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lobby - Page 1530

  • Sociologie du changement climatique

    Le comportement des citoyens vis-à-vis du lavage de cerveau imposé par les media au sujet des changements climatiques, l'omerta décrétée contre les rebelles à l'unanimisme, le silence des politiques, l'extraordinaire pouvoir des media, autant de thèmes prégnants qui accompagnent les discussions autour du climat.

    Sociologie du changement climatique

     

    Sous l'action déterminée du lavage de cerveau dans les media, le bon peuple commençait à avoir peur et à adhérer aux thèses apocalyptiques associés au changement climatique, se frappant la coulpe quant à sa lourde responsabilité. Il y avait bien quelques étranges individus qui prêchaient la modération mais l'omerta ambiante les privait d'expression et on les traitait de "criminels" (Laure Noualhat, Journaliste), de "connards" (Mme Kosciusko Morizet, polytechnicienne, ancienne ministre, député, VP des Républicains), ...

    Tout baignait dans l'huile : le président répétait son couplet climatique préparé par son sherpa Nicolas dans le cadre de sa mission "sacrificielle" (sic), dans toutes ses interventions ; les ministres reprenaient en chœur et, au besoin, en rajoutait une rasade. On passait de milliers (L.Fabius) à millions (Président) de réfugiés climatiques, le niveau des eaux montait à une vitesse terrifiante, la banquise disparaissait, les ouragans se déchainaient, etc... Le tragique épisode climatique dans le Var et les Alpes Maritimes, la pitoyable errance des réfugiés sur la Méditerranée et à travers l'Europe venaient à point nommé pour renforcer le discours anxiogène.

    Quand tout à coup, un violent orage vient troubler la quiétude sous la forme d'un ouvrage et d'une lettre ouverte au premier personnage de l'Etat rédigés par un présentateur météo, chef du service météo à France Télévisions. Quelle outrecuidance ! Immédiatement privé d'antenne par sa direction, le trublion est dans l'attente de directives de la part de sa direction !

    Hors les aspects scientifiques de l'histoire, celle ci soulève beaucoup de questions relevant de la sociologie. Comment concevoir qu'à notre époque tellement gavée d'informations il soit possible de formater toute un peuple autour d'un thème basiquement scientifique ? Il est vrai que très rapidement, on a fait évoluer le thème en proclamant des perspectives apocalyptiques et anxiogènes qui ont conduit le bon peuple à accepter la perspective de nouvelles normes et contraintes. Comment est-il possible qu'une omerta rigoureuse soit appliquée à une frange de la population rebelle à l'unanimisme ambiant ? Comment est-il possible que la parole d'un présentateur de télé soit reprise en boucle dans les media alors que celle de scientifiques avérés, reconnus par leurs pères, est ignorée ? Comment expliquer le silence des politiques incapables de discerner que l'on est en train de leur faire entériner un nouveau type de société ? Comment concevoir que personne ne s'inquiète des forces occultes qui agissent en sous main qui n'utilise l'écologie que comme porte drapeau ?

    C'est tout de même inquiétant !

    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/sociologie-du-changement-173030

  • L'homme qui dévoile l'arnaque du réchauffement climatique

    James Delingpole parle au Professeur Ian Plimer, le géologue australien, dont le dernier livre montre que le « réchauffement climatique d'origine humaine » est une fiction ruineuse et dangereuse, un « luxe de pays développé »  sans aucune base scientifique. Honte aux éditeurs qui n'ont pas voulu de ce livre!

    Spectator

    Imaginez à quel point le monde serait merveilleux si le réchauffement climatique d'origine humaine n'avait été qu'une fiction dans l'imagination d'Al Gore. Plus de ces fermes éoliennes immondes étendant leur ombre sur le haut pays. Plus de factures d'électricité délirantes, augmentées artificiellement par une taxe carbone instaurée par l'Union Européenne. Plus besoin de prendre chaque jour de douceur ensoleillée comme le terrible présage d'un désastre écologique à venir Et, finalement, plus besoin du projet de loi de limitation des émissions de carbone à 7.400 milliards de dollars - la plus haute taxe de l'histoire américaine - que le président Obama et ses partisans essayent sans relâche d'imposer à l'économie des Etats-Unis.

    N'imaginez plus, votre bonne fée est ici. Son nom est Ian Plimer, professeur de géologie minière à l'Université d'Adélaïde, et il a récemment publié Heaven And Earth , un livre qui fera date et changera pour toujours la façon dont nous pensons au changement climatique.

    « L'hypothèse comme quoi l'activité humaine pourrait créer un réchauffement global est extraordinaire parce qu'elle est contraire à tout ce que nous enseignent la physique du soleil, l'astronomie, l'histoire, l'archéologie et la géologie », explique Plimer, et bien que sa thèse ne soit pas nouvelle, il y a peu de chances que vous l'ayez entendue exprimée avec autant de vigueur, de certitude et d'autorité scientifique. Alors que d'autres sceptiques comme Bjorn Lomborg ou Lord Lawson of Blaby se préparent soigneusement à approuver les prédictions les plus modestes du Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'Evolution du Climat (GIEC), Plimer ne cède pas un pouce de terrain. La théorie du réchauffement climatique d'origine humaine, explique-t-il, est la plus grande, la plus dangereuse, et la plus ruineuse manipulation de l'histoire.

    Pour comprendre, allons à la rencontre du bon professeur. L'homme a le teint hâlé, les trais rudes, les cheveux blancs, la soixantaine - courtois et jovial mais combatif quand il faut l'être - et rayonne de la santé d'un homme qui a passé la moitié de sa vie dans des expéditions sur le terrain en Iran, en Turquie et dans son cher Outback australien. Et il est assis dans mon jardin à boire du thé pendant un de ces jours que George Monbiot du Guardian <http://www.guardian.co.uk>  aimerait faire interdire. Un beau jour doux et ensoleillé.

    Alors, allons-y, prof. Qu'est-ce qui vous rend si sûr que ce que vous dites est vrai et que tous ces scientifiques qui disent le contraire est faux ?

    « Je suis géologue. Nous autres géologues avons toujours admis que le climat change au cours du temps. Nous sommes différents de ces gens qui soutiennent le réchauffement climatique anthropocentrique par notre compréhension des échelles. Ils ne s'intéressent qu'aux 150 dernières années Notre cadre est de 4.567 millions d'années. Ce qu'ils essayent de faire équivaut à essayer de comprendre l'intrigue de Casablanca à partir d'une courte séquence de la scène d'amour. Vous ne pouvez pas. Ca ne marche pas.

    La force de Heaven And Earth est de restaurer une perspective scientifique à un débat qui a été détourné par « des politiciens, des activistes de l'environnement et des opportunistes ». Il fait remarquer, par exemple, que la glace des pôles n'a été présente sur terre que pendant 20% du temps géologique; que les extinctions d'espèces sont banales ; que les changements climatiques sont cycliques et normaux; que le CO2 dans l'atmosphère - auquel l'activité humaine contribue pour une fraction infime - ne représente que 0,001% du CO2 contenu dans les océans, les roches de surface, les terres et les espèces vivantes; que le CO2 n'est pas un polluant mais une nourriture pour les végétaux; que les périodes les plus chaudes de la Terre - comme lorsque les Romains faisaient pousser des vignes et des citronniers jusqu'au nord du Mur d'Hadrien en Angleterre - étaient des époques de richesse et d'abondance.

    Tout ceci sont des faits scientifiques avérés - plus que ce que vous pouvez dire de ces modèles informatiques dégorgeant leur flot de scénarios de fin du monde avec des températures inexorablement croissantes, des îles submergées et des banquises qui s'effondrent. Plimer n'accorde aucune confiance à ces modèles parce qu'ils semblent n'avoir peu ou pas de prise avec la réalité observée.
    « Je suis un scientifique de terrain. Je suis dehors chaque jour, enfoncé dans la m... jusqu'au cou à récolter des données brutes. Et c'est pourquoi je suis si sceptique quant à ces modèles, qui n'ont rien à voir avec la science ou l'empirisme mais se contentent de torturer les données jusqu'à ce qu'elles se confessent. Aucun d'entre eux n'a prévu la période de refroidissement global dans laquelle nous nous trouvons. Il n'y a pas de problème de réchauffement climatique. Il a cessé en 1998. Les deux dernières années de refroidissement ont effacé presque trente ans d'augmentation de température».

    La position sans compromis de Plimer ne l'a pas rendu populaire. « Ils disent que que viole les vaches, que je mange les bébés, que je ne sais rien sur quoi que ce soit. Ma lettre favorite est celle qui dit: « Cher monsieur, allez vous faire foutre ». J'ai aussi eu droit à une manifestation à Sidney lors du lancement d'un de mes livres, et j'avais une mère venant vers moi en tenant son gamin de deux ans dans les bras en disant : «  Vous n'avez donc aucune moralité ? L'avenir de cet enfant est en train d'être détruit. » Typique du personnage, Plimer lui rétorqua vigoureusement: « Si vous êtes tellement inquiète, pourquoi avoir eu un enfant ? »

    Cette approche pragmatique doit sans doute quelque chose à l'éducation du jeune Ian à Sydney, dans une situation financière difficile. Son père souffrait de sclérose multiple, laissant sa mère élever trois enfants sur le seul salaire d'une institutrice.

    « Nous ne pouvions pas nous offrir une télévision - bien que la télé soit arrivée en Australie dès 1956. Nous utilisions le même sac en papier brun encore et encore pour nos déjeuners à l'école, nous éteignions toujours les lumières, non à cause d'un quelconque impératif moral, mais par pure nécessité. »

    L'écologisme moderne l'irrite profondément, notamment parce qu'il est mené par des gens qui sont trop riches. 

    « Quand j'essaye d'expliquer le réchauffement climatique à des gens en Iran ou en Turquie, ils n'ont pas la moindre idée de ce dont je parle. Leur vie se résume à survivre jusqu'au lendemain, à trouver leur prochain repas. La culpabilité écologique est un luxe de pays développé. C'est la nouvelle religion de populations urbaines ayant perdu leur foi dans le Christianisme. Le rapport du GIEC est leur bible. Al Gore et Lord Stern sont leurs prophètes. »

    Heaven And Earth est la suite d'un livre de vulgarisation publié par Plimer en 2001, appelé A Short History of Planet Earth. Il se basait sur dix années d'émission radio sur ABC destinées aux habitants des zones rurales. Bien que le livre soit un best-seller et gagne un prix Euréka, ABC refusa de publier la suite, de même que les autres éditeurs majeurs que l'auteur approcha. 

    « Il y a ici beaucoup de gens qui ont peur . Personne ne veut aller contre le paradigme à la mode. »

    Puis, quelqu'un l'a mis en relation avec un minuscule éditeur perdu au milieu du bush – « Le mari, l'épouse, trois enfants, si pauvres qu'ils n'avaient même pas de rideaux ». - et ils ont dit oui.

    Plimer se retint de réclamer une avance qu'ils ne pouvaient clairement pas se permettre. Mais quelque chose de remarquable est arrivé. Les 5 000 exemplaires de la première édition furent écoulés en deux jours seulement. Cinq autres éditions ont rapidement suivi. L'ouvrage a été vendu à 26 500 exemplaires rien qu'en Australie - avec des perspectives tout aussi réjouissantes pour l'Angleterre et les Etats-Unis. Il est même question d'une édition destinée à la très verte Allemagne.

    Mais entre tous, les Australiens, avec leurs feux de brousse et leurs sécheresses prolongées, ne devraient-ils pas être les derniers à souscrire à son message

    « Ah, mais l'homme de la rue n'est pas un imbécile. Je reçois parfois jusqu'à 1 000 lettres et emails par jour de gens qui se sentent impuissants, désabusés et carrément malades de toutes les aberrations qu'ils entendent sur le réchauffement climatique de la part de gauchistes urbains qui ne savent même pas d'où viennent leur viande ou leur lait. »

    En outre, l'économie australienne est particulièrement vulnérable aux effets de l'alarmisme sur le changement climatique

    « Bien que disposant de 40% des réserves mondiales d'uranium, nous n'avons pas l'énergie nucléaire. Nous nous reposons sur des tonnes de charbon à bon marché. 80% de notre électricité vient du charbon et les producteurs d'aluminium s'agglutinent autour des bassins houillers. La loi Cap and Trade proposée par Kevin Rudd est la dernière chose dont l'économie australienne a besoin. Si elle passe, le pays fera faillite.

    Plimer ne croit pas une seconde qu'elle passera. Comme pour son équivalent américain du projet de loi Waxman-Markey, le projet d'Emission Trading Scheme de Kevin Rudd a réussi à se glisser jusqu'à la Chambre des représentants. 

    Mais comme en Amérique, le vrai défi attend à la chambre haute, le Sénat. En partie grâce à l'influence de Plimer et de son livre – « les politiciens me téléphonent sans arrêt » - le Sénat rejettera vraisemblablement le texte. S'il le refuse deux fois, alors le gouvernement australien s'effondrera et donnera lieu à une « double dissolution » et des élections anticipées. « L'Australie est un point très intéressant dans le débat sur le changement climatique », note Plimer. [NdT: l'actualité récente semble lui donner raison.]
    (http://www.americanthinker.com/blog/2009/08/australian_senate_defeats_cap.html)

    Bien sûr, les répercussions potentielles hors de l'Australie sont encore plus grandes. Jusqu'à ce jour, les législations environnementales avaient la partie facile dans les parlements de l'Anglosphère et de l'Eurosphère, avec des politiciens plus verts les uns que les autres (de Dave Cameron (dit l'      « Eolienne ») à Dave Miliband (du : « Les sceptiques du réchauffement sont les partisans de la  Terre Plate de notre temps. »), se bousculant pour imposer des objectifs d'émission de carbone toujours plus restrictifs et taxer leurs malheureux électorats.

    Les politiciens pouvaient s'en tirer tant que duraient les jours où les gens se sentaient assez riches pour payer ces coûts supplémentaires et assez coupables pour penser qu'ils les méritaient. Mais l'effondrement économique global a changé la donne. Comme d'innombrables sondages le montrent, plus les gens se sentent pauvres, plus bas plonge la vertu écologique dans la liste de leurs priorités.

    « C'est une des rares bonnes choses à sortir de cette récession, explique Plimer. Les gens commencent à se demander: Avons-nous vraiment les moyens de nous payer toute cette législation verte? »

    La lecture de Heaven And Earth est une expérience à la fois enrichissante et terrifiante. Enrichissante parce que 500 pages de prose abondamment annotée, fruits de cinq ans de recherche, vous laissent sans le moindre doute. La contribution de l'homme à ce qu'ils appellent aujourd'hui le « changement climatique » était, est et sera probablement toujours négligeable. Terrifiante, parce que vous ne pouvez qu'être consterné devant tant d'argent gaspillé, tant de restrictions légales érigées en vain pour résoudre un problème qui n'existe pas. (La série South Park, comme souvent, a été probablement la première à illustrer cela dans unépisode mémorableoù Al Gore s'invite dans la classe pour prévenir les écoliers du danger que pose une bête terrible, l'Homme-Sanglier-Ours, qui n'existe que dans son esprit...) <http://en.wikipedia.org/wiki/ManBearPig>  

    Le livre est-il arrivé à temps pour éviter un désastre ? S'il y a une justice, Heaven And Earth contribuera autant au réalisme sur le changement climatique que le film d'Al Gore, une « Vérité Qui Dérange » <http://www.imdb.com/title/tt0497116>  en a fait en faveur de l'alarmisme. Mais comme Plimer le sait bien, il existe désormais un vaste corps constitué d'intérêts dressé contre lui : des gouvernements comme celui d'Obama, qui utilisent le « réchauffement climatique » pour faire passer plus de taxes, de régulation et de protectionnisme ; des producteurs d'énergie et des investisseurs qui espèrent faire fortune avec des arnaques comme le marché des droits d'émission de CO2 ; des organisations non-gouvernementales comme Greenpeace dont la levée de fonds est directement liée à l'anxiété du public ; des envoyés spéciaux sur des questions d'environnement qui doivent sans arrêt surenchérir la menace pour justifier leur job.

    Pense-t-il vraiment que son message arrivera à passer? Plimer sourit.

    « Si, il y a trente ans, vous aviez demandé à n'importe quel médecin ou scientifique d'où venaient les ulcères à l'estomac, ils vous auraient tous donné la même réponse : ils sont évidemment causés par l'acide gastrique consécutif à un excès de stress . Tous sauf deux scientifiques, qui furent cloués au pilori pour leur idée délirante selon laquelle une bactérie serait derrière tout ça. En 2005 ils ont reçu le Prix Nobel. Le consensus s'était trompé. »

    James Delingpole, 08/07/2009 SPECTATOR.co.uk
    Titre original « Meet the man who has exposed the great climate change con trick »

    Source et traduction :
    http://www.stephane.info/show.php?code%3Dweblog%26direct%3D1485%26lg%3Dfr

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2334

  • L'UE verse 3 milliards d'euros à la Turquie

    Marine Le Pen dénonce :

    "Le plan d’accord conclu cette nuit entre l’Union Européenne et la Turquie sur la question des migrants est une capitulation inacceptable au détriment de tous les intérêts de notre pays.

    La Turquie va d’abord recevoir un confortable chèque de 3 milliards d’euros de la part des Etats européens, contraints d’accepter ce chantage aux migrants car désarmés par la suppression volontaire de leurs frontières nationales et par Schengen. En pleine crise, en pleine austérité, les peuples européens et les Français ne pourront qu’être indignés.

    La Turquie ensuite va bénéficier d’une augmentation des visas accordés par l’Europe à ses ressortissants. Prétendre combattre l’immigration en ouvrant les vannes, voilà une drôle de conception de l’action politique !

    Enfin, alors que l’opinion publique française y est légitimement très hostile, le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE sera relancé, de l’aveu même de Madame Merkel. De nouveaux chapitres de discussion seront ainsi prochainement ouverts. [...]"

    Michel Janva

  • La majorité des Allemands ne veut plus aucun réfugié supplémentaire

    La majorité des Allemands ne veut plus aucun réfugié supplémentaire

    Tendance claire dans la crise des réfugiés : deux tiers des Allemands ne croient plus à la promesse de Merkel que « Nous allons réussir ».

    Ils ne sont plus qu’un sur cinq à croire que l’Allemagne peut encore accueillir d’autres demandeurs d’asile. Les partis de l’Union perdent les faveurs des électeurs.

    Face à la hausse du nombre de réfugiés en Allemagne, la volonté de la population de les accueillir s’évanouit. Selon une enquête représentative de l’institut de sondage YouGov, 56% des citoyens allemands considèrent que le nombre de demandeurs d’asile est trop élevé. Mi-septembre, 46% des sondés étaient de cet avis. A l’inverse, ils ne sont plus que 19% à penser que l’Allemagne peut encore accueillir des demandeurs d’asile. Auparavant, ils étaient 28%.

    Selon cette enquête, un tiers seulement des citoyens (32%) partagent aujourd’hui l’opinion de la chancelière fédérale Angela Merkel (CDU), qui a affirmé à plusieurs reprises, en considérant le nombre élevé de réfugiés mais aussi leur accueil et leur soutien matériel : « Nous allons réussir ». Début septembre, ils étaient encore 43%. 64% des sondés pensent désormais que cette affirmation est infondée.

    « La perte de confiance affaiblit l’Union »

    Selon un autre sondage, les partis de l’Union perdent également les faveurs des électeurs. D’après le « Meinungstrend » de l’institut INSA, dont la Bild-Zeitung rend compte mercredi, la CDU et la CSU atteignent leur point le plus bas depuis l‘élection au Bundestag de 2013. Si l’on votait dimanche, les partis de l’Union atteindraient 38%. C’est un point de moins que la semaine précédente. Lors de l’élection, CDU et CSU avaient rassemblé ensemble 41,5% des voix. Le patron d’INSA, Hermann Bunkert, a déclaré au journal : « Avec sa politique des réfugiés, la chancelière perd la confiance. Cette perte de confiance affaiblit l’Union. »

    Le SPD, désormais à 24,5%, les Verts à 10% et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) à 6,5% gagnent chacun un point. Die Linke perd un point et atteint 9%. Le FDP stagne à 5%. Pour ce sondage « Meinungstrend » de l’institut INSA, 2190 électeurs ont été interrogés entre le 9 et le 12 octobre 2015.

    Frankfurter Allgemeine Zeitung
    14/10/2015 

    Source : Frankfurter Allgemeine Zeitung (14/10/2015)

    Titre original : Mehrheit will keine weiteren Flüchtlinge

    Traduction : F.S.

    http://www.polemia.com/la-majorite-des-allemands-ne-veut-plus-aucun-refugie-supplementaire/

  • Allons-nous intervenir en Libye au profit d’Al Qaïda et des Frères musulmans ?

    Bernard Lugan : En Libye, près de 300 kilomètres de littoral sont aux mains d’un État islamique que rien ne semble pouvoir arrêter. A partir de cette fenêtre sur la Méditerranée, des terroristes mêlés aux clandestins rebaptisés « migrants » s’infiltrent en Europe. (NDCI : Daesh n’a pour l’instant aucun intérêt à infiltrer des combattants sur notre sol. Il cherche au contraire à recruter le plus possible. Par contre, des « rebelles » de l’ASL et des miliciens chiites ont été retrouvés. Ils fuyaient la guerre.) Contrairement aux annonces de la presse internationale, les efforts désespérés de M. Bernardino Leon, Émissaire des Nations unies pour la Libye, et qui, depuis plus d’un an, cherche à obtenir un accord inter-Libyen, n’ont pas débouché sur une solution politico-militaire viable.

    Face à cette situation plus que périlleuse pour notre sécurité, une opération militaire serait donc envisagée. Or, celle à laquelle pensent nos diplomates aurait pour résultat de donner le pouvoir à des islamistes aussi dangereux que ceux de l’Etat islamique…

    Comme en Syrie où, si le président Poutine n’avait pas sifflé la fin de la récréation, (NDCI : il est probablement un peu tôt pour l’affirmer) le Quai d’Orsay voulait faire remplacer le président Assad par de « gentils démocrates » salafistes. En Libye, ce serait au profit des Frères musulmans et d’Al-Qaïda (ou de ses diverticules) que nos forces pourraient être engagées. Comme elles le furent hier à l’avantage des musulmans de Bosnie et du Kosovo…

    L’idée française serait en effet  de miser sur la cité-Etat de Misrata, fief des Frères musulmans et base avancée turque en Libye. Ses milices [1] sont certes parmi les plus opérationnelles du pays, mais elles sont détestées par la plupart des tribus de Tripolitaine et de Cyrénaïque. Intervenir en appui de Misrata permettrait peut-être de freiner les forces de l’Etat islamique, mais en nous aliénant les vraies forces vives du pays.

    Ce plan envisagerait également un renforcement de la coopération avec les islamistes de Tripoli qui reçoivent actuellement des renforts jihadistes acheminés par voie aérienne depuis la Turquie. Comme si, pressé en Syrie par la Russie, le président Erdogan voulait ouvrir un second front en Libye.

    Or, et il importe de ne pas perdre de vue deux éléments essentiels :

    1) Comme notre ami-client égyptien est en guerre contre les Frères musulmans d’Egypte, l’arrivée au pouvoir de cette organisation en Libye ferait courir un danger mortel au régime du général Sissi.

    2) Aucune intervention franco-européenne ne peut se faire sans, au moins, la neutralité de l’Algérie. Or, qui commande à Alger ? Les clans qui guettent la mort du président Bouteflika pour s’emparer du pouvoir ont en effet des positions contradictoires à ce sujet. Certains sont farouchement opposés à toute intervention étrangère, d’autres l’accepteraient sous certaines conditions, cependant  que ceux qui espèrent obtenir le soutien des islamistes feront tout pour torpiller une opération franco-européenne.

    La réalité est donc cruelle. Ce n’est pourtant pas en la niant que nous avancerons. Face au chaos libyen il n’existe en effet pas de solution miracle qui permettrait de refermer les plaies ouvertes par MM. Sarkozy et BHL.

    La solution consisterait peut-être à « renverser la table » et à changer de paradigme en oubliant les « solutions électorales » et les constructions européo-centrées fondées sur les actuels acteurs libyens. Comme rien ne pourra se faire sans les tribus, c’est donc en partie sur ces dernières que toute opération viable devrait être fondée. Autrement, dans le théâtre d’ombres libyen, nos figurants politiques ne feront que traiter avec des figurants locaux.

    Le problème de fond est que les alliances tribales sur lesquelles reposait l’ordre socio-politique libyen ont été éclatées par l’intervention franco-otanienne de 2011. Dans le vide alors créé se sont engouffrés des acteurs secondaires devenus artificiellement les maîtres du jeu. Qu’il s’agisse de Misrata, des islamistes de Tripoli et de Derna, puis ensuite de ceux de l’Etat islamique.

    Toute pacification de la Libye passe donc par :

    1) Le rééquilibrage entre les vrais acteurs tribaux et ces acteurs secondaires devenus incontournables et qu’une intervention franco-européenne aboutirait à installer seuls au pouvoir.

    2) La levée du mandat d’arrêt international lancé contre Saïf al-islam Kadhafi qui est le seul actuellement en situation de pouvoir reconstituer les alliances tribales libyennes (voir mon communiqué en date du 24 septembre 2015).

    Très modestement, il faut bien voir que ce sont là des mesures de long terme. Or, dans l’immédiat, il est urgent de bloquer la progression de l’Etat islamique tout en coupant le flot migratoire partant essentiellement des zones tenues par ceux que nos diplomates considèrent déjà comme nos « alliés », à savoir les  islamistes de Tripoli et les Frères musulmans de Misrata…

    Alors, oui à une intervention, mais à la condition de ne pas la lancer à la légère.

    Bernard Lugan, 15/10/2015


    [1] Ce sont elles qui lynchèrent le colonel Kadhafi.

    http://www.contre-info.com/allons-nous-intervenir-en-libye-au-profit-dal-qaida-et-des-freres-musulmans#more-39586

  • Déportation des homosexuels : Eva Joly condamnée en appel pour avoir diffamé Christian Vanneste

    La Cour d'appel de Paris a confirmé aujourd'hui la condamnation d'Eva Joly à 800 € d'amende pour diffamation pendant la campagne présidentielle de 2012. L'eurodéputée avait accusé Christian Vanneste d'avoir tenu des "propos négationnistes" lorsqu'il s'était attaqué à la "la fameuse légende de la déportation des homosexuels" dans une vidéo. En première instance, le tribunal correctionnel de Paris s'était déjà prononcé sur le fond, en affirmant qu'

    "il ressort notamment qu'il y aurait eu un nombre extrêmement limité de Français arrêtés sur le territoire français et déportés pour le seul motif de leur homosexualité".

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Et maintenant, la Turquie dans l’Europe, le retour…

    Les chefs d’Etat des pays de l’union européenne étaient de nouveau réunis hier à Bruxelles pour évoquer l’actualité de la déferlante migratoire et la nécessité d’une entente dans ce dossier avec la Turquie, par laquelle transite la majorité des immigrés désireux de gagner l’Europe. François Hollande s’est saisi de cette occasion  pour se livrer à un piètre numéro de chef de file socialiste aux élections régionales en attaquant, sans le nommer, le FN, qualifiant de «manipulateurs» et de «falsificateurs» ceux qui en France «prétendent que nous serions envahis» par un afflux de clandestins «pour des raisons purement politiques, pour faire peur». «En termes de nombre, aujourd’hui, la France n’est pas soumise à un afflux de réfugiés. Aujourd’hui, où vont les réfugiés ? Essentiellement en Allemagne, en Autriche et en Suède. L’Allemagne (…) a accueilli depuis le début de l’année plus de 500 000 personnes et le pays qui, rapporté à sa population, fait le plus pour les réfugiés, c’est la Suède». Il s’agit pourtant de voir la situation en face, sans le charlatanisme propre aux immigrationnistes honteux.

    Oui, la France est confrontée depuis des décennies à une immigration massive, exorbitante, sans commune mesure avec les éventuels besoins de notre économie, extrêmement  coûteuse, facteur d’insécurités multiples, qui colonise  des pans entiers de notre territoire, accélère la paupérisation  et la défrancisation de notre pays. Oui, ces afflux d’immigrés vers une  UE sans frontières, qui se sont accélérés ces derniers mois,  contribueront  à envenimer la situation  en s’ajoutant  à une immigration dite «légale » que  M. Hollande, comme ses prédécesseurs,  impose aux Français.

    La Commission européenne a finalement annoncé cette nuit  la conclusion d’un  «plan d’action commun» avec  la Turquie. «Nous nous sommes mis d’accord sur le contenu exact de ce plan d’action» a claironné  le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sachant  que la Turquie est  «devenue la porte d’entrée pour des centaines de milliers de réfugiés vers l’Europe.» « L’UE a besoin de la Turquie et la Turquie a besoin de l’UE» a affirmé le très mondialiste vice-président de la Commission,  Frans Timmermans, qui était à Ankara cette semaine  pour  y mener des tractations. M Timmermans, petite parenthèse, fut aussi le maître d’œuvre le 1er octobre du premier colloque de la Commission européenne « pour combattre l’antisémitisme et la haine contre les musulmans», en présence du président du Crif,  Roger Cukierman, à  qui il a promis la nomination d’un coordinateur européen pour la lutte contre l’antisémitisme. »

    Un accord avec la Turquie qui nécessite « des concessions » pour la convaincre, «n’a de sens que s’il réduit effectivement le flux de migrants », a souligné le président du Conseil européen, le très atlantiste  Donald Tusk, organisateur de ce sommet. Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, s’est voulu lui aussi optimiste en assurant que «la Turquie se montre prête à accueillir davantage de réfugiés et à leur offrir plus de perspectives pour leur éducation et leur travail, à mieux les enregistrer, à une surveillance des frontières plus efficace et aussi à une lutte commune contre les réseaux criminels de trafic d’êtres humains.»

    Les «concessions» accordées au Premier ministre turc Recep Tayip Erdogan, passé maître  dans l’art du chantage, et du double ou triple jeu,  sont en fait assez ahurissantes.  Désavouée par une majorité d’Allemands, dépassée par une situation de submersion migratoire dont ses prises de position et ses déclarations  insensées sont largement responsables, Angela Merkel  s’est chargée d’annoncer  le déblocage envisagé par l’UE d’une somme d’environ  trois milliards d’euros pour fixer les «migrants»  en  Turquie.

    Dans la corbeille européenne  figure également une exigence de M. Erdogan,  une «accélération» des négociations pour faciliter la «libéralisation», l’octroi de visas aux ressortissants turcs voyageant dans l’UE. Et autre  «revanche» pour le Premier ministre turc, la chancelière allemande a  annoncé que les dirigeants européens, dont  François Hollande, sont tombés d’accord pour réactiver le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, pour ouvrir de nouveaux chapitres de discussions! Faire entrer 80 millions de Turcs dans l’UE pour décourager  l’immigration vers l’Europe,  quelle idée brillante…

    En attendant,  la Turquie n’est plus épargnée sur son sol par un terrorisme sanglant que le jeu trouble  de M. Erdogan n’a pas peu contribué à généraliser  en œuvrant au chaos, notamment en  Syrie. Pour ne rien  dire de l’augmentation de la menace d’attentats sur le sol européen qui découle de l’arrivée au sein de l’UE de centaines de milliers de réfugiés auxquels le gouvernement d’Ankara a ouvert l’accès à  l’Europe, et  qui ne  sont pas tous, en toute hypothèse,  animés des meilleures intentions.

    Loin de combattre prioritairement l’Etat islamique auquel le territoire turc a servi de base arrière pour lutter contre  Bachar el-Assad, les frappes  aériennes turques en Syrie visent principalement non pas les milices djihadistes mais  le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Certains disent que M. Erdogan  entend ainsi  rallier la frange la plus dure de son électorat, dans la perspective  des délicates législatives du 1er novembre.

    Ce qui est certain  c’est que la Turquie atlantiste, avec la bénédiction  d’une frange de l’Etat profond états-uniens ( ?), joue actuellement un rôle contraire aux intérêts des peuples européens. C’est aussi le cas,  constate de nouveau Bruno Gollnisch,  des maîtres de cette Europe bruxelloise.  Mais est-ce une surprise ?  

    http://gollnisch.com/2015/10/16/et-maintenant-la-turquie-dans-leurope-le-retour/

  • Un assourdissant silence médiatique sur la crise migratoire en Europe

    Après avoir tenu la chronique quotidienne de l’invasion migratoire de l’Europe, les grands médias sont totalement muets depuis trois semaines sur le sujet.

    La crise migratoire est-elle donc terminée ? 
    Malheureusement, non. Les clandestins sont toujours coincés aux portes de l’Europe occidentale, aux confins de la Serbie, de la Hongrie et de la Croatie. L’Allemagne a déclaré hier qu’elle maintiendrait ses contrôles aux frontières jusqu’à fin octobre. Que se passera-t-il après, c’est-à-dire dans quinze jours ? Nul ne le sait.

    Les dirigeants européens chercheraient-ils à gagner du temps ? 
    Repousser la solution d’un problème présente l’avantage d’y habituer l’opinion, tout en rendant inévitable la solution désirée. C’est la stratégie du différé, l’une des dix techniques de manipulation de masse recensées par le linguiste américain Noam Chomsky.
    Il est évident que les dizaines milliers de clandestins ne resteront pas indéfiniment bloqués entre la Hongrie et la Croatie. L’arrivée de l’hiver constituera un argument pour émouvoir l’opinion. On parle déjà d’infections respiratoires chez les enfants. Il sera alors mal venu de rejeter ces populations aux abois.

    Les gouvernements ont-ils pris toute la mesure de cette invasion ? 
    Les gouvernements européens se sont réparti 120 000 immigrants alors que 710 000 sont déjà arrivés depuis janvier d’après l’agence européenne de surveillance des frontières.
    Plus grave, les autorités se fourvoient sur la nature de ces mouvements de population. François Hollande évoquait des « familles de réfugiés » demandant le « droit d’asile ». Or, le camp de Calais accueille une écrasante majorité de « jeunes hommes en bonne santé » pour l’ONG Human Relief. Et ceux-ci sont « de plus en plus agressifs » selon les syndicats de police, rejoignant en cela l’avis du gouvernement hongrois à l’autre bout de l’Europe.

    En attendant, la France semble prête à s’offrir à l’occupant… 
    En plus des traditionnels CMU, allocations, gîtes et couverts, les envahisseurs pourront gratuitement accéder aux trains et aux musées. Il est en outre demandé aux Français de s’adapter aux nouveaux venus. Ainsi, l’étude de la langue arabe sera encouragée à l’école.

    Maurras disait « la République est le règne de l’étranger ». C’est plus vrai que jamais.

    http://fr.novopress.info/

  • Ils veulent assassiner vos parents

    Lu dans Le Petit Daudet, publication de La Ligue du Sud :

    B"C’est une affaire que les partisans acharnés de l’euthanasie avaient voulu monter en épingle pour soutenir leurs thèses morbides. Et c’est une affaire qui a fini par les desservir tant les faits sont accablants. Nicolas Bonnemaison, ancien médecin urgentiste angevin, avait accéléré la mort de sept de ses patients sans les en informer, ni même de prendre soin de converser avec leurs familles. Matériellement, il les a donc assassinés.

    Mais cela n’émeut pas Michèle Delaunay, ministre, et Jean-Jacques Ameisen, président du Comité Consultatif National d’éthique, qui sont venus à la barre défendre celui qui donna la mort à ces pauvres patients dits « en fin de vie ». L’épouse du praticien est allée jusqu’à prétendre que tout cela n’était pas bien grave car Nicolas Bonnemaison mettait fin à des agonies, déshumanisant ainsi l’ensemble des malades en proie à une affection qui pourrait leur être fatale. Nicolas Bonnemaison représente une pratique médicale tout à fait ignorante du respect de la fin jusqu’à son terme naturel. Il le revendique d’ailleurs : «J’ai agi en médecin comme je le conçois, jusqu’au bout du bout». Or Jacques Bompard rappelait dernièrement à l’assemblée nationale qu’elle était la lettre originale du serment d’Hippocrate : « J’utiliserai le régime pour l’utilité des malades, suivant mon pouvoir et mon jugement ; mais si c’est pour leur perte ou pour une injustice à leur égard, je jure d’y faire obstacle. Je ne remettrai à personne une drogue mortelle si on me la demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. De même, je ne remettrai pas non plus à une femme un pessaire abortif.»

    Evidemment les manipulations sont aisées sur le sujet de la fin de vie. Les officines habituellement concernées par la promotion de la mort sur la vie l’ont d’ailleurs bien démontré : elles truquaient récemment des sondages pour affirmer que tous les Français étaient favorables à l’euthanasie, et prétendaient ne pas aller au-delà de simples modifications techniques, alors qu’elles défendent dans leur réunion l’euthanasie pour détresse psychologique et l’euthanasie des mineurs. En l’occurrence le professeur Bonnemaison utilisait deux substances : le Norcuron et l’Hypnovel qui ont des effets létaux bien connus. Une véritable affaire des poisons

    La question de la fourniture de soins palliatifs et de la formation humaine et technique des personnels soignants se pose bien entendu. Mais il faut rappeler qu’en séance à l’assemblée nationale, la majorité socialiste a refusé un amendement sur l’extension du financement des soins palliatifs. Ce qu’il faut donc comprendre de ce procès c’est la mobilisation de l’appareil d’état en faveur de l’extension de la culture de mort dans un procès qui ne revient pourtant qu’à des assassinats. Comble de la provocation, Michèle Delaunay a ajouté à la fin de l’audience : «La loi ne pourra jamais tout résoudre. Jamais. Il y a aura toujours, à un moment, un colloque singulier entre le médecin et la personne qui va mourir. Et dans ce moment, la loi doit se retirer sur la pointe des pieds. » C’est énorme après que les socialistes aient insisté pour légaliser de fait le suicide lors de la loi dite sur « les nouveaux droits des patients en fin de vie » que Jacques Bompard a ardemment combattue. Il faut dire que lors du procès Bonnemaison le fils d’une femme de 92 ans a témoigné en disant : « il m’a privé de mes droits, de mes adieux ». Glaçant."

    Michel Janva

  • L’impuissance avérée de Christiane Taubira

    L’impuissance avérée de Christiane Taubira

    Depuis le début de l’année 2015, et jusqu’à aujourd’hui, il paraîtrait que 237 condamnés de droit commun qui auraient bénéficié d’une permission de sortie (pour divers motifs bien précis) auraient « oublié » de retourner entre les quatre murs de leur prison.

    Si j’étais (par exemple) marocain, condamné à cinq années de prison, et si je bénéficiais d’une permission de sortie pour (toujours par exemple) assister à l’enterrement de mon frère, il faudrait que je sois le dernier des cons pour rentrer le soir même me coucher dans ma cellule. Dès le lendemain, je me promènerais tranquillement sur la place Jemaa-el-Fna à Marrakech en me tordant de rire sur la connerie de cette justice de France qui me permet de sortir sans avoir même à m’évader.

    Ce qui n’empêche pas d’ailleurs les évasions, lors de combats de boxe ou de matchs de basket-ball organisés pour divertir les condamnés, pendant les applaudissements généraux ! L’un de ces 237 « permissionnaires » n’est d’ailleurs pas rentré car il a subi la peine de mort : il avait voulu « se faire un flic ». Le garde des Sceaux, notre « illustre » Christiane Taubira, a, comme on s’y attendait, ordonné immédiatement et séance tenante une enquête. Pourquoi ?

    Ignore-t-elle que des permissions sont accordées ?

    Ignore-t-elle le nombre exact de permissionnaires qui ne rejoignent pas leurs cellules à l’issue du délai de liberté qui leur est accordé ?

    Ignore-t-elle les raisons pour lesquelles les JAP (juges d’application des peines) accordent si facilement ces permissions ?

    Va-t-elle prendre des sanctions contre ces JAP qui sont complices de la fuite de ces condamnés et, depuis la semaine dernière, d’un policier abattu qui lutte actuellement pour rester en vie ?

    Non, elle envisage, pour le moment, de faire escorter les permissionnaires… la belle blague ! Elle aurait pu, également, envisager de les doter de ce fameux bracelet électronique… autre belle blague !

    Quelle drôle de garde des Sceaux nous avons ! Nous attendons avec impatience le résultat de l’enquête qu’elle a « ordonnée », devenue soudain prioritaire, et nous risquons de l’attendre longtemps !

    J’écrivais récemment sur Boulevard Voltaire que trop de laxisme de la justice avait abouti, dans certains pays, à la naissance de groupuscules policiers décidés à réparer les lacunes de leurs justices, les Escadrons de la mort en Amérique du Sud, la Main rouge en France, etc.

    Prenons garde et espérons que nos forces de l’ordre gardent leur sang-froid, mis à rude épreuve depuis quelques années !

    Manuel Gomez

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuuAZpVAATeUAbWzO.shtml