Marc Baudriller a interrogé Jean Sévillia sur Boulevard Voltaire à propos du terrorisme intellectuel. Extrait :
[…] Aujourd’hui comme hier, le terrorisme intellectuel consiste à diaboliser l’adversaire, à lui assigner la figure du Mal. Comme depuis 1945, la figure du Mal, c’est Hitler, on traite donc les adversaires de nazis. Le principe du terrorisme intellectuel est de délégitimiser son adversaire politique en lui ôtant le droit à la parole et en lui collant toutes sortes d’étiquettes. Dans les années 1950, la dominante était le stalinisme, le crime des crimes était d’être anticommuniste.