
Entamé un peu comme le mouvement des Gilets Jaunes, sur les réseaux sociaux, avec un profil de gens assez patriote et exprimant son ras le bol de la politique Macron, l’appel au blocage du 10 septembre provient globalement des mêmes catégories sociales. Et Mélenchon, fort de l’expérience des Gilets-Jaunes où il avait failli raté le coche, a pris les devants cette fois, pour être sûr que ce mouvement populaire ne lui échappe pas. Le problème est qu’il n’y sera pas majoritaire, mais que ses militants, en général formés, sauront sans en encombre confisquer le mouvement à ses initiateurs. Ils ont leur technique, par le noyautage, l’intimidation et la violence, on les voit sans arrêt à la manœuvre avec cette capacité, en étant pourtant un groupuscule, à prendre l’ascendant et à s’imposer derrière les mégaphones et sur les estrades, en lieu et place des organisateurs originels souvent débordés par « celui qui braille le plus fort ».





