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économie et finance - Page 775

  • Euromondialisme – 1.100 milliards déjà dépensés pour sauver l’euro !

    Le 11 juin, Charles Sannat, économiste, écrivait un édito intitulé « quel serait le véritable coût d’une sortie de l’euro », car de très nombreux lecteurs se posaient la question. Ce qu’il souhaitait entre autres démontrer dans cet article, c’était qu’il ne fallait pas non plus occulter le coût du maintien de la monnaie unique et le risque, à l’arrivée, de devoir assumer un double coût, celui du maintien et en cas d’échec, également celui de l’explosion de l’euro.

    Encore 3 ans à ce rythme et la France explosera, l’Italie aussi, sans même parler de l’Espagne. Les MES ou FESF ne seront plus suffisants et les digues seront emportées.

    À l’arrivée, nous devrons sans doute assumer un double coût. D’abord celui du maintien à tout prix de l’euro, puis son explosion, ce qui est le scénario catastrophe le plus coûteux. Belle affaire n’est-ce pas. »

     

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  • Opération Valérie Trierweiler à Paris

    COMMUNIQUÉ du Printemps Français : François et sa volaille

    un beau lâcher de poulets à Paris pour honorer la première poule de France, Valérie T. Samedi matin, le Printemps Français a lâché une basse-cour au pied de son immeuble parisien, gardé par deux poulets. Courant derrière nos coqs, les poulets de Manuel Valls tentaient de protéger la première poule de la République, et les plumes volaient
    Ça nous a bien fait rire, et c’est tout ce que ça nous rapportera. Car sinon, la dame à François, elle nous coûte de l’argent : soit c’est sa maitresse, et pourquoi l’entretenir sur un pied officiel, soit c’est sa concubine, et François a menti sur son patrimoine et ses revenus.
     
    Ce n’est qu’un mensonge de plus, de la part d’Hollandouille, qui veut bien du mariage pour tous mais n’en veut pas pour lui, qui veut bien changer la vie des Français mais refuse de toucher à son confort de célibataire à bonne fortune.
    Pourtant le temps des comptes est venu, ceux que la Cour lui jette dessus chaque matin, et le décompte de ses soutiens dans les sondages : la France n’a plus d’argent, François est à sec.

    PAS DE PETITES ÉCONOMIES, VALÉRIE N’A RIEN À FAIRE PARMI LES OFFICIELS DU 14 JUILLET !

    http://www.francepresseinfos.com/

  • L’euro, la crise et le grand hold-up

    Série internet basée sur le best-seller de Peter Mertens “Comment osent-ils ?- L’euro, la crise et le grand hold-up.

    En cinq épisodes, nous cherchons qui sont les gagnants et les perdants de la crise de l’euro. En nous demandant avant tout : quelle Europe souhaitons-nous?

    Partie 1: Une crise bancaire par semaine. Notre histoire commence à la chute du premier domino, lorsqu’éclata la bulle financière. Dans le présent épisode nous découvrons pourquoi les grandes réformes du secteur financier se font attendre.

    Partie 2: Le sauvetage du secteur financier a coûté des milliers de milliards. Dans le présent épisode, nous voyons à qui la facture a été présentée.


    Partie 3: C’est la crise et donc nous devons tous faire ceinture. Dans le présent épisode, nous constatons que cela ne vaut pas pour tout le monde.


    Partie 4: L’Union européenne est une union de concurrence et d’inégalité. Dans cet épisode, nous voyons comment l’Allemagne a donné l’exemple.


    Partie 5: L’Europe est à nous. Mais force est de constater que les grands groupes financiers et industriels se sont accaparés le projet. Est-ce là l’Europe que nous voulons ?

    http://fortune.fdesouche.com/

  • « La propriété, c'est le vol »

    Proudhon le disait, l’État socialiste le met en pratique, en empêchant les classes intermédiaires de se constituer un capital et en imposant des règles d'usage qui transforme le propriétaire en fonctionnaire administrant un bien dont il n'est plus libre de jouir : justice sociale ou ruine générale ?
    La haine marquée des socialistes français à l'égard des « Riches », catégorie imprécise et fantasmatique, tient à la fois de la nécessité de désigner un ennemi intérieur (moteur nécessaire à tout réformateur justifiant de ses échecs) et d'une conception foncièrement collectiviste de l'économie. Il ne s'agit pas de revenir ici sur cette idée chrétienne devenue folle d'une pauvreté érigée non pas comme vertu mais comme instrument de contrôle (la privation de toute fortune personnelle ayant pour unique but d'empêcher l'indépendance vis-à-vis de l’État), mais de considérer les actuels dispositifs, où toutes les classes moyennes ont appris avec ravissement qu'elles étaient riches (il suffit d'un revenu net de 4000 euros mensuels) en même temps qu'on leur assénait avec rigueur que cette richesse leur serait enlevée.
    Thésauriser, c'est mal
    La pression fiscale est à son comble, qu'il s'agisse des personnes physiques ou des personnes morales, et tout capital est vécu comme une spoliation doublée d'un scandale : celui qui thésaurise ne dépense pas ni n'investit, celui qui ne dépense pas ne soutient pas l'économie, celui qui ne soutient pas l'économie empêche celle-ci de redémarrer (puisque les socialistes sont convaincus qu'on ne relance la croissance que par la consommation...), bref celui qui ne dépense pas réduit les autres au chômage et à la misère. Sa propriété est vraiment un vol social, il thésaurise moins qu'il n'empêche l'argent de féconder la société. Il faut donc imposer tout et chacun, les plus-values de cession, les transactions financières, les droits de succession, diminuer les abattements fiscaux et relever le taux de TVA - tout ça non pas pour nourrir l’État mais au nom de la justice distributive (la même mesure devenant donc vertueuse ou vicieuse selon que la Gauche ou la Droite la propose). Le paradoxe est que ces mesures « d'encouragement » à l'investissement ont provoqué une baisse sans précédent des montants investis, car parallèlement à la pression fiscale, l’État continue à décourager l'entreprise privée (les modifications des règles de l'auto-entreprenariat étant emblématiques à cet égard) - et qui prendrait désormais le risque de se voir assujetti à l'ISF, qui taxe le capital constitué quand bien même il ne génère pas de revenus ?
    Le travail, c'est un capital
    Le travail lui-même devient un bien à partager, comme en témoignent les fameuses 35 heures, un bien collectif dont le salarié n'est pas propriétaire : tout est donc fait pour que l'organisation du travail soit elle aussi collective, en imposant d'employer (l'État se substituant parfois au marché, en comptant sur l'impôt pour financer ses embauches) - ou en faisant porter aux entreprises le poids de la taxation exceptionnelle à 75 % des revenus supérieurs à un million d'euros. Si les faillites à jet continu et les licenciements économiques en mode geyser diminuent la masse des emplois disponibles, l’État ne se sent pas responsable : la destruction d'un capital privé se retrouvera forcément selon un mystérieux et irrationnel « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » dans la masse d'argent publiquement distribuée qui permettra de financer mécaniquement des emplois (les fameux contrats de génération), de maintenir ou créer des emplois publics ou de dynamiser la consommation. L'idée que les emplois publics ne créent pas de valeur mais se contentent de distribuer un service « gratuit » semble n'effleurer personne, et l'évidente paupérisation des classes moyennes (qui perdent en plus le capital relationnel et intellectuel que représente une activité) n'est sans doute qu'un épiphénomène. Après tout, s'appauvrissant ils deviendront vertueux à proportion et pourront bénéficier des aides de l’État.
    Seul l’État a le droit d'abuser
    Quant au capital restant, il faut en diminuer le pouvoir de nuisance, en imposant des règles d'usage des biens immobiliers, par exemple : la vieille règle du jus utendi et abutendi (droit d'user et d'abuser) qui définissait la propriété est constamment remise en cause ; détenir un actif financier crée désormais plus d'obligations (temps de détention, règles de cession, etc.) que de richesse. L’État en arrive d'ailleurs à se « voler » lui-même : mauvais actionnaire dans sa gouvernance (mais est-ce vraiment le rôle de l'Etat que d'être actionnaire), insensible au cours de Bourse pour prendre ses décisions ou donner ses avis, ou prêt à donner ses terrains pour construire des logements sociaux (proposition du candidat Hollande comptée au rang des promesses tenues).
    Le paradoxe est bien sûr que cette haine des richesses se double d'un goût stupéfiant pour leur consommation, l’État providence étant d'une prodigalité folle, et témoigne d'une pensée magique qui veut que l'abondance soit un droit et qu'il existe forcément un trésor caché, inépuisable, que l’État socialiste a pour mission de trouver et de partager. En attendant, les recettes fiscales diminuent, la croissance ne revient pas, la France s'appauvrit, les fortunes fuient avant même que d'être constituées. La justice crée la ruine : amère consolation de se savoir vertueux.
    Hubert Champrun monde & vie 2 juillet 2013
    Lire Proudhon : http://kropot.free.fr/Proudhon-propriete.00.htm

  • Comment boucher les trous du budget de l’État, par Pieter KERSTENS

    Alors que tous les Chefs d’État, politiciens de gauche et de droite, ainsi que l’ensemble des médias nous répètent depuis des mois et des mois que « la Crise est derrière nous ! », dans tous les pays d’Europe, la préparation d’un budget et le respect des dépenses autorisées procurent de nombreux soucis aux Ministres des Finances.
    Alors que beaucoup de pays sont en récession et que des réformes structurelles doivent être imposées, sans doute impopulaires mais indispensables au redressement économique. Ce qui est développé ci-dessous concerne le « plat Pays », mais certains points pourraient s’exporter en France ou ailleurs…
    Après plusieurs mois de palabres, les califes qui gouvernent la Belgique n’ont évoqué que des « mesurettes » concernant les dépenses et les recettes de l’État. RIEN de sérieux…

    Pas un mot sur les déficits budgétaires qui s’annoncent, ni sur le gouffre de la dette publique de 380 milliards d’Euros -soit 33.000 € par habitant- qui augmente de plus de 1 milliard tous les mois … alors que la pression fiscale belge atteint 44% du PIB en 2012,  la 3ème plus élevée dans l’Europe des 27  ! ! !

    Pourtant, des mesures drastiques s’imposent, des décisions d’économies structurelles se font urgentes et une gestion journalière en « bon père de famille » doit primer sur la démagogie, le gaspillage des deniers publics et les privilèges octroyés à bon nombre de catégories de salariés du secteur public.
    Pour ne pas rejoindre la Grèce, l’Italie, le Portugal, Chypre, Malte ou l’Espagne sur le banc des cancres de l’Union Européenne, il serait utile d’examiner les propositions suivantes :
    1)      Revenir à l’horaire des 40 heures/semaine, sans hausse de salaire. Ceci permettrait une meilleure compétitivité de nos entreprises face à nos concurrents européens. Plus de 80% de nos échanges commerciaux se font avec l’Allemagne, la Hollande, la France, l’Italie et l’Espagne. Dans le passé, les baisses d’horaire ont bien eu lieu SANS baisse des salaires…
    2)      En Belgique, quand un jour férié tombe un week-end il est obligatoirement chômé et payé un jour ouvrable précédant ou suivant ! Dans la période calamiteuse que vit notre économie, il faut supprimer cette aberration. Cela ne représente que 2 ou 3 jours selon les années.
    3)      Rapatrier, avec des mesures coercitives si nécessaires, les capitaux placés par les belges à l’étranger et non déclarés, (en Suisse, au Luxembourg, au Lichtenstein, à Jersey, en Autriche, en Andorre, aux îles Turcs et Caicos, aux Seychelles, etc.…) qui sont estimés à 150 milliards d’Euros.
    4)      Que le gouvernement belge, et plus précisément les ministres de la Justice, de l’Intérieur et des Finances, se préoccupe du fléau du « travail au noir », des fausses factures et des revenus non déclarés.
    Selon 5 études réalisées en 20 ans par des universitaires et des parlementaires, l’économie souterraine représente plus de 70 milliards d’Euros TOUS LES ANS ! Ces fraudeurs volent leurs concitoyens de plus de 30 milliards € en taxes et impôts annuels, alors que par ailleurs ils bénéficient quand même de nos hôpitaux, des écoles pour leurs enfants, d’un système social très élaboré, de la Poste, de la Police ou des Pompiers, qu’ils ne refusent pas quand ils en ont besoin !
    5)      Il faut en terminer avec le chômage « ad vitam aeternam » qui a institué le chômeur professionnel et le type de famille « chomdu » où les grands-parents, les parents, les fils et petites-filles n’ont jamais connu le travail, alors que TOUS bénéficient d’allocations et aides diverses, sans avoir versé aucune cotisation. Il est courant de constater qu’une forte proportion de « chômeurs », en bonne santé, travaillent « au noir ». C’est scandaleux, incivique et intolérable.
    6)      Revoir les conditions d’octroi des aides distribuées par les Centre Publics d’Aides Sociales, en fonction des revenus réels des individus, de leur train de vie, de la durée de leurs cotisations et de la légalité de leur séjour sur le territoire.
    7)      Réexaminer les critères de distribution des deniers publics dont bénéficient les Asbl, associations de fait, groupements, fédérations, sociétés, parlementaires, mandataires publics, administrateurs d’organismes publics et autres fromages parapublics.
    8)      Stopper tous les versements à des pays (ou organisations à l’étranger) provenant de l’argent des contribuables et cesser les dépenses incongrues, aussi longtemps que l’Etat ne respectera pas les critères de Maastricht.
    Mais QUI donc pourrait avoir la volonté politique de faire adopter ces mesures de bon sens ? En effet la « solidarité » dont se gargarise la mafia socialaud-libéro-écolo-démagogique, ne devrait pas signifier que les travailleurs « fourmis » soient rackettés au bénéfice d’une multitude d’assistés « parasites ».
    OUI, les « pourriticards » de la gauche caviar, de la droite cosmopolite et du centre progressiste sont des nullités dont la suffisance le dispute à l’incompétence, uniquement préoccupés par leur cote de popularité et leur obsession d’être en place éligible lors des prochaines élections. Minables !
  • 2014 : nouvelle augmentation d'impôts

    A défaut de savoir faire des économies, la gauche montre qu'elle sait augmenter les impôts, encore et encore.

    "François Hollande a dévoilé dimanche un secret de Polichinelle. Dès la fin avril, le programme de stabilité envoyé par le gouvernement à Bruxelles prévoyait 6 milliards de hausse de prélèvements en 2014. Un chiffre toujours assumé par Bercy. Pire, pour compenser le rendement décroissant de certaines taxes, la Cour des comptes estime que la France va devoir trouver 12 milliards."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Marché transatlantique ? Dormez braves gens… Par Franck Vinrech

    PARIS (NOVOpress) – Le marché transatlantique que Pierre Hillard qualifie d’OTAN économique est un projet qui ne date pas d’hier, sauf pour les médias qui semblent le découvrir comme toujours quand les dés semblent jetés. Pour le simple citoyen, même chose, un matin il se lève et apprend par la radio que l’on a commencé les négociations pour la mise en place d’un marché transatlantique qui va faire voler en éclat ce qui reste de nos protections sociales. Pas de souci, la vie continue, le soleil brille et l’on nous ressort les perpétuels marronniers estivaux. Surtout n’oubliez pas la crème solaire pour protéger bébé mais pour les protections sociales c’est dormez brave gens…

     

    Les hommes politiques qui nous gouvernent nous construisent l’enfer sur terre et se gardent bien de nous le dire. Un monde où si vous n’êtes pas financièrement performants on vous laissera crever sans le moindre état d’âme. Pour préparer l’avènement de ce marché, il faut courber encore plus l’échine devant le libéralisme le plus inhumain. De très nombreuses lois passent en Europe aujourd’hui et en France pour faciliter cette mise en esclavage orwellien. Si vous pensez par exemple que la loi adoptée par le sénat le 14 mai 2013 et appelée “loi sur la sécurisation de l’emploi” est une bonne chose, c’est que vous ne voyez rien venir et que l’on vous a berné…

    Ce projet utlra-libéral a toujours été en toile de fond de toutes les idées prônées par les membres de la French-American Fondation, organisation créé en 1976 et les raisons évoquées pour légitimer sa création vous donneraient la larme à l’œil. Ici, il s’agirait de “promouvoir le dialogue et de renforcer les liens entre les deux pays”. Inattaquable, ça sent l’amitié, la paix, personne ne peut être contre…

    Au cœur de la FAF, il y a le programme des Young Leaders, un programme dont le but est “de renforcer les relations transatlantiques et entretient un réseau informel d’hommes et de femmes appelés à occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays”.
    Appelés à occuper des postes clés…En d’autres termes, être un young leader, c’est moyennant votre asservissement idéologique au mondialisme le plus libéral un formidable tremplin pour parvenir au sommet. Dans les participants réguliers, on trouve par exemple Clinton, le général Wesley Clark, l’ancien président de la Banque Mondiale Robert Zoellick, etc.

    Dans notre gouvernement actuel, plusieurs anciens young leaders sont identifiables à commencer par François Hollande… On trouve également le ministre de l’économie et des finances Moscovici mais aussi Arnaud Montebourg (anciennement M. Made in France), Najat Vallaud-Belkacem ou encore Marisol Touraine.
    Hé oui, vous le constaterez par vous même, ils ne choisissent pas forcément les plus brillants mais les plus serviles.

    Évidement pour faire avaler la couleuvre, il faut à la FAF des hommes et femmes de médias dominants. Ici, on trouve Croissandeau (rédacteur en chef adjoint au Nouvel obs) Laurent Joffrin (PDG de Libé), des journalistes à la pelle comme Sylvie Kauffmann et Cojean (du Monde), Yves de Kerdel (Le Figaro), Guetta (France Inter), ou encore le fondateur de Slate Jean-Marie Colombani.

    Pourquoi notre président a demandé deux ans supplémentaires à l’Europe pour retrouver un déficit de moins 3% comme exigé par le TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) entré en vigueur le 1er janvier 2013 ? Parce que deux ans, c’est ce qui est prévu pour mettre en place le marché transatlantique qui doit voir le jour en 2015… La mécanique est parfaitement huilée et vit sa vie sans nous demander notre avis.
    L’Union Européenne n’était finalement dès ses débuts qu’un système dont le seul but était d’enfanter le monstre transatlantique qui commencera sa carrière en dévorant les peuples européens…

    Franck Vinrech  http://fr.novopress.info

  • "Et ça continue, encore et encore ..." (1)

    C'est mardi 9 juillet que l'assurance maladie a fait ses propositions au gouvernement, ce afin de réaliser des économies en 2014 à hauteur d'environ 2,5 milliards d'euros dans les dépenses de santé. Il est facile de comprendre en raison de la baisse de la masse salariale, que les recettes dans les caisses de la sécurité sociale ne peuvent que diminuer. Si on prend en compte la prévision de la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS), le déficit de la Sécu se situera à 14,3 milliards en 2013 alors qu'il n'était que de 11,4 milliards l'année dernière. Quant au déficit de la branche maladie il devrait atteindre 7,9 milliards contre 5,1 en 2012.
    Si ce voit préconisé fort justement la chasse au gaspillage, force est de constater que celle-ci n'est qu'écran de fumée dont l'objectif n'est que de masquer la diminution du remboursement des médicaments. Le fait n'est au demeurant pas nouveau.
    C'est ainsi que l'insee a consacré une étude concernant l'évolution des prix des médicaments entre 2000 et 2010. Elle distingue le prix « brut », qui est le prix de marché et le prix « net » qui est celui effectivement payé par le consommateur après la prise en charge de la sécurité sociale. Entre 2000 et 2010, le prix « brut » de l’ensemble des médicaments remboursables et non remboursables a baissé de 1,8 % par an. Durant la même période, le prix « net » de ces médicaments a augmenté de 0,6 % par an. Ce distinguo s’explique par le déremboursement mais aussi par la forte progression du prix des médicaments non remboursables.
    On a, et bien à tort, l'idée qu'une révolution est nécessairement ponctuelle et soudaine. Un autre type de révolution, dans la quiétude cette fois ci, donc plus insidieuse, passe par la succession de réformes minimes, qui permettent de parvenir au même résultat qu'une révolution brutale. A titre d'exemple, si l'augmentation du prix du tabac visait à en diminuer la consommation, il eut été facile de faire passer le prix du paquet de cigarettes de 1 à 5 euros brutalement. A contrario, en pratiquant des hausses successives à hauteur de 50 centimes par étapes, on est parvenu à révolutionner le prix du paquet, sans déclencher une prise de conscience.
    A titre d'exemple, le 20 mai 2003, le taux de remboursement de 617 médicaments courants est passé de 65 à 35 %, selon un arrêté du ministère de la Santé (JO du 21.4.03). De même, déjà en octobre 1999, un décret prévoyait de ne plus rembourser les médicaments au SMR (service médical rendu) modéré ou faible qu'à 35 % . De façon similaire, Le taux de remboursement des 1.219 médicaments à vignette bleue est passé de 35% à 30% le 2 mai 2011.
    Les différents gouvernements successifs se gardent bien d'aller embarrasser les grandes multinationales que sont les laboratoires et les mesures prises se doivent de les satisfaire. On sait très bien au demeurant qu'il existe sur le marché des médicaments factices qui n'apportent rien de plus que leurs prédécesseurs. Ces laboratoires ne veulent pas accepter que leurs produits rentrent dans le domaine public une fois leur brevet expiré. D'où l'élaboration de médicaments similaires mais qui sont payés par les Français au prix fort.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

    Notes :

    (1) ... C'est que le début, d'accord, d'accord" Francis Cabrel.

  • Criminalité : la fin d’une idée reçue

    Ce n’est pas la misère qui provoque le crime mais, à l’inverse, la richesse.
    Voici peu encore, des élus socialistes de Marseille ont « expliqué » le désastre criminel local par l’inévitable – et fausse – « culture de l’excuse ». Il y a du crime à Marseille, ont-ils pleuré, du fait de la misère ! Faisons du social, créons des emplois et le crime s’évanouira. Or dans les décennies écoulées, partout et à chaque fois qu’on a voulu résorber le crime par le social, l’urbanisme et la création d’emplois, l’échec a été abyssal.
    Pourquoi ? Le simple bon sens suffit à comprendre : comment en effet corriger une catastrophique situation criminelle (à Marseille ou ailleurs) en y appliquant de nouvelles couches encore de la (désastreuse) politique de la ville, ou de la (calamiteuse) « protection judiciaire de la jeunesse », ou enfin de (l’impuissante) politique de l’emploi ?
    Hors du monde des Shadoks, une telle pratique a un précédent réel : l’agriculture soviétique. Une planification aussi aveugle qu’absurde ravage le monde agricole de l’URSS ? Une planification plus tatillonne encore résoudra aisément le problème.
    En son temps M. Jospin voulut résorber la criminalité par l’emploi des jeunes ; il créa de fait des dizaines de milliers d’emplois (souvent fictifs, mais là n’est pas la question) – or simultanément, la criminalité a explosé ! « J’ai été naïf », reconnut ensuite M. Jospin. Malgré tout cela, les socialistes – même hélas, certains élus UMP – radotent toujours sur le social, arme anticrime.
    Avant d’établir la fausseté de cette théorie, ce bref préalable. Les criminologues approuvent le social. Que leurs concitoyens jouissent d’un logis agréable et d’un emploi lucratif leur semble heureux. Mais par profession, ils savent que le social et l’emploi (en eux-mêmes positifs) sont hélas incapables de résorber la criminalité, si peu que ce soit. Prouvons-le.
    L’argument central des Diafoirus-sociologues et de la culture de l’excuse est que la misère sociale suscite le crime ; les présents criminels, modernes Jean Valjean, n’ayant que le choix de l’illicite pour ne pas mourir de faim. Poussons leur raisonnement : c’est donc là où la misère soudain explose que la vague criminelle sera la plus violente et la plus durable. Eh bien non, c’est même exactement l’inverse.
    Premier cas d’école, les Etats-Unis. Partie de Wall Street en 2007-2008, une crise financière, puis économique et enfin sociale, ravage l’Amérique au point que de renommés économistes comparent cette crise, pire que celle de 1929-1930, à l’effondrement de la Russie en 1990-2000 (fin de l’ère soviétique). Dans les années 2007-2011, on constate même chez les Blancs pauvres américains (non diplômés) une nette contraction de l’espérance de vie !
    • Classes moyennes – revenu moyen retombé en 2011 au niveau de 1996 (moins 8 % depuis 2007). Richesse moyenne d’un ménage en 2007 : 126 000 dollars ; en 2010 : 77 300 dollars.
    • Pauvres – misère record : 12 % de la population américaine en 2000, 15 % en 2011. 46 millions de pauvres en 2011 (moins de 22 160 dollars par an par famille de 4, dont 2 enfants mineurs). En 2011, 18 % des Américains manquent parfois d’argent pour manger au quotidien.
    Ainsi donc, prédisent les Diafoirus-sociologues et leurs séides journalistes (qu’ils ne démentent pas, nous avons des archives…), la criminalité va exploser. Eh bien non – même, elle s’effondre, pendant cinq ans d’affilée. Dans nombre de grandes métropoles américaines, les crimes violents tombent sous les chiffres de 1964 (année où l’« Uniform Crime report » fédéral s’installe sous sa forme présente). Même – lisez bien – l’homicide sort en 2012 de la liste des 15 motifs principaux de décès aux Etats-Unis ! (statistique de santé publique tenue depuis 1965).
    Coupe-gorge voici 50 ans, New York est aujourd’hui apaisée et sûre, moins d’homicides en 2012 qu’en 1978. Normal, rétorque Diafoirus-sociologue, du fait du tout-carcéral. Autre cliché faux ! En 2011, à New York (là où la criminalité baisse le plus), on compte 1/3 d’incarcérés de moins qu’en 2000. 
Bon, insiste Diafoirus, va pour l’Amérique ! Mais en Europe…
    Encore raté. Au Royaume-Uni, où la crise financière a été la plus violente en Europe, la criminalité baisse elle aussi – et fort. Criminalité générale en 2012 : moins 8 % ; homicides moins 12 %, au niveau de 1978 ! Au Pays de Galles, la criminalité est au plus bas depuis 30 ans. Et une consommation d’alcool et de stupéfiants en nette baisse chez les adolescents.
    Mais alors, quel est donc le lien entre misère et crime ? Y en a-t-il seulement un ? Oui ce lien existe, mais c’est l’exact inverse de celui seriné par la culture de l’excuse. Ce n’est pas la misère qui provoque le crime, mais à l’inverse, la richesse. Dans une société d’abondance, ou de plus, tout bien matériel désirable se miniaturise, plus la richesse s’accroît et s’affiche et plus il y a de biens à voler. Plus de gens travaillent et plus ils possèdent de smartphones, plus il y a d’appartements vides, de gamins non surveillés, de cités-dortoirs délaissées de l’aube au crépuscule. Tout cela constituant un véritable paradis pour prédateurs, violents ou non.
    Cela aussi se prouve. Retournons aux Etats-Unis. La crise commence à se résorber en 2012 ? Immédiatement, la criminalité prédatrice repart à la hausse (UCR/FBI, 1er semestre 2012). Vols à main armée : + 2 % ; vols avec violence : + 2,3 %; vols simples : + 1,9 %. Pareil en Grande-Bretagne, pour la délinquance d’opportunité.
    Reste bien sûr une parallèle montée de la cybercriminalité. Mais celle-ci n’inquiète, ni n’affecte, la population comme le crime violent et elle n’implique pas les mêmes malfaiteurs. Elle constitue donc un sujet d’étude en soi.
    Le cybercrime est-il un problème grave ? Rien de certain à présent car notre inusable boussole-qui-montre-le-sud ne s’est pas encore clairement prononcée. Ainsi, attendons que les Diafoirus-sociologues nous affirment, comme ils le font d’habitude, que le cybercrime est une illusoire « construction sociale » inventée par des politiciens fascistes. Dès lors, nous saurons infailliblement que le péril est sérieux…
    Xavier Raufer (Le Nouvel Economiste, 25/06/2013)
    http://www.polemia.com