Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 68

  • Le Plannning familial sent le vent tourner

    Le Planning familial s'inquiète pour son juteux business. La culture de mort est intenable dans la durée :

    "Avortement: un vent mauvais souffle sur l'Europe

    Plusieurs pays envisagent de revoir leur législation afin de resteindre considérablement le droit à l'avortement.

    Espagne: le gouvernement conservateur va présenter un projet de loi visant à interdire l'avortement sauf cas exceptionnels (danger grave pour la vie de la femme, viol, inceste). Le ministre de la santé a même déclaré vouloir interdire l'avortement en cas de malformation grave du foetus et ce au nom de la convention internationale sur les droits des personnes en situation de handicap !

    Lithuanie: le Parlement a introduit une proposition de loi qui va dans le même sens que l'Espagne, alors que l'avortement est pour l'instant autorisé sans condition jusqu'à 12 semaines de grossesse.

    Macédoine: ce pays a une législation très libérale en la matière depuis 1977. Or, le gouvernement a présenté le 29 mai un projet de loi visant à compliquer considérablement les conditions d'accès des femmes à l'avortement: obligation de faire une demande écrite, de subir un entretien pré-avortement et de le notifier au conjoint etc. Comme cela a été mis en place en Russie et en Roumanie  !

    Sans parler de l'Irlande, qui refuse de modifier sa législation très restrictive en dépit de condamnations de la Cour européenne des Droits de l'Homme et du décès récent d'une femme qui remplissait pourtant les conditions légales.

    Dans un monde où l'avortement est interdit sauf cas exceptionnels dans la grande majorité des pays, l'Europe faisait figure d'exception, en protégeant ce droit fondamental des femmes à disposer de leur corps. La mobilisation de l'ensemble des forces progressistes s'impose pour endiguer cette vague rétrograde et réactionnaire."

    Comme quoi, le combat pro-vie n'est pas un combat perdu. Le mensonge et le meurtre ont beau être légaux, ils ne peuvent rien face à la puissance de la vérité, laquelle finit toujours par réapparaître. La position du planning est en soi intenable. Question de temps et de persévérance.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Conférence de Pierre Le Vigan sur la pensée de Michéa - Nice

  • Immigration et sondage Ipsos, revu par Ivan Rioufol...

     rioufol immigration ipsos.jpg

    (Le sondage dont parle Ivan Rioufol, dans ce n° du Figaro "papier" du vendredi 10 mai, est un sondage Ipsos, paru dans Le Monde du mardi 7 mai)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Fête de la Courtoisie, dimanche 9 juin 2013 à Paris

    Fête de la Courtoisie, dimanche 9 juin 2013 à Paris

    Ce dimanche 9 juin 2013, de 11 heures à 19 heures, vous pouvez aller à la rencontre de toute l’équipe de Radio Courtoisie, de ses patrons d’émission et de ses collaborateurs. Vous retrouverez les écrivains qui se sont exprimés à Radio Courtoisie. Ils vous dédicaceront leurs ouvrages.

    La réunion aura lieu Espace Champerret, 1 porte de Champerret, Paris 17e. Carte interactive : cliquez ici

    Entrée : 5 euros. Gratuit sur présentation de la carte d’auditeur et pour les jeunes gens de moins de vingt-sept ans.

    Plus de renseignements ici.

    http://fr.novopress.info

  • Manifeste de “La Révolution des Jonquilles”

    Qu'est-ce que "la Révolution des Jonquilles" ?

    C'est un groupe  haut-savoyard qui considère qu'il faut résister à la culture libérale/libertaire imposée par une grande partie des médias, des politiques et du monde économique depuis 30 ans. Ce groupe se reconnaît dans la charte et le manifeste du Printemps Français et promeut la défense des plus faibles, en priorité l'enfant, la personne âgée, la personne fragilisée par les pertes de repère. Car il n'y a pas de plus grande pauvreté que de perdre le sens de la famille, car la famille père/mère/enfant est et doit rester le socle de la société.

    Qui en fait partie ?

    Tous ceux qui se reconnaissent dans ces principes. C'est un collectif  horizontal sans hiérarchie particulière, sans président, ni directeur, ni secrétaire général. Les bonnes volontés de chacun sont les bienvenues.

    Que fait la Révolutions des Jonquilles ?

    Elle promeut par tous les moyens NON-VIOLENTS les principes qu'elle défend. Par du tractage, l'organisation d'évènements ludiques et transgressifs, le collage d'affiches et tout autre moyen qui rendent présentes médiatiquement nos idées. Elle soutient la "Manif pour Tous", les "Veilleurs", le "camping pour tous", les "enfants des terreaux", les "Antigones", les "Enfants des Géants" et beaucoup d'autres mouvements qui œuvrent dans le même sens.

    Rejoignez-nous par courriel (revolutionjonquilles@yahoo.fr) ou via Facebook !
    La Révolution des Jonquilles

    http://www.printempsfrancais.fr/

  • HOMMEN - Resistance Flies Away (Pont au Double / Notre-Dame de Paris)

  • Les relations familiales - partie 3

    Au terme de nos deux premières parties, nous avons déploré le manque de lien entre les générations. Ce constat partait du postulat que le lien entre les générations est la condition sine qua non de la pérennité d’une société. En effet les sociétés traditionnelles sont basées sur le respect des aînés et le « jeunisme » apparaît souvent comme un pur produit de la modernité. La presse du système n’hésite pas d’ailleurs à employer de façon surabondante le mot « jeune » qui sonne immédiatement chez nous comme un synonyme de « racaille », par exemple…

    Au sein de la famille, le « jeunisme » fait des dégâts, c’est une évidence, mais cette faillite du lien intergénérationnel ne vient certainement pas que des plus jeunes.

    Pour partir d’un poncif, la jeunesse n’est que le reflet de la société dans laquelle elle évolue. Si beaucoup de jeunes d’aujourd’hui sont souvent inaptes à se concentrer, désintéressés de leur histoire, préoccupés par des futilités et imperméables à toute vision traditionnelle de l’existence, c’est parce qu’ils sont issus de parents mais aussi souvent de grands-parents qui sont les fossoyeurs de la vieille Europe. Des générations hédonistes, tièdes, dénuées de tout sens des valeurs, qui ont copieusement adhéré au modèle américain d’après guerre, délaissant par là traditions, identité et réflexion sur le présent. Comment serait-il donc possible pour des enfants d’apprendre de gens qui ont eux-mêmes œuvré consciemment ou non au reniement de nos valeurs européennes ?

    Alors que nos ancêtres étaient très majoritairement des paysans attachés à leur terre et pratiquant parfois plusieurs langues (nationale et locale), les générations issues du XXe siècle sont majoritairement des urbains travaillant (ou ayant travaillé) dans les services, maîtrisant mal leur langue nationale, ayant oublié leur langue locale et incitant leurs enfants à maîtriser l’anglais, ou le « globisch », pour faire carrière dans des domaines où il est possible de s’enrichir, soit bien souvent des activités méprisées par toute la philosophie européenne et la théologie chrétienne. Réussir socialement, attente quelque peu naturelle, devient malheureusement l’unique but de géniteurs qui n’ont plus rien à transmettre que le goût de l’avoir à leurs descendants…

    Alors que nos ancêtres furent souvent des soldats, bien que trop souvent pour de mauvaises causes, la plupart des générations s’émeuvent d’un rien, proclament le chimérique pacifisme intégral et le refus du don de soi, sauf bien sûr quant il s‘agit d’avoir le dernier écran plat en solde ou en promotion (comme l’atteste les bagarres hystériques auxquelles nous assistons chaque année dans les temples de l'hyperconsommation).

    Alors que nos ancêtres plaçaient la fidélité comme socle des relations homme-femme, les dernières générations sont celles du divorce, de l’éclatement de la famille, des relations d’un soir et de « l’extension du domaine de la lutte »  aux relations homme-femme.

    Bien sûr il ne faut pas fantasmer sur tout cela, le travail agricole est difficile, la guerre impitoyable et cruelle et la femme pouvait être déconsidérée. Il est surtout remarquable de voir comment le XXe siècle marque un tournant anthropologique majeur dont les générations précédentes sont entièrement responsables et la jeunesse actuelle le fruit pourri.

    Ainsi, il ne fait pas de doute que le seul moyen d’avoir une jeunesse digne de l’Europe, c’est de l’éduquer dans l’idéal homérique ou chevaleresque. Pour cela, le rôle des parents est capital et tant qu’il y’aura des parents acquis au système libéral-libertaire, il y’aura des enfants désorientés.

    Notre plus grand espoir, c’est de constater que de plus en plus de jeunes de 20 ans s’extirpent de la prison dorée libérale pour renouer avec les valeurs traditionnelles. C’est peut-être sur cette génération que repose l’avenir de tout un continent….

    Jean http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • L'enseignement catholique doit instruire, éduquer et proposer la foi

    Le week-end dernier s'est tenue une convention intitulée « Avons-nous besoin de l’école catholique ? ». Exrait de l'interview dans La Croix du secrétaire général de l'enseignement catholique, Éric de Labarre :

     

    "Du milieu des années 1970 au début des années 1990, la sécularisation a profondément affecté le fonctionnement de nos établissements, qui ont eu tendance à se rapprocher, par un mimétisme délibéré, du modèle public (...)

    En 1996, la Lettre aux catholiques de France voulait faire de l’enseignement catholique une école de la proposition de la foi chrétienne. Des pas ont été faits dans cette direction. Mais, pour des raisons historiques, il reste difficile d’aborder les questions religieuses sans être accusés de prosélytisme. Or il ne peut pas y avoir d’évangélisation sans proposition explicite de la foi, dans le respect de la liberté de conscience des enfants et de leurs familles (...)

    cette offre éducative, parce que nous sommes une école catholique, est forcément fondée sur le christianisme (...) Ce qui est sûr, en revanche, c’est que les évêques sont aujourd’hui infiniment plus attentifs à l’école catholique qu’ils ne l’étaient il y a vingt ou trente ans. À l’époque, pour évangéliser, une bonne part de l’épiscopat privilégiait les aumôneries des établissements publics. Or, aujourd’hui, là où elles existent, ces aumôneries ne sont fréquentées que par les enfants de catholiques convaincus (...)

    Les évêques savent, désormais, que nos établissements, ouverts à tous, offrent un terrain d’évangélisation bien plus vaste. Il ne s’agit pas de tomber dans la caricature d’une école catholique réservée aux catholiques. Mais d’entendre les attentes d’un certain nombre de parents qui cherchent chez nous des outils qu’ils n’ont pas eux-mêmes pour élever leurs enfants dans la tradition chrétienne. Nos établissements doivent à la fois instruire, éduquer et proposer la foi."

    Philippe Carhon http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La fin du modèle turc

     

     Le cadavre de Mustapha Kemal bouge toujours
    Jean Bonnevey
    Ex: http://metamag.fr/

     

    Nous l’aura-t-on vanté ce modèle turc, cet islamisme modéré soluble dans la démocratie et devant inspirer les pays arabes, la preuve par Istanbul d’une démocratie musulmane comme il y a une démocratie chrétienne.
    En fait l’islamisme modéré est un islamisme sournois qui se répand dans la société. Depuis 10 ans Erdogan l’homme qui comparait, quand il était dans l’opposition, les mosquées à des missiles tente d’islamiser en douceur une société à part. Voilà 10 ans qu’ Erdogan est au pouvoir. Il a été habile. Il a marginalisé l’armée au nom du respect du vote. C’était l’obstacle, une armée avec des cadres toujours kémalistes, mais une troupe à l’image de la société déjà très islamisée. Il se croit à labri d’un putsch et resserre la corde islamiste sur le cou turc.
    Comme toujours, on s’en prend aux libertés au nom des interdits de l’islam dans tous les domaines du privé, comportements dans la rue, consommation d’alcool, etc..Cependant la Turquie a été un pays laïc où l’islam était sous un contrôle de fer. Les portraits de Mustapha Kemal sont ressortis dans les dernières manifestations, cela veut tout dire. En fait les tucs ne supportent plus, certains d’entre eux en tout cas, la limitation  des libertés au nom d’une religion qui  devient dans les faits de plus en plus rigoriste et répressive.
    Il y a aussi l’usure du pouvoir, même si économiquement, les islamistes qui échouent partout quand ils sont aux commandes (Maroc, Tunisie,  Egypte) ont eu de très bons résultats économiques en Turquie. Sur le plan diplomatique l’alliance avec Israël et ses déboires, les concessions aux kurdes et les engagements en Syrie ont miné le modèle turc qui se rêvait  un  nouvel espace d’influence ottoman.
    Un rejet bien plus large
    Erdogan est un islamiste intelligent.  Il l’a déjà démontré et il semble avoir compris la dangerosité, pour son pouvoir, des manifestations. Le mouvement est parti vendredi à l'aube avec l'intervention musclée de la police pour déloger quelques centaines de militants qui occupaient depuis trois jours le parc Gezi, sur la place Taksim, pour y empêcher le déracinement de 600 arbres dans le cadre d'un projet d'aménagement urbain très contesté. Mais l’arbre bien sûr cache la forêt d’un rejet bien plus large.
    Confronté à l'un de ses plus importants mouvements de contestation depuis l'arrivée de son parti au pouvoir en 2002, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a ordonné aux forces de l'ordre de se retirer en milieu d'après-midi de la place. Immédiatement, des milliers de personnes brandissant des drapeaux turcs ont envahi les lieux dans une immense clameur de victoire, ponctuée de quelques fusées d'artifice.
    Les choses n’en resteront sans doute pas là. Si le revenu par habitant a triplé en Turquie depuis 2002, Recep Tayyip Erdogan est accusé de dérives autoritaires et de vouloir "islamiser" la société turque. Le récent vote d'une loi restreignant la consommation et la vente d'alcool a suscité  la colère des milieux libéraux.
    L'opposition politique a pris le relais de ces critiques en s'affichant avec les protestataires. « Nous voulons la liberté et la démocratie dans notre pays », a lancé le président du Parti républicain du peuple (CHP) Kemal Kiliçdaroglu. Au sein même du pouvoir, plusieurs voix se sont élevées samedi pour dénoncer la réaction disproportionnée de la police. Voilà qui devrait cependant tempérer l’enthousiasme vis à vis du régime turc, de ceux qui partout le présentent comme l’exemple d’un islamisme sans danger pour les libertés et la démocratie.
    Ils ne changeront pas d’avis mais la preuve par Istanbul ne tient plus.
  • O Liberté, que de crimes commis en ton nom !

    Une commission du parlement européen vient de se prononcer la semaine dernière - J'écris en date du mardi 4 juin 2013 - pour la levée de l'immunité de Marine le Pen. Il ne s'agit pour l'instant officiellement que d'une recommandation (sourire) et la décision finale (re-sourire) interviendra le 11 juin. C'est le parquet de Lyon qui avait ouvert une en quête préliminaire suite à une plainte du Mrap (re-re sourire).

    Je souhaite étudier le fait dans cet article. En profondeur, et comme vous allez le constater, en rappelant certains principes essentiels conforme au Droit, à l'Honnêteté et à la Liberté.

    La liberté est un concept philosophique qui pose bien des soucis à ceux qui l'abordent. Certains y croient (1), d'autres la postulent (2) et certains la nient (3). Je pense que pour ma part, si l'idée de la liberté de l'homme flatte notre ego (Spinoza), elle ne me semble pas moins erronée: trop de déterminismes extérieurs à l'homme s'imposent à lui pour qu'il puisse être considéré comme libre. A la limite, comme c'est le cas pour certains jeux de rôles, il faudrait, avant même le début de la partie, c'est à dire de la vie, choisir les qualités ainsi que les défaut de notre propre personnage. C'est la raison pour laquelle je pense, à titre personnel, que la marge de manœuvre de l'homme est assez restreinte.

    Sans aucun doute, le type de société dans lequel on vit permet plus ou moins de libertés pour un individu. Ainsi, et ce de façon à illustrer mon propos, il n'y a pas si longtemps, par exemple une trentaine d'années, les journalistes étaient assez politisés. D'où les charrettes de journalistes nommés ou répudiés suite à un positionnement politique jugé douteux par le nouveau gouvernement en place. Jean Offredo, par exemple, présentateur du journal de soirée de Tf1 à partir de la fin de l'année 1983, doit majoritairement sa nomination au fait que le gouvernement de l'époque en chute libre dans les sondages, se devait de se recentrer; voilà qui explique la promotion de ce journaliste qui dans les faits constituait un clin d'oeil aux chrétiens de gauche qui étaient assez modérés.

    Aujourd'hui, la situation a changé: les journalistes ne sont plus comme naguère communistes, socialistes, libéraux ou gaullistes mais adhèrent à ce que l'on a coutume d'appeler entre nous «Le Système», c'est à dire les fondements politico-économiques de la structure en place (rappelons au passage que les quatre principaux candidats lors des élections présidentielles de 1981 proposaient quatre modèles de société différentes alors qu'aujourd'hui Coppé, Fillon, Boloo, Bayrou et Hollande sont sur la même ligne). Cette absence d'adhésion des journalistes à un parti présente un avantage aussi bien pour les journalistes que pour les politiques. Au sujet des premiers, ils n'ont plus rien à craindre d'une alternance politique; pour les seconds, ils savent que les premiers ne les embarrasseront pas et déclameront «la voix de son maître» (4). Est-il au demeurant sain en matière de liberté que le président de la république choisisse les journalistes qui vont le questionner ? Bien évidemment, tout cela constitue une restriction de la liberté puisque les media ne sont plus le quatrième pouvoir qui a vocation à dire le vrai:

    «Tout pouvoir sans contrôle rend fou.» Alain.

    En France aujourd'hui, s'il y a en matière de télévision pluralité des chaînes, l'information transmise aux Français est uniforme. Bien évidemment, il y a là carence en matière de pluralité d'expression et donc de libertés. Il y a désormais tant de chaînes disponibles que tous les grands partis – une dizaine – devraient en avoir une. Quant aux chaînes actuellement existantes, il suffit de connaître qui les finance pour savoir qu'elles n'ont pas vocation à être objectives. Quant aux comportements des journalistes avec les hommes politiques, ils sont assez révélateurs. Qui méconnaît par exemple, la différence d'attitude des journalistes, selon que la personne présente sur le plateau de télévision soit du Front National ou pas ? Même les personnalités interrogées qui sont d'extrême gauche, dont certaines d'entre elles n'hésitent pas à vanter les mérites d'Action Directe, structure terroriste, ne bénéficient pas d'un tel traitement et sont plaisamment interrogées:

    Le Front National, parce que français, est haï.

    Dans de telles conditions, la liberté qui suppose l'information objective, n'est plus. Les lecteurs de Voxnr sont déjà conscients depuis bien longtemps de cette carence (5). Bien sur, on ne vous empêchera pas de vous teindre les cheveux en rouge et d'avoir sur le visage une trentaine de tatouages et de piercings. Celui qui se travestit ainsi, croyant faire preuve de rébellion se trompe: le gouvernement n'est nullement atteint par ce type de déguisement....

    Nous sommes libres dans la France d'aujourd'hui, que si nos pensées, paroles et comportements apparaissent inoffensifs au pouvoir en place.

    A contrario, il est des prises de position qui constituent pour la structure en place un casus belli. Et on trouve de nombreux exemples: ainsi la loi Fabius-Gayssot qui postule par exemple que certains sujets historiques N'ONT PAS LE DROIT d'être débattus, les politiques se substituant aux historiens déclarés incompétents dans leur propre discipline; ainsi le referendum concernant le traité de Lisbonne dont le résultat fut, dans les faits, annulé. Ainsi l'interdiction d'appartenir à une race – la volonté de diriger des êtres transparents ? - puisque le terme « race » est désormais interdit dans la constitution par une assemblée presque exclusivement... blanche. Moi qui suis profondément admiratif devant blancs, arabes, noirs et asiatiques, je suis outré du fait du racisme de l'actuel gouvernement, avec les complicités de l'opposition, niant aux différentes catégories précitées leur droit à avoir une couleur de peau; ainsi, l'interdiction d'ouvrages à la vente ainsi qu'à l'exposition, de certains ouvrages. Ainsi, puisque journalistes et politiques font cause commune, l'absence d'émissions où seraient interrogés ceux qui contestent la version officielle – si celle-ci est vraie, certaines lois de la physique sont fausses ! - des attentats du 11 septembre 2001. Ainsi l'obligation de porter un casque pour les utilisateurs de deux roues. Sans casque, en cas d'accident, les frais médicaux sont plus importants: est-ce la pression effectuée par assurances et mutuelles, incarnant le monde de l'argent, c'est à dire la clef de voûte du Système ? Et qu'on ne vienne pas me répondre que «c'est pour notre bien»: si tel était le cas, pourquoi alors accepter la surpopulation carcérale, les récurrents viols en prison, l'absence de toit pour de nombreux Français, les carences quantitatives dont souffrent de nombreux enfants, etc ?) .

    On constate qu'il existe donc un profond décalage entre ce que le Système prétend être, et ce qu'il est réellement. Si les gouvernements n'ont de cesse de rappeler démocratie, droits de l'homme et libertés, c'est peut être parce que: 1/ ça n'est pas si flagrant que ça (il ne me viendrait pas à l'idée d'aller répétant que l'eau mouille). 2/ Il ne faudrait absolument pas que les Français en viennent à douter. Evidemment, les tenants du Système vous répondront que c'est vraiment pour le bien des Français:

    «Toujours parler paix, toujours penser guerre.» Napoléon.

    « L'esclavage prend de graves proportions lorsqu'on lui accorde de ressembler à la liberté. » Ernst Jünger.

    « La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté. » Stirner.

    On ne s'étonnera donc pas (6) que madame Taubira s'en prenne à Marine le Pen sur un terrain d'ailleurs non français et même anti-français (c'est aussi le cas pour tous les pays d'europe qui sont dans leur essence, menacés) qui est celui du parlement européen. Bien sur, si c'était Marine le Pen qui avait agressé madame Taubira, on aurait alors crié au racisme... Faut-il rappeler qu'une levée d'immunité parlementaire présuppose une présomption de culpabilité ? En effet, si on ne considère pas que le parlementaire est présumé coupable, on ne lèvera pas son immunité...

    C'est au motif d'un dépôt de plainte concernant l'incitation à la haine raciale que Marine le Pen serait poursuivie parce que la présidente du Front national avait comparé en décembre 2010 les prières de rues musulmanes à l'Occupation. A moins d'être raciste, on ne peut assimiler l'islam qui est une religion à une race:

    Des musulmans, il en est de toutes les couleurs.

    Quant à la comparaison, elle doit être considérée en tant que telle et il est judicieux de se référer au dictionnaire intitulé couramment «Le Littré» (7). Avouons que le terme de comparaison nous apparaît après la lecture du dictionnaire comme bien flou. Je puis moi aussi madame Taubira, comparer le plaisir que j'ai à faire pipi (comme cela fait du bien quand on en a réellement envie !) avec celui éprouvé à l'écoute d'une cantate de Bach (Un délice !). N'allez pas croire Madame, que j'aille faire pipi dans le lecteur dvd ou que la musique du divin musicien émane du fond de la cuvette des toilettes... En aucun cas, comparer ne signifie mettre un signe d'égalité:

    Il ne viendrait à l'idée de personne de comparer un structure avec elle même.

    Par définition donc, on ne peut comparer que deux structures différentes.

    Exit du même coup le motif de la plainte !

    Qui peut croire que madame Taubira l'ignore ? On peut donc en déduire, madame Taubira étant saine d'esprit à l'évidence, que le motif du dépôt de plainte ainsi que de la levée de l'immunité parlementaire est tout autre. On en revient donc à la notion de procès d'intention. Alexandre Zinoviev ainsi que d'autres dissidents soviétiques ont écrit dans leurs ouvrages que dans le cadre du système totalitaire soviétique, il fallait, non pas que le pouvoir en place prouve la culpabilité d'une personne mais que c'était à celle-ci de prouver qu'il n'était pas coupable des accusations portées par le Pouvoir. Moi qui de coutume insiste sur le rôle majeur de l'Etat, je me demande objectivement, s'il est bien sain que dans le cadre d'un différend entre un représentant gouvernemental, surtout ministre de la justice, et une personne humaine, de recourir à la justice dont les acteurs sont rémunérés par le gouvernement et dont fait partie, en plus l'accusatrice. N'est ce pas là un cas flagrant de conflit d'intérêt ?

    Assurément, l'objet de la plainte n'a nullement pour but de défendre la communauté musulmane, celle-ci étant suffisamment dénigrée par nombre des séries télévisées issues d'outre atlantique qui inondent nos écrans dans lesquelles les américains sont les bons, les méchants étant arabes et/ou musulmans (il y aurait matière à écrire un ouvrage comparant l'actuel système gouvernemental et la défunte Urss). Ce, avec l'accord tacite des différents gouvernements qui se sont succédé depuis des lustres. Ces séries, à fort contenu propagandiste, sont islamophobes et arabophobes.

    Le but de la manœuvre est tout simplement de FLINGUER l'étoile montante dans le paysage politique français qu'est Marine le Pen dont on sait par l'intermédiaire des politologues qu'elle ratisse de plus en plus large, ce au profit de tous, y compris des musulmans français. On en revient donc à la première partie de cet article dont la longueur n'était pas le fait du hasard où j'y exprimais que la liberté dont nous jouissions dans la France d'aujourd'hui était tout à fait relative. On a bien compris que les Français avaient le droit de voter sur le segment qui s'étend de l'Ump jusqu'au parti socialiste inclus mais surtout pas pour le Front National. Souvenez vous du tabac (10%) qu'ont fait les trotskistes lors de la présidentielle 2002. Le gouvernement était, probablement via les renseignements généraux, conscient de cette montée en puissance. C'est la période où fut orchestrée, aussi bien la campagne à l'encontre d'Olivier Besancennot au motif de son supposé antisémitisme (il en a pleuré sur un plateau de télévision) que celle mise en place contre Arlette Laguiller, la structure «Lutte ouvrière » étant postulée comme secte....

    « O Liberté, que de crimes commis en ton nom ! ». (9)

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

    notes :

    1 - «Il y a deux types d'hommes, ceux qui croient et ceux qui raisonnent.» Diderot.
    2 - Sartre par exemple, vante, non sans «mauvaise foi», la liberté absolue de l'homme. (Ironiquement, l'idée de «mauvaise foi» est un concept sartrien.).
    3 - Pour prendre deux exemples, Spinoza (Lire l'éthique - Folio essais -) ou Schopenhauer (Lire l'essai sur le libre-arbitre - Rivages poche -).
    4 - http://fr.wikipedia.org/wiki/HMV
    5 - Le sujet a déjà été développé à de nombreuses reprises, la dernière fois ici: http://www.voxnr.com/cc/politique/EFyZplFFylVgEQJbpb.shtml
    6 - http://fr.news.yahoo.com/marine-le-pen-pourrait-perdre-son-immunité-parlementaire-161140672.html
    7 - Alexandre Zinoviev (1922, 2006): dissident soviétique dont je conseille vivement la lecture et dont les titres de ses ouvrages sont révélateurs: partie de plaisir et informations objectives sont assurés: Les Hauteurs béantes, L'Âge d'Homme (1976) L'Avenir radieux, L'Âge d'Homme (1978), L'Antichambre du paradis, L'Âge d'Homme (1979) Notes d'un veilleur de nuit, L'Âge d'Homme (1979) Sans illusions, L'Âge d'Homme (1979) Cette fiction dite scientifique in Univers (anthologie périodique) n°17, ed J'ai Ju, 1979 (ISBN : 978-2-277-11958-6) Nous et l'Occident, L'Âge d'Homme (1981) Le Communisme comme réalité, L'Âge d'Homme (1981) Homo sovieticus, L'Âge d'Homme (1982) La Maison jaune, L'Âge d'Homme (1982) Ni liberté, ni égalité, ni fraternité, L'Âge d'Homme (1983) Katastroika, L'Âge d'Homme (1984) Le Héros de notre jeunesse, L'Âge d'Homme (1984) L'Evangile pour Ivan, L'Âge d'Homme (1984), « 1984 » et 1984 in Science-Fiction 2 : politique, éd Denoel, juin 1984, (ISBN : 978-2-207-33002-9) Va au Golgotha, L'Âge d'Homme (1986) Para bellum, L'Âge d'Homme (1987) Le Gorbatchévisme, L'Âge d'Homme (1987) Ma maison, mon exil, L'Âge d'Homme (1988) Vivre, Éditions de Fallois (1989) Confessions d'un homme en trop, Olivier Orban (1990), Perestroïka et contre-perestroïka, Olivier Orban (1991) Tsarville, Plon (1992) L'Occidentisme - Essai sur le triomphe d'une idéologie, Plon (1995) (Lire le texte intégral) La Grande rupture, L'Âge d'Homme (1999) Gaités de Russie, Éditions Complexe (2000) 5La suprasociété globale et la Russie, L'Âge d'Homme (2000).
    8 - http://www.jureka.fr/dico-francais-droit/lettre-c/definition-conflit-d-interet
    9 - Phrase prononcée par Madame Roland, née Philippon (1754-1793) sur l'échafaud.