
par Danielle Bleitrach
L’opération de Koursk est à l’image de cette guerre qui n’aurait jamais dû advenir, une zone frontière qui est restée depuis toujours aussi peu significative que celle qui aujourd’hui sépare la Drome de l’Ardèche, des familles confondues. Qui est responsable de cette ultime aventure sanglante dans laquelle on tue des hommes, on détruit des foyers pour faire un coup publicitaire, de malheureux Ukrainiens, chauffés à blanc dans la haine absurde du Russe depuis le début des années 2000 encadrés par la logistique de l’OTAN, avec un matériel sophistiqué qu’ils ont abandonné dans leur fuite éperdue. Cette histoire de Koursk est à l’image de la guerre fratricide installée au cœur de l’Europe par les dirigeants républicains sordides, avides, stupides qui se la jouent porteurs des valeurs démocratiques contre la tyrannie, et vendent ce leurre pour dépouiller les peuples, tous les peuples à commencer par le leur. La France donnant d’elle une image grotesque, aussi dramatiquement puérile et effrayante que celle du pitre cocainomane monté comme un produit publicitaire, une marque pour un tel crime. Un monde politico-médiatique qui sans la moindre faille monte cette opération mediatico-publicitaire alors que la guerre est perdue, que l’on sait qu’il faut négocier et pas aux conditions relativement avantageuses de Minsk 1 et 2, non il faut capituler. Et on continue néanmoins de feindre cela au nom du peuple ukrainien, de la défense de l’Europe devant un ennemi que l’on s’est créé de toutes pièces, tout cela pour imposer une régression sociale sans précédent, pour gagner quelques points dans des sondages trafiqués, pour se créer un personnage de chef de guerre alors qu’on est l’objet de l’écœurement général. Qui est responsable d’un aussi abominable fiasco et continue à tenter de nous vendre sa salade ?