
En France, il ne suffit plus d’aimer son métier. Faut-il encore obtenir la bénédiction de l’État pour avoir le droit de l’exercer. Chaque 1er mai, fête du travail, la liberté de travailler se heurte à un mur de restrictions (un de plus !) : seuls quelques métiers triés sur le volet peuvent encore exercer, sous condition. Voilà le paradoxe d’une République qui se proclame sociale, mais qui se crispe sur un formalisme déconnecté du réel.