Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 54

  • Monarchie active, premiers éléments de définition

    Dans un monde globalisé, que peut l’Etat et, en particulier, l’Etat royal ?
    Je me place ici dans l’hypothèse d’une Monarchie fraîchement instaurée en France, ce qui, pour l’instant, relève évidemment de la simple théorie, puisque nous sommes présentement en République.
    Avouons d’abord que les conditions mêmes de l’instauration royale pèseront sur ses capacités d’action, non pas qu’elles handicapent forcément l’Etat mais qu’elles le placent en position de ne pas décevoir et, donc, de tenir compte, sans en être prisonnière, d’une Opinion publique attentive et impatiente.
    La Monarchie « à la française » se signale, traditionnellement, par une force particulière de l’Etat, par l’autonomie du politique à l’égard des forces économiques et une volonté d’intervention qui ne se confond pas, néanmoins, avec l’étatisme, maladie d’hypertrophie invasive de l’Etat.
    Cette force, cette autonomie et sa capacité d’inscrire sa volonté et son action dans le long terme sont d’autant plus « permises » que la monarchie est bien enracinée dans le temps et la suite des générations, et qu’elle n’a plus l’obligation pour l’Opinion de prouver sa légitimité ou son utilité, celles-ci étant avérées par son « temps passé » et les services rendus, pour autant qu’ils soient reconnus. Cela est sans doute plus délicat dans les premières années de l’instauration, dans le « règne inaugural ». Mais, quoiqu’il en soit, le simple fait de la transmission héréditaire annoncée procure à la magistrature suprême de l’Etat une certaine liberté qui a des possibilités de se vérifier et de se fortifier au fil des règnes.
    Cela étant, il est nécessaire de rappeler que la monarchie, nouvelle ou adulte, ne peut pas tout faire et que, surtout, elle ne doit pas tout faire : son principe lui donne l’autorité nécessaire pour parler et agir, mais lui interdit de monopoliser les pouvoirs et les libertés.
    Son rôle est de donner l’impulsion aux grands projets qui ont besoin d’une garantie politique sur le temps long, d’arbitrer entre les grandes assemblées, conseils ou syndicats, qu’ils soient nationaux ou régionaux, mais aussi d’ouvrir les grands chantiers institutionnels, politiques, sociaux, économiques, environnementaux, … par la convocation de conseils et le lancement de grands programmes de recherche et de prospective. Cette action qui mêle volonté, rapidité d’initiative et enracinement dans la durée, est rendue plus facile qu’en régime électif présidentiel par l’essence même de l’Autorité suprême qui n’a pas à remettre son destin tous les cinq ans entre les mains de ceux qui font (ou défont…) les élections et les opinions. Au contraire du système de la Cinquième République où le calendrier, sauf accident (démission du président ou décès, deux cas possibles, comme en 1969 et 1974), est réglé comme la minuterie d’une bombe à retardement, la monarchie n’est pas maître de son calendrier mais accompagne le temps, offrant, par son principe successoral, la garantie d’une « respiration humaine » et de la continuité statutaire.
    L’action politique n’est pas réductible à la seule parole, et elle se doit de poser des actes : tout l’intérêt d’une monarchie héréditaire est d’en assumer la responsabilité, y compris d’un roi à son successeur, mais le renouvellement par le remplacement d’une génération par une autre au travers du monarque permet aussi de remettre en cause ce qui pourrait s’avérer obsolète sans, pour autant, menacer la continuité et la garantie de la permanence de l’Etat.
    La Monarchie active ne peut être juste une magistrature morale, elle se doit d’être politique : de Gaulle, en établissant la Cinquième République, avait sans doute en tête ce que pourrait être une monarchie au-delà même de celle qu’il fondait, d’une certaine manière, incomplète et inachevée. En somme, le mieux ne serait-il pas de faire de cette Cinquième République qui, par le jeu des partis et des ambitieux, se caricature aujourd’hui en monocratie pipolisée, une monarchie véritable, hors d’atteinte des querelles partisanes et libre de toute attache clientéliste et financière, libre de parler et d’agir, avec le garde-fou des obligations constitutionnelles, des Conseils et des Assemblées, entre autres. C’était le vœu du comte de Paris, de Pierre Boutang et, au moins un temps, du général de Gaulle lui-même. Pour aller au bout de la logique gaullienne (je n’ai pas dit gaulliste…), et restaurer la politique, assumer le souci politique au sommet de l’Etat…
    Jean-Philippe CHAUVIN http://www.actionroyaliste.com

  • Chronique d’été …

    Chronique de Laurence Maugest.
    Période estivale. La nature exhale ses fondamentaux, parfois repris par les médias qui nous ont montré des milliers de personnes dans les rues britanniques portées par une  question de fond touchant le ventre rond de leur jolie princesse  : « S’agira-t-il d’un garçon ou d’une fille ? »
    Le peuple semble bien ignorant de l’avancée égalitaire censée nous libérer de ces considérations simplistes ! Heureusement, l’avenir est assuré par nos élites  qui  parlent d’homosexualité à nos enfants dès la maternelle pour leur éviter la pathologie de la discrimination.
    Béotiennes de l’idéologie du genre, parfaitement rétrogrades, ces foules incultes  ne lisent pas les livres de leurs progénitures. Car, en effet, l’unique question légitime qu’elles devraient se poser est : quel sexe se choisira lui-même l’enfant roi dans 12 ou 15 ans ?
    Nos amis britanniques doivent attendre que le bébé « bien né » grandisse et  choisisse, pour ses jeux, une panoplie de cow-boy ou des robes de princesse. Suspense… Cet enfant sera peut-être reine.
    Les presses britanniques et mondiales s’emballent, les satellites frétillent, « the royal baby is born », belle fortune pour les enseignes mondialisées qui vont se mettre à l’heure du nouveau-né.
    Du vin et des jeux pour amuser le peuple, du « buzz » pour le divertir jusqu’à l’abrutissement : rien ne change sous nos cieux où flottent les chansonnettes  de l’égalitarisme qui dissimulent, derrière leurs mélodies faciles de supermarché, les chiffres disharmonieux de l’avortement qui atteignent leur acmé européenne (*)  dans cette île britannique à genoux devant son enfant roi.
    C’est un bel été ! Un peu mouvementé dans les banlieues parisiennes, certes, mais nos instances veillent.
    La complémentarité police-justice est accomplie. Là où la police prend des coups sur la tête, la justice apaise les petits jeunes qui brûlent et saccagent leur cité. Nicolas Bernard-Buss doit réaliser combien la vie peut être douce si l’on accepte d’être tout simplement traité en criminel lorsque l’on est innocent et en victime lorsque l’on est coupable.
    Le ciel est bleu, la plage ou les vallées de nos montagnes nous attendent mais un vent de spiritualité persiste. Depuis novembre 2012, les jeunes et moins jeunes Français, veilleurs, marcheurs ou « klaxonneurs », nous ont signifié avec ferveur que l’âme existe encore et que l’asservissement « médiatico-déraciné pour globalisation rapide »  n’est pas encore parvenu à la victoire d’un gouvernement mondial régenté par les  grands manitous de la finance.
    Laissez-nous respirer, Messieurs, Mesdames (parité oblige !) les journalistes que l’on entend trop ! Ne venez pas gâcher nos jolies matinées d’été par vos chroniques allergènes.
    Voilà que le sable chaud de l’été se gonfle au passage pernicieux de vos tentacules de boas constrictors ! L’étouffement guette le vacancier ou le travailleur fatigué à l’écoute de chroniques formatées jusqu’à l’outrance. A l’aube des JMJ, le ton assuré d’un chroniqueur nous tétanise lorsqu’il assène sa grande révélation du jour : « Ce n’est pas un hasard si le président parfaitement normal   et le pape partagent le même prénom, mais c’est un  signe… ! » Voilà, c’est dit, message touchant, à la frontière de l’ésotérisme, entendu sur une radio à audience nationale.
    Dans un contexte acidulé, la grande farce des médias confond le cosmopolitisme, véritable rouleau compresseur des cultures singulières de nos nations, et l’universalisme intemporel de la chrétienté basée, en premier lieu, sur le sacré de la vie et sur la part de divinité en l’homme.
    Ces valeurs, M. François Hollande les bafoue allégrement, du mariage homosexuel aux expérimentations sur l’embryon, en passant par la négation de la  complémentarité des sexes ou bien par la PMA déjà en gestation dans la torpeur estivale.
    Profitons du soleil qui dissimule les ombres, oublions les radios bruyantes à fort potentiel commercial, contemplons le monde réel et allons en chœur préparer nos bannières pour septembre en nous souvenant bien que l’union fait la force !
     Laurence Maugest
    23/07/2013 http://www.polemia.com
     (*) Le Royaume Uni, la France et  la Roumanie arrivent en tête du nombre d’avortements dans les pays de l’Union européenne des 27, avec respectivement 215.975, 209.913 et 127.907 interruptions volontaires de grossesse (chiffres de 2008 répertoriés dans l’étude de l’Institut de politique familiale de 2010) : http://www.cpdh.info/~cpdhpdf/RapportIPF2010.pdf

  • Le phénomène New Age ou l'individualité sous surveillance 1/2

    Mettre l'Espèce à la place de Dieu - c'est-à-dire être toujours obsédé par l'Un -, alors que c'est l'individu qui peut seul la revendiquer, voilà donc le dénominateur commun des totalitarismes rouge et brun, et donc la source de toute Terreur, et aussi de notre désir contemporain de standardisation (le phantasme du clone!). Parce qu'ils voulaient éradiquer l'âme, le "moi", les régimes totalitaires du vingtième siècle postulaient que l'homme est totalement malléable, indéfiniment réformable par le collectif. Il s'agissait de le reconstruire via le conditionnement, la propagande, l'eugénisme. Le fantasme de l'homme nouveau ne visait que la réification de la personne. Et l'on est bien forcé de constater qu'une certaine philosophie New Age imprégnant fortement notre temps, si chère au cœur des soixante-huitards et "bourgeois bohèmes" de toutes sortes, s'inscrit nettement dans cette filiation, via l'idée du "Cerveau global". Elle est encore un autre visage du rêve totalitaire "mou", un visage également serein, car elle ne croit pas, elle non plus, à la violence physique. Son projet de réforme radicale de l'humain, de transformation personnelle n'est souvent que le synonyme de cette réduction de l'homme à un simple matériau de construction

         Pourquoi le soixante-huitard cultive-t-il d'ailleurs son penchant New Age ? Il trouve ça chic et plaisant : c'est une marque (c'est-à-dire un "produit de luxe") et une manière de diminuer le stress ! Bref, le New Age est carrément tendance... Le côté "pouvoir des fleurs" ne lui déplaît pas ! Cette touche de désinvolture et de distance qu'apportent les pratiques du "Nouvel Age", ou supposées telles, le font passer pour un "sage" épris de spiritualité, en quête d'"authentique", et attentif à "ce monde qui nous parle". Le soixante-huitard adore passer pour un autre ! Depuis tout petit il aime bien se déguiser. Il paraît que c'est un passe-temps très répandu entre le 7e et le 16e arrondissement de Paris... Il y a là plein de types en Mercedes et de nymphes évaporées qui adorent se prendre pour ceux qu'ils ne sont pas...
         Mais le fond de l'affaire, c'est que le soixante-huitard adore les climats de douce torpeur, celui-là même qu'il retrouve dans le New Age. Il y a dans tout cela une claire volonté de sortir de l'Histoire qui n'est pas pour lui déplaire. Pourquoi ne pourrait-on pas en avoir assez du bruit et de la fureur ? Des siècles de combats, de conquêtes et de vastes constructions politico-idéologiques ont épuisé l'espèce humaine au-delà du supportable. Désormais, le temps vient du repos... Le soixante-huitard pense sincèrement que le "bobo" est l'avenir de l'homme... Pétards, parties fines, soirées branchées et séjours réguliers sur des plages ensoleillées : oui, pourquoi pas après tout... Le problème est que tout cela a un prix : celui de notre humanité. Le soixante-huitard l'accepte. Il acquiesce à la mort de l'individu souverain, solaire, et il fait siens les oukases du politiquement correct, de la pensée unique et de la novlangue qui assurent la tranquillité de l'esprit. Il acquiesce également au creusement des inégalités sociales puisque la douceur de vivre pour une minorité exige l'adaptation de la majorité à une précarité socio-économique plus ou moins relative et chronique. Le New Age est donc une manière de condenser cet état d'esprit global. Mais voyons de plus près comment se constitua se mouvement sociétal. 
         Pour les "maîtres du Verseau", il n'existe pas de nature humaine immuable, définissable : l'homme n'est qu'un programme, une variable constamment révisable, adaptable à volonté. Ils s'échinent à nous convaincre que nous pouvons "gérer" nos croyances, les modifier, ou même les éradiquer : on imagine aisément qu'ils n'hésiteraient guère à procéder au décapage mental nécessaire pour que certains récalcitrants "s'émancipent" de cadres de pensée jugés inadéquats
         Né en Californie et en Écosse au milieu des années 1960, à Big Sur, près de San Francisco, et à Findhorn, le New Age portait le message d'une nouvelle ère, celle du Verseau, évoquée pour la première fois par Paul Le Cour, et qui succédait à l'ère sombre des Poissons. Un "Nouvel Age" débuterait, tissé d'harmonie et communication entre les hommes ! Véritable "changement de paradigme", comme aiment à le qualifier ses adeptes, ce nouveau cadre de pensée marquerait l'élargissement décisif de la conscience humaine et l'actualisation de soi, c'est-à-dire la réalisation du potentiel intellectuel, affectif, spirituel et mystique de l'individu. Le nouveau millénaire, exploré par Marylin Ferguson dans Les Enfants du Verseau, publié au cours des années 1970, serait censé ouvrir une époque de synthèse des connaissances humaines (et donc d'équilibre et de bonheur). Il est en effet frappant de constater à quel point le New Age pioche dans toutes les sciences, qu'elles soient physiques ou humaines. Dans le corpus doctrinal des fils spirituels du fondateur d'Esalen - Michael MacMurphy -, et des "Écossais" - Peter Caddy, David Spangler ou George Trevelyan -, la Gnose de Princeton, les théories du physicien Fritjof Capra, auteur du Tao de la physique et les thèmes écologiques côtoient les thèses d'Helena Petrovna Blavatsky, pivot de la Société théosophique, créée en 1875, ou celles du transcendantalisme d'Henry David Thoreau, Ralph Waldo Emerson et Louisa May Alcott. A l'instar de la gnose, la mouvance New Age postule que c'est le savoir qui sauve, et non la foi ou la grâce. 

    Éric Delbecque, La métamorphose du pouvoir

    http://www.oragesdacier.info/

  • Le phénomène New Age ou l'individualité sous surveillance 2/2

    Le "Nouvel Age", c'est également des pratiques : celle du channeling - que l'on peut traduire en français par spiritisme, dont la figure emblématique fut Allan Kardec -, celle aussi du voyage astral, du lying, c'est-à-dire de la régression dans des vies antérieures, ou celle encore du tantra sky dancing, mariage du sexe et de la spiritualité. Il faut y ajouter l'exercice certainement salutaire du yoga ou de la respiration holotropique - chère à Stanislas Grof -, la propagation de la sophrologie ou du biofeedback, c'est-à-dire l'apprentissage du contrôle de ses propres réactions physiologiques. 

         Qu'importe toutefois de croire aux chakras, à la possibilité d'applications médicales de l'occultisme - enseignées par Eliphas Lévi - où l'astrologie karmique, de réciter des mantras ou d'articuler son existence autour de l'enseignement de la Gnose : qui peut dire où est la vérité ? Il semble vain de vouloir discuter les croyances les plus répandues chez les new-agers. Pourquoi disserter pour savoir si nous avons ou non plusieurs corps - trois, cinq ou sept - qui seraient des champs d'énergie vibratoire formant autour du corps physique un corps de lumière, c'est-à-dire l'aura ? Quel intérêt d'engager le fer pour démontrer ou infirmer qu'il n'y a pas de hasard, que nous sommes entraînés dans le flux des réincarnations, que l'au-delà a été exploré, que le corps est notre inconscient, que l'on peut communiquer avec les anges, qu'à force de croire nous pouvons rendre vrai, c'est-à-dire que la visualisation de ce que nous désirons est créatrice de ce rêve ? En faisant connaître à l'Occident les philosophies de l'Orient et en cherchant à percer à jour la tradition commune à toutes les religions, Helena Blavatsky œuvra peut-être utilement ; de même, les mouvements de développement du potentiel humain présentent bien des aspects stimulants : d'Alice Bailey, qui créa avant l'heure l'expression de "Nouvel Age", à la divinisation équivoque de l'homme, but de la transformation personnelle, en passant par la "Jesus Révolution" et Woodstock, l'éventail des chemins spirituels est large et ne mérite pas systématiquement la suspicion...
         Il importe en effet de ne pas se méprendre : si un certain recyclage de ces différentes approches intellectuelles et philosophiques du phénomène humain apparaît lourd de menaces, on ne peut invalider pour autant la démarche de ces pensées alternatives. 
         En revanche, c'est le paradigme holistique, et donc désindividualisant, qui peut rendre inquiétant l'univers de pensée New Age. Le millénarisme du grand tournant ou l'impératif de la transformation personnelle ne prennent souvent sens, positivement ou négativement, qu'à travers le prisme holiste. Il n'est pas anodin que les new-agers les plus résolus fréquentent les écrits de René Guénon tout autant - et parfois plus - que les textes de Teilhard de Chardin ou les nombreux ouvrages de Papus, pourtant une référence essentielle à leurs yeux. Il n'est pas indifférent non plus que l'on retrouve Maître Eckart, Paracelse ou Tommaso Campanella dans leurs auteurs favoris. 
         Ce qu'ils recherchent essentiellement chez tous ces théoriciens, comme dans certaines interprétations du bouddhisme ou de la gnose, de la philosophie orientale et la mystique, c'est l'apologie d'un monisme panthéiste dressé contre le moi souverain. Pour les accros du New Age, autrui n'est pas unique. Ils ne veulent d'ailleurs pas l'envisager comme un objet de désir, comme le seul être pouvant combler la béance qui nous mutile. Leur conception fusionnelle de l'espèce humaine est férocement anti-humaniste. Leur obsession de bâtir une communauté organique, indivise, les rend inaptes à la rencontre de l’altérité, les enfonce conséquemment dans le solipsisme le plus désespérant, et leur fait croire qu'ils n'ont nul besoin d'autrui. 
    Eric Delbecque, La métamorphose du pouvoir
  • Olivier Delamarche: 50% des économistes se trompent, le QE va s'intensifier - 23 juillet

  • La Manif pour tous Italia ne lâche rien

    Depuis le 22 juillet, le Parlement italien débat d'une mesure contre les discriminations envers les LGBT. Il s'agit de modifier une loi italienne en matière de lutte contre les discriminations, la loi Mancino. Cette loi adoptée en 1993 condamne les actes de discriminations, les violences et les incitations à la haine fondées sur la religion, de l'origine ou de la couleur de peau. Aujourd'hui, elle pourrait donc être modifiée afin que l'homophobie et la transphobie y soient incluses et traitées.

    Les défenseurs de la famille ne lâchent rien:

    Legge-omofobia-manif-pour-tous-italia-5-agosto_1Malgré les vacances quelque 400 personnes (selon la presse) brandissant des drapeaux de la « Manif pour tous Italia » qui revendique des liens étroits avec la Manif pour tous française ont manifesté à proximité de l’Assemblée italienne lundi soir à Rome pour dénoncer le flou du texte qui en fait, selon Il Tempo, une « loi bâillon » qui aurait pour effet d’empêcher toute critique raisonnée du « mariage » des homosexuels et de l’adoption par des couples homosexuelles. Six mois à 4 ans de prison : voilà le tarif qui pourrait s’appliquer à ceux qui continueraient de définir le mariage comme l’union entre un homme et une femme et à revendiquer le droit pour l’enfant d’avoir un père et une mère.

    En France, la loi "anti-homophobie", première étape vers la légalisation du mariage homosexuel, date de 2004, sous l'ère Chirac/Raffarin.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • En Hollandie, l'arbre norvégien a du mal à cacher la forêt de d'jeunes

  • L’UE travaille sur une directive qui limitera les retraits à 100 ou 200 euros par jour

    Les gouvernements européens travaillent à un compromis sur la directive de l’UE pour le paiement de la garantie des dépôts des clients lors de faillites bancaires. Un document de travail de la présidence de l’UE, qui est assurée depuis le 1er Juillet par la Lituanie, montre que la directive pourrait être prête dès cette année.

    Le Parlement européen veut que les épargnants puissent retirer leurs dépôts jusqu’à concurrence de 100.000 euros dans les cinq jours ouvrables qui font suite au dépôt de bilan d’une banque. Cependant, à l’origine, le Conseil de l’Europe avait réclamé un délai de 20 jours. Les États membres cherchent maintenant un compromis. Grâce aux progrès technologiques auxquels on peut s’attendre pour l’avenir, il est probable que le délai qui sera finalement adopté.

    Dans tous les cas, les dépôts supérieurs à 100.000 resteront bloqués. A Chypre, il aura même fallu trois mois complets avant que les détenteurs de dépôts supérieurs à ce montant connaissent combien ils pourront finalement récupérer sur la somme qui excède ce seuil. 47,5% de ce montant ont été convertis en actions de la Bank of Cyprus.

    Le journal allemand Börsen-Zeitung rapporte que l’Europe examine maintenant aussi la possibilité de qualifier cette période de «circonstances exceptionnelles». Pendant cette période, les citoyens pourraient effectuer quotidiennement des retraits d’argent de 100 à 200 euros maximum, comme ce fut le cas à Chypre.

    Express.be   http://fortune.fdesouche.com

  • Faudra-t-il pendre les opposants ? par Pieter KERSTENS

     

    Quel que soit le régime, chaque époque a vu la mainmise du Pouvoir sur les multiples rouages de l’État et placer ses affidés aux postes clefs.  Ainsi les partis (ou clans ou monarchies) ont-ils pu contrôler le pays et souvent juguler les contestations, les jacqueries ou les révoltes.

     

    Avec l’avènement de la presse écrite et son développement à la fin du XIXème siècle, les partis ont pu développer leurs arguments et multiplier leurs relais.  Il en ira de même avec la découverte de la radio, de la télévision, des réseaux informatiques et de l’utilisation des satellites de télécommunications, mais entre de « bonnes » mains…

     

     
    Au fil des ans et très certainement depuis le 8 mai 1945, tous les partis nationalistes et identitaires ont été la cible permanente de la « Gôche » caviar (complice de Staline, de Mao, de Sékou Touré ou de Castro, tyrans sanguinaires) et de la Droite cosmopolite qui, ensemble, sont les responsables de la perte de nos colonies, de la destruction de nos industries et de l’instauration de tabous.

     

     

    Qu’on en juge : sont susceptibles des foudres de Thémis tous ceux ou celles qui auraient de « mauvaises pensées », des propos « outranciers » ou argumentent sur des sujets diaboliques comme la race, l’immigration, le 3ème Reich, les laogaïs, l’insécurité, le sionisme, les caïds du cannabis, les pédérastes ou la défense de nos racines celtiques.  Ceci est non seulement réprimé en Gaule, mais également dans une grande partie de l’Europe.  Les gnomes de Bruxelles, ces eurocrates gavés de nos deniers et affalés derrière leurs ordinateurs, soutenus par les sectes droits-de-l’hommesque, ont déifié le Mondialisme et trahi nos Peuples.  Ces Peuples d’Europe qui prennent maintenant conscience (un peu tard ?) de la catastrophe sociale, économique et financière à laquelle ils doivent faire face.

     

    Il est l’heure de la Reconquista de nos rues et de nos quartiers par tous les moyens, mêmes légaux, réinstaurer le bien commun dans l’intérêt général et virer les félons.

     

     

    Il faut exiger la préférence nationale, le droit du sang (et abroger le droit du sol), le retour de la peine de mort au lieu de la perpétuité et rendre toute leur place aux travailleurs.

     

     

    Combattons ce que les libres penseurs nous imposent et retrouvons les valeurs ancestrales qui ont fait la grandeur de l’Europe partout dans le monde et au travers des siècles : Travail, Honnêteté, Devoir, Justice, Famille, Courage, Abnégation, Honneur ou Ténacité, parmi d’autres…

     

     

    Dans l’Union européenne, il est clair que les Régimes inféodés au Mondialisme ne tolèrent plus aucune opposition à leur idéologie mortifère de la part de rebelles qui eux, sont victimes d’arrestations et d’emprisonnements arbitraires, de procès iniques et de lourdes condamnations financières.

     

     

    En mai 2014, nous nous en souviendrons !