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  • Ces chiffres « arabes » qui viennent d’Inde


    En tant qu’utilisateurs des chiffres dits “arabes”, nous en attribuons souvent la création aux mathématiciens arabes. C’est une erreur grossière.
     
    Bien avant, les Indiens connaissaient et utilisaient déjà le système décimal tel que nous le connaissons. Ce n’est que bien plus tard, à la suite de conquêtes militaires en Asie, que les mathématiciens arabes découvrirent ce système. L’idée reçue attribuant la paternité du zéro aux Arabes est également une erreur : le zéro était déjà présent dans la numérotation indienne que les Arabes ont rapporté de leurs conquêtes.
     
    La numération indienne de position
    Les chiffres de 1 à 9 ont été inventés en Inde. Ils apparaissent dans des inscriptions de Nana Ghât au 3e siècle av.J.-C. La numération de position avec un zéro (un simple point à l’origine), a été développée au cours du 5e siècle. Dans un traité de cosmologie en sanscrit de 458, on voit apparaître le nombre 14 236 713 écrit en toute lettres. On y trouve aussi le mot “sunya” (le vide), qui représente le zéro. C’est à ce jour le document le plus ancien faisant référence à cette numération.
     
    En 773 arriva à Bagdad une ambassade indienne. Ils avaient un présent pour le calife Bidule : le calcul et les chiffres. Ce n’est qu’au 9e siècle que le savant Truc écrit le premier ouvrage en arabe présentant la numération indienne dans son “Livre de l’addition et de la soustraction d’après le calcul des Indiens“. C’est par cet ouvrage que le calcul indien pénétra dans l’Occident chrétien. Sa célébrité fût telle que ce calcul fut nommé algorisme, d’Algorismus, latinisation d’al-Khuwârizmi.
     
    Au Xe siècle, le moine français Gerbert d’Aurillac apprit la nouvelle numération et, grâce aux chaires qu’il occupait dans les établissement religieux d’Europe, put introduire le nouveau système en occident. En 999, il fut élu pape sous le nom de Sylvestre II, ce qui lui conféra l’autorité nécessaire pour implanter la numération indo-arabe.
     

  • 16 signes qui montrent que la France va se prendre le mur et que nous allons tous y perdre beaucoup

    La baisse prévue et inévitable de nos salaires n’est qu’un moindre mal par rapport à ce qui s’annonce, et ce n’est plus à l’horizon que cette situation apocalyptique se profile, le mur est proche. Bien évidement ce ne sont pas les médias qui vont nous l’expliquer ouvertement, mais l’économie va inévitablement s’effondrer à un moment ou à un autre, le système va vaciller de la manière la plus impressionnante qui soit, et nous sommes tous concernés car nous serons tous les victimes de cet effondrement qu’ils tentent de nous cacher. Ce sont 16 signes annonciateurs de ce qui arrive qui sont listés dans la suite de l’article, XX signes qui ne trompent pas.

    1. La zone euro est maintenant au milieu de sa plus longue durée de récession jamais rencontrée. L’activité économique dans la zone euro a diminué sans discontinuer pendant six trimestres consécutifs .
    2. La confiance des consommateurs en France vient de frapper un nouveau plus bas historique .
    3. Le nombre de chômeurs qui cherchent un emploi en France a atteint un niveau historique, jamais atteint jusqu’à présent. Quand aux agences pour l’emploi, leur utilité reste à démontrer. Et François Hollande, malgré ses promesses de faire baisser le chômage, ne fera rien, sinon, pourquoi le gouvernement encouragerait-il (dont financièrement) les délocalisations au Maroc?
    4. Le taux de chômage dans la zone euro dans son ensemble a atteint les 12,2%, également un niveau historique, pour infos: « Le chômage des jeunes continue de grimper vers des sommets sans précédents en Europe: En Grèce, 62,5% des jeunes sont sans emploi, en Espagne 56,4%, puis le Portugal avec 42,5%, également l’Italie avec 40,5%« . On apprend même qu’en France en 2013, 6 mois après la fin de leurs études, plus de 60% des jeunes sont toujours au chômage.
    5. Il est prévu que la France soit « chypriotisée » et que les comptes bancaires des français soient purement et simplement braqués de manière légalisée grâce à l’Union Européenne. Ce qui s’est produit à Chypre ne fut qu’un test grandeur nature, les financiers se sont servit directement sur les comptes bancaires sans qu’aucun déposant ne puisse faire quoi que ce soit, c’est un braquage sans armes ni cagoules qui s’est produit, et surtout sans aucune peine de prison!
    6. La fermeture d’usines s’est accéléré en France en 2012, et rien n’indique qu’une accalmie puisse voir le jour en 2013: « En 2012, plus de 200 sites ont fermé leurs portes, soit 42% de plus qu’en 2011. Le secteur manufacturier a particulièrement souffert, avec près de 24.000 postes supprimés »
    7. Sur un an, 266 fermetures d’entreprises ont été annoncées, aucune précision par contre sur celles qui n’ont pas été annoncées dans les médias…
    8. La France, déjà incommensurablement endettée, continue de payer toujours plus aux racketteurs européens de Bruxelles, fin 2012, un amendement est passé relevant de 837 millions d’euros la contribution de la France au budget de l’Union européenne. Et avec nos sous, bien évidement!
    9. Le 26 février Fillon a expliqué qu’un risque de guerre civile était possible en France si cela continuait comme cela et qu’une chute brutale du niveau de vie était à craindre.
    10. Cette prévision a également été partagée par la Suisse depuis plusieurs mois « s’engage dans des exercices militaires pour sécuriser ses frontières exposées à de futures émeutes sociales de pays limitrophes. »
    11. Michel Sapin, ministre du travail qui porte bien son nom puisque en France pour l’emploi, « ça sent le sapin », a déclaré que « la France est un état totalement en faillite« , il a ensuite tenté de rattraper cela en expliquant qu’il s’agissait d’ironie et qu’il reprenait juste les propos de Français Fillon.
    12. Début 2013, le marché automobile français était à son niveau le plus bas depuis 15 ans, et a continué à plonger en mai. Étonnant? Pas vraiment quand on sait que Renault fait construire une usine en Algérie alors que nous avons besoin d’emplois en France, ou que General Motors, gros actionnaire de PSA a bloqué la vente de 100 000 véhicules/an en Iran au nom d’un embargo décidé par les américains…
    13. Une immense bulle immobilière va éclater comme ce fut le cas en Espagne ou aux Pays-Bas, il a été estimé que pour l’ensemble de l’année 2012, les crédits immobiliers accordés par les banques devaient être d’un peu plus de 115 milliards d’euros, soit une baisse de près de 30% par rapport à 2011, en novembre 2012 toujours, a été constaté une baisse des ventes des logements neufs de -24,9% et de -21% pour les mises en chantier, et ce ne sont que deux exemples des preuves qu’une telle bulle va éclater, d’autres sont disponibles ici.
    14. Les banques françaises sont dans le rouge et l’implosion n’est plus très loin. Elles n’ont plus suffisamment de liquidités: «  Malgré une certaine détente depuis un an, la liquidité des banques européennes est toujours sous pression. Le manque de liquidités atteindrait 1.200 milliards d’euros, estime Selon McKinsey dans une étude consacrée à l’avenir du refinancement des banques, qui sortira prochainement en France. En dépit des mesures de la Banque centrale européenne, McKinsey estime que les banques ont un besoin structurel de 1.000 milliards d’euros pour combler le déficit de liquidités entre leurs activités de crédit (environ 12.300 milliards d’euros) et leurs dépôts (11.300 milliards). Selon le cabinet de conseil, cet écart devrait s’accroître de 20% (ou 200 milliards) d’ici à 2018 au vu des perspectives économiques et de la faible croissance des dépôts« .
    15. De plus en plus de banques licencient en France, et toutes finissent par réduire leurs effectifs: Barclays, Société générale, Crédit agricole, Natixis, Banque de France, ING, et bien d’autres… En février le message était clair: « ce mouvement devrait s’accélérer en 2013 si l’on en croit le baromètre Ernst & Young publié en décembre dernier. D’après celui-ci, 45% des banques européennes envisagent des suppressions de postes »
    16. Suivant l’INSEE la dette de la France s’élèverait à 1833 milliards d’euros. Si on se réfère à un rapport de la cours des comptes, elle s’élèverait à 4923 milliards d’euros, soit 246% du PIB. Mais quel que soit le montant exact, la dette est colossale et est détenue par des investisseurs étrangers (dont le Qatar?) qui du coup, peuvent se permettre de faire pression pour influer sur certaines décisions politiques. Nous en revenons toujours à la loi de 1973

    Chaque jour, le pays s’affaiblit sans être défendu par quiconque, ni les politiques, ni les médias, les attaques sont incessantes de la part de « nos amis américains » qui ne souhaitent qu’une seule chose, ne pas tomber les premiers vu que leur monnaie ne vaut pas plus cher que du papier toilette et que toute leur économie ne tient que grâce à la planche à billet qui tourne de manière illimitée. La FED, (banque centrale privée et trahison par excellence pour le peuple américain et les pères fondateurs qui avaient fuit l’Angleterre justement pour échapper au système de banque centrale), injecte chaque jour dans l’économie du pays 4 milliards de dollars, sans ceux-ci, ce serait le krach et la fin de la grande mascarade américaine. N’oubliez pas que derrière les paillettes se cache une nation en chute libre, pour preuve les 21 chiffres édifiants de la pauvreté aux USA.

    Nous ne pouvons pas compter non plus sur l’aide de financiers ou de l’union européenne qui ne souhaite qu’une seule chose au final, la centralisation complète des pouvoirs, de la finance, des décisions, et la régionalisation des pays avec les encouragements de l’Oncle Sam qui là également, a activement participé pour la création de l’Europe telle que nous la connaissons. Et pour l’instant, les accords transatlantiques ne sont pas encore en place, une fois ceci fait, nous ne seront plus qu’une extension des USA.

    De plus, les 16 signes indiqués plus haut ne concernent pratiquement que la France, le souci, c’est que le navire coule pour chacun des pays de la zone euros quoi que les médias puissent vous dire. Si un pays tombe, les autres suivent, la théorie des dominos par excellence, et il ne suffit plus de grand chose pour que l’apothéose ait lieue. Chaque pays dépend des autres et chacun peut entrainer les autres. Nous avons beau dénoncer, prévoir le pire, la zone euro finira par éclater, l’euro connaîtra un krach qui fera de celui de 1929 un compte à raconter aux enfants, à moins d’un miracle… Malheureusement là aussi, Olivier Delamarche l’a clairement expliqué, en économie, les miracles, cela n’existe pas!

    A vous de choisir, anticiper, vous préparer ou continuer à rêver comme le font beaucoup de monde, pour preuve ce sondage très rassurant qui indique que 54% de Français optimistes sur une sortie de crise… grâce au tourisme et au CAC 40.

    http://lesmoutonsenrages.fr

  • Un village chrétien entièrement massacré par les rebelles syriens

    Ce lundi, les membres de l’Armée syrienne libre auraient attaqué le village d’al-Duvair à prédominance chrétienne dans la ville de Reef à la périphérie de Homs. Ils auraient massacré des civils, y compris des femmes et des enfants, avant que l’armée syrienne de Bachar al Assad intervienne en faveur des chrétiens selon les sources plus bas dans l’article.

    Cette attaque arrive après d’intenses combats dans la ville d’al-Qusseir, ce week-end, où les forces de Bachar Al-Assad ont infligé de lourdes pertes aux rebelles. Les forces d’Assad ont lancé une offensive en Avril dans le but de couper les lignes d’approvisionnement aux rebelles et en prenant la ville et ses environs conquise depuis l’année dernière. [...]

    La suite sur Alyaexpress.news.com

    http://www.actionfrancaise.net

  • Droitiser la droite

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "[L]a situation politique de la France change, sous l’influence d’au moins deux facteurs : la montée en puissance d’internet et le lancement de primaires ouvertes. Alors que la grosse presse est massivement acquise au politiquement correct, internet ouvre une fenêtre de liberté d’expression. Et, désormais, les sites de ce que l’on appelle la « réinfosphère », qui présentent les points de vue des dissidents que nous sommes, reçoivent des millions de visiteurs par mois. Ce ne sont pas encore des chiffres de l’ordre des audiences de TF1, mais ce sont déjà des chiffres comparables à ceux de la presse quotidienne nationale. Or, ces sites, dans leur diversité, ont ceci de commun qu’ils refusent le politiquement correct et qu’ils n’obéissent pas aux décisions des partis – même amis ! Désormais, une force de plusieurs centaines de milliers d’électeurs (et de lecteurs) de droite existe, fortement « conscientisée » comme disaient naguère les marxistes, contre tous les aspects du socialisme (qui agit contre l’identité française, contre les libertés économiques et contre la famille). Cette force est difficilement cernable, car elle est extrêmement diverse. Pourtant, elle existe bel et bien. Et présente la particularité d’un engagement politique principalement fondé sur des convictions.

    Cette force peut constituer l’embryon du « Tea party à la française », dont beaucoup parlent, ces derniers jours, sur internet (et dans nos colonnes!). Notamment à la faveur des primaires ouvertes (c’est-à-dire où des non adhérents à l’UMP peuvent voter), qui devraient se développer dans les années à venir. Naturellement, ce mouvement sera différent du mouvement américain, mais il aura logiquement la même conséquence que ce dernier: il « droitisera » la droite. Plus précisément, il « droitisera » les deux droites: l’UMP et le FN. Pour l’UMP, c’est une évidence: les électeurs étant nettement plus à droite que les élus, donner la parole aux électeurs va mécaniquement « droitiser ». Mais, en retour, cela va influer sur le FN. De deux choses l’une: soit le FN continuera sur la ligne chevènementiste de Florian Philippot et, tôt ou tard, ses électeurs de droite le quitteront, comme ils l’ont fait en 2007, lors de l’élection de Nicolas Sarkozy; soit il reviendra sur la « ligne Reagan » (qui semble celle de Marion Maréchal) qu’il avait dans les années 80, pour être au moins aussi à droite que l’UMP sur les questions économiques et plus à droite sur les questions d’identité. Dans les deux cas, il cessera d’être un « problème » pour une UMP droitisée, puisque, soit une alliance sera possible, soit une alliance sera inutile.

    Cela en inquiète certains. Beaucoup continuent, en effet, à penser qu’une élection se gagne au centre. Mais c’est faux. Une élection se gagne principalement en réunissant son camp. Derrière cette idée fausse se cache certes une question importante : celle de l’expérience des personnalités choisies. Car, après avoir été exclus du pouvoir pendant des décennies, nous manquons effectivement d’hommes politiques d’expérience. Mais, d’une part, on voit mal comment des personnes inexpérimentées feraient moins bien que ce qui se fait aujourd’hui ; et, d’autre part, on peut acquérir de l’expérience en dehors des ministères. Et nous pourrions présenter bien des gens connaissant mieux le monde réel que « nos » ministres d’aujourd’hui !"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Kosovo : une guerre juste pour créer un État mafieux », de Pierre Péan

    Un pavé noir pour le Kosovo.
    Le Kosovo, sa guerre, ses épurations ethniques, fut le dernier épisode du démembrement de l’ancienne Yougoslavie. Les années ont passé, cette ancienne province serbe n’est rappelée à notre mémoire que timidement, par quelques organisations humanitaires qui se dévouent auprès des communautés serbes chrétiennes demeurées sur place et concentrées dans le nord du pays. Devenues une minorité à la suite de la mise sous administration de l’ONU en juin 1999 et de l’indépendance de l’ancienne province en février 2008, ces populations vivent sous le joug d’un pseudo gouvernement corrompu et maffieux. Pierre Péan, dans son livre Kosovo, se livre à un véritable reportage sur des manipulations et des intérêts masqués derrière le prétendu miracle kosovar. Mais les oppositions ethniques sont toujours présentes et le Kosovo reste « une poudrière »
    Polémia

    Pierre Péan nous donne une leçon de courage.
    Le nouveau livre de Pierre Péan, paru cette semaine chez Fayard, est un pavé noir de cinq cents pages. Sur la couverture nous dévisage un homme masqué par une cagoule frappée de l’emblème de l’UÇK. Au-dessus, un sous-titre rouge: « Une guerre « juste » pour un État mafieux ». Et surplombant le tout, en grosses lettres blanches : Kosovo.Le nouveau Péan est plus qu’un pavé : un monument de lucidité. Un temple du courage intellectuel et physique. Une brique d’amertume. Il s’ouvre et s’achève par le récit d’un épisode parmi les plus horribles de la guerre civile yougoslave: l’extraction, à vif, du cœur d’un jeune homme serbe par un jeune médecin albanais, tremblant de terreur, qui finira par se rendre et se confesser des années plus tard, hanté par son crime et traqué comme témoin gênant par ses ex-patrons, trafiquants de chair humaine. Lesquels patrons, Péan l’affirme à la suite de Dick Marty, sont des personnages de premier plan de l’État mort-né du Kosovo, issu de l’union passionnée de l’OTAN et d’une mafia sans merci.

    Kosovo Le nouveau livre de Pierre Péan
    Le voici dans toute sa hideuse vérité, belles âmes humanitaires, le fruit de vos songes creux. Si le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions, nous interroge Péan, à quoi mène cette autoroute d’illusions, de manigances politiques et d’aveuglement délibéré ? Son livre est une encyclopédie de la manipulation. En l’ouvrant, c’est une malle de souvenirs cauchemardesques que je déverrouille dans ma tête. Guerres fratricides attisées de l’étranger; montages photo à charge, grossiers et bâclés comme le sont les mensonges les plus efficaces; rumeurs de « camps de la mort » et de « viols de masse de femmes musulmanes » jetées après usage, mais qu’il était interdit de questionner sur le moment; dizaines de courriers inutiles à des rédactions de presse qui s’étaient promues agents RP des « gentils », bosniaques ou albanais; 78 jours de bombes sur la Serbie à cause de son refus de ramper; Kouchner et les militaires occidentaux se jetant dans les bras des caïds balkaniques…
    D’écœurement devant tant de bêtise, j’avais opté pour le camp des « méchants » Serbes. Passer pour un vilain aux yeux des imbéciles est une volupté de fin gourmet, aurait dit Courteline. Mais c’est faux. Cela flatte votre orgueil un instant, puis cela vous fait désespérer : soit de votre propre santé mentale, soit de celle des humains qui vous entourent.
    Le pavé de Péan, fortement documenté, est moins une consolation qu’un soulagement : non, ce n’était pas mon esprit qui déraillait. L’affaire qui a marqué mes années d’apprentissage et formé ma vision du monde était bel et bien un « Tchernobyl de l’information » qui a irradié les consciences en Occident, étouffé le sens commun et fait de l’esprit des masses un disque dur vierge, sans mémoire ni structure logique, prêt à avaler n’importe quel bobard diffusé d’« en haut ». Si, désormais, les nouvelles du monde à l’intention du grand public ressemblent à des contes à dormir debout, c’est dans l’ex-Yougo que ce théâtre de Guignol fut testé et mis au point.
     Slobodan Despot Le Causeur.fr
    26/05/2013

    Pierre Péan, Kosovo : une guerre juste pour créer un Etat mafieux, 15 mai 2013, Fayard, 506 pages.
    Voir aussi :

    Douze ans de désastre des Occidentaux au Kosovo et dans le monde

    La grande Albanie : un projet américain contre le monde orthodoxe

    http://www.polemia.com

  • 6 juin 48 av J.-C. César vainc Pompée à Pharsale

    Le 6 juin de l'an 48 av. J.-C. (9 août selon le calendrier d'avant la réforme julienne), Jules César (52 ans) écrase l'armée de son rival Pompée le Grand (58 ans) à Pharsale, en Thessalie (Grèce du nord). Cette victoire met un terme à l'affrontement des deux généraux pour le pouvoir. Elle consacre la mort de la République romaine.

    Une victoire chèrement acquise

    La victoire de Pharsale est l'aboutissement d'un longue traque. Jules César, fort du prestige acquis par la conquête des Gaules, a, dans un premier temps, poursuivi et dispersé les troupes restées fidèles à Pompée dans son proconsulat d'Espagne. Ensuite seulement, il a décidé de traverser la mer Adriatique pour en finir avec celui-ci.

    En janvier de l'an 48 av. J.-C., César passe d'Italie en Grèce où il est rejoint par ses troupes et son fidèle lieutenant Antoine, chef de la cavalerie. Il peut, enfin, aller au-devant de Pompée.

    Ce dernier est défait à Pharsale malgré une supériorité numérique écrasante. Il aligne en effet 45.000 fantassins et 7.000 cavaliers face aux 22.000 fantassins et 1.000 cavaliers de César.

    Après la bataille, Pompée, en fuite, se réfugie en Égypte où il est assassiné sur ordre du jeune pharaon Ptolémée XII Philopator (13 ans) qui croit ainsi s'attirer les grâces du vainqueur.

    César arrive à son tour en Égypte. Il fait mine de s'offusquer de l'exécution du grand Pompée et lui accorde des funérailles solennelles. Il réprime enfin une révolte à Alexandrie et fait déposer le jeune pharaon mais se rend aux charmes de sa soeur, la reine Cléopâtre.

    Là-dessus, iI soumet Pharnace II, roi du Pont (la région de l'actuel détroit du Bosphore) à Zéla en 47 avant JC.

    La paix enfin

    La défaite et la mort de Pompée font espérer aux Romains la fin des guerres civiles. Le vainqueur est nommé par les comices romaines dictateur pour un an (et non plus seulement onze jours). Il est aussi fait consul pour cinq ans. C'est un premier pas vers le pouvoir absolu.

    Mais la paix n'est pas encore assurée. S'arrêtant à peine à Rome, César passe en Afrique et écrase une armée de partisans de Pompée à Thapsus en février de l'an 46 avant JC. Cela lui vaut de voir sa dictature et son consulat étendus à dix ans.

    La dernière bataille de cette interminable guerre civile a lieu à Munda, près de Cordoue, en Espagne, le 17 mars de l'an 45 avant JC. Elle voit la défaite de la dernière armée pompéienne, bien que celle-ci, forte d'environ 10.000 hommes, se soit battue avec l'énergie du désespoir. Un fils du grand Pompée, Sextus Pompée, arrive à s'échapper.

    Fort de quatre triomphes (un de plus que Pompée le Grand !), César obtient dès lors la dictature à vie ainsi que les pouvoirs d'un tribun et ceux d'un censeur, avec le titre de préfet des moeurs... Il a partie gagnée contre ses adversaires et devrait pouvoir se reposer sur ses lauriers... Toujours généreux, il n'oublie pas de distribuer toutes sortes de prébendes pour s'assurer ce que l'on appelle ouvertement une clientèle.

    César entreprend des réformes civiles, étend le bénéfice de la citoyenneté à de nouvelles catégories d'habitants et limite de moitié les bénéficiaires des distributions gratuites de blé. Il établit ses vétérans dans les régions dépeuplées d'Italie, unifie les constitutions municipales des villes de province sur le modèle de Rome... Il porte de 600 à 900 le nombre de sénateurs en élevant à cette dignité beaucoup de provinciaux, en particulier des Gaulois ! Il réforme même le calendrier, fait commencer l'année en janvier et... donne son propre nom au septième mois (juillet, qui nous vient de Julius). Il s'essaye enfin à une politique de réconciliation nationale après cinquante ans de guerre civile.

    Pendant les cinq années qui courent de la traversée du Rubicon à son assassinat, César transforme ainsi le gouvernement de la cité en celui d'un grand État méditerranéen sans rien changer à la forme des institutions. C'est la fin de la République sénatoriale et le début de ce que l'on appellera plus tard l'Empire.

    Jean-François Zilberman www.herodote.net

  • Yves Bertrand, l’ancien patron des RG, retrouvé mort…

    L’ancien directeur des Renseignements généraux (DCRG) Yves Bertrand, 69 ans, a été retrouvé mort ce lundi 3 juin à son domicile parisien.
    Son corps a été découvert par sa concierge dans son appartement du 8e arrondissement ; on ignore pour le moment les causes du décès.
    Et d’après nous, il y a des chances pour qu’on ignore les causes réelles encore longtemps, car Bertrand était devenu embarrassant…

    Cette « grande figure » de la police et du renseignement avait dirigé les Renseignements généraux pendant près de 12 ans, jusqu’en 2004, et s’était rendu célèbre avec la publication en 2008 de vingt-trois cahiers, couvrant les années 1998 à 2003.
    Nicolas Sarkozy, alors président de la République, avait d’ailleurs porté plainte contre lui à la suite de la publication de certains passages le concernant, et le soupçonnait d’avoir joué un rôle dans l’éclatement de l’affaire Clearstream.

    Bertrand avait apporté, en septembre 2011, un subtil soutien à la candidature de Marine Le Pen à la présidence de la République.

    Il laisse 2 ouvrages de mémoires :
    Je ne sais rien… Mais je dirai (presque) tout.
    Puis Ce que je n’ai pas dit dans mes carnets.

    http://www.contre-info.com/

  • La Question turque revient au coeur des inquiétudes légitimes

    130603Les émeutes d'Istanbul l'ont replacée dans l’actualité.

    Elle l'était déjà, à peine secrètement, quoiqu'en pensent nos dirigeants occidentaux aveuglés, dans la guerre civile de Syrie. Le projet d'une reconstitution de l'ancien empire ottoman, sous d'autres noms, habite les dirigeants actuels de ce pays : on les qualifie d'islamistes "modérés", à commencer par le tout puissant Erdogan.

    Ce petit livre donne l'essentiel des clefs pour comprendre ce pays, son identité, ses contradictions, sa réussite économique récente et ses ambitions – incompatibles avec la prétention de l'intégrer à l'Europe.

    Ce livre, court, dense en informations, d'une lecture facile, éclaire le sujet. ••• JG Malliarakis ”La Question turque et l’Europe” ••• 192 pages 20 euros franco de port à commander aux Éditions du Trident 39, rue du Cherche Midi 75006 Paris

    http://www.insolent.fr/

  • Olivier Delamarche : « Il n’y a aucune espérance de croissance »

    Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 04 juin 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Cédric Decoeur et Guillaume Sommerer.

    « La Chine a un taux de dette privé phénoménal, ils ont utilisé la relance par l’investissement mais ça ne marche pas. Le monde  entier est dans une logique : j’inonde de billets pour essayer de tenir le plus longtemps possible; mais ça ne passe absolument pas dans l’économie. »

  • Un mage nommé Hollande

    Le nouveau gourou économique du PS, ce n’est plus Thomas Piketty – contre lequel Aurélie Filippetti avait porté plainte pour trop plein de torgnoles – mais une jeune femme de 39 ans, Karine Berger, une grande techno qui n’a pas besoin de fumer la moquette pour s’envoyer en l’air et nous refiler le résultat de ses rêves éthérés. Jugez-en par vous-même : Polytechnique, Sciences-Po, école de la statistique et de l’administration économique. Le genre de cursus qui vous mène tout droit à Bercy, ce qui fut le cas, quand Strauss-Kahn en était le patron de surcroît. Ajoutez à cela deux campagnes présidentielles, celle de Jospin puis de Hollande. Et, un court séjour dans le privé, l’assurance-crédit, ce qui n’est pas suffisant pour ressortir aguerri de la libre entreprise. Fonctionnaire donc qui, en raison des services rendus, s'est vue attribuer une circonscription dans les Hautes-Alpes. Et voici notre authentique nuisible qui atterrit à l’Assemblée nationale. 

    Elle a pris aussi le temps d’écrire un livre totalement délirant, avec une certaine Valérie Rabault, intitulé Les Trente glorieuses sont devant nous. C’est vous dire le délire avancé de la dame.

    Le problème, c’est qu’elle a toujours l’oreille de François Hollande où sa dernière trouvaille a trouvé un écho. Dans un édito de Challenges, canard du groupe Perdriel, le patron du Nouvel Obs, elle nous explique que l’économie fonctionne par cycles et que nous approchons du suivant. L’origine de la crise ? La faillite de Lehman Brothers en 2008. Or, écrit la dame, les crises « durent six à sept ans ». Donc, pour l’Europe, c’est en 2014 que nous sortirons du tunnel. Et la reprise française suivra automatiquement. Comme ça, par simple enchantement.

    Pourquoi, en effet, s’acharner à assainir les finances publiques et réduire le train de vie de l’Etat ? Le pire, c’est que Hollande a repris ces balivernes à son compte sur l’air de « demain on rase gratis ».

    Quid d’un marché du travail ultrarigide, d’une fiscalité étouffante et un secteur public boulimique ? D’une administration toujours colbertiste ! Les handicaps structurels de ce pays sont tels que l’on voit mal comment la France pourrait bénéficier d’une quelconque reprise.

    Qu’un Hollande se laisse berner par ce qui n’est jamais qu’une petite fonctionnaire, en dit long sur cette nomenklatura, de droite comme de gauche, qui ignore superbement les réalités. Et qui n’a aucune idée de ce qu’est l’entreprise.  Sans compter un patronat qui pousse au crime et se nourrit de la chair fraîche des immigrés qu’il exploite et sous-paie avec d’autant plus d’aisance que les syndicats ne représentent plus rien dans ce pays.

    C’est dire si nous ne sommes pas au bout de nos peines et que la reprise n’est pas pour demain. Le pire n’est pas à craindre, car on est déjà dedans. C’est d’autant plus navrant que nul n’ignore que ce pays dispose encore de remarquables ressources d’hommes et d’idées.

    http://lejournalduchaos.hautetfort.com/