Hier, les propos du président français ont marqué les esprits à l’issue de sa rencontre avec les chefs de partis politiques: « Nous n’aurons aucune limite dans le soutien à l’Ukraine ». Il était difficile de cogner plus fort. Aucune limite, si les mots ont un sens, implique la possibilité de l’envoi de l’armée français au combat (même seule puisque les USA, l’Allemagne, etc. ont exclu toute intervention), d’une mobilisation générale, des bombardements français de la Russie, et même de l’usage par la France de l’arme nucléaire. J’ai bien dit, si les mots ont un sens: aucune limite. Cette déclaration reprenait en beaucoup plus musclé les mots présidentiels de l’avant-veille sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine, non à exclure, qui avait déjà déclenché un formidable tollé en France et dans le monde occidental.
magouille et compagnie - Page 189
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Guerre d’Ukraine, n’ayons pas trop peur (réflexion sur la parole présidentielle)
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« ALERTE. Comment la loi sur les réquisitions donne tous pouvoirs à l’Etat sur vous et sur vos biens ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Actuellement la partie consacrée aux réquisitions de la loi de programmation militaire 2024/2030 suscite beaucoup de peur, de rumeurs et d’interrogations sur ce que l’Etat peut faire dans un tel cadre.
Pour répondre à ces légitimes questions il est important d’analyser la manière dont la loi est conçue et comment elle s’intègre dans l’arsenal juridique permettant à l’Etat de fonctionner dans un cadre non pas d’état de droit mais d’état d’exception si la guerre devait se matérialiser de manière plus évidente pour notre pays.
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QUOTIDIEN ET VÉRAN OU LE PLURALISME EXEMPLAIRE
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Valérie Hayer (Renaissance) : ” Hier Daladier et Chamberlain, aujourd’hui Le Pen et Orban (…) Nous sommes à Munich en 1938″. (Maj : Les historiens dénoncent une « comparaison stupide »)
10/03/2024
À Lille, la tête de liste macroniste a cru bon de dresser un parallèle entre Marine Le Pen et Édouard Daladier, au mépris de toute cohérence historique.
[…] « Hier Daladier et Chamberlain, aujourd’hui Le Pen et Orban. Les mêmes mots, les mêmes arguments, les mêmes débats. Nous sommes à Munich, en 1938 », a lancé la candidate macroniste. Or, si on comprend bien que Valérie Hayer fait référence à ce que l’on appelle « l’esprit munichois » pour fustiger ceux qui appellent à tout céder à Vladimir Poutine dans l’objectif de « sauver la paix » entre Moscou et Kiev, le parallèle dressé entre les acteurs des accords de Munich (Édouard Daladier pour la France et Neville Chamberlain pour la Grande-Bretagne) et Marine Le Pen et Viktor Orban est plus qu’inadéquat.
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L'épargne des Français va-t-elle financer la course à l'armement ?
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Le kitsch et le vide
Vincent Tremolet de Villers
Milan Kundera définissait le kitsch comme « l’embellissement du mensonge ». Il était autorisé d’y songer devant la liturgie qui s’est déployée vendredi Place Vendôme. Un Terrien revenu de la Lune pouvait croire que la France était devenue le cinquante et unième État américain ou une nation entourée de pays défendant la mo- rale victorienne. Il aurait même été éberlué d’entendre le président de la République, comme en écho au discours de l’état de l’Union de Joe Biden, faire du droit à l’IVG le thème de lancement de la campagne des élections européennes.
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Fronde de Bellamy, rivalité de Thierry Breton : von der Leyen contestée dans son propre camp
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Une loi liberticide et totalitaire réprimant les propos privés a été votée
« Proposition de loi visant à renforcer la réponse pénale contre les infractions à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire ». Voilà l’intitulé d’une loi, votée en première lecture par l’Assemblée nationale et dont tous les médias et tous les politiciens devraient parler. Il s’agit d’une nouvelle loi scélérate, destinée à museler toujours plus la liberté d’expression, dont les implications sont cauchemardesques. Nous reproduisons ici le fil Twitter de Xavier Van Lierde, journaliste à Radio Courtoisie, qui décrypte l’incroyable mécanisme liberticide derrière cette loi.
Polémia -
[Point de vue] Réchauffement climatique et décroissance : la métaphore du Titanic
Ce 14 avril 1912 à 23h40, l'officier de quart n’aperçoit l’iceberg que trop tard : le calme plat régnant cette nuit-là sur l'Atlantique Nord l'a privé de la frange blanche des vagues qui se brisent usuellement sur ses flancs et, pour des raisons inexplicables, les veilleurs ne disposent pas de jumelles ! De surcroît, il s’agit d’un « iceberg bleu », un bloc de glace qui, en se détachant de la banquise, s'est retourné et présente à l'air libre son fond bleuâtre, peu visible. Il est à moins de 500 mètres sur la route directe du navire de 46.000 tonnes lancé à plus de 22 nœuds. Pour prendre une décision rationnelle, il manque à l'officier deux informations essentielles : la distance précise le séparant encore de l’iceberg ainsi que la distance nécessaire pour stopper le géant des mers.
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Encore un progrès : les femmes harcelées pourront se réfugier dans… des bars-tabac !