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  • Dominique Reynié (LR) inéligible ?

    RUne lettre rédigée par le sénateur de l'Hérault, Jean-Pierre Grand, accuse Dominique Reynié de n'être pas vraiment domicilié dans la région et de n'avoir pas fait les démarches d'inscription sur les listes électorales à la date du 1er janvier 2015, comme l'exige l'article L339 du code électoral. Une situation qui pourrait torpiller sa candidature pour des raisons juridiques à quelques semaines du scrutin.

    Les justifications qu'il a apportées ont aggravé sa situation. Dominique Reynié a d'abord justifié par une série de documents, de sa domiciliation : il est inscrit sur les listes électorales, l'adresse d'Onet-le-Château figure sur sa carte d'identité, il dispose d'un numéro de téléphone et de plusieurs autres pièces. Il dispose d'un bail locatif et est inscrit sur les listes des impôts. Mais un examen attentif des justificatifs renforce les doutes. Le bail portant sur un appartement que Dominique Reynié affirmait louer «depuis toujours», est une chambre individuelle au domicile de sa mère, et qui ne serait louée que depuis le 1er mars 2015, ce qui pose en effet un véritable risque juridique. Ce bail a donc été signé postérieurement à la date limite d'inscription sur les fichiers fiscaux fixée au 1er janvier 2015 par le code électoral. Or ce dernier exige qu'un candidat tête de liste aux élections régionales puisse justifier d'une attache fiscale dans le département, le bail aurait donc dû être signé bien avant mars 2015. Le Conseil d'État précise clairement que le bail doit être enregistré à une «date certaine» pour pouvoir être enregistré par la recette des impôts.

    Par ailleurs cette chambre aveyronnaise s'apparente à un bail de complaisance, dans la mesure où le domicile permanent de Dominique Reynié est de notoriété publique parisien. Il paye ses impôts sur le revenu à Paris et exerce son métier dans le 7eme arrondissement de la capitale. Il semble donc improbable qu'il puisse fonder juridiquement sa domiciliation chez sa mère en cas de contestation. 

    Rappelons que Dominique Reynié est un acteur de la dérive vers la gauche de l'UMP, notamment au sein de la Fondation pour l'Innovation Politique. On se souvient que ce "think tank" chiraquien a apporté dès 2005 son soutien aumariage homosexuel : Dominique Reynié avait eu une place centrale dans cette "ouverture" vers les mouvements homophiles les plus extrémistes, dont Act-Up,notamment lors d'un colloque de décembre 2004. Hostile à la Droite Populaire (une "insulte à l'intelligence"), en 2010il estimait que la France manque d'immigrés.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le projet mondialiste : « La guerre contre les nations »

    Il y a différentes manières de « pacifier » les nations et les hommes. On peut utiliser le tapis de bombes, ou encore le totalitarisme communiste. Mais l’immigration, le métissage et la société de consommation donnent de biens meilleurs résultats.

    La destruction des nations fait partie de ce programme de « pacification du monde ». Le philosophe Bernard-Henri Lévy déclarait par exemple, dans une interview donnée au quotidien France Soir, le 24 avril 1979 : « Bravo à tout ce qui peut contribuer à casser les mythologies réactionnaires de l’État-nation, du nationalisme cocardier, de la France du terroir, des binious et des folklores (1). »

     

    Trente ans plus tard, ses convictions n’avaient pas changé d’un iota. L’Europe supra-nationale en construction le remplissait d’aise. Voici ce qu’il déclarait dans le Nouvel Observateur du 4 octobre 2007, à l’occasion de la sortie de son dernier livre : « Je suis un cosmopolite résolu. J’aime le métissage et je déteste le nationalisme. Je ne vibre pas à la Marseillaise. J’espère que le cadre national sera un jour dépassé. Et l’un des principaux mérites de l’Europe, à mes yeux, est de fonctionner comme une machine à refroidir cette passion nationale. »

    Alain Minc était un intellectuel juif libéral, lui aussi très influent dans la société française de la fin du XXe siècle. Dans un livre intitulé Épître à nos nouveaux maîtres, paru en 2002, Alain Minc (lire « Elie Minkowski »), lançait des appels fébriles à l’immigration, qui sont l’estampille de l’intellectuel juif. Il présentait très classiquement l’immigration comme une nécessité : « Il nous faudra de nouveaux immigrés, écrivait-il. Ce n’est pas une prophétie à long terme mais une réalité presque immédiate. » En réalité, il s’agissait surtout pour les intellectuels juifs de favoriser au maximum la dissolution des peuples européens, afin de se préserver d’une réaction nationaliste. À la fin de son livre, Alain Minc nous assurait encore, au cas où nous l’aurions oublié, que l’immigration était « économiquement nécessaire. » Puis, il se faisait le chantre de la citoyenneté européenne et mondialisme : « Le jour où nous serons collectivement convaincus d’être un canton à l’échelle du monde, tout deviendra plus simple (2). »

    L’ancien Premier ministre de droite, Jean-Pierre Raffarin, un Poitevin bedonnant, avec une tête de militant turc communiste, tenait le même discours dissolvant : « La France du XXIe siècle porte le métissage en son cœur », avait-il déclaré en octobre 2002. « La France est métisse et elle le restera. » Et il insistait lourdement, le 7 mai 2002, sur la radio France-Inter : « Je souhaite nommer des Français d’origine maghrébine ou africaine à des postes symboliques : recteurs d’académie, préfets, commissaires de police. Je souhaite ouvrir les élections municipales aux étrangers. »

    En 2003, un autre ancien Premier ministre d’origine juive, Laurent Fabius, qui lui était socialiste – et richissime – avait déclaré lui aussi : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »

    Nicolas Sarkozy, dont la mère était née Mallah, et qui serait quelques mois plus tard le président de la République, dans son discours d’investiture au congrès du Parti libéral, le 14 janvier 2007 : « Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le métissage. »

    Le dimanche 19 décembre 2007 sur la chaîne de télévision France 2, invité par le présentateur Michel Drucker, il déclarait encore : « La France doit s’ouvrir aux autres. Il ne faut pas avoir peur des gens différents. La consanguinité, c’est la fin d’une civilisation. » Et dans son livre de 2006 intitulé Témoignages, il laissait ce propos, à la page 280 : « Je pense que les Français attendent une France d’après…, une France où l’expression « Français de souche » aura disparu. » Quelques années auparavant, en 2004, il nous avait déjà prévenus : « La France doit rester un pays d’immigration. Je crois au mélange, au métissage, à la rencontre des cultures. »

    Voici encore des extraits du discours de Nicolas Sarkozy prononcé le 29 juillet 2007 à Dakar : « Jeunes d’Afrique, ne cédez pas à la tentation de la pureté parce qu’elle est une maladie, une maladie de l’intelligence, et qui est ce qu’il y a de plus dangereux au monde… Jeunes d’Afrique, ne vous coupez pas de ce qui vous enrichit, ne vous amputez pas d’une part de vous-même. La pureté est un enfermement, la pureté est une intolérance. La pureté est un fantasme qui conduit au fanatisme… Les civilisations sont grandes à mesure de leur participation au grand métissage de l’esprit humain. » Et Sarkozy poursuivait : « La faiblesse de l’Afrique qui a connu sur son sol tant de civilisations brillantes, ce fut longtemps de ne pas participer assez à ce grand métissage. Elle a payé cher, l’Afrique, ce désengagement du monde qui l’a rendue si vulnérable. Mais, de ses malheurs, l’Afrique a tiré une force nouvelle en se métissant à son tour. Ce métissage, quelles que fussent les conditions douloureuses de son avènement, est la vraie force et la vraie chance de l’Afrique au moment où émergent la première civilisation mondiale… Ouvrez les yeux, jeunes d’Afrique, et ne regardez plus, comme l’ont fait trop souvent vos aînés, la civilisation mondiale comme une menace pour votre identité mais la civilisation mondiale comme quelque chose qui vous appartient aussi. »

    Le métissage, on le voit, est véritablement une obsession chez les juifs, mais il faut bien comprendre que, chez eux, c’est un discours exclusivement réservé l’exportation. Nicolas Sarkozy, par exemple, avait épousé des femmes juives : Cécilia Cziganer Albeniz d’abord, qui avait des origines juives roumaines, et Carla Bruni ensuite, une juive italienne.

    Vingt ans auparavant, l’ancien ministre Lionel Stoleru, d’origine roumaine, manifestait lui aussi cette obsession des juifs à dissoudre l’identité nationale. Dans son livre La France à deux vitesses, en 1982, il écrivait ainsi : « Il y a, pour n’en citer que quelques-unes, une culture asiatique encore plus ancestrale et peut-être plus raffinée que la nôtre, il y a une culture sud-américaine où la mort et la violence cohabitent paisiblement avec la tendresse et la fraternité. Il y a une culture africaine où la chaleur solaire et la chaleur humaine se sont fondues dans un même creuset. La France peut être la porte d’entrée grande ouverte de l’Europe à ces courants culturels que nous connaissons encore trop mal. Elle peut être ce « Théâtre des Nations », cette scène où se joue l’histoire sordide et grandiose de l’espèce humaine (3). »

     

    Au début des années 80, l’ancien communiste, Guy Konopnicki, avait été l’un des premiers à comprendre que le modèle libéral américain permettait d’instaurer la société multiculturelle bien plus solidement que ne pouvait le faire le système communiste. Dans le discours de gauche, cet aspect de la question prédominait souvent sur les considérations économiques et la contestation du capitalisme libéral générateur d’inégalités. Le très progressiste Konopnicki faisait ainsi l’apologie du modèle américain et encourageait la société multiethnique : « Une culture nouvelle émerge à La Courneuve et à Meudon-La-Forêt, une manière d’être qui ignore les origines et les frontières… Le mélange est américano-cosmopolite : Vitry, c’est plus près de Harlem que de Castres (4).»

    Mais la plupart des autres intellectuels juifs « progressistes » n’avaient entamé leur virage à droite qu’à partir des incidents avec les jeunes immigrés afro-maghrébins des banlieues françaises qui éclatèrent à la faveur de la deuxième Intifada palestinienne, en septembre 2001. Les intellectuels de gauche se muèrent alors en partisans de la droite « dure » : il s’agissait pour eux, non pas d’expulser les millions d’immigrés qu’ils avaient fait rentrer en France, mais de conforter cette société multiraciale qu’ils avaient tant contribué à mettre sur pied.

    Enrico Macias était un chanteur français d’origine algérienne. Ce juif séfarade, qui chantait la fraternité universelle, avait connu son heure de gloire en France dans les années 70 et 80, mais il était toujours sur les plateaux de télévision en ce début du XXIe siècle. Le chanteur de gauche avait soutenu Nicolas Sarkozy, le candidat libéral pro-sioniste et pro-américain, durant la campagne présidentielle de 2007. Dans un entretien que publiait le quotidien gratuit, 20 Minutes, le journaliste l’interrogeait : « Vous continuez à vous définir comme un homme de gauche ? » Et Macias répondait : « Bien sûr. Je suis de gauche, mais je soutiens Sarkozy parce que c’est un homme hors du commun. Je l’ai d’ailleurs soutenu à un moment où tout le monde m’a critiqué . On disait : « Comment un homme de gauche peut-il soutenir un homme de droite ? » » Macias citait ceux de ses congénères qui avaient changé de costume : « Regardez maintenant : Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, Bernard Kouchner, tous les éléphants du Parti socialiste qui travaillent avec lui. D’ailleurs, comme eux, s’il me proposait une mission, je l’accepterais. »

    Sur la question de l’immigration, naturellement, la politique de la droite était à peu près similaire à celle de la gauche. On continuait à faire venir les immigrés et à régulariser les clandestins. Enrico Macias était alors allé voir son pote Sarkozy : « Il m’a écouté et a régularisé une centaine de dossiers que je lui ai confiés. »

    Enrico Macias était aussi un richissime homme d’affaires. Il avait placé ces millions dans les casinos Partouche. Peut-être aurait-il pu en faire profiter un peu les Français de souche dans la misère. Mais on l’a bien compris : un juif ne raisonne et n’agit que dans l’intérêt de la communauté juive. Et leur intérêt, manifestement, n’était pas de nous aider mais de nous dissoudre.

    Dans les années soixante-dix, le médecin Alexandre Minkowski œuvrait déjà à pacifier les Français en injectant dans le corps national toutes les minorités possibles. À l’hôpital où il exerçait, il donnait ainsi la priorité à l’embauche à tous les étrangers, au détriment des Français : « J’avais déjà un Syrien, une Israélienne, deux Algériens et une Indonésienne musulmane dans mon service, ils travaillaient tous en parfaite intelligence. Alors pourquoi ne pas y ajouter quelques Palestiniens ? Ils arrivèrent à l’hôpital à dix ou vingts, tous médecins, à l’exception d’une assistante sociale palestinienne chrétienne (5). »

    Dans son roman à deux sous publié en 1980, Arnold Mandel faisait l’apologie du métissage pour les goys. Il met ici en scène une Française avec un Arabe. Nous sommes en juin 1940, à Marseille : le ménage européo-arabe, Germaine et Ali « se battait parfois et copulait bruyamment… Germaine et Ali s’éveillèrent et firent l’amour, vocalisant puissamment leur consensus (6). »

    Vingt ans plus tard, les obsessions du judaïsme étaient toujours les mêmes. Le docteur Georges Federmann, un psychiatre de Strasbourg, voyait les Gitans comme des frères, ou au moins, comme des cousins. Militant démocrate et humaniste, membre d’associations « antiracistes », il était très engagé dans un combat en faveur des Roms et des « sans-papiers ». « J’attends la période messianique, mais je me casse le cul pour qu’elle arrive », pouvait-on lire dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace, le 21 janvier 2003. C’est lui qui avait servi de modèle pour le personnage principal du film Swing de Tony Gatlif, qui racontait l’histoire d’un docteur qui soigne et gratuitement les Gitans. Le mardi 15 novembre 2005, pourtant, on apprenait dans les journaux que ce psychiatre renommé avait connu quelques déboires avec l’un de ses protégés. Le psychiatre, « connu pour ses prises de position en faveur des plus démunis » avait été grièvement blessé avec son épouse et assistante. Il avait reçu quatre balles dans le corps. L’auteur de l’agression était un homme de 57 ans, qui avait, paraît-il, de grands problèmes psychiatriques. Le docteur Federmann, lui, était sans doute on ne peut plus sain d’esprit.

    Les intellectuels juifs manifestaient aussi régulièrement une certaine inclination à proférer d’énormes contre-vérités. Chez eux, cette disposition à prendre les goys pour des demeurés, ce culot à toute épreuve, s’appelle « chutzpah » – prononcez « Houtzpah (7) ». En mars 2008, la revue Géo Histoire avait publié par exemple un entretien de trois pages avec le démographe Gérard Noiriel, spécialiste de l’histoire de l’immigration et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (une bonne planque). L’entretien avait pour titre : Le fantasme identitaire. Et voici ce que l’on pouvait y lire : « Fort de ses recherches, l’historien peux rappeler que depuis cent cinquante ans, jamais l’immigration n’a été aussi faible en France. En 2007, cela fait plus de trente ans qu’elle n’a pas augmenté de façon significative. Les statistiques produites par l’INED (Institut National des Études Démographiques) le démontrent : il y a moins d’étrangers aujourd’hui il n’y en avait en 1997. Et voici ce qu’en bon juif, Gérard Noiriel concluait : « Il est important de déconstruire cette notion-là : la France (8). »

    Si nombre d’intellectuels et d’hommes politiques de gauche avaient rejoint la droite libérale en ce début du XXIe siècle, inversement, beaucoup de « libéraux » nourrissaient depuis longtemps une sympathie évidente pour les mouvements révolutionnaires d’extrême-gauche. Tout cela était parfaitement naturel, dès lors que l’on comprenait que l’essentiel était, pour ces esprits cosmopolites, d’œuvrer en faveur de la société multiculturelle et dans le sens du projet de gouvernement mondial.

    Paul-Loup Sulitzer, un homme d’affaires et romancier à succès, très libéral, racontait son parcours : « Je participe à la farandole lyrique de Mai 68. Je suis bien loin de me sentir gauchiste ou révolutionnaire. Mais je hais la stagnation. Si j’avais été russe en 1917, j’aurais sans doute eu envie de secouer la chape de plomb tsariste. » Et il poursuivait : « Il faut que l’homme et la société bouge sans cesse ; le mouvement, c’est la vie. Il faut réviser ses positions chaque jour, refuser de s’encroûter et de se figer (9). »

    Le très libéral Alain Minc exaltait lui aussi les événements de Mai 68 : « le choc libérateur de Mai 68 (10) », disait-il. C’est parce que le projet politique du communisme était exactement le même que celui des financiers internationaux : dissoudre les identités nationales, effacer les frontières, supprimer les libertés tribales, favoriser par tous les moyens l’unification du monde et l’instauration d’un gouvernement mondial.

    Les Juifs sont littéralement obsédés par la dissolution des nations et l’unification du monde, condition sine qua non à la venue du messie. Voyez encore ce qu’écrivait par exemple Jean-Jacques Servan-Schreiber, qui fut en 1953 le fondateur de l’hebdomadaire bourgeois L’Express. Dans un petit livre intitulé Le réveil de la France, mai-juin 1968, Servan-Schreiber exaltait lui aussi l’esprit de mai 1968, en trouvant des excuses à des étudiants qui étaient allés cracher sur la tombe du soldat inconnu : « Il est bien évident, écrivait-il, que les étudiants ne crachaient pas sur ce malheureux, qui représente si bien dans son anonymat tous ceux qui, comme lui, se sont fait tuer dans des guerres atroces. Ils s’en prenaient justement, je veux dire à ce titre, à la monstrueuse stupidité du système éternel de souveraineté nationale, érigée en valeur suprême, qui porte en lui la guerre et la haine comme la nuit porte l’orage. » Et il insistait : « C’était peut-être le premier hommage vraiment sérieux rendu à l’inconnu de l’Étoile (11). »

    Dans Les fossoyeurs, paru en 1993, Jean-Jacques Servan-Schreiber exprimait de manière elliptique cette attente fébrile du messie chez les juifs : « Pour parvenir à cette société d’épanouissement individuel, il va falloir s’arracher à l’ordre ancestral… ce sera encore long, j’aurais du mal à endurer ces lenteurs qui nous détruisent (12) !»

    La gauche ou la droite, pour ces esprits cosmopolites, n’étaient que deux moyens un peu différents de parvenir un même but. En septembre 2008, les élections américaines qui se préparaient à opposer un démocrate noir, Barack Obama, à un conservateur blanc, John McCain. Écoutez ce témoignage d’un banquier, que l’on pouvait lire dans le numéro du 4 septembre du Nouvel Observateur, un hebdomadaire de gauche dirigé par Jean-Daniel (Bensaïd). L’article de Claude Weill était intitulé Un Noir à la Maison Blanche ? Claude Weill écrivait, au sujet de Barack Obama : « Il est le rêve américain incarné. L’illustration des valeurs d’ouverture, de métissage qui ont fait la grandeur de l’Amérique. Le pays où tout est possible… Celui qui liquidera les démons de l’Amérique et lui permettra de renouer avec le meilleur de sa tradition. « Bien sûr je vais voter pour Obama, me dit un banquier Conservateur bon teint. Je ne veux pas passer à côté de l’histoire ! » »

    Le clivage, en vérité, n’était plus depuis longtemps entre les partisans de la « gauche » et ceux de la « droite ». Il s’agissait d’une lutte gigantesque entre, d’un côté, les juifs et les partisans de l’Empire global, et, de l’autre, les peuples et tous les défenseurs du monde traditionnel et des libertés locales. La situation s’était d’ailleurs clarifiée depuis la chute du mur de Berlin en 1989 et l’effondrement du soviétisme.

    En 1992, le philosophe de gauche Bernard-Henri Lévy notait ainsi ses convergences de vue avec Alain Minc, l’intellectuel libéral, mais naturellement, sans en expliquer l’origine : « Si souvent les mêmes réflexes. Des sensibilités voisines. Une vision du monde qui, sur la plupart des sujets, nous met sur la même longueur d’onde (13). »

    Cette convergence de vue est encore illustrée, par exemple, par la collusion qu’il y eut entre la finance internationale et le mouvement bolchevique. En 1918, le fameux banquier Max Warburg se trouva confronté aux Spartakistes, dont les chefs étaient tous issus du « peuple élu ». Voici ce que l’on trouve dans le livre de Jacques Attali consacré à la famille Warburg : « Le 5 novembre 1918, un comité révolutionnaire prend le pouvoir à Hambourg. L’aura de Max Warburg est telle que le comité, après l’avoir pris en otage et pressé de dire où se trouve l’argent de la ville, protège sa famille, l’invite à déjeuner au Rathaus et l’entend comme conseiller. »

    Les juifs communistes, on le voit, éprouvaient surtout du respect et de la sympathie pour leur congénère de la banque. Jacques Attali confirmait ici que le judaïsme n’est pas tant une religion qu’un projet politique. Siegmund Warburg, le fils de Max, écrivait-il, « était un agnostique à l’esprit très religieux. Toujours il s’est identifié à la cause du judaïsme comme force morale. » Et il ajoutait : « Siegmund s’affirme comme citoyen du monde (14). »

    En 2008, Bernard Henri-Lévy confirmait que le judaïsme n’était pas seulement une religion : « Ce que la plupart des gens ont, semble-t-il, du mal à entendre, c’est que le judaïsme n’est pas une religion. Le mot »religion » n’existe pas en hébreu… Et si le mot n’existe pas, si on ne l’a trouvé dans aucun livre du Talmud, dans la bouche d’aucun des Sages et des Maîtres qui ont fait la grandeur de la loi orale… c’est parce que la chose elle-même n’existe pas davantage… Savez-vous que « synagogue », par exemple, « Beit Knesset », veut dire maison de réunion et pas de prières ? Savez-vous que la Torah désigne moins je ne sais quel bréviaire ou missel, ou livre de prières, que la constitution (vraiment la constitution, au sens propre, quasi politique, ou en tout cas, civil du mot constitution) donnée par Moïse à son peuple après la réception des Tables ? Savez-vous qu’il y a eu, au XXe siècle encore, au sein même de ce que vous appelleriez le monde de la croyance et de la foi, des maîtres éminent (je pense au Rav Cook) qui tiennent que l’athéisme n’est pas un problème pour le judaïsme (15). »

    Le judaïsme, en effet – répétons-le – est d’abord et avant tout un projet politique.

    Notes

    1) Bernard-Henry Lévy, dans Yann Moncomble, Les professionnels de l’antiracisme, Faits et Documents, 1987, p140. Un peu plus haut dans ce même article, Lévy avait déclaré qu’il était « prêt à risquer sa vie pour Israël ».

    2) Alain Minc, Épître à nos nouveaux maîtres, Grasset, 2002, pp. 98, 245, 260

    3) Lionel Stoléru, La France à deux vitesses, Flammarion, 1982, p. 246.

    4) Guy Konopnicki, La place de la nation, Olivier Orban, 1983, p. 175.

    5) AlexandreMinkowski, Un juif pas très catholique, Ramsay, 1980, p. 163.

    6) Arnold Mandel, Tikoun, Mazarine, 1980, pp. 60, 64.

    7) « Chutzpah », avec la graphie allemande.

    8) Alain Minc, Guy Sorman, Jack Lang, etc, ont tenu des propos similaires. Cf. nos livres précédents.

    9) Paul-Loup Sulitzer, Laissez-nous réussir, Stock, Poche, 1994, pp.37,38.

    10) Alain Minc, Épître à nos nouveaux maîtres, Grasset, 2002, pp. 67.

    11) Jean-Jacques Servan-Schreiber, Le réveil de la France, mais-juin 1968,Denoël, 1968, p. 88.

    12) Jean-Jacques Servan-Schreiber, Les Fossoyeurs, Fixot, 1993, P. 59.

    13) Bernard-Henry Lévy, Le Lys et la cendre, Grasset, 1996, pp. 16, 233, 470.

    14) Jacques Attali, Sir Sigmund G. Warburg, Un Homme d’influence, Fayard, 1985,Poche, pp. 131, 329.

    15) Michel Houellebecq, Bernard-Henry Lévy, Ennemis publics, Flammarion, Grasset, 2008, pp. 167, 168.

    Hervé Ryssen,

    Extraits de « Le Miroir du judaïsme », éditions Baskerville, 2009 (Pages 60 à 68)

    http://la-dissidence.org/2015/10/19/le-projet-mondialiste-la-guerre-contre-les-nations/

  • Les collabos de l’immigration jettent le masque

    Sur l’affaire des “migrants”, en fait celle concernant les vagues d’immigrés illégaux à l’assaut de3203.jpgl’Europe, la grosse presse, largement subventionnée, gorgée d’argent public et de recettes publicitaires, nous sert jusqu’à la nausée son brouet libéral-libertaire, européiste, mondialiste et cosmopolite, celui que refusent un nombre croissant de lecteurs à mesure que croît le décalage entre ce que les Français y voient ou lisent et la réalité qu’ils perçoivent et vivent au quotidien. Il s’agit, bien entendu, selon nos grandes âmes par procuration, d’accueillir avec enthousiasme l’Autre, celui venu d’ailleurs, nimbé de toutes les vertus et paré de toutes les supériorités dont pourraient et même devraient se réjouir des peuples vieillissants et fatigués qu’ils auraient pour mission de régénérer. Heureusement, pour faire pièce à ce déferlement totalitaire d’un conte mièvre destiné aux esprits les plus fragiles, nombreuses sont les sources d’information alternative, sites internet, blogues et quelques courageux journaux résistants à opposer un autre son de cloche.

    L’épisode migratoire intensif subi par la France et un certain nombre de nations européennes et son aggravation subite depuis le mois d’août dernier ne doivent évidemment rien au hasard, pas plus que l’imposition foudroyante, y compris, hélas, dans les milieux hostiles à cette immigration illégale et qui devraient se garder de dangereuses dérives sémantiques, du terme “migrants” qui n’a rien à voir avec les tics langagiers que nous imposent régulièrement les media.

    Les milieux libéraux entonnent en chœur, avec la gauche, les refrains connus du déficit démographique qu’il convient de combler au plus vite, d’un système social qu’il nous faudrait consolider en accueillant la misère du monde — cherchez l’erreur —, de la nécessaire solidarité à mettre en œuvre et du grand cœur qu’il convient de porter en bandoulière tout en affichant une exaltation bienveillante devant un fléau de grande ampleur qu’il faudrait feindre de prendre pour une inégalable opportunité. C’est un véritable festival dans lequel il n’est pas toujours aisé au néophyte de distinguer les authentiques collabos des véritables tartufes. La télévision et la presse libérale comme de gauche, fidèles et dociles à leurs commanditaires aura une fois de plus joué son rôle, pilonnant sans répit, sans le moindre sens de la nuance.

    LA GROSSE PRESSE MOBILISÉE POUR UN VÉRITABLE LAVAGE DE CERVEAU

    Paris-Match, magazine à grand tirage reste l’un des titres-phare de l’empire de presse Hachette Filipacchi Media (HFM), filiale de Lagardère Active possédant des filiales aux États-Unis, au Japon, en Espagne et en Italie, éditant et commercialisant 260 titres dans 34 pays. Ce magazine grand public affichait en couverture de son numéro du 10 septembre une fillette au regard triste, tenant à la main un chapelet, islamique bien entendu, et juchée sur les épaules d’un père visiblement fourbu et le regard baissé, avec pour titre « Accueillez-nous . Le grand défi de l’Europe ». Pas moins de 24 pages étaient consacrées au problème des “migrants”, accompagnées de photos suggestives destinées à attendrir le chaland.

    La couverture du magazine Le Point ne faisait pas non plus vraiment dans la dentelle avec son gros plan sur le visage souriant d’Angela Merkel barré du titre « L’incroyable Madame Merkel. Si seulement elle était française… ». Il s’agissait alors de la Merkel 1, celle de l’ouverture inconditionnelle des frontières de l’Allemagne. On sait que l’hommasse teutonne, Merkel 2, se ravisa bien vite, quelques jours après, non en raison d’une quelconque velléité de bon sens ou d’intérêt national mais plus prosaïquement sous la pression de la partie la moins avachie de la population. Ses premières déclarations en faveur d’un accueil inconditionnel des immigrés illégaux avaient pourtant rencontré un large écho positif dans la population mais les nuées ne mirent pas longtemps à se dissiper et la réalité tangible de la submersion lui fit, en quelques jours, rétablir le contrôle aux frontières, nonobstant les laxistes accords de Schengen qui, depuis 1985, les suppriment au sein de la Communauté européenne.

    Quant à l’Obs, sa couverture du 3 septembre affiche sur fond noir le visage de Miran, présumé kurde iranien et restaurateur en France, barré d’une énorme titre manuscrit « J’ai été migrant ». Le dossier consacré au sujet constitue une véritable anthologie de témoignages d’immigrés à l’intégration irréprochable. Rien, ni personne n’y manque, de Zukhra, hôtesse d’accueil et étudiante en art, aux Maliens Cissé Seydou et Galadio Cissé, réciproquement épicier et restaurateur, en passant par Madina, tchétchène et traductrice et enfin Haytam, inscrit dans une classe préparatoire scientifique à Orsay, ce dernier ayant l’outrecuidance de déclarer : « c’est en France que j’ai découvert la pauvreté ». Il y a vraiment des ordres d’expulsion qui se perdent.

    Dans le journal économique Les Échos, propriété du milliardaire Bernard Arnault — première fortune de France et quatrième fortune mondiale —, dont le patrimoine professionnel seul est estimé à 35 milliards d’euros, le chroniqueur Éric Le Boucher s’en donne à cœur joie dans un article au titre prometteur : « L’immigration sera la chance de nos économies. » En bon laquais déférent de la ploutocratie, Éric Le Boucher nous assène ses vérités et surtout celles de ses maîtres. De but en blanc, il commence son article par un péremptoire « Les économistes ne sont jamais d’accord entre eux, sauf sur un sujet : les bienfaits de l’immigration. » Cette première phrase résume et donne le ton de l’article. Reprenant l’antienne des immigrationnistes, il relativise les chiffres, tempère les analyses et se veut rassurant en affirmant que « l’immigration apparaît “massive”, mais ne l’est pas tant que ça. On compte 230 millions d’immigrés dans une population mondiale de 7,2 milliards, soit 3,2 %. C’est peu ». Ce collabo de choc feint d’ignorer qu’une bonne partie de cette population mondiale n’accueille aucun immigré et que l’immigration de prédation converge essentiellement vers les économies les moins atones. Après avoir plaqué méthodiquement dans son billet l’essentiel des poncifs immigrationnistes, notre plume servile conclut que « tout cela devrait conduire à beaucoup relativiser l’angoisse d’invasion et, puisque l’immigration reste, somme toute gérable, à mener des actions de long terme pour profiter de ses bienfaits et éloigner ses inconvénients ». Il n’omet évidemment pas le mensonge éculé des vieux pays dont le système social a besoin d’être conforté par les immigrés. Gageons que ce rampant ne doit guère fréquenter les guichets des C.A.F., de la Sécurité sociale, ni du Pôle Emploi. Pas plus d’ailleurs que les mairies, les centres sociaux, les transports en commun, les hôpitaux et autres lieux où cet individu serait amené à réviser en accéléré ses belles certitudes remplacistes. Gloser sur l’immigration à Saint-Germain-des-Prés ou dans le seizième s’avère nettement plus plaisant et moins risqué.

    Réaliser un tour d’horizon complet de la grosse presse serait fastidieux et répétitif puisque une quasi-unanimité de celle-ci met en demeure nos contemporains d’ouvrir grandes les frontières et de profiter de cet horizon indépassable de félicité que représentent la submersion migratoire et la disparition de nos peuples autochtones. Les apôtres du suicide collectif semblent tout émoustillés et ragaillardis par le déferlement massif de la misère du monde aux quatre coins de l’Europe. […]

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    http://lacollaborationaujourdhuienfrance.hautetfort.com/archive/2015/09/28/les-collabos-de-l-immigration-jettent-le-masque-5691317.html

  • Les identitaires en tête des sondages pour les Législatives de samedi en Pologne

    Beata Szydlo, conduit la liste du parti conservateur identitaire de Pologne, Droit & Justice, en tête des sondages des Législatives qui auront lieu samedi prochain 25 octobre.

    La Pologne a une population homogène slave de souche, à la peau blanche et en très grande majorité catholique, ce qui hérissait sérieusement Arte jeudi, qui a consacré un reportage sur les élections polonaises. Selon le commentateur si la Pologne a un comportement aussi obscurantiste c’est la faute à l’URSS qui a maintenu ses populations repliées sur elles-mêmes et fermées au monde. Arte déplorait que le pays ne comporte que 2,5% d’étrangers et encore, souvent d’origine européenne, ce qui lui semblait être le comble du scandale.

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  • Demain la guerre civile ?

    Par Jean-Pierre Maugendre :

    M"[...] Hébétée ou enthousiaste, l’Europe assiste à un déferlement de populations issues du Moyen-Orient et d’Afrique d’une ampleur jamais égalée. L’Allemagne croit que les ingénieurs et les médecins syriens qu’elle accueille remplaceront les enfants qu’elle n’a pas eus. Les pays d’Europe de l’Est s’inquiètent pour leur identité. La France s’apprête à accueillir des dizaines de milliers de « migrants » qui ont bien l’intention de s’installer, certains d’entre eux sont des réfugiés, quasiment tous des clandestins.

    Un pays exsangue

    Or notre pays est exsangue. La paix sociale est achetée dans les banlieues, et ailleurs, au prix d’une dette colossale (plus de 1000 milliards d’euros) dont la facture sera transmise aux générations à venir. La génération, peu ou proue de Mai 68, qui a eu en moyenne moins de 2 enfants et qui part à la retraite voudrait que son niveau de vie soit préservé ; mais les cotisants font défaut en raison de la dénatalité et du chômage, les deux phénomènes étant étroitement liés.

    Un État, à la fois débile et totalitaire, applique les rigueurs de la loi à certains pendant que d’autres bénéficient d’une impunité de plus en plus manifeste. Sur l’autoroute A1, il vaut mieux bloquer la circulation pendant 24 heures en occasionnant 500 000 euros de dégâts que rouler à 135 km/ heure. Le discrédit de l’État rejaillit, bien sûr, sur ses agents. Il est grave pour une société que l’auctoritas se réduise à la potestas, c’est-à-dire que le respect dû, en tant que tels, aux représentants de la puissance en charge de la défense du bien commun ne soit plus qu’une obéissance imposée par la force. Le sentiment d’injustice détruit irrémédiablement le lien social.

    Une conception idéologisée de la solidarité, qui se manifeste dans une pression fiscale accrue à l’encontre des classes moyennes et l’installation dans l’assistanat de parts de plus en plus importantes de notre population, décourage les initiatives. Les plus audacieux et talentueux quittent notre pays ou se mettent en retrait de la vie sociale, ne souhaitant pas travailler pour un État de plus en plus incapable d’assurer ses fonctions régaliennes : justice et sécurité.

    Une jeunesse à la dérive

    Incapable de maîtriser la langue française, étrangère aux rites élémentaires de la vie en société et en entreprise (ponctualité, propreté, obéissance, etc.), une jeunesse abêtie par un enseignement scolaire déficient, avilie par la pornographie, abrutie par le zapping et une musique infernale oscille entre chômage, minimas sociaux et révolte.

    À cette jeunesse il est sans cesse rappelé qu’elle est en partie responsable, par ses aïeux, de tous les maux qui ont frappé la planète : l’inquisition, l’esclavage, le colonialisme, la collaboration, le racisme… Sous cet aspect elle n’aura pas trop de toute sa vie pour expier les fautes passées et essayer de se faire pardonner.

    Le « grand remplacement »

    L’occasion lui en est donnée en accueillant généreusement les populations orientales ou africaines qui fuient la guerre ou simplement l’instabilité et la pauvreté de leur pays. Un peuple fragilisé, doutant de lui-même et vieilli est sommé d’accueillir, avec le sourire, une population jeune, totalement étrangère à sa civilisation et persuadée à la fois que l’avenir lui appartient et que l’heure de la revanche a enfin sonné. Jamais, en aucun temps ni aucun lieu, une population musulmane ne s’est durablement occidentalisée et donc christianisée. C’est un fait ! Les odes incantatoires à la laïcité n’y changeront rien.

    Sur la chaloupe déjà surchargée et qui menace de couler, accueillir de nouveaux passagers n’est ni une « obligation morale », selon l’expression de M. Cazeneuve, ni un acte de charité, mais une folie. Le responsable de l’embarcation ne devra pas s’étonner que les passagers en danger s’opposent eux-mêmes à de nouveaux embarquements s’il refuse d’assumer cette responsabilité. Il est à craindre que nous ne nous approchions de cette étape, cela d’autant plus que la réalité est que les hommes ne sont pas interchangeables. Ils ne sont pas que des producteurs ou des consommateurs mais le fruit de civilisations diverses qui informent et modèlent toutes leurs vies. Ainsi la pratique du ramadan avec sa fébrilité nocturne et son assoupissement diurne est incompatible avec le mode d’organisation et de fonctionnement de notre société.

    Le point de rupture approche entre des partis politiques de moins en moins représentatifs et le peuple français. Ainsi le Front national est le seul parti politique à clairement refuser toute nouvelle vague migratoire alors que les Français refusent très majoritairement l’arrivée de nouveaux immigrés dont certains sont, pour d’évidentes raisons politiques et mathématiques, des terroristes islamistes en puissance.

    Le sursaut ?

    Un des drames de notre condition humaine est que les erreurs se paient et que ce sont toujours les plus humbles qui versent le tribut le plus lourd à la justice immanente des faits. Inéluctablement, certaines causes entraînent certains effets. Plongée dans un bocal dont la température de l’eau s’élève peu à peu, la grenouille ne réagit pas et finit cuite. Précipitée dans l’eau bouillante, elle réagit immédiatement et saute hors de l’eau.

    Les tragiques événements du 11 janvier 2015 n’ont servi à rien. La caste politico-médiatique qui nous dirige refuse toujours de voir la réalité en face : nous sommes en guerre avec une partie non négligeable du monde musulman qui utilise, c’est de bonne guerre, nos faiblesses. Jamais un peuple, qui de plus fut un grand peuple, n’a accepté de disparaître sans se défendre. C’est l’enjeu des années qui viennent : résister au changement de civilisation en cours et pour cela nous réapproprier nos propres racines vitales. Cela ne se fera pas sans douleurs ni grincements de dents mais c’est la condition de notre survie comme peuple libre, fidèle à ses racines et maître de son destin. Si ce sursaut politique, culturel, démographique, spirituel et identitaire devait ne pas avoir lieu nous rejoindrions alors la longue liste des civilisations disparues."

    Michel Janva

  • Violences à Moirans : quand l’autorité de l’Etat est à géométrie variable

    Alors que les CRS n’ont procédé à aucune interpellation après les violences des “gens du voyage” à Moirans, Hugues Moutouh – qui était conseiller spécial du ministre de l’Intérieur au moment de l’affaire Merah – estime que l’autorité de l’Etat est à géométrie variable.

    Ce n’est pas la première fois que l’on remarque une différence de traitement de la part des pouvoirs publics dans la réponse apportée à des problèmes d’ordre public. Souvenons-nous de la dureté avec laquelle la police parisienne a traité les personnes qui manifestaient contre la loi sur le mariage pour tous. C’était totalement disproportionné, notamment au regard de l’extrême indulgence dont avaient fait preuve les force de l’ordre face aux casseurs d’extrême-gauche à Nantes à peu près au même moment.

    http://fr.novopress.info/

  • Migrants : pas de risques sanitaires ?

    Un ami ayant beaucoup voyagé me l’a fait remarquer : « Pour toute destination au soleil, il faut x vaccins… Sait-on si des migrants ne sont pas malades ? »

    Des vaccins conseillés pour un européen allant au Proche-Orient. Mais y a-t-il un contrôle médical de tous les migrants ? Soyons toutefois rassurés puisque ce n’est même pas une priorité pour MSF.

    Un ami, technicien de l’audiovisuel ayant beaucoup voyagé, me l’a fait remarquer : « Pour toute destination au soleil, il faut x vaccins… Sait-on si des migrants ne sont pas malades ? »

    Doctissimo.fr dresse la liste, pays par pays, des « vaccinations recommandées avant le départ » pour tout Européen : exemple, pour la Syrie, les risques vont de la méningite à méningocoque —mortelle à 50%— aux hépatites A et B, en passant par la diphtérie, la polio, la typhoïde, l’ankylostomiase —par vers souvent sur des « porteurs sains »—…

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  • «Des paroles et des actes»: la droite se débat dans le piège du FN

    L'offensive conjointe de Jean-Christophe Cambadélis et de Nicolas Sarkozy contre la participation de Marine Le Pen à l'émission politique de France 2, avant son annulation, a provoqué des critiques chez les Républicains.

    L'offensive conjointe de Nicolas Sarkozy et de Jean-Christophe Cambadélis contre le traitement réservé à Marine Le Pen par France 2, avant même l'annulation de l'émission Des paroles et des actes, a semé l'incompréhension à droite. Le président des Républicains avait appelé le premier secrétaire du PS mercredi pour répondre de vive voix à sa lettre. Cambadélis lui écrivait notamment que l'invitation de la chaîne publique à la patronne du FN introduisait «une distorsion dans l'équité médiatique, qui plus est au profit de l'extrême droite». Le numéro un du PS a été «très surpris», rapporte son entourage, que Sarkozy prenne son téléphone et encore plus qu'il approuve sa démarche. En mai, l'ex-chef de l'État disait de lui dans une interview au Figaro «un dirigeant du PS dont j'ai oublié le nom…».

    Les deux hommes ont pris soin de saisir séparément le CSA, mais cette précaution n'a pas suffi à désarmer les critiques chez les Républicains. «Je ne commente jamais les choix des journalistes, nous a affirmé Bruno Le Maire. Ayons des propositions fortes et répondons aux préoccupations des Français, mais ne laissons pas croire que nous voulons empêcher Marine Le Pen de parler!» 

    «(Marine) Le Pen remercie les Républicains et les socialistes d'avoir assuré la promotion de l'émission de ce soir… et France 2 pour sa complaisance», a tweeté jeudi Lionnel Luca. «Cette réaction conjointe est débile, se désole le député LR des Alpes-Maritimes. On accrédite la thèse FN de la collusion entre les socialistes et Les Républicains et on fait de Marine Le Pen une martyre. C'est comme si on s'ingéniait à lui distribuer toutes les bonnes cartes.»

    Luca considère cependant que France 2 n'est pas exempte de reproches. Selon lui, la chaîne «crédibilise Marine Le Pen comme seule opposante». «Moi, je combats le FN, mais je trouve totalement normal qu'elle soit invitée à ce genre d'émission», rétorque Thierry Mariani, d'accord en revanche avec Lionnel Luca, son collègue de la Droite populaire, pour juger «maladroites» les démarches «de nature à renforcer l'idée que le débat politique français se réduit à “tous contre Le Pen”».

    Pour Éric Ciotti, l'affaire est d'autant plus malencontreuse qu'elle intervient dans un contexte favorable au Front national. «Entre les flux non contrôlés de migrants, les atteintes à l'autorité de l'État, que ce soit à Air France ou à Moirans, qui restent sans réponse, tout est de nature à nourrir chez les Français un sentiment de colère qui profite au FN», se désole le député des Alpes-Maritimes.

    Judith Waintraub

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuVVApyApIMgneYNR.shtml

  • Des Bergeries de Panurge aux Ecuries d'Augias/Ou Le Cycle Infernal des Crises Economiques

    Polémia a reçu d’un correspondant suisse cet essai, qui tient autant de la leçon de chose que du pamphlet. Son objectif, dénoncer les mécanismes financiers et bancaires qui, dans leur fondement, selon son auteur, sont toujours les mêmes depuis que la banque existe. C’est une charge, parfois violente, contre le mondialisme et l’ultralibéralisme, qui, ensemble la main dans la main si l'on peut dire, seraient les véritables causes, pour ne pas dire les auteurs, des crises financières : les tenants de la haute finance font des crises économiques « l’instrument redoutable d’une domination prédatrice », et cela depuis plus de  trois siècles.

    L’auteur, Louis de Mollensard, on s’en doute à la lecture de son essai, n’appartient ni à la banque ni plus largement au monde financier. C’est un observateur indépendant qui fait référence à l’histoire de la finance, bien évidemment, mais qui mène aussi et surtout sa réflexion sur les dangers de l’ultralibéralisme dont il rapproche les méthodes de celles utilisées en son temps par l’ultrasocialisme soviétique. Il voit dans les deux systèmes une volonté de brider la « liberté d’expression et la libre circulation de l’information qui sont les meilleurs antidotes contre les manipulations de ceux qui prétendent faire le bonheur des autres à l’insu de leur plein gré ».

    L’essai, qui se découpe en quinze questions avec leurs quinze réponses, est d’une lecture facile, non fastidieuse en dépit du sujet ardu. Il est à la portée de tout profane. Bien que le terrain d’observation soit la Suisse, les thèmes évoqués sont à l’échelle de la crise donc très généraux. Certains, néanmoins, concernent quelques questions spécifiques comme le « chemin de croix » de l’UBS (Union des banques suisses), la plus grande banque de gestion de fortune du monde.

    Louis de Mollensard a une vue très pessimiste sur l’avenir. Selon lui, dans ce monde à la dérive où tout va changer très vite, il est certain que ceux qui auront pour devoir de nettoyer les Ecuries d’Augias ne sortiront pas des Bergeries de Panurge.

    Même si nous ne partageons pas nécessairement toutes les idées de l'auteur, nous estimons indispensable de  présenter ici à nos lecteurs son essai.
    Téléchargement Pdf de : « Des Bergeries de Panurge aux Ecuries d’Augias/Ou Le Cycle Infernal des Crises Economiques », par Louis de Mollensard

    http://www.polemia.com/pdf/les%20bergeries%20de%20Panurge%20R.pdf

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2186