en cause sans précédent de l’identité humaine fondée sur l’altérité sexuelle et la filiation y afférent.

    Le déroulement des pseudo-auditions à l’assemblée nationale a témoigné de la suprématie du lobby gay sur les consciences de nos dirigeants.
    Le Collectif « En marche pour la vie ! », spécialement attaché à la défense de la vie humaine dès la conception est particulièrement inquiet des conséquences inéluctables qu’entraînerait l’adoption d’une telle loi, à savoir le recours, par les personnes de même sexe, à la PMA et à la gestation pour autrui pour assouvir leur désir d’enfant et contourner la pénurie d’enfants adoptables.

    Conscient des enjeux qui se jouent actuellement et convaincu que seule une mobilisation massive et unitaire des opposants à ce projet de loi ferait reculer le gouvernement, le Collectif « En marche pour la Vie ! » appelle donc tous ses sympathisants à rejoindre la grande marche nationale du 13 janvier organisée à Paris (RDV 13H Place d’Italie) contre ce projet de loi, animés d’une seule revendication : non pas la demande d’états généraux à l’issue incertaine, ni celle d’un débat pipé par avance, mais LE RETRAIT DU PROJET DE LOI TAUBIRA !”

    http://fr.altermedia.info

  • Syrie : On a retrouvé les armes de destruction massives irakiennes !


    Syrie: On a retrouvé les armes de destruction... par Solidarite_et_Progres

  • “Un goût morbide pour la décadence et le malheur” : la gauche dans tous ses états

    Les partisans du mariage et de l’adoption pour les couples homos ont raté leur pari. Les manifestations organisées hier, précédées pourtant d’un gros battage médiatique et d’une intense mobilisation via les réseaux sociaux, ont été largement en deçà de celles des opposants au projet de loi, qui avaient mobilisé plus de 100. 000 personnes dans toute la France le mois dernier. Le Figaro le rapporte, « À l’appel de l’Inter-LGBT (lesbienne, gay, bisexuel et transexuel), le principal interlocuteur associatif du gouvernement sur l’homosexualité », « 60.000 militants, selon la police – 150.000, selon les organisateurs – ont défilé dimanche.»

    Un échec qui intervient alors qu’une majorité de Français reste opposée à l’adoption pour les couples homosexuels, au moment ou les réseaux homosexualistes poussent en faveur de la légalisation du don de sperme, de l’insémination artificielle, de la fécondation in vitro, soit à la Procréation médicalement assistée (PMA). Et ce, non seulement pour le couples de femmes -une promesse du candidat Hollande- mais aussi pour les couples d’hommes via une mère porteuse…

    Comme d’habitude, François Hollande a choisi (feint) de ne pas choisir : la PMA ne figure pas dans le texte qui sera présenté fin janvier à l’Assemblée… Mais sévèrement rabroué par les associations LGBT, le chef de l’Etat a chargé le parlement d’accomplir le sale boulot. Concrètement, les députés (plusieurs à gauche ont promis de faire) pourront déposer un amendement en faveur de la PMA, le président de la République ayant fait comprendre que le gouvernement apporterait son soutien à celui-ci…

    Porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a en effet affirmé la semaine dernière que le gouvernement «ne bloquera pas à tout prix» l’élargissement de la PMA aux couples de femmes lors du débat parlementaire. Une fois celle-ci votée souligne Bruno Gollnisch, on se doute bien qu’au nom de « l’égalité » et de la lutte contre les « discriminations », cette PMA sera rapidement étendue aux couples d’hommes…

    Comme d’habitude également, l’UMP joue une manche dans chaque camp. Des militants et des représentants du parti de MM. Fillon et Copé ont donc défilé hier comme l’ex ministre Roselyne Bachelot qui a retrouvé avec plaisir dans le cortège son ami Pierre Bergé (actionnaire du Monde, mécène entre autres, de SOS racisme) ou encore l’ élue UMP de Levallois-Perret, Danielle Dussaussois.

    Adhérents de l’UMP qui ont donc arpenté les rues de la capitale en compagnie de Noël Mamère, Cécile Duflot, des militants et/ou élus du Front de Gauche, du NPA, d’EELV, du PS, de la CFDT, de l’UNSA, de la CGT, de la FSU, de Solidaires, du Syndicat de la magistrature (SM), de la Ligue des droits de l’Homme (Ldh), de SOS Racisme

    Dans Paris-Match, Benoit Apparu, député UMP de la Marne, ex ministre délégué au Logement, a relayé pour sa part la propagande des réseaux homos en affirmant être « favorable à la reconnaissance de l’amour homosexuel, à l’égalité des droits et à ce que les 200 000 à 300 000 enfants qui sont aujourd’hui élevés par des couples homosexuels soient juridiquement protégés. » D’où M. Apparu sort-il ce chiffre (fantaisiste), si n’est des tracts des associations LGBT ? L’élu UMP confesse enfin qu’il pourrait in fine reconnaitre « un droit d’adoption pour les couples homosexuels » « en fonction de l’évolution du débat », même si pour l’instant il est réticent…

    Sur les pancartes que l’on pouvait lire hier dans le cortège, figuraient notamment les slogans suivants : «Le divorce pour tous», «un enfant a besoin d’un pingouin et d’une pingouine» ou plus délicat, plus classe et séduisant encore, «Allez, François, ça fait pas mal»…

    Ce n’est pas l’avis de Gérard Depardieu qui en marre dit-il de se faire…matraquer fiscalement, justifiant ainsi son exil en Belgique dans le village de Néchin, frontalier de la France, qui lui a valu de nombreuses critiques, surtout à gauche.

    Dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, publiée par le Journal du dimanche, il s’estime « injurié » et annonce qu’il « rend (son) passeport » français.

    « Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté! Tous ceux qui ont quitté la France n’ont pas été injuriés comme je le suis », écrit l’acteur au chef du gouvernement qui avait jugé « assez minable » son départ.

    Le comédien affirme avoir « toujours payé (ses) taxes et impôts ». Il précise avoir payé « en 2012 85% d’impôts sur (ses) revenus ». « Je n’ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j’ai payé 145 millions d’euros d’impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (…). Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent en fait la différence doit être sanctionnée. »

    Cette affaire note Bruno Gollnisch, justifie quelques remarques. D’abord que les soutiens bobos du PS et autres artistes de « gôche » qui se sont exilés pour fuir l’impôt, ne sont pas dénoncés avec la même sévérité que M. Depardieu qui avait soutenu M. Sarkozy pendant la campagne présidentielle.

    Cet acteur qui se veut «citoyen du monde» (comme c’est commode), ne doit pas oublier pour autant que sa fortune s’est construite aussi grâce à nos… impôts, notamment via la Commission d’avance sur recettes qui permet aux films (notamment aux « navets » des « copains ») de voir le jour…

    Cependant, il s’agit quand on est au pouvoir d’être pragmatique : l’appel au « patriotisme » pour exiger des plus fortunés qu’ils continuent de se faire tondre en France ne fonctionne pas ou mal. Au delà d’un certain seuil les plus riches s’estiment volés. Rappelons que la France est le seul pays de l’OCDE qui taxe à plus de 75%.

    Aussi ce matraquage fiscal est-il contre-productif et accélère le départ des gros contribuables.

    Soulignons aussi que la droite précédemment aux affaires n’a pas pris à bras le corps ce problème du fiscalisme confiscatoire. Car au-delà de l’impôt sur la fortune (ISF) dont M. Depardieu ne veut plus s’acquitter, des « pipoles» dont les médias font des gorges chaudes, Bruno Gollnisch souligne que notre système fiscal est plus largement un véritable « frein au développement économique. » Et ce sont tous les Français qui en sont victimes, à commencer par les plus modestes.

    C’est « l’ensemble du système et surtout l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), qui décourage les individus de créer des richesses. A cet égard, la progressivité de l’impôt a dépassé le seuil du supportable, puisqu’elle atteint vite par des contributions exceptionnelles, de plus en plus fréquemment reconduites, des taux de 70%. Par là l’IRPP n’aboutit qu’à appauvrir les riches sans enrichir les pauvres ».

    A voir se développer ce prosélytisme agressif en faveur mariage et de l’adoption « pour tous », à écouter les commentaires autour de « l’affaire Depardieu », à constater la façon dont les Français sont de plus en plus ponctionnés, garrottés, entravés dans tous les domaines, nous revient en mémoire cette réflexion de Dominique de Roux.

    Dans Le cinquième empire, ce regretté homme de lettres notait que la gauche « à force de voir le fascisme partout a fini par l’attraper ». Il citait aussi ce général portugais qui disait que « les gens de gauche ont un goût morbide pour la décadence et le malheur. Ils devraient la boucler ». C’est vrai que parfois ce serait reposant !

    http://www.gollnisch.com