Avec RFI http://www.francepresseinfos.com/
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C’est une confirmation : la guerre à l’UMP a laissé des traces dans l’opinion. Seules deux personnalités de droite apparaissent dans le classement des dix politiques préférés des Français : Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin.François Fillon et Jean-François Copé, eux, décrochent nettement dans les sondages. La chute est même alarmante pour l’actuel président de l’UMP qui est désormais l’homme politique le plus détesté des Français.Il a beau se présenter comme un homme de rassemblement, il a beau répéter que le dénouement de la crise à l’UMP, c’est surtout grâce à lui, les Français n’accordent plus beaucoup de crédit à Jean-François Copé. C'est du moins ce que montre le dernier baromètre Ifop pour Paris-Match. Le président de l’UMP y apparaît comme la personnalité politique la plus détestée de France avec 71% d’opinions négatives.C'est huit points de plus que Marine Le Pen. Jean-François Copé est ainsi perçu comme le responsable numéro 1 de la crise qu’a traversée le parti conservateur. « Il est le bad guy, le mauvais garçon », analyse Yves-Marie Can, directeur d'études au CSA. Aux yeux d'une partie de l'opinion, il a volé la victoire à François Fillon. Autre élément qui a écorné un peu plus l’image du député-maire de Meaux : sa volonté de ne pas lâcher la présidence du parti, bref, son jusqu’au-boutisme.Mauvaise nouvelle donc pour un homme qui a fait de l'élection présidentielle de 2017 l'un de ses objectifs. Le président de l'UMP peut toujours se consoler en se disant que, quatre ans avant une échéance électorale, les sondages ne veulent pas dire grand-chose. François Hollande est bien placé pour le savoir.
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Après la délinquance en col blanc, la délinquance verte
En France, la Cour des Comptes a dénoncé en 2012 plus d'1.8 milliard d'euros de fraudes aux certificats carbone, avec 18 procédures judiciaires en cours.Vendredi 14/12/2012, 500 policiers ont investi le siège de la Deutsche Bank à Francfort, la banque centrale allemande. Ils ont perquisitionné les locaux et interpellé 25 personnes dont le co-président en personne, Jürgen Fitschen, et le directeur financier, Stefan Krause, dirigeants principaux du conseil d'administration.L'objet de cette opération de police d'envergure était encore plus grave que d'habitude. Il s'agit cette fois de fraude aux certificats carbone, ces fameux certificats verts dont tout le monde parle mais dont personne ne connait rien. Ils sentent de plus en plus le soufre ces certificats. Leur fraude est estimée par les polices financières à 5 milliards € rien que pour cette année.Quelques exemples : un ministre ukrainien a été impliqué dans un détournement de 300 millions de certificats en 2011. En un an, le marché italien des certificats carbone a engendré 500 millions de fraudes avant d'être fermé en catastrophe. En France, la Cour des Comptes a dénoncé en 2012 plus d'1.8 milliard de fraudes aux certificats carbone, avec 18 procédures judiciaires en cours. Ce procédé est la gangrène des énergies renouvelables dont il a complètement pourri la base. Avec l'opération de police à la Deutsche Bank, on atteint un niveau industriel de fraude.Le principe est simple : vous construisez par exemple un parc d'éoliennes. D'une part votre électricité sera obligatoirement rachetée au prix fort par le contribuable, même si elle est de mauvaise qualité. Mais d'autre part, il existe une ressource souterraine encore plus intéressante : sans rien dire à personne, vous allez pouvoir négocier au niveau mondial des « certificats » qui vont être rachetés par des industriels pollueurs pour pouvoir continuer à polluer. Ces certificats sont autorisés au nom de mystérieux quotas internationaux définis par quelques experts et surtout quelques banquiers dans le secret de ces fameuses conférences internationales sur le réchauffement climatique. De toutes façons, leur montant compte peu, car ils sont très mal contrôlés et servent souvent plusieurs fois.Pourquoi des financiers se sentent soudain concernés par l'avenir de la planète ? Parce que ce système vaut beaucoup d'argent. On saisit mieux pourquoi des promoteurs battent la campagne pendant plusieurs années pour installer des éoliennes dans des coins reculés des campagnes françaises. Ce n'est ni l'électricité, ni l'avenir de la planète qui les intéresse, mais un pactole souterrain considérable souvent objet d'évasion fiscale de masse, dont personne ne soupçonne l'ampleur, et dont ils se gardent bien de parler. D'une part le contrôle de ces certificats est très léger et illusoire. Chacun sait qu'il existe des certificats émis plusieurs fois pour le même équipement, ce qui est totalement interdit. Les organismes de « contrôle » sont souvent de simples officines privées à la merci des groupes industriels et financiers qui les ont créées.Ceci veut dire aussi que plus on construit d'éoliennes, par exemple, plus on prolonge la pollution de la planète dans ses aspects les plus graves. Bien au-delà du simple aspect de l'énergie, la rentabilité de vieux équipements polluants est telle que leurs propriétaires sont prêts à subventionner gratuitement des opérations d'énergie renouvelable, tellement elles leur font gagner d'argent.Bien pire, ce système intéresse désormais les mafias internationales car il permet de blanchir, ou plutôt de « verdir » beaucoup d'argent en peu de temps. Le Service de Renseignement et d'Analyse sur la Criminalité Organisée vient de produire un rapport dans ce sens à l'attention du premier Ministre. Avec un tel système, les « pourboires » locaux sont tentants et faciles, et représentent un montant dérisoire des gains. Ainsi, les opérations d'énergie renouvelable, comme le solaire ou surtout les éoliennes, sont devenues la partie apparente et alibi d'un vaste trafic financier international... subventionné par le contribuable...CordialementJ.L. ButréPrésidentFédération Environnement Durable - 3 rue des Eaux - 75016 Parishttp://environnementdurable.netcontact@environnementdurable.net
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Gauchon et le gud
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Le Hobbit, le parc d’attractions et le message réac du vrai Tolkien
par Nicolas BonnalJe ne comptais pas en parler : il passe dans vingt-cinq mille salles, c’est le film unique, comme il y a le parti unique et la monnaie inique.
Mais mon ami et auteur Arnaud Guyot-Jeannin(1), se rappelant de mon "Tolkien les univers d’un magicien"(2), m’a demandé d’évoquer le film et de participer à son émission de Radio-courtoisie (un mardi soir chaque mois) pour commenter avec l’aide de ce qui reste de mon troisième oeil l’actualité cinématographique. On sait que je suis plutôt un inactuel du cinéma mais j’ai répondu présent, par amitié d’abord, par souvenir ensuite (Serge de Beketch), et par devoir enfin, considérant que je peux réorienter les regards de certains, surtout des bons chrétiens bien pourvus en enfants, vers un cinéma plus envoûtant et initiant que celui qui paraît : le cinéma français des années 40, les classiques nippons ou le cinéma initiatique soviétique par exemple !
Venons-en au Hobbit, à son milliard de budget, à son trillion de spectateurs attendus.
***Francis Ford Coppola expliquait un jour que son producteur de la Paramount lui avait demandé une suite au Parrain parce que, disait-il, « si tu ne le faisais pas, ce serait comme si tu avais trouvé la formule du coca-cola et que tu ne commercialises pas la deuxième bouteille ! »
Quelle belle vision de l’art ! Pourquoi Shakespeare n’a pas écrit une suite à "Hamlet", un Hamlet II ? Un Hamlet plus costaud, qui aurait fait le ménage, comme Schwarzenegger dans le très drôle Last Action Hero !
On comprend dès lors que Peter Jackson - ou Klaxon, vu la pub dont jouit ce film - mué en Peter Jackpot de la terre du milieu (IE de l’office du tourisme néo-zélandais) ait décidé de porter lui-même à l’écran le conte, après avoir écarté un potache mexicain, et en trois dimensions s’il vous plaît, et avec des lunettes de luxe et 48 photogrammes par seconde, sans compter les innombrable effets spéciaux à mille milliards qui vont encombrer les cerveaux attardés du moment et l’histoire déjà encombrante du "Hobbit" (le plus mauvais Tolkien et de loin). Le film de neuf heures transforme la Nouvelle-Zélande en Las Vegas de l’héroïque fantaisie, il fait d’un pays pour la première fois un parc d’attraction ! On est en plein Borges, on est plein Umberto Eco et sa très bonne "Guerre du faux" ! Le monde devient un lieu de tournage ! On paiera pour chaque site !
***L’opus multiplie les records comme la Cléopâtre d’Astérix sauf que Jackpot et son staff n’ont pas l’humour du grand Goscinny. On parle de quatre milliards de dollars de retombées, d’un demi-milliard de budget, d’exonération fiscale pour Jackpot et les acteurs (mais où est Depardieu ?), de mobilisation des troupes et même de hausse de l’immobilier, sans compter l’interdiction du droit de grève votée à la hâte par un parlement aux abois, qui a décidé que le Hobbit était dorénavant, en ragoût ou en court-bouillon, en friture ou au four, le fer de lance ou la marmite druidique de l’économie néo-zélandaise.
Il me semble que tout ce battage, toutes choses égales par ailleurs, sera contre-productif, un peu comme ces jeux olympiques qui finissent par coûter vingt milliards après avoir paralysé la vie d’un pays et fait fuir le touriste le plus endurci, et qui ont ruiné la Grèce moderne de Papandréou (d’ailleurs citoyen américain et payé 40 000 dollars par mois à Harvard pour raconter ses exploits) dont l’antiquité glorieuse en avait pourtant vu d’autres !
Mais le présent perpétuel de la consommation a un coût : il faut toujours titiller le chaland ; c’est cela, notre peine perpétuelle. Comme dit Bilbo, c’est étaler du beurre sur trop de tartine.
***L’élitisme technologique, grande donnée actuelle, n’est pas de reste non plus : il faut, comme dans le film Avatar le bien nommé, qui évoquait la transmutation technologique de l’homme postmoderne (un handicapé rivé à son iPod, un virtuel qui rêve d’autres vies, faute de vie intérieure !), il faut dis-je, acheter de nouveaux appareils, faire de nouvelles dépenses, quitter le centre-ville, filer en banlieue dans un multiplex et claquer cent euros en famille avec le parking et le pop-corn ! Et pourtant nous sommes en crise, et pourtant on augmente nos impôts ! Il y a 48 millions de bons alimentaires distribués dans l’Amérique modèle de nos libéraux ! Comprenne qui pourra... il est vrai que si le Hobbit est conçu comme le navrant James Bond pour le marché des émirats ou des riches zones industrielles chinoises... Toujours est-il qu’il faut banquer : la technologie n’aura servi qu’à cela : nous ruiner en délocalisant, oublier le monde réel, et nous laisser entre les mains de nos contrôleurs aériens ou pas : voyez Travolta et l’excellent Opération Espadon à ce propos, qui expliquera comment (et pourquoi...) il faut tromper l’audience. Elle aura aussi permis, cette technologie, de liquider la notion de jeu et de scénario, vieux machins encombrants du cinéma classique. Comme me disait un lecteur portugais de mon site anglophone, aujourd’hui la culture des adultes c’est la culture des enfants. Spiderman c’est Panurge. Et Batman c’est Prométhée.
***J’en viens au Hobbit, objet de ma part d’une absence totale de considération. L’opus de Tolkien est comme un brouillon mal écrit, un catalogue surchargé de tout ce que le "Seigneur des anneaux" et surtout le "Silmarillion"(3) (le chef d’oeuvre absolu, la vraie grande mythologie indo-européenne du troisième millénaire, une cosmogonie de guerre-éclair, qu’on n’adaptera jamais) offriront ultérieurement. On peut le recommander à titre informatif toutefois.
***Il reste cependant le Hobbit en tant que weltanschauung : le monde du Hobbit est celui de la paléotechnique ; il est aussi celui de la technophobie sereine et intelligente. Le monde du Hobbit est celui du mir, de la communauté organique traditionnelle et celui de la révolution médiévale, telle qu’elle avait été comprise non par les fascistes (il faut rassurer ses lecteurs, surtout les mieux intentionnés !), mais par René Goscinny et les plus intelligents des hippies. Ce qui importe, comme chez John Ford, ce sont les bons repas, les beuveries, les tours de danse et les chansons ! Comme disait Céline, la France fut perdue quand on cessa d’y danser le rigodon.
J’ai ajouté le plus important lors de l’émission d’Arnaud Guyot-Jeannin. Dans son grand chapitre du troisième tome du "Seigneur des Anneaux", on assiste à une révolte des Hobbits contre un pouvoir cruel, vraie métaphore du nouvel ordre mondial qui leur impose dans l’ordre l’industrialisation de masse, l’imposition à outrance et la tyrannie sécuritaire, sans compter une immigration massive de voyous. Les bons Hobbits inspirés de Cobbett ou de Chesterton s’en libèrent bravement par la force des armes. L’épisode s’appelle en français le nettoyage de "la comté". Il n’est pas un simple rappel à l’ordre, il est plutôt un appel au désordre. Chesterton disait que les enfants iraient au paradis, parce que simplement ils osent (ou osaient) se battre. Plus nous nous laisserons faire, plus nous serons maltraités.
Tant que j’y suis, je conseille à mes lecteurs le chapitre sur Beren et Luthien dans le "Silmarillion". C’est une merveille totale, supérieure même à mon sens à "Tristan et Iseult". Tout le génie de Tolkien en vingt pages : c’est se laisser tenter par un amour en occident.
http://www.france-courtoise.info
(1) Arnaud Guyot-Jeannin, "Les visages du cinéma", préface de Jean-Paul Török, Xénia, 17 euros.
(2) Nicolas Bonnal, "Tolkien les univers d’un magicien", les belles lettres.(3) Tolkien, "le Silmarillion", collection Pocket. -
Italie : Simone di Stefano, candidat de Casapound à la présidence de la région Lazio
ROME (NOVOpress) – Le mouvement de droite radicale et sociale Casapound Italia a révélé le nom de son candidat qui briguera la présidence de la région Lazio (image en Une), il s’agit du vice-président du mouvement Simone Di Stefano.
Agé de trente-six ans, il est né et a grandi dans le quartier populaire de Garbatella à Rome et a milité dès l’âge de 16 ans dans le Mouvement social italien, qu’il quittera en 1994.
Il est l’un des fondateurs de Casapound, dont il est vice-président et responsable de la propagande et de la communication. Séparé, père de deux filles, il a consacré sa vie au militantisme politique actif, organisant l’occupation de bâtiments abandonnés pour donner refuge à des centaines de familles italiennes en situation de précarité, et lançant des campagnes dans les médias pour défendre les classes populaires et les travailleurs en lutte.« Nous sommes candidats aujourd’hui pour donner de l’espoir à l’Italie, après 10 années au cours desquelles nous avons montré sur le terrain, concrètement, ce nous pouvons faire, en comptant uniquement sur la force du militantisme et de l’auto-financement. Nous voulons offrir une véritable alternative à tous les déçus de centre-droit et de centre-gauche et tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans la ligne libérale dominante, qui sera défendue par l’ensemble des candidats du système, de Storace à Bersani en passant par Monti et Berlusconi », a notamment déclaré Di Stefano
« Notre nation modèle, a poursuivi le candidat de Casapound, nous voulons commencer à l’expérimenter dans le Latium (Lazio). Nous voulons faire de cette région un bastion social, un petit Etat fortement impliqué dans le développement de l’économie locale, permettant de tirer de cette économie localiste des ressources pour les services sociaux et de santé qui doivent rester fermement dans les mains du public. »
« Parmi les points clés de notre programme on trouve la création d’un “Institut régional pour la relance économique”, un outil capable d’intervenir directement là où une entreprise ou une société est susceptible de fermer. Nous voulons également appliquer le “Mutuo sociale”, qui est une solution pour accéder à la propriété de la première maison sans passer par les banques. Nous souhaitons aussi mettre en place une monnaie complémentaire locale, “l’Equo”, que nous allons bientôt expérimenter dans le quartier de l’Esquilino. Il s’agit d’un système déjà utilisé ailleurs et qui est en mesure de stimuler l’économie locale et la solidarité communautaire. Par ailleurs, nous voulons réduire drastiquement le financement public des partis politiques ainsi que la rémunération des administrateurs, parce que la politique ne doit être une “carrière comme une autre” faite pour l’argent et, d’autre part, les idées qui valent la peine doivent trouver, comme le fait Casapound, les moyens de leur auto-financement. »
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Atlas de géopolitique révisée, tome 2
Après le succès de son premier volume, le journaliste Laurent Glauzy vient de faire paraître le tome II de son Atlas de géopolitique révisée (chroniques 2010-2012). Un tour du monde au cours duquel le dessous des cartes est révélé dans des domaines variés.
544 p. 24 euros. Disponible ici.
4e de couverture :
« Le second tome de l’Atlas de géopolitique révisée, qui couvre la période 2010-2012, effectue un minutieux tour du monde en plus de 110 dossiers et articles.
Laurent Glauzy tire profit de ses vastes connaissances géopolitiques et linguistiques pour comprendre les raisons de la « décomposition du monde arabe » désignée à tort par l’expression de « printemps arabes ». Un étonnant foisonnement de sources inédites issues de grands quotidiens arabes, allemands, italiens, anglais, espagnols et même norvégiens fournissent une autre compréhension de ces soulèvements massifs quiauraient eu pour origine l’immolation par le feu du jeune Tunisien Mohamed Bouazizi !
En février 2011, le quotidien néerlandais De Volkskrant fut le premier à révéler d’éventuels liens dans le conflit libyen entre les rebelles anti-Kadhafi et la mouvance terroriste d’Al-Qaïda via les Frères musulmans égyptiens. Cette information majeure seraexploitée par l’auteur.
Ces pages livrent une analyse tout aussi étonnante de l’actualité européenne. Saiton par exemple que l’Allemagne concurrence le Maroc et l’Afghanistan dans la production de cannabis ? Des jardiniers vietnamiens sont exploités dans d’immenses serres dissimulées dans les anciens Länder de l’Allemagne de l’Est et contenant plus de 2 500 pieds de deux mètres de haut.
Faisant fi d’une grille de lecture journalistique commune, l’auteur nous conduit aucoeur de multiples sujets passionnants sur la Roumanie, véritable laboratoire du capitalisme entre les mains de politiciens corrompus, ou à l’intérieur du camp grec de Filakio servant de tremplin pour l’immigration clandestine vers l’Europe. Le lecteur prendra également connaissance des incohérences de l’arrestation du général serbe Mladic longtemps protégé par la CIA, et de celles des attentats contre les églises coptes d’Égypte qui, étonnamment, épargnent les communautés évangélistes américaines.
Les nations et les continents sont ainsi passés au crible par une plume pertinente abordant l’incroyable existence de l’axe nucléaire Caracas-Téhéran, la nouvelle politique africaine de la Turquie, le mystérieux jeu diplomatique d’Erdogan avec Israël, et les activités criminelles d’Areva irradiant, dans le plus grand silence, la population nigérienne. » -
Irak : Trafic d’oeuvres d’art, le trésor de guerre des terroristes
L’Irak est le berceau de l’une des plus anciennes civilisations du monde : la civilisation mésopotamienne, vieille de 5.000 ans. Cette région est une véritable mine d’or pour les archéologues : le sous-sol irakien regorge de vestiges qui se négocient très chers dans les salles des ventes occidentales les plus prestigieuses. Seul problème, certains des objets précieux qui circulent sont issus de fouilles illégales.
Après la chute de Saddam Hussein, des trafiquants ont aussi profité du chaos pour piller le musée de Bagdad. Et parfois, ce trafic est directement opéré par des organisations terroristes : Al Qaïda ou l’armée du Mahdi, une milice chiite irakienne particulièrement violente. Au Liban, berceau de la prestigieuse civilisation phénicienne, le trafic d’art finance des caciques du Hezbollah, une milice chiite intégriste financée par l’Iran et responsable d’attentats aveugles il y a une vingtaine d’années.
Ironie de l’histoire, les acheteurs américains financent indirectement sans le savoir un mouvement armé violemment opposé à leur pays et classé comme terroriste par Washington !
Romain Bolzinger a enquêté plusieurs mois dans le monde très fermé des collectionneurs d’art. Un monde où l’on croise des milliardaires passionnés, des galeristes prestigieux et des antiquaires de haut vol, mais aussi des intermédiaires sans scrupules et des trafiquants notoirement proches des islamistes radicaux…
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AME, CMU, RMI : la France dépouillée
Avec un déficit de 31,7 milliards d'euros en 2007, le Commerce extérieur n'est pas seul à être en berne : les branches Maladie de la Sécurité sociale affichent elles aussi un déficit de 6,2 milliards d'euros (contre 5,9 milliards seulement en 2006). Faut-il s'en étonner quand on considère la cascade de scandales dévoilés en moins d'une semaine ? Le 24 janvier, Libération relatait ainsi qu'un couple de clandestins camerounais, bénéficiant de l' Aide Médicale d'Etat (AME) comme tous les "sans-papiers", et donc de la totale gratuité des soins, se faisait suivre depuis plusieurs mois par un « service d'aide médicale à la procréation » pour faire un enfant par fécondation in vitro, procédure longue et très coûteuse. D'autant que l'homme est sidaïque, raison pour laquelle il bénéficie en France d'« une autorisation provisoire de séjour pour soins », traitement exorbitant, et qu'il faut donc mettre au point les techniques les plus pointues de purification de son sperme pour « éviter tout risque de contamination ». Ajoutons que cette chance pour la France est polygame (trois épouses) et déjà père de sept enfants.
« Les médecins se disent perplexes, raconte le quotidien anarcho-bancaire. Ils hésitent. Est-il "raisonnable" d'aider ce couple à avoir un enfant ?» Mais finalement, craignant sans doute d'encourir la terrible accusation de racisme, ils acquiescent et, alléluia, « la femme est aujourd'hui enceinte ». Bientôt les Camerounais, parents d'un « enfant né Français », pourront demander une régularisation qui leur sera automatiquement accordée.
Pour peu que Madame se découvre diabétique et le bébé asthmatique, quel aura été pour la collectivité le prix de ce nouveau foyer français ?
Le 1er février, c'était non plus un Camerounais sans papiers mais un Congolais naturalisé qui était le "héros" d'un article du Parisien : bénéficiaire de la Couverture Maladie Universelle (CMU), cet homme de 37 ans usait et abusait depuis le 1er juillet 2006 de sa carte Vitale pour obtenir en quantités industrielles soit des médicaments qu'il revendait à prix bradé pour acheter du "crack" dont il est gros consommateur, soit des « médicaments considérés comme substances vénéneuses ou stupéfiantes ». Préjudice pour la CPAM de l'Essonne : 83 000 euros !
Celle-ci ayant déposé plainte, le Franco-Congolais jugé selon la procédure de comparution immédiate a écopé de quinze mois de prison ferme.
Ajoutons que ce citoyen exemplaire, qui disposait de deux domiciles, l'un à Ormesson (Essonne) et l'autre à Londres, était également bénéficiaire du RMI.
Décidément accordé avec la plus grande libéralité puisqu'il a fallu quatre ans aux services compétents pour savoir que ce revenu était ponctuellement versé à Laurence Pineau- Valencienne, fille du ploutocrate Didier Pineau- Valencienne (ancien PDG de Rhône-Poulenc et de Schneider et actuellement administrateur d'une kyrielle de grandes entreprises) et elle-même assujettie à l'Impôt sur la Fortune, étant l'heureuse détentrice d'un important patrimoine immobilier et 650 000 euros ayant transité par ses comptes. À son procès, la jeune femme a plaidé la bonne foi, affirmant avoir été inscrite à son insu (ou à l'insu de son plein gré ?) par son compagnon Adda Osmani, intermittent du spectacle et également érémiste.
Osmani et sa meuf ont été condamnés le 25 janvier par le tribunal correctionnel de Nanterre à 8 mois de prison avec sursis et 25 000 euros d'amende chacun. Est-il besoin de préciser que ce « couple sans ressources avec enfant » bénéficiait évidemment de la CMU ?
Le 2 février, c'est un autre genre de scandale - mais encore plus onéreux pour la collectivité - que révélait une dépêche de l'AFP annonçant la mise sous écrou à Marseille de « trois psychiatres soupçonnés d'avoir vendu des certificats de complaisance à des étrangers pour leur permettre d'obtenir des titres de séjour ». Il s'agirait de « l'un des plus gros trafics de ce genre démantelés » dans le Midi. Si deux autres psychiatres marseillais ont été mis en examen « pour aide au séjour irrégulier en bande organisée, établissements de faux certificats médicaux et usage de faux » mais laissés libres, « quatre autres personnes liées à une Association pour l'aide au séjour (Apas) à Marseille ont également été écrouées » dont Germaine Teboul, présidente de l'Apas, où œuvraient également sa fille, son fils et jusqu'à un neveu parisien, qui servait de rabatteur.
Quant aux médecins inculpés, il s'agit de Michel Aubry, Malek Gouni, Michel Cori, Michel Berenguet et Philippe-Xavier KhaliI, ce dernier exerçant à l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille.
Bien entendu, tout ce beau monde proteste de son intégrité, affirmant n'avoir agi que dans un « souci humanitaire », le cas de ces malheureux immigrés en situation irrégulière (et donc bénéficiant de l'AME) l'ayant ému jusques au fond du cœur.
N'empêche que ce trafic était des plus fructueux puisqu'il en résulte pour la Sécurité sociale un préjudice d'environ 1,6 million d'euros, à raison de 1 500 à 4 000 euros par dossier, consultations et examens psychiatriques se succédant à un rythme échevelé. Mais avec succès : fonctionnant depuis janvier 2006 selon l'AFP, le réseau, qui avait en Michel Aubry recruté un « expert agréé auprès de la Ddass », a « permis à plusieurs centaines de personnes de toutes nationalités, notamment Maghrébins, d'obtenir un titre de séjour ». Et les avantages qui vont avec, notamment la CMU et le RMI.
C'est pas grand et généreux, la France ? Mais ne vous étonnez pas après ça de voir fondre votre pouvoir d'achat. Et ne vous étonnez pas non plus, après la régularisation de tant de vrais et faux aliénés, connue s'il suffisait d'être maboul pour prétendre au droit du sol, de voir se multiplier tant d'agressions et de crimes dont les causes restent mystérieuses et dont les auteurs, irresponsables, ne répondent jamais de leur(s) forfait(s).
Florent DUNOIS. RIVAROL du 22 février 2008 -
3 juillet 1940 : Mers el-Kébir !
À l'aube de cette journée une importante flotte anglaise, la force H aux ordres de l'amiral Somerville, arrive au large de la rade de Mers el-Kébir proche d'Oran où se trouve une partie de la flotte française de l'Atlantique (dont les croiseurs Bretagne, Dunkerque et Strasbourg) qui s'y est repliée. C'est la force "Raid".
FEU À VOLONTÉ
La mission de la Force H est d'appliquer l'opération "Catapult". Que son chef, l'amiral Sommerville, malgré les réticences, a reçue de Churchill, Premier ministre et des lords de l'Amirauté. Somerville doit présenter au vice-amiral Gensoul qui commande la force "Raid" diverses propositions. Ralliement, désarmement, transfert forcé aux Antilles, etc... , sabordage. En fait, c'est un ultimatum. Accepter, c'est rompre l'armistice, refuser, c'est l'ouverture du feu. Les délais sont très courts. Il y eut des pourparlers toute la matinée et en début d'après-midi. Gensoul veut gagner du temps car il a appris que des navires de Toulon sont envoyés en renfort. Mais les Anglais le savent aussi : Gensoul a alerté l'état-major de la marine installé à Nérac (ville natale de l'amiral Darlan). Il lui est confirmé qu'il doit appliquer les ordres que l'amiral Darlan a transmis par son code secret (Xavier 377) le 24 juin aux amiraux français. En principe, mais Vichy et Darlan ne sont pas d'accord ; la flotte française devrait appliquer l'article 8 de l'armistice : les navires doivent se mettre sous le « contrôle de l'Allemagne et de l'Italie ». Cet article 8 contesté par la France est en discussion devant la commission franco-allemande de Wiesbaden.
Les ordres de Darlan ont été clairs : la flotte sera démobilisée dans des ports français mais en aucun cas ne tomber aux mains « de l'ennemi ou de l'étranger ». S'il y a une menace sérieuse - il faut préparer et appliquer ''l'autosabotage''. Ce sont ces ordres qui seront obéis à Toulon lors du sabotage de la flotte en novembre 1942. Gensoul a échangé des messages avec Somerville ; il sait que, s'il obéit aux Anglais, c'est la fin de l'armistice avec toutes ses conséquences. Il l'a dit à Sommerville. À la force il répondra par la force. Il a donné l'ordre de mettre tous les navires en position de , combat et de rappeler les équipages à terre. Ce qui n'est pas facile en si peu de temps. À Londres Churchill s'impatiente. Finalement à 16h 56 les Anglais ouvrent le feu, le navire amiral Hood en tête avec ses canons de 380. Le combat inégal va durer un quart d'heure. Le commandant Vulliez qui se trouve sur place a raconté les épisodes dans son livre Mers el-Kébir publié aux éditions France Empire en 1975 : « Ce fut un jeu de massacre ». Le croiseur Bretagne atteint de plein fouet chavire en quelques minutes entraînant avec lui son équipage de mille hommes, le Dunkerque est endommagé sérieusement, comme d'autres navires escorteurs, contre torpilleurs. Surtout sur le Dunkerque, ce fut dantesque. Hommes et officiers sont blessés ou tués sur le pont mais de nombreux marins sont coincés dans les soutes et la salle des machines. De lourdes plaques d'acier qui bloquent les issues. Quand on arrive à les ouvrir, les hommes qui sortent sont brûlés, ébouillantés, certains sont fous. Dans les heures qui suivent on découvrira des cadavres étouffés ou carbonisés.
Les eaux de la rade sont recouvertes d'une gluante nappe de pétrole. Des rescapés y nagent, si des chaloupes les recueillent, d'autres, épuisés, coulent. Le bilan total des pertes humaines sera de 1 300 tués. Méconnaissables et pour la plupart jamais identifiés. Il n'y a qu'un bateau, le croiseur Strasbourg qui a pu gagner le large échappant, de vitesse aux avions et navires anglais. L'opération "Catapult" n'est pas totalement terminée. Le 7 juillet l'aviation anglaise et un sous-marin attaquent le fleuron de la marine française, le Richelieu, embossé en rade de Dakar. Le bâtiment sera torpillé et immobilisé. Grâce à des prodiges de travail, il sera retapé et prêt au combat. Fin septembre 1940 devant Dakar, les navires anglais subiront les 380 du Richelieu.
CAUSES ET CONSÉQUENCES
Des centaines de livres ont été écrits sur Mers el-Kébir. On ne peut les lire tous. Nous nous sommes bornés surtout à l'excellente étude, comme toujours fondée sur des témoignages et surtout sur les archives de Claude Paillat (1) Pas moins de trois chapitres. Le premier « Churchill prépare un coup ». Le dernier « Assassinat à Mers el-Kébir ». Churchill n'a pas attendu juillet 1940 pour décider et préparer l'attaque. Pourtant en tête-à-tête mi-juin Darlan lui avait dit que jamais la flotte française ne serait livrée aux Allemands. Et les services anglais connaissaient les messages de Xavier 377. Peine perdue. Churchill sur le plan intérieur est en position difficile. Il sait qu'il existe au Parlement le parti de l'apeasement qui pourrait signer un armistice avec Hitler. L'Angleterre est vulnérable à un débarquement qu'Hitler tarde à préparer (l'opération "Sealow"). Il ne pourrait le faire qu'avec une forte marine, ce qui n'est pas le cas. Avant 1940, les sous-marins ont été préférés aux navires de surface. Churchill, faut-il le dire, est un excellent patriote mais anglais. En juin il nous avait conseillé contre les Allemands d'utiliser la "guérilla". Dans un pays à terre, dix millions de civils sur les routes ! Des millions de prisonniers, une armée cassée, encore des morts et des représailles !
LE VRAI VISAGE DE CHURCHILL
Evidemment de nos jours il nous est officiellement sympathique. François Delpla l'évoque (avec quelques réserves) dans son livre Mers el-Kébir, 3 Juillet 40 (éditions François Xavier de Guibert. 356 pages. 32 euros) Sous titre : « L'Angleterre rentre dans la guerre. » Mais elle n'en était jamais sortie. Nous avons essayé de lire son livre qui n'est pas le premier qu'il a écrit sur 1940. C'est long, répétitif, touffu, rempli de citations, avec une abondante bibliographie (où Paillat n'est pas cité). Pour Delpla c'est « Hitler qui provoque l'ouverture du feu en rade d'Oran par ses conditions d'armistice qui se veulent subtiles, propres à convaincre l'Angleterre de signer à son tour. » Ah bon ! Hitler présenté comme l'Antéchrist, un vocabulaire démonologique ! Le contenu du livre est moins sommaire mais il se termine par un chapitre intitulé : « En vouloir à l'Angleterre »? Non. Mais en vouloir à Churchill, oui. Delpla signale d'ailleurs qu'outre-Manche et après 1945 de nombreux historiens anglais n'ont pas été tendres avec l'idole de 1940-1945 et chez les marins beaucoup condamnent et regrettent Mers el-Kébir. En 1950 Lord Mounbatten sur place rendit un hommage discret aux centaines de malheureux marins de juillet 1940 inhumés dans un cimetière militaire.
Hitler espérait-il que le gouvernement français, indigné comme l'opinion française (se souvenir de Mauriac dénonçant dans Le Figaro « le visage de Gorgone » de l'Angleterre), déclarerait la guerre à l'Angleterre? Le Maréchal Pétain, le général Weygand, d'autres (comme Baudoin, ministre des Affaires étrangères) ont heureusement refusé cette issue d'ailleurs inapplicable vu le contexte. Il y eut rupture des relations diplomatiques (mais plus tard une mission secrète de Louis Rougier à Londres) et une tentative d'attaquer Gibraltar par des bombardiers aux ordres du futur général Chassin.
Sur le plan de l'opinion anglaise, plus de réticence. Churchill a gagné. L'Angleterre ira jusqu'au bout. Hitler aurait été impressionné par le succès anglais. Il renonce à Sealow et, dès l'automne, donne des ordres pour Barbarossa. Roosevelt confirme la solidarité anglo-saxonne mais en revanche se garde d'engager son pays dans la guerre et se dit neutre à la veille de sa campagne présidentielle. À la radio anglaise le 8 juillet, De Gaulle approuve Churchill, l'excusant et reprenant la fausse accusation que les navires pouvaient être livrés. « Je dis sans ambage qu'il vaut mieux qu('ils) aient été détruits. » Mais dans ses Mémoires de Guerre (1954, tome un), il a été plus sévère pour le gouvernement et l'amirauté britannique. Il dénonce même « les sombres impulsions et l'instinct refoulé (c'est-à-dire anti-français) » de ce peuple. Il a aussi reconnu que les retombées de Mers el-Kébir furent dures pour lui. Comme l'humiliant échec de son expédition sur Dakar en septembre 1940. Où il n'y avait pas de soldats allemands et italiens (encore un mensonge) mais des forces françaises fidèles à Vichy qui se souvenaient de Mers-el-Kébir.
DARLAN AMIRAL DE LA FLOTTE
Il y a une longue suite à Mers el-Kébir. D'abord à nouveau des combats lorsque les Américains débarquent à Alger et à Oran en novembre 1942. À Oran, ils sont accompagnés de troupes anglaises dont l'identité est camouflée mais ils sont durement accrochés par des forces françaises qui n'ont pas encore reçu de l'amiral Darlan l'ordre de cessez-le-feu. Darlan, l'amiral de la flotte (en 1939 la deuxième du monde) est assassiné à Alger le 24 décembre. Une sombre histoire encore sensible où pataugent monarchistes (directement responsables) mais aussi dans la coulisse des gaullistes et l'Intelligence Service. Après 1942, Darlan est oublié, discrédité. Son cercueil reposait dans une casemate de l'Amirauté d'Alger. À l'indépendance en 1962 a-t-il subi des outrages ? Le corps s'y trouvait encore ? (2) En 1964 De Gaulle régnante, l'escorteur d'escadre Maillé-Brézé transporte le cercueil à Mers el-Kébir. Il sera inhumé avec les honneurs militaires au milieu des morts de 1940. Sur sa tombe (en lettres d'or) : « François Darlan. Amiral de la Flotte. Nérac 7 août 1881-Alger décembre 1942. » Mort pour la France : une certaine repentance de De Gaulle ? Possible ! En 1962, les accords d'Evian ont reconnu à la France sa souveraineté sur le cimetière. Qui reçoit parfois des pèlerinages. En l'an 2000, le cimetière est intact mais en 2006 il est saccagé, les tombes endommagées et surtout les croix abattues. C'est la faute des islamistes pour les autorités algériennes. De nouvelles tombes ont été construites, neutres surtout pas de croix ! Depuis des années en France une association existe pour la mémoire des morts de Mers el-Kébir. Elle demande que les cercueils soient rapatriés en France, de préférence en Bretagne. Les Bretons étaient majoritaires parmi les victimes. Quant à Darlan il devrait revenir à Nérac. Darlan à Nérac ? On imagine l'indignation sur commande des revanchards acharnés ! Que soixante-dix ans après le terrible massacre ces morts restent dans nos mémoires, c'est déjà beaucoup !
Jean-Paul ANGELELLI. RIVAROL 2 JUILLET 2010
(1) Claude Paillat est rarement cité. Il paie sans doute son non-conformisme historique. Sur 1940, il a publié pas moins de trois volumes de ses Dossiers Secrets de la France Contemporaine (éditions Robert Laffont). En tout mille six cent pages. Qui dit mieux ?
(2) C'est Pierre Ordioni qui l'affirme dans son livre Le Secret de Darlan. 1940-42. Le complot et le meurtre. Éditions Albatros (1974) Défenseur acharné de Darlan, Pierre Ordioni a laissé une œuvre considérable sur les années 1940-1945. En Algérie et en France. (association du 3-juillet-40, rue des Lauriers, 56650 Luzizac Lochrist). -
Pour F. Hollande, la France vit déjà sous la charia
Noël : Contrairement à l’Aïd-el-Fitr, aucun communiqué sur le site de l’Élysée (Màj)
Addendum
France-Inter a évoqué l’affaire dans la soirée du 25 décembre, avec une intervention du député Lionnel Luca :
Aucun vœu du Président Hollande à l’occasion de Noël sur le site de l’Élysée. En revanche pour l’Aïd-el-Fitr :
« A l’occasion de l’Aïd-el-Fitr, qui consacre la fin du mois de Ramadan, j’adresse tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite aux musulmans de France. »
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