
A ceux qui en doutaient encore, François Bayrou a bien montré et démontré cette après-midi du 15 juillet qu’il appartenait au système. Un système à bout de souffle, collé au mur des déficits et des naufrages accumulés depuis quarante ans, patiemment, avec une application admirable, par la longue cohorte de ceux qui ont tenu le gouvernail du navire France. Durant tout le discours du Premier ministre, on a attendu un mot, un seul. Un mot pour les maux des Français, ceux qu’ils dénoncent en masse : le mot immigration. En vain, ce mot n’est pas venu.